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www.PrevAIDS.org - About 'total security'
La sécurité absolue
Si vous désirez 100% de sécurité, vous devez envisager:
"L’abstinence sexuelle", "l'amour platonique", "l'amour spirituel", le "cyber love", le voyeurisme, la masturbation solitaire... en un mot, les activités sexuelles qui ne vous mettent pas en contact physique direct avec votre partenaire.
Si cela vous semble trop exigent, vous pouvez encore envisager:
Les pratiques dites du "Strict Safe Sex" qui sont en fait les pratiques dites "Safe Sex" mais sans la moindre pénétration (avec ou sans condom) du pénis dans le corps de votre partenaire (en ce compris la bouche) ET en évitant strictement les contacts avec les secrétions génitale ou le sang (en ce compris les menstruations) de votre partenaire.
Si ce compromis est encore trop exigeant pour vous, il est impossible d'obtenir une sécurité absolue.
Mais vous pouvez considérer que d'observer simplement et scrupuleusement les règles du "Safe Sex" est très proche de la sécurité absolue ("plus de 99.9 % de sécurité"-voir ci-dessous ce que cela signifie-).
On doit ici faire quelques remarques importantes à propos du degré de sécurité. Beaucoup de très sérieux textes de référence médicaux (comme le "Harrison's" ou le "CMDT") ne rentrent pas dans ce délicat débat des "degrés de sécurité" ou "degrés de protection" offert par exemple par le condom. C'est très logique parce qu'il est impossible de conduire des recherches claires incluant des preuves statistiques univoques pour les raisons suivantes:
- La diversité des situations de terrain est énorme. Pouvons nous utiliser les mêmes études statistiques pour les usagers des préservatifs qui ont une partenaire utilisant un stérilet et ceux qui ont une partenaire qui utilise un traitement hormonal qui modifient la muqueuse utérine, vaginale et les menstruations? Allons nous utiliser les mêmes statistiques pour l'homme qui a un pénis très grand et pour ceux qui en ont un petit... ou pour les personnes plus âgées qui ont une érection plus faible? Allons nous utiliser les mêmes statistiques pour l'homme qui souffre d'éjaculations précoces et pour celui qui est capable de prolonger ses relations sexuelles pendant des heures? Allons nous utiliser les même statistiques pour les relations anales pour les partenaires réceptifs qui ont une longue expérience de cette pratique et les partenaires réceptifs qui débutent dans ce genre d'expérience? Allons nous utiliser les mêmes statistiques pour les usagers des condoms ultra-fins et ceux qui au contraire utilisent les condoms les plus épais? Que dire de ces partenaires qui ont des relations plus "rudes" en comparaisons avec ceux qui prennent une demi-heure pour détendre les orifices qu'ils vont pénétrer? Si un homme n'utilise pas de lubrifiant (ou même s'il en utilise) devons nous considérer que toutes les femmes ont des secrétions génitales comparables? etc.
- La fiabilité des sources d'information est un autre problème important et une limitation absolue de la valeur des statistiques... La sexualité semble être par essence un sujet extrêmement privé. Supposons que finalement nous trouvions un moyen efficace d'interroger au sujet des pratiques génitales les plus communes, sera-t-il pour autant aussi facile d'interroger les hommes à propos des pratiques anales passives qui restent parmi les plus inavouables dans quasi toutes les sociétés? Allons nous poser ces questions de la même manière à un homosexuel qui a fait sont "coming out" depuis des années et un homosexuel qui se présente toujours publiquement comme un hétérosexuel?
- Habituellement; durant les relations sexuelles on mélange diverses pratiques. En cas de contamination, laquelle aura été à l'origine de la transmission du virus? N'est-ce pas par exemple un mélange de certaines pratiques dans un ordre particulier qui favorise la transmission? La présence de salive sur le gland lors d'une pénétration anale ou la présence de secrétions vaginale ou...?
- La bonne volonté de la personne interrogée et son intégrité scientifique elle-même n'est pas toujours garante des informations qu'il ou elle fournit... certains assureront par exemple qu'ils portent le condom correctement mais ont-il de la lumière lorsqu'il le placent? Ont-il le minimum de lumière requis pour vérifier régulièrement durant la relation si le condom n'est pas déchiré pour pouvoir en l'occurrence le changer en temps opportun? ... C’est sans dire que la bonne volonté et l'intégrité intellectuelle n'ont pas grand chose à voir avec la maturité et/ou l'expérience sexuelle... ce qui nous renvoie en certains points déjà évoqués plus haut comme le temps pris pour relaxer les orifices ou la "ferveur" des pénétrations, etc.
Toutes ces réalités du terrain dont aucune étude scientifique sérieuse ne peut faire abstraction expliquent pourquoi les statistiques ne sont pas unanimes et parfois sont franchement différentes dans leurs résultats. Donnons ici un exemple : le danger qu'encours un ou une partenaire non infectée lors d'une relation anale dite "passive" (="réceptive") avec un partenaire pénétrant infecté peut varier selon les statistiques entre 0.1 % et 30% de contamination!?!
Cependant, en dépits de tout ce qui vient d'être dit, on est scientifiquement CERTAINS que le condom n'offre PAS une protection de 100 %. MAIS on est aussi CERTAIN que le préservatif est une TRES BONNE PROTECTION si vous l'utilisez correctement et au bon moment en surveillant régulièrement durant la relation s'il n'y a pas de déchirure (ce qui demande une petite lumière durant la relation). Le risque absolu lorsque l'on utilise correctement un préservatif associé au risque absolu que votre partenaire soit infecté et le risque absolu du type de relation que vous pratiquez devient un risque total extrêmement faible (moins de 0.1%). Pour nous, cela est suffisant pour promouvoir le condom plutôt que l'abstinence parce que nous sommes certains que, sur le terrain, demander de trop aux personnes conduit à des attitudes globalement plus dangereuses que d'accepter un risque raisonnable.
Attention!!!! Vous ne pouvez jamais considérer que la fidélité est plus sûre que les règles du « Safe Sex ». Le problème principal vient de ce que la sécurité dépend dans ce cas de 2 personnes. Malheureusement, les statistiques prouvent que cette confiance n'est absolument pas aussi efficace que les règles du « Safe Sex ». Des millions de femmes fidèles sont mortes, sont en train d’agoniser ou vont mourir parce qu'elles n'ont pas compris ou comprennent mal que même le meilleur des partenaires peut avoir une faiblesse un jour, une heure, une minute
Puis-je vous conseiller de cliquer ici pour lire l'article consacré à ce sujet très délicat?
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Anexe1
UNAIDS (May 2004) does not hesitate to make this comment which does not include any rate of protection...and it is probably the most realistic presentation:
"...Carefully monitored studies have demonstrated that consistent and correct use of condoms is an effective means of protecting users and their partners against unplanned pregnancy and STDs, including the human immunodeficiency virus (HIV), the virus that causes AIDS...." (Extract of the UNAIDS LIBRARY (CD) - May 2004
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