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"Giron Robert Wery" (Archives)

Projet social privé

(Archive de 2008 - Pour l'actualité du projet (quadriplégiques) cliquez ici)

Il l'aurait fait lui-même...

Robert Wery, époux de Lydia Gérard, est mort en septembre 2005. Il était le père de quatre enfants. Il avait reçu une formation d'ingénieur électronicien et il a consacré sa vie professionnelle à la recherche technologique. Comme beaucoup d'ingénieurs, il pensait beaucoup, et même trop. Il utilisait la logique même là où elle n'explique plus grand-chose, ce qui en faisait un homme perfectionniste, anxieux, et parfois désemparé.

Mais, surtout, Robert Wery était bon... Son cœur ne connaissait ni la haine ni la rancune. Il souffrait de voir souffrir. Il savait que la misère existait et savait même qu'elle pouvait avoir des visages méconnus... Si le destin lui en avait donné l'occasion, il n'aurait certainement pas hésité à s'investir d'une manière personnelle dans un projet d'aide et d'entraide... malgré sa timidité, sa santé fragile, ses responsabilités. Le destin en a voulu autrement. Au sortir de la guerre, pour les ingénieurs, tout était à reconstruire dans son propre pays... Il était de cette génération qui a refait la prospérité économique de l'Occident sur d'autres fondements que la colonisation.

Il savait qu'il y avait des laissés-pour-compte. Il a toujours supporté divers projets d'entraide sociale. Il fallait alors, en hommage, qu'un de ces projets porte son nom. Un de ses fils s'est chargé de l'affaire...

 

Présentation du projet "Giron Robert Wery"

Ce fils étant depuis longtemps engagé dans la lutte contre le SIDA, le ‘Giron Robert Wery' a voulu d'abord se consacrer plus spécifiquement aux problèmes liés à cette épidémie.

Avant que les traitements antiviraux ne deviennent plus accessibles et que la prévention de la contamination in utero des bébés ne devienne effective, ce sont le plus souvent les grands-parents qui prenaient en charge les orphelins (contaminés ou non). Aujourd'hui ces grands parents sont devenus des vieillards et ces orphelins entrent dans le monde du travail ou entament des études supérieures. Au départ, le projet envisageait donc d'aider :

  • Ces vieillards qui ont accepté de prendre en charge leurs petits-enfants et qui deviennent par leur âge de plus en plus inaptes au travail.
  • Les orphelins du SIDA qui sont aux études mais dont la poursuite des études (niveau universitaire et écoles professionnelles) est compromise par le manque de moyens des tuteurs (grands-parents essentiellement mais pas uniquement).

À cause des réalités du terrain, il a fallu immédiatement élargir le champ d'action du ‘Giron Robert Wery' à quelques-uns de ces enfants séropositifs infectés par la mère (malgré les campagnes de préventions aux maternités) et qui, par des revers du destin, sont aujourd'hui en situation précaire.

Comme le projet a pu obtenir une bonne infiltration dans les milieux défavorisés de la région de Sarapie près de Chiangmai, de nouvelles criantes injustices sociales se sont fait connaître qui ne pouvaient nous laisser indifférents. Après quelques mois d'activités, nous avons considéré qu'il était impérieux d'étendre notre assistance à quelques autres catégories de personnes qui ne sont pas (ou alors très indirectement) affectées par les effets de l'épidémie du SIDA. Parmi eux, essentiellement des vieillards...

 

Formes d'assistance.

Le "giron" préfère aider d'une manière régulière et prolongée que d'une manière ponctuelle car c'est ce qui manque le plus sur ce genre de terrain. L'aide peut être logistique (organiser une hospitalisation ou une scolarisation...), financière (scholarship, rente alimentaire...), directe (nursing...) ou combinée.

Rarement le "giron" soutient d'autres projets déjà existants et animés par un autre staff.

 

Singularités du projet ‘Giron Robert Wery

- Le projet est libre de toute contrainte confessionnelle ou politique. Robert Wery lui-même était chrétien mais il n'aurait jamais accepté que des critères religieux et encore moins politiques puissent influencer une stratégie d'assistance.

- Libre de toute idéologie religieuse ou politique le projet est aussi libre de contraintes statutaires. Il se veut avant tout pragmatique. Le projet Robert Wery a progressivement renoncé à délimiter trop précisément le champ de son action. "Flexibilité" ...un mot-clé pour répondre aux mille visages imprévisibles de la soufrance.

- Le projet vivant essentiellement de ses propres ressources financières et non de donations extérieures, il n'a de compte à rendre qu'à son staff et à ses bénéficiaires. Cela signifie en pratique qu'il ne dépense RIEN en frais de bureau, en devoirs administratifs, en assurances... PAS de frais de représentation. AUCUN investissement pour des recherches de fonds. PAS de frais pour défiscaliser les donateurs, etc. (Ceci est suffisament rare pour mériter d'être mentionné; il est tout à fait commun que les projets sociaux consomment plus de la moitier de leurs budgets pour leurs frais de fonctionnement et leurs recherches de fonds...)

- Si, de fait, c'est préférentiellement dans le cadre de l'épidémie du SIDA et dans la province de Chiangmai que nous agissons, c'est parce que c'est un champ d'actions où nous avons une meilleure maîtrise des tenants et aboutissants de chaque initiative. Nous y sommes en bonne posture pour nous protéger contre la mauvaise foi, le gaspillage de moyens et la corruption. (Ceux qui ont déjà travaillé dans des milieux défavorisés savent les problèmes inhérents à ces milieux: difficulté de capitaliser de l'argent, dépenses illogiques, mensonges protectionnistes, alcoolisme, endettement, manque de perspectives à moyen et long terme et autres formes de serpents sous les pierres.) C'est donc par pur pragmatisme que le Giron Robert Wery -sauf exceptions très circonstanciées- ne soutient que des personnes vivant à proximité de Chiangmai en Thaïlande.

 

Financement du projet.

Comme indiqué ci-dessus le projet vit sans supports extérieurs. Son budget n'est donc pas énorme mais, sur place, dans les pauvres campagnes de Chiangmai, le coût de la vie est nettement moins élevé qu'en Europe. L'argent du projet est géré au mieux en Europe par Jean-Louis Cuvelliez et sa femme, qui s'adaptent autant que possible aux desiderata du directeur de projet. Ces desiderata se résument en deux sentences :

  • Le projet doit être capable de financer à long terme tous les engagements pris (ce qui peut être très long pour les enfants). Normalement seul le décès (nous en avons eu six en deux ans et quatre mois) ou une autonomie financière acquise en cours de route -ou un non-respect des conditions imposées au bénéficiaires- peuvent faire que le ‘Giron Robert Wery' cesse de soutenir quelqu'un vis-à-vis de qui il s'est engagé.
  • Un budget maximal de dépense est évalué auquel se rajoute en bonus de fin d'année des éventuels excédents qui seront soit dépensés ponctuellement soit recapitalisés pour revoir à la hausse le budget des années suivantes…

Le gestionnaire essaye tant que possible, par-delà les crises financières, les dévaluations, l'inflation et autres aléas de la vie économique, de permettre au Giron d'assurer ses engagement à long terme pourvu qu'il reste dans une fourchette budgétaire de base qu'il aura lui-même évalué. Le fils de Robert Wery qui est aussi le directeur du projet, reste le propriétaire de tout ses biens et il organisera sa succession en temps opportun comme bon lui semblera.

 

Management du projet.

Pour le moment, le projet est dirigé par Paul-Yves, fils de Robert Wery, qui habite au coeur de la zone que le projet recouvre.

Il est principalement aidé par Oor Chaikularb, 45 ans, une Thaïlandaise sans diplôme que Paul-Yves a choisi pour ses compétence singulière et qui est jusqu'à nouvel ordre la seule salariée. C'est elle bien plus que Paul-Yves qui est au cœur des découvertes des difficultés sociales à résoudre. C'est elle aussi la cheville ouvrière des investigations consécutives à chaque décision de prise en charge. Paul–Yves n'est plus ni naïf ni débutant en la matière. Il sait que comme étranger, il n'a aucune chance d'entrer profondément dans l'imbroglio des tenants et aboutissants des difficulté sociales d'une région d'Asie. Tout au plus pourra-t-il essayer de suivre Oor là où les finasseries linguistiques, les rumeurs, les mensonges, les pudeurs et le jeu de cache-cache font la règle de vie. Oor a une connaissance stupéfiante des réalités de la rue, des misères discrètes ou cachées, des atavismes inhérents à la "caste des pauvres" qui compliquent quasi toujours les progrès de leur insertion ou réinsertion sociale... Les décisions d'engagement et les moyens qui seront mis en oeuvre sont prises par Paul-Yves qui les assorti d'investigations et de suivit qui peuvent provoquer plus tard une rupture d'assistance (quatre cas sur deux ans d'activités dont un cas dramatique puisqu'il est surtout notre aveu d'impuissance là ou une petite séropositive est pourtant médicalement en danger à cause d'un environnement imperméable au bon sens et au prises de responsabilités les plus élémentaires)

 

Coopération avec d'autres projets de coopération.

Lorsque des garanties nous sont offertes et que cela nous semble souhaitable, il arrive que:

  • Nous intervenions financièrement dans un projet qui ne relève pas de notre initiative.
  • Nous demandions l'intervention d'autres organisations.

Nous soutenons ainsi modestement une recherche universitaire faite par une jeune Anglaise sur la gestion des traitements antiviraux pour les enfants en Thailande (il y a beaucoup de problèmes à ce niveau dont le diagnostic doit être clairement établi et pour lesquels des protocoles doivent être inventés). Robert Wéry qui fut lui-même un chercheur aurait aimé ce genre d'investissement.

Nous avons soutenu modestement pendant plusieurs mois un projet de rassemblement et d'information mensuel des enfants séropositifs traités par l'hôpital de Sarapie... Ce projet est au repos aujourd'hui parce que son animateur (un médecin thaïlandais) a perdu pas mal de son zèle initial.

Nous avons poussé des étudiants très doués vers une ONG qui travaille plus spécifiquement pour eux.

Etc.

( Parce que nous en avons la possibilité logistique, nous n'excluons pas d'assurer une logistique de surveillance et de suivit de l'action d'une autre organisation qui ne posséderait pas un staff établi de manière permanente en Thaïlande -uniquement pour la zone de Chiangmai évidemment-).

 

Paul Yves Wery - Avril 2008

 

 

Pour lecture des anciennes chroniques du projet, cliquez ici

Pour lecture de l'actualité du projet (quadriplégiques) cliquez ici

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"Giron Robert Wery"

Archives

The project "Robert Wery" before 2014,

(before the dediction to quadriplegics )

 

General presentation (Archive from 2008)

Pour la début de la version fançaise, cliquez ici

 

He would have made it by himself...

He would have made it by himself...

Robert Wery , husband of Lydia Gérard , died in September 2005. he was the father of four children. He was an engineer and he dedicated his professional life to the technological research. As a lot of engineers, he was thinking a lot, and even too much. He was using logic even where logic is useless. In one word, he was a perfectionist, anxious, and sometimes distressed man.

But Robert Wery was a good and kind person... He was not knowing hate nor the spite. He suffered from seeing other suffering. He knew that misery existed and knew even that misery could have some ignored faces ... If the destiny had given him the opportunity he would not have hesitated to invest personally in a welfare project... in spite of his shyness, his fragile health, his responsibilities. The destiny had another kinf d of life for him. At the end of the war, for the engineers, all was to rebuild in his own country... He was of this generation that redid the economic prosperity of west Europe on other foundations than colonization.

He knew that pauverty exist. He always supported various welfare projects. It was a necessity, in homage to him, that a welfare projects took his name. One of his sons took the affair in charge...

Presentation of the project "Robert Wery "

This son was involved for a long time in struggle against AIDS. So the project 'Robert Wery' wanted first to dedicate itself more specifically to the problems bound to this epidemic.

Before the antiretrovirus treatments become more accessible and that the prevention of the contamination in utero of the babies was effective, most often, it was the grandparents who were in charge of the the orphans kids (contaminated or not). Today these grandparents became old persons and these orphans enter in the world of work or start to study in high schools.

At the begin, the priorities for the project were :

  • Old persons who accepted to take in charge their grandchildren and who become more and more unable to assume such charge.
  • The orphans of the AIDS epidemic who are still teenagers but for who the studies (academic level and professional schools) are compromised by the lack of resources of the tutors (grandparents essentially but not solely).

Because of the grass rooted realities, it become a necessity to widen the field of our action also to some of these seropositive children infected by the mother (in spite of the campaigns of preventions to the motherhood's ) and who are today in precarious situation because 'unlucky destiny'.

As the project could get a good infiltration of misery in the surroundings of Sarapie (close to Chiangmai ), we were put in contact with other kinds of social injustices. Our discoveries sometimes could not let us be inactive. So, after just a few months of activities, we tough was imperious to spread our support to some people who are not (or then very indirectly) affected by the effects of the epidemic of the AIDS. Among them, essentially old and very old persons without assistance.

Shapes of our aid.

The project prefers to help on a regular and prolonged basis because this kind of help is too often missed in welfare network.

Help can be logistical (to organize a hospitalization or a schooling...), financial (scholarship, food pension...), direct (nursing...) or combined.

Rarely the we sustains other projects already existing and animate by another staff.

Philosophy & specificity of the project 'Robert Wery'

  • The project is free of all confessional or political constraint. Robert Wery himself was Christian but he would never have accepted that the religious criteria and political criteria can influence a strategy of aid.
  • Free of all religious or political ideology the project is also free of statutory constraints. The project only wants to be pragmatic. The project Robert Wery refuse actually to strictly limit the field of its action. "Flexibility"... a keyword to answer the thousands of unforeseeable faces of the sufferance .
  • The project is essentially working with its own financial resources and not with outside donations (One exception already.. see bellow). By that way the project doesn't have to justify his action to official offices. It means in practice that the project doesn't spend money in administrative obligation, legal issues, insurances... NO charges of representation. NO investment for fund rising. No expenses to inform donors or to offer them fiscal advantages , etc. (All that is rare enough to deserve to be mentioned; it is quite common that a social projects consume more than the half of their budgets for such kind of expenses...)
  • We act more in the field of HIV and in the province of Chiangmai because we have a better knowledge and a better mastery of the local networks and technical constraints. We try to be in good position to protect our expenses against unhonnesty , waste and corruption. (Those who already worked in underprivileged surroundings know the classical problems of poor destitutes : difficulty to capitalize money, illogical expenses, protectionist lies, alcoholism, indebtedness, lack of perspectives to middle and long term and other kind of snakes under the stones.) It is therefore by pure pragmatism that the project Robert Wery - with only a few exceptions- support people living close to Chiangmai in Thailand.

Financing of the project.

As indicated above the project spend essentialy its own resources (for new exception see bellow). Its budget is not enormous but in the poor areas of Chiangmai , the daily cost of life is dramaticaly lower than in Europe. The money of the project is well managed in Europe by Jean-Louis Cuvelliez and his wife, who adjust the way to invest as much as possible to support the desideratas of the project director. These desideratas sum up in two sentences :

  • The project must be able assume our engagements for long-term (can be very long time for the youngest children). Normally only the death or an acquired financial autonomy - or a failure to respect of the conditions imposed to the recipients - can make that the project 'Robert Wery' stop a support.
  • A maximal budget of expense is valued to which adds itself in bonus of end of year of the possible excesses that will be is spent punctually either recapitalisés to review to the rise the budget of the following years.

The administrator tried as much as possible, to assume the financial crises, the devaluations, the inflation and other aleas of the economic life, to allow the project to survive so long as it remains in a budgetary limits that he will have himself estimated.

The son of Robert Wery who is also the director of the project, remain the owner of all his goods and he will organize his succession in appropriate time.

Management of the project.

At present, the project is directed by Paul-Yves, son of Robert Wery , who stay in Sarapie .

He is helped mainly by Oor Chaikularb , 45 years, a Thai woman that Paul-Yves chose for his singular expertise and that is until further notice the only salaried employee. She is more than Paul-Yves the heart of the discoveries of the social difficulties to solve. It is her also who makes the investigation consecutive to every decision of action. Paul-Yves is not anymore naive enough, nor beginner, with such topics. He knows that as foreigner, he doesn't have any chance to enter deeply in the imbroglio of misery in a region of Asia. At most he is able to follow Oor in those areas where the linguistic subtleties , the rumors, the lies, the modesties and the hide-and-seek game make the daily life. Oor has an astounding knowledge of the realities of the street, of the discreet or hidden miseries, of the atavism's to the "caste" of the poor which complicate the progress of insertions & rehabilitation's ...

The decisions of engagement and the ways that the project will follow are taken by Paul-Yves. He initiate with Oor some specific investigation which can cause of the rupture of aid later... (Four ruptures of aid in two years of activities, including a dramatic case since it is especially because our impotence that we decided to stop! Impossible to stabilize the medical adherence of a young seropositive girl in a bad environment. Money was totally useless and had even perverse secondary effect on her environment. )

Cooperation with other projects of cooperation.

When some guarantees are offered us and that it seems desirable to us, it can happen that:

  • We intervened financially in a project that is not a matter for our initiative.
  • We asked for the intervention of other organizations.

We sustain modestly an academic research made by a young Englishwoman on the management of the HIV treatments for the children in Thailand. (The causes of problems still need to be investigate to be able to establish better logistic protocols of follow-up). Robert Wery was himself a researcher and would have liked this kind of investment.

We sustained modestly during several months a project of monthly information of the seropositive children treated by the hospital of Sarapie ... This project is on rest today because his animator (a Thai physician) lost quite a lot of his initial goodwill.

We pushed a specially clever students toward a NGO that works more specifically for them.

Etc.

(Because we have the logistical possibility of it, we don't exclude to assume a logistics of surveillance and of follow up of the action of another organization that would not possess a staff permanently established in Thailand - solely for the zone of Chiangmai -).

 

Paul Yves Wery - April 2008

 

 

 

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