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paul yves wery - Chiangmai - Juin 2010
version 1.02 - Aout 2014.
Texte original du psaume 88
Traduction TOB
Seigneur, mon Dieu sauveur ! le jour, la nuit, j’ai crié vers toi.
Que ma prière parvienne jusqu’à toi ; tends l’oreille à ma plainte.
Car ma vie est saturée de malheurs et je frôle les enfers.
On me compte parmi les moribonds ; me voici comme un homme fini,
reclus parmi les morts, comme les victimes couchées dans la tombe, et dont tu perds le souvenir car ils sont coupés de toi.
Tu m’as déposé dans les profondeurs de la Fosse, dans les Ténèbres, dans les gouffres.
Ta fureur s’est appesantie sur moi ; de toutes tes vagues tu m’as accablé.
Tu as éloigné de moi mes intimes ; à leurs yeux, tu as fait de moi une horreur. Enfermé, je n’ai pas d’issue.
Mes yeux sont épuisés par la misère. Je t’ai appelé tous les jours, Seigneur ! les mains ouvertes vers toi.
Feras–tu un miracle pour les morts ? Les trépassés se lèveront–ils pour te célébrer ?
Dans la Tombe peut–on dire ta fidélité, et dans l’Abîme dire ta loyauté ?
Ton miracle se fera–t–il connaître dans les Ténèbres, et ta justice au pays de l’Oubli ?
Mais moi, je crie vers toi, Seigneur! Le matin, ma prière est déjà devant toi.
Seigneur, pourquoi me rejeter, me cacher ton visage ?
Malheureux, exténué dès l’enfance, j’ai subi tes épouvantes et je suis hébété.
Tes fureurs ont passé sur moi, tes terreurs m’ont anéanti.
Tous les jours elles m’ont cerné comme les eaux, elles m’ont encerclé de partout.
Tu as éloigné de moi compagnons et amis ; pour intimes, j’ai les ténèbres.
Traduction "Maredsou"
Seigneur, ô mon Dieu, je crie vers vous tout le jour, Et toute la nuit je fais entendre ma plainte.
Que ma prière parvienne jusqu'à vous,
Inclinez l'oreille à ma supplication.
Mon âme est rassasiée de malheurs,
Et ma vie est proche du séjour des morts.
On me compte déjà parmi ceux qui descendent à la fosse, Je suis comme un homme à bout de forces.
Ma couche se trouve au milieu de cadavres,
Comme celle des morts qui gisent au sépulcre,
Ceux dont vous n'avez même plus gardé le souvenir, Et qui sont désormais soustraits à votre sollicitude.
Vous m'avez relégué dans une fosse profonde, Dans les ténèbres d'un abîme.
Votre indignation pèse sur moi,
Vous m'accablez de tout le poids de votre houle.
Vous avez écarté de moi mes amis,
Vous avez fait de moi un objet d'horreur pour eux, Je suis verrouillé sans pouvoir sortir.
Mes yeux se consument à force de chagrin,
C'est tous les jours que je crie vers vous, Seigneur; Je tends les mains vers vous.
Est-ce pour les morts que vous allez faire un miracle? Les trépassés vont-ils se lever pour vous louer?
Parle-t-on de votre bonté dans le tombeau,
Ou de votre fidélité dans le séjour des morts?
Vos prodiges seront-ils manifestés dans les ténèbres, Et votre bonté dans le pays de l'oubli?
Mais moi, Seigneur, je vous appelle de mes cris, Dès l'aurore ma prière monte vers vous.
Pourquoi donc, Seigneur, repoussez-vous mon âme? Pourquoi me cachez-vous votre face?
Misérable que je suis, j'agonise depuis ma jeunesse, Le poids de vos terreurs m'a exténué.
Vos fureurs se sont déchaînées sur moi,
Et vos épouvantes m'ont fait périr.
Elles m'enveloppent comme un flot qui se renouvelle toujours, Elles m'enserrent toutes ensemble.
Vous avez écarté de moi mon ami, mon compagnon; Pour compagnie je n'ai plus que les ténèbres...
Traduction "Chouraki"
IHVH-Adonaï, Elohîms de mon salut ! Le jour, ma clameur; la nuit, devant toi,
ma prière vient en face de toi. Tends ton oreille à ma complainte.
Oui, mon être est rassasié de malheurs; mes vies arrivent au Shéol.
Je suis compté avec les gisants de la fosse. J’étais comme un brave sans vigueur,
parmi les morts, libre, comme les victimes couchées au sépulcre, que tu ne mémorises plus, eux par ta main tranchés.
Tu me places dans la fosse souterraine, dans les opacités des gouffres.
Sur moi ta fièvre dans la fosse souterraine, dans les opacités des gouffres.
Tu éloignes de moi ceux qui me connaissent: tu me places en abominations pour eux. Écroué, je ne sors plus.
Mon oeil est mortifié d’humiliation. Je crie vers toi, IHVH-Adonaï, chaque jour; je déploie vers toi mes paumes.
Pour les morts, ferais-tu prodige ? Ou bien les sceptres se lèveront-ils, te célébreront-ils ? Sèlah.
Ton chérissement est-il raconté au sépulcre; ton adhérence en perdition ?
Est-il connu dans la ténèbre, ton prodige; ta justification en terre d’amnésie ?
Mais moi, vers toi, IHVH-Adonaï, j’appelle; le matin ma prière te devance.
Pourquoi, IHVH-Adonaï, négligeras-tu mon être; voileras-tu tes faces loin de moi ?
Humilié, en agonie dès ma jeunesse, je porte tes effrois, transi.
Sur moi passent tes brûlures, tes effrois m’annihilent;
ils m’entourent tout le jour, comme des eaux, ils m’encerclent, tous ensemble, contre moi.
Tu éloignes de moi l’amant et le compagnon; ne me connaissent que les ténèbres.
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