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www.PrevAIDS.org - Science et SIDA Un virus n'est pas une bactérie ni une mycose ni un parasite! Il y a quatre familles de microbes qui peuvent toucher à notre santé: les parasites, les champignons (ou mycoses), les bactéries et les virus.
"CD4" Le grand général de notre armée défensive (notre système immunitaire). Heureusement notre corps dispose d'une armée très sophistiquée pour se battre contre les microbes: notre système immunitaire. Les soldats de cette armée sont les globules blancs de notre sang. Dans chaque armée digne de ce nom; les soldats sont divisés en différents groupes selon leurs spécialités (marine, force aérienne, infanterie, communication, gendarmerie, etc.). Pour le système immunitaire, c'est la même chose. Il y a beaucoup de groupes de globules blancs très différents dans notre sang (lymphocytes, polynucléaires, neutrophiles, éosinophiles, monocytes, macrophages, etc.). Chacune de ces espèces de globules blancs a un rôle très spécialisé dans la lutte contre les ennemis de notre corps. Certains doivent arriver à distinguer qui est un ennemi de notre corps et qui ne l'est pas. Certaines ont pour mission d'envoyer des informations stratégiques vers d'autres globules blancs, d'autres vont produire des anticorps qui rendent nos ennemis plus aisément reconnus par d'autres globules blancs, d'autres vont induire une réaction inflammatoire, ce qui est un moyen de préparer le champ de bataille, certaines sont spécialisées dans la perforation de la paroi de protection de certaines bactéries, d'autres vont tuer les cellules infectées par un virus, d'autres vont "manger" les microbes mourants, etc.)
Le virus du SIDA adore nos "CD4". HIV n'est ni une bactérie, ni une mycose, ni un parasite... mais un virus (voir plus haut sur la même page)! HIV aime aller s'installer à l'intérieur de nos CD4 pour y faire sa progéniture et autres dégâts (voir plus haut). Ceci induit évidement plusieurs paradoxe: par exemple, ce fait étrange que ce soit le général de notre armée immunitaire qui va produire la progéniture des virus du SIDA. Chaque fois que notre "général CD4" a l'impression que notre corps est attaqué (infecté) il doit donner des ordres aux soldats (les autres globules blancs). Mais il ne saurait pas donner des ordres sans lire son propre matériel génétique (DNA). Chaque fois qu'il lit son matériel génétique, il lit aussi le matériel génétique du virus qui a été subrepticement introduit dans le matériel génétique natif de ce CD4. En d'autres mots, chaque fois que le général doit travailler, il produit de nouveau virus qui vont aller infecter les autres généraux qui ne sont pas encore infectés. E t chaque fois notre système immunitaire veut tuer une cellule infectée il veut tuer un acteur important de notre système immunitaire: un CD4. Des scientifiques ont trouvé certains produits qui essayent de rentrer dans les cellules infectées (donc entre autres les CD4s) pour y réduire la production de nouveau virus par cette cellule. Mais vous pouvez aisément imaginer que cela est un travail extrêmement délicat. Les effets secondaires de ces médicaments sont nombreux parce que un CD4 non infecté ressemble terriblement à un CD4 infecté.... Les médicaments ne savent pas attaquer absolument spécifiquement ce qu'ils veulent attaquer. Jamais dans l'histoire humaine nous n'avons eu à nous battre contre un ennemi aussi intelligent. Nous n'avions jamais auparavant à nous battre contre les généraux de notre propre armée! Tout cela semble de fait assez compliqué...mais en réalité tout est encore mille fois plus compliqué... La description que je viens de faire du champ de bataille du SIDA a été extrêmement simplifiée pour rendre les choses plus faciles à comprendre pour le néophyte en la matière. Les lecteurs qui désireraient en savoir plus et plus profondément sont invités à consulter des sites plus scientifiques qui abordent le sujet du HIV et du SIDA.
Comme dans toutes les armées du monde, lorsqu'un général tombe, un autre vient tout de suite prendre sa place aux rennes du pouvoir. Lorsqu'un CD4s meurt parce qu'il est trop "fatigué" par cette perpétuelle fabrication de virus (voir définition du virus) en plus de son travail habituel ou par ce qu'ils sont tués par des "soldats" qui ont reçu l'ordre de le faire, (voir au-dessus comment travaille notre immunité), ou parce qu'il a été tué par un médicament ou n'importe quelle autre cause, un autre CD4 vient le remplacer. En moyenne, pendant sept ans, nos corps sont capables de supporter relativement bien ce massacre de nos généraux...et sont donc capables de continuer à se battre contre les autres infections plus "normales". Pendant cette période, les personnes infectées par le HIV sont dites "asymptomatiques" et aucun indice ne nous permet de savoir que ces personnes sont contaminées et contagieuses. Lentement mais sûrement, le nombre total des CD4s disponibles baisse. Après une durée moyenne de sept ans, il n'y a plus assez de CD4s pour remplacer ceux qui meurent. Plus assez de CD4s pour organiser correctement les combats contre les ennemis de notre corps ! (On ne peut évidemment pas recevoir des CD4s d'une autre personne par transfusion car aussitôt entré dans nos veines, ce CD4 aurait l'impression que tout son environnement est un ennemi puisqu'il n'est pas le corps qui l'a produit... Le CD4 est en fait au cour de notre identité corporelle et ne peut, à ce titre ; ni être importé ni être exporté) Les soldats vont donc faire un tas d'erreurs lorsqu'ils vont travailler. Par exemple, ils ne vont même plus reconnaître des ennemis autrefois bénins tant ils étaient faciles à éliminer (pneumocystis, cryptococcus, toxoplasmosis, etc.). Ces manques de discriminations vont causer ce que l'on appelle les " maladies opportunistes ". Sans ordres adéquats, les soldats vont parfois commettre des confusions entre un ennemi et une partie de notre corps (ce que l'on appelle les maladies "auto immunes"). Parfois les soldats vont attaquer erronément des molécules qui ne sont pas dangereuses pour nos corps (c'est ce que l'on appelle les allergies qui peuvent nous empêcher de consommer certains médicaments curatifs). Parfois ces soldats ne vont plus réussir à distinguer nos propres cellules dangereusement altérées et qui doivent normalement être éliminées par notre système immunitaire (cancer.), etc. In fine, sans traitement, après environ un an de combats épuisants, plus de huit ans après la contamination, le patient atteint du SIDA va mourir parce que trop c'est trop. Le corps vidé de toute son énergie finit par être débordé par les flux et reflux de maladies... il refuse simplement de continuer les combats et meurt. Maintenant nous comprenons pourquoi le SIDA peut donner autant de symptômes différents, autant de maladies différentes. Certaines de ces maladies étaient extrêmement rares avant l'ère du SIDA. Certaines sont guérissables avec des médicaments classiques, d'autres ne peuvent pas encore être soignées. Il n'y a pas qu'une manière de mourir du SIDA. Si vous désirez en savoir plus à propos de ces maladies -infectieuses ou non- qui apparaissent chez les malades atteints du SIDA, allez visiter le site " www.AIDS-HOSPICE.com " du même webmaster.
A propos de la transmission du virus du SIDA Nous vous conseillons de consultée la page entièrement consacrée à ce sujet essentiel pour la prévention, cliquez ici
Les scientifiques ont trouvé quelques molécules capables d'empoisonner presque spécifiquement la production de nouveaux virus par nos propres cellules infectées. Cela signifie en pratique que nous pouvons maintenant réduire énormément le nombre des virus présents dans notre corps et susceptible non seulement de contaminer nos cellules saines mais aussi de contaminer les autres personnes. Notre corps est donc, dans ces conditions, moins affaiblis par cette permanente production de virus. Mais malheureusement, ces molécules sont évidement incapables d'éliminer le matériel génétique viral déjà installé dans nos cellules... Cela signifie en pratique que si une personne infectée cesse de prendre ses médicaments, en quelques jours le nombre de virus augmente terriblement... et attention!!! Ces virus nouvellement produits, qui rencontre dans le sang des traces des médicaments autrefois utilisés, apprennent vite à bien nager! En deux temps trois mouvements, ces nouvelles générations de virus vont devenir résistantes à ces médicaments et ce n'est plus la peine d'essayer ensuite de les utiliser... AUJOURD'HUI LE CORPS MEDICAL N'EST PAS EN MESURE DE GUERRIR UN PATIENT ATTEINT PAR LE VIRUS DU SIDA. MAIS IL EST EN MESURE, SOUVENT, DE REDUIRE LE NOMBRE DE VIRUS PRESENTs DANS NOTRE CORPS EN REDUISANT LA PRODUCTION PAR NOS CELLULES INFECTEES. GRACE A CELA LE PATIENT INFECTE PEUT SURVIVRE PLUS LONGTEMPS.
Les problèmes induits par ces médicaments anti HIV sont:
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