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<div id="x" class="tie100porcent" style=" z-index:10; visibility:visible; " > <table width="90%" border="0" align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" id="tabletxt"> <tr> <td> <a href="0-prevaids-introduction-en.htm" target="_top">English</a> - <a href="0-prevaids-introduction-th.htm" target="_top">Thai</a> - <a href="0-prevaids-introduction-fr.htm" target="_top">Français</a> <a name="0"></a><a href="#" id="sz-" onClick=" changerTaille(-0.1); return false;" >réduire TXT </a><img src="../maquilprevaids/x-carreblanc.gif" width="70" height="1"><a href="#" id="sz+"onclick="changerTaille(0.1); return false;"> Agrandir TXT </a> <img src="../aidspreventionpro/prevaids-ss-film-05-fr.gif" width="72" height="139" border="1"> www.PrevAIDS.org - Science et SIDA <a name=scientifichiv></a>Un virus n'est pas une bactérie ni une mycose ni un parasite! Il y a quatre familles de microbes qui peuvent toucher à notre santé: les parasites, les champignons (ou mycoses), les bactéries et les virus. <div align="justify"> <ol> <li>Les parasites pluricellulaires: ils sont les plus grands microbes. Tout comme nous même, les parasites ont des organes; certains types de parasites on même un sexe, des pattes, etc. Dès qu'ils ont une alimentation adéquate, les parasites font eux-même leur progéniture. Les parasites les plus connus sont la galle (petit insecte aimant se nicher dans notre peau), le "tænia" et les autres vers (dans notre tube digestif); etc. Les parasites sont détruits par des médicaments spécifiques: ( des insecticides pour la galle et les poux, le mebendazole pour la plupart des vers, etc.) <li>Les mycoses: Elles peuvent aussi être très grandes mais contrairement aux parasites, les mycoses n'ont pas d'organes fait de différentes sortes de cellules spécialisées: pas de sexe, pas de cerveau, pas d'intestin, etc.. Toutes les cellules d'une mycose sont quasiment identiques. Mais avec une alimentation adéquate, les mycoses prolifèrent d'elles-mêmes. Les mycoses les plus connues sont la teigne (cheveux), l'athletic foot (entre les orteils), la roue de sainte Catherine (sur la peau), les candidas (la bouche, les fesses...), etc. Pour vaincre les mycoses on doit utiliser ce que l'on appelle des antimycosiques (la nystatine pour les candidas, fluconazole pour la teigne... <li>Les bactéries. Elles sont petites et nous devons avoir un microscope pour les observer. Une bactérie est toujours faite d'une seule cellule et bien sûr ne possède pas d'organe puisqu'un organe est fait de milliers ou de millions de cellules! Mais avec une alimentation adéquate, la bactérie est capable de faire sa progéniture par elle-même en se divisant en deux cellules indépendantes. Les bactéries les plus connues sont le staphylocoque, le streptocoque, le gonocoque etc. Pour tuer les bactéries, nous devons utiliser ce que l'on appelle les antibiotiques. (cloxacilline pour les staphylocoques, pénicilline pour les streptocoques; etc.) <li>Les virus. Ils sont les plus petits des microbes. On doit posséder un microscope électronique pour pouvoir les voir. Ils sont tellement petits qu'on peut en mettre des centaines voire des milliers dans une seule cellule. En fait, un virus n'est rien d'autre qu'une poche contenant du matériel génétique (DNA, RNA etc.) Le virus est incapable de faire lui-même sa progéniture en lisant son propre matériel génétique. Le virus se contente d'injecter son matériel génétique ("vider son sac") dans une cellule (cela peut être une de nos cellules ou une cellule d'un parasite ou une bactérie). C'est alors la cellule infectée qui va lire le matériel génétique qu'elle confond avec son propre matériel génétique. Cette cellule va donc accomplir les ordres donnés par ce matériel génétique du virus et c'est ainsi que ce sont les cellules infectées qui vont faire les bébés virus... et au passage aussi causer pas mal de problèmes de santé dans le corps contaminé. Les virus les plus connus sont l'herpes, l'hépatite; la grippe, et ...le HIV qui donne la maladie du SIDA. Tuer les virus est très compliqué puisqu'on ne peut même pas vraiment considérer qu'un virus est un être vivant... Ce que nous devons faire, c'est tuer les cellules infectées pour les empêcher de faire de nouveaux virus dans notre corps. Mais les cellules infectées ressemblent parfaitement aux cellules non infectées évidement! Quel poison va être capable de faire la distinction entre une cellule infectée et sa voisine qui ne l'est pas? Une autre stratégie serait d'attaquer à l'intérieur des cellules dans ces zones minuscules qui lisent le matériel génétique (du virus et de l'hôte)... mais comment faire la distinction entre un matériel génétique et un autre puisqu'ils sont constitués par les même composants et souvent attachés entre eux?... comment empêcher la cellule de lire le matériel génétique viral tout en l'autorisant de lire son propre matériel génétique dont la lecture est vitale? </li> </ol> </div> <a href="000-prevaids-welcome-details-fr.htm" target="_top">Page d'accueil </a>   <a name="scientificimmunity"></a>"CD4" Le grand général de notre armée défensive (notre système immunitaire). Heureusement notre corps dispose d'une armée très sophistiquée pour se battre contre les microbes: notre système immunitaire. Les soldats de cette armée sont les globules blancs de notre sang. Dans chaque armée digne de ce nom; les soldats sont divisés en différents groupes selon leurs spécialités (marine, force aérienne, infanterie, communication, gendarmerie, etc.). Pour le système immunitaire, c'est la même chose. Il y a beaucoup de groupes de globules blancs très différents dans notre sang (lymphocytes, polynucléaires, neutrophiles, éosinophiles, monocytes, macrophages, etc.). Chacune de ces espèces de globules blancs a un rôle très spécialisé dans la lutte contre les ennemis de notre corps. Certains doivent arriver à distinguer qui est un ennemi de notre corps et qui ne l'est pas. Certaines ont pour mission d'envoyer des informations stratégiques vers d'autres globules blancs, d'autres vont produire des anticorps qui rendent nos ennemis plus aisément reconnus par d'autres globules blancs, d'autres vont induire une réaction inflammatoire, ce qui est un moyen de préparer le champ de bataille, certaines sont spécialisées dans la perforation de la paroi de protection de certaines bactéries, d'autres vont tuer les cellules infectées par un virus, d'autres vont "manger" les microbes mourants, etc.) Une guerre est quelque chose de tellement complexe que chaque armée doit avoir une équipe de chefs (généraux, colonels, etc.) pour organiser les soldats, pour donner des ordres, pour élaborer des stratégies complexes contre l'ennemi. C'est la même chose pour notre système immunitaire. Certains globules blancs organisent le travail des autres globules blancs. Le globule blanc bien particulier que l'on pourrait appeler le "général" de notre système immunitaire, a un nom étrange: "CD4". <a href="000-prevaids-welcome-details-fr.htm" target="_top">Page d'accueil </a>     Le virus du SIDA adore nos "CD4". HIV n'est ni une bactérie, ni une mycose, ni un parasite... mais un virus (voir plus haut sur la même page)! HIV aime aller s'installer à l'intérieur de nos CD4 pour y faire sa progéniture et autres dégâts (voir plus haut). Ceci induit évidement plusieurs paradoxe: par exemple, ce fait étrange que ce soit le général de notre armée immunitaire qui va produire la progéniture des virus du SIDA. Chaque fois que notre "général CD4" a l'impression que notre corps est attaqué (infecté) il doit donner des ordres aux soldats (les autres globules blancs). Mais il ne saurait pas donner des ordres sans lire son propre matériel génétique (DNA). Chaque fois qu'il lit son matériel génétique, il lit aussi le matériel génétique du virus qui a été subrepticement introduit dans le matériel génétique natif de ce CD4. En d'autres mots, chaque fois que le général doit travailler, il produit de nouveau virus qui vont aller infecter les autres généraux qui ne sont pas encore infectés. E t chaque fois notre système immunitaire veut tuer une cellule infectée il veut tuer un acteur important de notre système immunitaire: un CD4. Des scientifiques ont trouvé certains produits qui essayent de rentrer dans les cellules infectées (donc entre autres les CD4s) pour y réduire la production de nouveau virus par cette cellule. Mais vous pouvez aisément imaginer que cela est un travail extrêmement délicat. Les effets secondaires de ces médicaments sont nombreux parce que un CD4 non infecté ressemble terriblement à un CD4 infecté.... Les médicaments ne savent pas attaquer absolument spécifiquement ce qu'ils veulent attaquer. Jamais dans l'histoire humaine nous n'avons eu à nous battre contre un ennemi aussi intelligent. Nous n'avions jamais auparavant à nous battre contre les généraux de notre propre armée! Tout cela semble de fait assez compliqué...mais en réalité tout est encore mille fois plus compliqué... La description que je viens de faire du champ de bataille du SIDA a été extrêmement simplifiée pour rendre les choses plus faciles à comprendre pour le néophyte en la matière. Les lecteurs qui désireraient en savoir plus et plus profondément sont invités à consulter des sites plus scientifiques qui abordent le sujet du HIV et du SIDA. <a href="000-prevaids-welcome-details-fr.htm" target="_top">Page d'accueil </a>     <a name="scientificaids"></a>Le SIDA Comme dans toutes les armées du monde,  lorsqu'un général tombe, un autre vient tout de suite prendre sa place aux rennes du pouvoir. Lorsqu'un CD4s meurt parce qu'il est trop "fatigué" par cette perpétuelle fabrication de virus (voir définition du virus) en plus de son travail habituel ou par ce qu'ils sont tués par des "soldats" qui ont reçu l'ordre de le faire, (voir au-dessus comment travaille notre immunité), ou parce qu'il a été tué par un médicament ou n'importe quelle autre cause, un autre CD4 vient le remplacer. En moyenne, pendant sept ans, nos corps sont capables de supporter relativement bien ce massacre de nos généraux...et sont donc capables de continuer à se battre contre les autres infections plus "normales". Pendant cette période, les personnes infectées par le HIV sont dites "asymptomatiques" et aucun indice ne nous permet de savoir que ces personnes sont contaminées et contagieuses. Lentement mais sûrement, le nombre total des CD4s disponibles baisse. Après une durée moyenne de sept ans, il n'y a plus assez de CD4s pour remplacer ceux qui meurent. Plus assez de CD4s pour organiser correctement les combats contre les ennemis de notre corps ! (On ne peut évidemment pas recevoir des CD4s d'une autre personne par transfusion car aussitôt entré dans nos veines, ce CD4 aurait l'impression que tout son environnement est un ennemi puisqu'il n'est pas le corps qui l'a produit... Le CD4 est en fait au cour de notre identité corporelle et ne peut, à ce titre ; ni être importé ni être exporté) Donc, après environ sept ans commence la maladie que l'on appelle le SIDA.. Un patient atteint du SIDA a en général encore beaucoup de soldats (globules blancs) dans son sang. Le problème principal n'est pas là. Le problème c'est le manque d'organisation, le manque de stratégies immunitaire, le manque d'ordres pour organiser l'extermination des microbes dangereux... et tout cela à cause du manque de généraux (CD4s) Les soldats vont donc faire un tas d'erreurs lorsqu'ils vont travailler. Par exemple, ils ne vont même plus reconnaître des ennemis autrefois bénins tant ils étaient faciles à éliminer (pneumocystis, cryptococcus, toxoplasmosis, etc.). Ces manques de discriminations vont causer ce que l'on appelle les " <a href="prevaids-bulle-opport%20infec-fr.htm" target="popscien" onClick="MM_showHideLayers('startpoptrans','','hide','poptrans','','show','retourtxt1','','show','retourtxt2','','show','x','','hide')">maladies opportunistes </a>". Sans ordres adéquats, les soldats vont parfois commettre des confusions entre un ennemi et une partie de notre corps (ce que l'on appelle les maladies "auto immunes"). Parfois les soldats vont attaquer erronément des molécules qui ne sont pas dangereuses pour nos corps (c'est ce que l'on appelle les allergies qui peuvent nous empêcher de consommer certains médicaments curatifs). Parfois ces soldats ne vont plus réussir à distinguer nos propres cellules dangereusement altérées et qui doivent normalement être éliminées par notre système immunitaire (cancer.), etc. In fine, sans traitement, après environ un an de combats épuisants, plus de huit ans après la contamination, le patient atteint du SIDA va mourir parce que trop c'est trop. Le corps vidé de toute son énergie finit par être débordé par les flux et reflux de maladies... il refuse simplement de continuer les combats et meurt. Maintenant nous comprenons pourquoi le SIDA peut donner autant de symptômes différents, autant de maladies différentes. Certaines de ces maladies étaient extrêmement rares avant l'ère du SIDA. Certaines sont guérissables avec des médicaments classiques, d'autres ne peuvent pas encore être soignées. Il n'y a pas qu'une manière de mourir du SIDA. Si vous désirez en savoir plus à propos de ces maladies -infectieuses ou non- qui apparaissent chez les malades atteints du SIDA, allez visiter le site " <a href="../index-aids-hospice.htm" target="_blank">www.AIDS-HOSPICE.com </a>" du même webmaster. <a href="000-prevaids-welcome-details-fr.htm" target="_top">Page d'accueil </a>     A propos de la transmission du virus du SIDA Nous vous conseillons de consultée la page entièrement consacrée à ce sujet essentiel pour la prévention, <a href="prevaids-05-transmission-details-fr-x.htm" target="popscien" onClick="MM_showHideLayers('startpoptrans','','hide','poptrans','','show','retourtxt1','','show','retourtxt2','','show','x','','hide')">cliquez ici </a> <a href="000-prevaids-welcome-details-fr.htm" target="_top">Page d'accueil </a>   <a name="scientificarv"></a>A propos des traitements Les scientifiques ont trouvé quelques molécules capables d'empoisonner presque spécifiquement la production de nouveaux virus par nos propres cellules infectées. Cela signifie en pratique que nous pouvons maintenant réduire énormément le nombre des virus présents dans notre corps et susceptible non seulement de contaminer nos cellules saines mais aussi de contaminer les autres personnes. Notre corps est donc, dans ces conditions, moins affaiblis par cette permanente production de virus. Mais malheureusement, ces molécules sont évidement incapables d'éliminer le matériel génétique viral déjà installé dans nos cellules... Cela signifie en pratique que si une personne infectée cesse de prendre ses médicaments, en quelques jours le nombre de virus augmente terriblement... et attention!!! Ces virus nouvellement produits, qui rencontre dans le sang des traces des médicaments autrefois utilisés, apprennent vite à bien nager! En deux temps trois mouvements, ces nouvelles générations de virus vont devenir résistantes à ces médicaments et ce n'est plus la peine d'essayer ensuite de les utiliser... <div align="justify"> AUJOURD'HUI LE CORPS MEDICAL N'EST PAS EN MESURE DE GUERRIR UN PATIENT ATTEINT PAR LE VIRUS DU SIDA. MAIS IL EST EN MESURE, SOUVENT, DE REDUIRE LE NOMBRE DE VIRUS PRESENTs DANS NOTRE CORPS EN REDUISANT LA PRODUCTION PAR NOS CELLULES INFECTEES. GRACE A CELA LE PATIENT INFECTE PEUT SURVIVRE PLUS LONGTEMPS. <a href="000-prevaids-welcome-details-fr.htm" target="_top">Page d'accueil </a>   </div> <a name="scientificarvproblems"></a>Les problèmes induits par ces médicaments anti HIV sont: <div align="left"> <ul> <li>Les effets secondaires : nausée, vomissements, maux de tête, dépression psychologique, etc. Les effets secondaires sont énormes parce que les cellules infectées ressemblent terriblement aux cellules non infectées... les médicaments ne savent pas attaquer avec une spécificité absolue. <li>Toxicité et allergie . Parfois, le foie ou les reins ou le cerveau ou le système immunitaire lui-même refuse un médicament. La toxicité et l'allergie peut même provoquer la mort..Les réactions cutanées, les hémorragies ou les éruptions des muqueuses sont les plus communes... mais on observe aussi souvent des dépressions nerveuses, des parésies etc. <li>Incompatibilité avec d'autres médicaments curatifs . Il est fréquent qu'un médicament anti HIV ne puisse pas être pris en même temps que d'autres médicaments utiles dans le combat contres d'autres maladies (opportunistes ou non... certains médicaments anti tuberculeux par exemple).Si les deux médicaments sont mêlés dans le sang d'une même personne, l'un des deux réduit l'efficacité de l'autre, ou accroît la toxicité de l'autre, etc. <li>Beaucoup de contraintes et de conditions à respecter . Certains médicaments doivent être pris lorsque l'estomac est vide, d'autres n'autorisent pas la consommation d'alcool, d'autres ne peuvent pas être mêlés avec certains aliments... Mais une des contraintes les plus ennuyeuses est liée aux horaires: Le patient est obligé de prendre ses médicaments à des heures précises et ne peut jamais oublier de les prendre sous peine de création de souches virales résistantes au médicament. <li>Résistance : la principale cause de la résistance est la prise irrégulière de ses médicaments. Parfois, oublier de les prendre seulement une seule fois peut conduire à la résistance. Il y a d'autres causes à la résistance et en ce incluse la malchance du patient...... Le problème vient aussi de ce que lorsqu'un virus est résistant à un médicament, il est aussi souvent résistant à d'autres médicaments qui lui ressemblent... <li>Prix : seulement quelques médicaments sont très chers... Pour être efficace, un traitement doit comprendre trois médicaments différents. Avec la résistance, le nombre de médicaments utilisables est fortement réduit... et souvent le malade se trouve soudain devant un énorme problème financier; les seuls médicaments encore utilisables, s'il y en a encore, sont parfois d'un prix inabordable.</li> </ul>   <a href="000-prevaids-welcome-details-fr.htm" target="_top">Page d'accueil </a> <a href="000-prevaids-welcome-details-en.htm" target="_top">English </a> - <a href="000-prevaids-welcome-details-th.htm" target="_top">Thai </a> </div>     </td> </tr> </table> </div>