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La Règle monastique et les polutions nocturnes

Au moyen-âge, pour le moine qui 'subit' une pollution nocturne, l'impureté consécutive finit par quitter le champ de la morale; après quelques douloureux étonnements, s'il n'est pas tout à fait idiot, ces pollutions ne seront plus susceptibles de le faire souffrir d'un sentiment de culpabilité. D'ailleurs son maître spirituel a reçu pour consigne de ne pas mettre en cause sa morale si cela n'arrive pas plus de deux fois par mois. (Plus, il faudra tout de même que ce sujet souffrant investigue la pureté globale de sa vie!) Le moine 'pollué' ne regrettera donc finalement que les conséquences rituelles de cette impureté: pas le droit de communier par exemple... mais plus nécessaire de se frapper la poitrine!

(Ce texte a été inspiré par les pages 106 et suite du livre de Elizabeth Abbott: «Histoire universelle de la chasteté et du célibat» traduction de Paule Pierre -Fides -2003. Pour une exploration plus fouillée de ce genre de questions, je suggère à mon lecteur d'aller le consulter... Il s'amusera!)