JEAN - Traduction Chouraki
Chapitre 1
1.. Entête, lui, le logos et le logos, lui, pour Elohîms,
et le logos, lui, Elohîms.
2.. Lui entête pour Elohîms.
3.. Tout devient par lui; hors
de lui, rien de ce qui advient ne devient.
4.. En lui la vie la vie la
lumière des hommes.
5.. La lumière luit dans la
ténèbre, et la ténèbre ne l’a pas saisie.
6.. Et c’est un homme, un
envoyé d’Elohîms. Son nom, Iohanân.
7.. Il vient pour un
témoignage, pour témoigner de la lumière,
afin que tous adhèrent par lui.
8.. Il n’était pas la lumière,
mais celui qui témoigne pour la lumière.
9.. La lumière, la vraie, qui
éclaire tout homme venant dans l’univers,
10.. lui, dans l’univers, et l’univers est
engendré par lui
et l’univers ne l’a pas connu.
11.. Il est venu chez lui, mais les siens
ne l’ont pas accueilli.
12.. À tous ceux qui le reçoivent, il a
donné le pouvoir
de devenir enfants d’Elohîms, à ceux qui adhèrent à
son nom,
13.. nés eux non du sang, non de vouloir de
chair,
non de vouloir d’homme, mais d’Elohîms.
14.. Le logos est devenu chair. Il a planté
sa tente parmi nous.
Nous avons contemplé sa gloire, gloire comme celle
d’un fils unique
auprès du père, plein de chérissement et de vérité.
15.. Iohanân
témoigne de lui. Il crie et dit: « C’est de lui que j’ai dit:
Après moi venu, devant moi devenu, parce qu’antérieur
à moi, il est ! »
16.. Oui, de sa plénitude nous recevons
tous, chérissement après chérissement.
17.. La tora a été donnée par Moshè;
le chérissement et la vérité sont advenus par Iéshoua‘
le messie.
18.. Elohîms,
personne ne l’a jamais vu;
l’unique Elohîms dans le sein du père, lui, entraîne.
Témoignage de Iohanân
19.. Et c’est ceci le
témoignage de Iohanân, quand les Iehoudîm envoient
de Ieroushalaîm des desservants et des lévites le
questionner:
« Toi, qui es-tu ? »
20.. Lui-même déclare, ne nie pas, et
déclare:
« Moi, je ne suis pas le messie. »
21.. Ils le questionnent: « Qui es-tu
donc ? Élyahou ? »
Il dit: « Je ne le suis pas. »
« Es-tu l’inspiré ? » Il répond:
« Non. »
22.. Ils lui disent donc: « Qui es-tu,
pour que nous donnions réponse
à ceux qui nous ont envoyés ? Que dis-tu de
toi-même ? »
23.. Il dit: « Moi ? La voix d’un
crieur dans le désert !
Frayez la route de IHVH-Adonaï, comme l’a dit
Iesha‘yahou l’inspiré. »
24.. Mais les envoyés des Peroushîm
25.. le questionnent et lui disent:
« Pourquoi immerges-tu donc,
si tu n’es pas le messie, ni Élyahou, ni un
inspiré ? »
26.. Iohanân
leur répond et dit: « Moi, j’immerge dans l’eau.
27.. Parmi
vous se tient celui que vous ne connaissez pas.
Il vient après moi
et je ne vaux pas pour délier la lanière de sa
sandale. »
28.. Cela survient à Béit-Hananyah au-delà
du Iardèn,
là où Iohanân immergeait.
29.. Le lendemain, il regarde Iéshoua‘
venant à lui et dit:
« Voici l’agneau d’Elohîms qui enlève la faute de
l’univers.
30.. Le voici, celui dont moi j’ai dit:
‹ Après moi vient un homme,
devant moi devenu, parce que, antérieur à moi, il
est. ›
31.. Et moi, je ne pénétrais pas qui il
était.
Mais pour qu’il soit manifesté à Israël,
pour cela je suis venu, moi, immerger dans
l’eau. »
32.. Iohanân
témoigne et dit: « J’ai contemplé le souffle descendre
hors du ciel comme une palombe, et demeurer sur lui.
33.. Et moi, je ne pénétrais pas qui il
était.
Mais celui qui m’a envoyé immerger dans l’eau,
celui-là m’a dit:
‹ Celui sur qui tu verras le souffle descendre et
demeurer sur lui,
c’est lui, il immergera dans le souffle sacré. ›
34.. Et moi, je l’ai vu, j’en témoigne,
oui, c’est lui Bèn Elohîms.
35.. Le lendemain, Iohanân de nouveau se
tient là avec deux de ses adeptes.
36.. Il fixe son regard sur Iéshoua‘ qui
marche. Il dit:
« Voici l’agneau d’Elohîms. »
Deux adeptes
37.. Ses deux adeptes
l’entendent parler; ils suivent Iéshoua‘.
38.. Iéshoua‘
se tourne et les voit suivre.
Il leur dit: « Que cherchez-vous ? »
Ils lui disent:
« Rabbi ce qui se traduit par
‹ Enseigneur › , où demeures-tu ? »
39.. Il leur dit: « Venez et
voyez. » Ils viennent et voient où il demeure.
Ils demeurent avec lui, ce jour-là. C’était vers la
dixième heure.
40.. C’est
Andreas, le frère de Shim‘ôn-Petros,
l’un des deux qui avaient entendu Iohanân et qui
l’avaient suivi.
41.. Celui-là
trouve en premier son propre frère Shim‘ôn, il lui dit:
« Nous avons trouvé le mashiah », ce qui se
traduit par « Christos. »
42.. Il le conduit à Iéshoua‘. Le fixant,
Iéshoua‘ dit:
« Toi, tu es Shim‘ôn bèn Iohanân; tu seras crié
Kèpha »;
ce qui se traduit par « Petros ».
43.. Et c’est le lendemain. Il veut sortir
vers la Galil.
Iéshoua‘ trouve Philippos et lui dit:
« Suis-moi ! »
44.. Philippos était de Béit-Saïda, la ville d’Andreas et de Petros.
45.. Philippos trouve Netanél et lui dit:
« Celui dont il est écrit, par Moshè dans la
tora, et par les inspirés,
nous l’avons trouvé, c’est Iéshoua‘ bèn Iosseph, de
Nasèrèt. »
46.. Netanél
lui dit: « De Nasèrèt, rien de bon peut-il sortir ? »
Philippos lui dit: « Viens et vois. »
47.. Iéshoua‘
voit Netanél venir à sa rencontre et dit de lui:
« Voici vraiment un fils d’Israël en qui n’est
pas de fraude ! »
48.. Netanél
lui dit: « D’où me connais-tu ? »
Iéshoua‘ répond et lui dit: « Avant que Philippos
ne t’appelle,
quand tu étais sous le figuier, je te voyais. »
49.. Netanél
lui répond et dit:
« Rabbi, tu es Bèn Elohîms, toi, tu es le roi
d’Israël ! »
50.. Iéshoua‘
répond et lui dit: « Parce que je t’ai dit que je t’avais vu
sous le figuier, tu adhères. Tu verras plus que
cela ! »
51.. Il lui dit: « Amén, amén, je vous
dis,
désormais vous verrez s’ouvrir le ciel
et les messagers d’Elohîms monter et descendre sur le
fils de l’homme. »
Chapitre
2
1.. Le troisième
jour, c’est une noce à Qana de Galil.
La mère de Iéshoua‘ est là.
2.. Iéshoua‘
est aussi invité à la noce avec ses adeptes.
3.. Le vin est épuisé.
La mère de Iéshoua‘ lui dit: « Ils n’ont plus de
vin. »
4.. Iéshoua‘
lui dit: « Qu’en est-il pour moi et pour toi, femme ?
Mon heure n’est pas encore venue. »
5.. Sa mère dit aux serviteurs:
« Ce qu’il vous dira, faites-le. »
6.. Des jarres de pierre sont
là, six,
prêtes pour la purification des Iehoudîm;
chacune contient deux ou trois mesures.
7.. Iéshoua‘
leur dit: « Remplissez les jarres d’eau. »
Ils les remplissent jusqu’au bord.
8.. Il dit: « Puisez
maintenant, et portez-le au maître de la fête. »
Et ils le portent.
9.. Le maître de la fête goûte
l’eau devenue vin et ne sait d’où il vient.
Mais les serviteurs le savent, eux qui avaient puisé
de l’eau.
Le maître de la fête appelle l’époux
10.. et lui dit: « Tout homme sert
d’abord le bon vin,
puis, quand ils sont émoustillés, le moins bon.
Toi, tu as gardé le beau vin jusqu’à présent. »
11.. Cela, il
l’a fait, entête des signes, Iéshoua‘, à Qana de Galil.
Il manifeste sa gloire et ses adeptes adhèrent à lui.
12.. Après
quoi, il descend à Kephar-Nahoum, lui, sa mère, ses frères,
ses adeptes. Ils restent là quelques jours.
Les vendeurs du Temple
13.. Pèssah des Iehoudîm est proche. Iéshoua‘ monte à Ieroushalaîm.
14.. Il trouve au sanctuaire les vendeurs
de bovins, d’ovins, de palombes
et les changeurs de monnaie, assis là.
15.. Il fait un fouet avec des cordes
et les jette tous hors du sanctuaire, avec les ovins
et les bovins.
Il éparpille la monnaie des changeurs et renverse
leurs tables.
16.. Il dit aux vendeurs de palombes:
« Enlevez cela d’ici !
Ne faites pas de la maison de mon père une maison de
commerce ! »
17.. Ses adeptes se souviennent qu’il est
écrit:
« Le zèle de ta maison me dévore. »
18.. Les Iehoudîm répondent et lui disent:
« Quel signe nous montres-tu pour faire
cela ? »
19.. Iéshoua‘
répond et leur dit:
« Détruisez ce temple et, en trois jours, je le
réveillerai. »
20.. Les Iehoudîm disent alors: « En
quarante-six ans ce temple a été bâti;
et toi, tu le réveillerais en trois jours ! »
21.. Mais il parlait du temple de son corps.
22.. Donc,
quand il eut été réveillé d’entre les morts,
ses adeptes se souvinrent qu’il leur avait dit cela.
Ils adhèrent à l’écrit et à la parole dite par
Iéshoua‘.
23.. Quand il
est à Ieroushalaîm, pendant le Pèssah, pendant la fête,
beaucoup adhèrent à son nom, en contemplant les signes
qu’il faisait.
24.. Mais lui, Iéshoua‘, n’adhère pas à
eux, parce qu’il les connaît tous,
25.. et qu’il n’a nul besoin que quiconque
porte témoignage sur l’homme.
Oui, lui sait ce qui est en l’homme.
Chapitre
3
1.. Il est un
homme parmi les Peroushîm du nom de Naqdimôn,
un chef des Iehoudîm.
2.. Il vient vers lui de nuit
et lui dit:
« Rabbi, nous savons que, d’Elohîms, tu es venu
en enseigneur.
Non, nul ne peut accomplir ces signes que tu fais
si Elohîms n’est pas avec lui. »
3.. Iéshoua‘
répond et lui dit: « Amén, amén, je te dis,
nul, s’il ne naît d’en haut, ne peut voir le royaume
d’Elohîms. »
4.. Naqdimôn
lui dit: « Comment un homme peut-il naître s’il est vieux ?
Peut-il une deuxième fois entrer dans le ventre de sa
mère et naître ? »
5.. Iéshoua‘
répond: « Amén, amén, je te dis,
nul, s’il ne naît d’eau et de souffle,
ne peut entrer au royaume d’Elohîms.
6.. Ce qui naît de la chair est
chair;
ce qui naît du souffle est souffle.
7.. Ne t’étonne pas que je te
dise: vous devez naître d’en haut.
8.. Il souffle où il veut, le
souffle, et tu entends sa voix.
Mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va;
ainsi de tout natif du souffle. »
9.. Naqdimôn
répond et lui dit: « Comment cela peut-il advenir ? »
10.. Iéshoua‘
lui répond et dit:
« Tu es un enseigneur en Israël et tu ne le sais
pas !
11.. Amén,
amén, je te dis, ce que nous savons, nous le disons;
ce que nous voyons, nous en témoignons;
mais vous n’acceptez pas notre témoignage.
12.. Si je vous parle au sujet de la terre,
vous n’adhérez pas.
Comment adhéreriez-vous si je vous parlais des
ciels ?
13.. Nul n’est monté au ciel,
sinon celui qui est descendu du ciel, le fils de
l’homme.
14.. Et comme Moshè a élevé le serpent au
désert,
ainsi doit-il être élevé, le fils de l’homme,
15.. pour que tout homme adhérant à lui ait
la vie en pérennité. »
16.. Oui, Elohîms aime tellement l’univers
qu’il a donné son fils unique,
afin que tout homme qui adhère à lui ne périsse pas,
mais ait la vie en pérennité.
17.. Non, Elohîms n’a pas envoyé le fils
dans l’univers pour juger l’univers,
mais pour que l’univers soit sauvé par lui.
18.. Qui adhère à lui n’est pas jugé; mais
qui n’adhère pas à lui est déjà jugé,
parce qu’il n’a pas adhéré au nom du fils unique
d’Elohîms.
19.. Et voici le jugement: la lumière est
venue dans l’univers;
les hommes ont mieux aimé la ténèbre que la lumière.
Oui, leurs oeuvres étaient criminelles.
20.. Oui, tout fauteur de mal hait la
lumière; il ne vient pas à la lumière,
de peur que ses oeuvres ne soient réprouvées.
21.. Mais l’artisan de vérité vient à la
lumière
pour qu’il soit manifeste que ses oeuvres sont faites
en Elohîms.
Iohanân à ‘Einôn
22.. Après cela, Iéshoua‘ vient avec ses adeptes en terre de Iehouda.
Il séjourne là avec eux et il immerge.
23.. Iohanân
aussi immerge à ‘Éinôn, près de Shalèm:
il y a là beaucoup d’eaux. Ils y viennent pour se
faire immerger.
24.. Iohanân
n’avait pas encore été jeté en prison.
25.. Une discussion survient donc entre les
adeptes de Iohanân et un Iehoudi
à propos de la purification.
26.. Ils viennent à Iohanân et lui disent:
« Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du
Iardèn,
celui pour qui tu as témoigné,
le voilà qui immerge et tous viennent à lui. »
27.. Iohanân
répond et dit: « Un homme ne peut rien prendre
de ce qui ne lui a pas été donné par le ciel.
28.. Et vous, vous êtes témoins que j’ai
dit:
‹ Je ne suis pas le messie, mais je suis envoyé
devant lui. ›
29.. Celui
qui a l’épouse, c’est l’époux. Mais l’ami de l’époux,
qui est là et l’entend, se chérit de chérissement à la
voix de l’époux.
Voici, ce chérissement est mien en plénitude.
30.. Il doit croître, et moi
diminuer. »
31.. Qui vient d’en haut est au-dessus de
tout.
Qui est de la terre est de la terre, et de la terre il
parle.
32.. Qui vient du ciel est au-dessus de
tout;
il témoigne de ce qu’il a vu et entendu,
et nul ne reçoit son témoignage.
33.. Qui reçoit son témoignage scelle de
son sceau qu’Elohîms est vérité.
34.. Oui, celui qu’Elohîms envoie parle les
dires d’Elohîms;
oui, sans mesure, il donne le souffle.
35.. Le père aime le fils, il a tout donné
en sa main.
36.. Qui adhère au fils a la vie en
pérennité.
Qui refuse d’adhérer au fils ne voit pas la vie,
mais la brûlure d’Elohîms demeure sur lui.
Chapitre
4
1.. L’Adôn sait donc que les Peroushîm ont entendu:
« Iéshoua‘ attire et immerge plus d’adeptes que
Iohanân »
2.. bien qu’à vrai dire
Iéshoua‘ n’immerge pas de lui-même,
mais par ses adeptes.
3.. Il laisse la terre de Iehouda
et s’en va de nouveau en Galil.
4.. Il doit traverser le
Shomrôn.
5.. Il vient donc dans une
ville de Shomrôn dite Soukhar,
voisine du domaine que Ia‘acob avait donné à son fils
Iosseph.
6.. Là se trouve la source de
Ia‘acob.
Iéshoua‘, donc, est fatigué de la route.
Il s’assoit à la source; c’est environ la sixième
heure.
7.. Vient une
femme, une Shomronit, pour puiser de l’eau.
Iéshoua‘ lui dit: « Donne-moi à boire. »
8.. Oui, ses adeptes étaient
allés dans la ville acheter de la nourriture.
9.. La femme, la Shomronit, lui
dit: « Comment, toi qui es un Iehoudi,
tu me demandes à boire, à moi qui suis une femme, une
Shomronit ? »
Car les Iehoudîm ne se mêlent pas aux Shomronîm.
10.. Iéshoua‘
répond et lui dit: « Si tu connaissais le don d’Elohîms,
et qui est celui qui te dit: ‹ Donne-moi à
boire ›,
toi, tu lui aurais demandé et il t’aurait donné de
l’eau vive. »
11.. Elle lui dit: « Adôn, tu n’as pas
de seau et le puits est profond.
D’où aurais-tu donc l’eau vive ?
12.. Es-tu plus grand que notre père
Ia‘acob qui nous a donné ce puits
et en a bu lui-même avec ses fils et ses
troupeaux ? »
13.. Iéshoua‘
répond et lui dit: « Qui boit cette eau a soif à nouveau.
14.. Mais qui boit cette eau que moi je lui
donne
n’a plus soif en pérennité, car l’eau que je lui donne
devient en lui source d’eau jaillissante pour la vie
en pérennité. »
15.. La femme lui dit: « Adôn,
donne-moi cette eau,
pour que je n’aie pas soif et ne me déplace pas pour
puiser là. »
16.. Il lui dit: « Va, appelle ton
mari et viens ici ! »
17.. La femme répond et dit: « Je n’ai
pas de mari. »
Il lui dit: « Tu dis fort bien: ‹ Je n’ai
pas de mari. ›
18.. Oui, tu as eu cinq maris et celui que
tu as maintenant n’est pas ton mari.
Ainsi, tu dis vrai ! »
19.. La femme lui dit: « Adôn, je vois
que tu es un inspiré, toi !
20.. Nos pères se prosternaient sur cette
montagne, mais vous, vous dites:
‹ Le lieu où il faut se prosterner, c’est
Ieroushalaîm ! › »
21.. Iéshoua‘
lui dit: « Crois-moi, femme !
L’heure vient où ni sur cette montagne ni à
Ieroushalaîm
vous ne vous prosternerez plus devant le père.
22.. Vous,
vous vous prosternez devant ce que vous ne connaissez pas.
Nous, nous nous prosternons devant ce que nous
connaissons,
parce que le salut vient des Iehoudîm.
23.. Mais l’heure vient, c’est maintenant,
où ceux qui se prosternent en vérité
se prosterneront devant le père dans le souffle et la
vérité.
Oui, le père cherche ceux qui se prosternent ainsi.
24.. Elohîms
est souffle: ceux qui se prosternent devant lui
doivent se prosterner dans le souffle et la
vérité. »
25.. La femme lui dit:
« Je sais que le Mashiah vient, celui qui est
crié Christos.
Quand celui-là viendra, il nous annoncera tout. »
26.. Iéshoua‘
lui dit: « Moi, je suis, moi qui te parle. »
27.. Et là-dessus surviennent ses adeptes.
Ils s’étonnent qu’il parle à une femme.
Pourtant aucun ne dit: « Que
cherches-tu ? »
ou « Pourquoi lui parles-tu ? »
28.. La femme laisse donc sa cruche, va en
ville et dit aux hommes:
29.. « Venez, voyez un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait.
N’est-il pas le Mashiah ? »
30.. Ils sortent de la ville et viennent à
lui.
31.. Entre-temps, ses adeptes le prient et disent: « Rabbi, mange ! »
32.. Mais il leur dit: « J’ai à manger
un aliment que vous ne connaissez pas. »
33.. Les adeptes se disent donc l’un à
l’autre:
« Quelqu’un lui a-t-il apporté à
manger ? »
34.. Iéshoua‘
leur dit: « Ma nourriture est de faire le vouloir
de qui m’a envoyé, et de parfaire son oeuvre.
35.. Ne dites-vous pas, vous: ‹ Encore
quatre mois et la moisson viendra › ?
Voici, je vous dis, levez les yeux et contemplez:
les campagnes blanchissent déjà pour la moisson.
36.. Le moissonneur prend son salaire,
et rassemble la récolte pour la vie en pérennité,
afin qu’ils se chérissent ensemble, le semeur et le
moissonneur.
37.. Ainsi la
parole est vraie:
‹ Autre est le semeur, autre le
moissonneur. ›
38.. Moi, je vous envoie moissonner là où
vous n’avez pas labouré.
D’autres ont labouré et vous êtes entrés dans leur
labour. »
39.. De nombreux Shomronîm de cette
ville-là adhèrent à lui sur la parole
de la femme qui témoigne: « Il m’a dit tout ce
que j’ai fait. »
40.. Quand
les Shomronîm viennent à lui,
ils le prient de demeurer avec eux; il demeure là deux
jours,
41.. et beaucoup plus adhèrent à sa parole.
42.. Ils disent à la femme:
« Désormais, ce n’est plus sur tes dires que nous
adhérons.
Oui, nous avons nous-mêmes entendu
et nous savons qu’en vérité c’est lui le sauveur de
l’univers. »
Ton fils vit !
43.. « Après les deux jours, il sort de là en Galil,
44.. bien que Iéshoua‘ lui-même ait
témoigné
qu’un inspiré est sans honneur dans sa patrie.
45.. Quand il
vient en Galil, les Galiléens l’accueillent,
ayant vu tout ce qu’il avait fait à Ieroushalaîm
durant la fête.
Oui, eux aussi étaient venus à la fête.
46.. Il vient donc encore une fois à Qana
de Galil,
là où il avait fait l’eau en vin.
Un fonctionnaire royal avait son fils malade à
Kephar-Nahoum.
47.. Quand il
entend que Iéshoua‘ est venu de Iehouda en Galil,
il va vers lui et le prie de descendre rétablir son
fils:
oui, il allait mourir.
48.. Iéshoua‘
lui dit alors:
« Si vous ne voyez pas des signes et des
prodiges,
vous n’adhérez pas ! »
49.. Le fonctionnaire royal lui dit:
« Adôn, viens, avant que ne meure mon
petit ! »
50.. Iéshoua‘
lui dit: « Va, ton fils vit ! »
L’homme adhère à la parole que Iéshoua‘ lui a dite et
il va.
51.. Comme il
descend déjà, ses serviteurs le rencontrent
et lui disent que son enfant vit.
52.. Il s’enquiert de l’heure à laquelle il
s’était senti mieux.
Ils lui disent: « Hier, à la septième heure, la
fièvre l’a laissé. »
53.. Et le père reconnaît l’heure
où Iéshoua‘ lui avait dit: « Ton fils vit. »
Il adhère, lui, et toute sa maison.
54.. Cela, de
nouveau, est un deuxième signe que fait Iéshoua‘
en venant de Iehouda en Galil.
Chapitre
5
1.. Après cela, c’est une fête des Iehoudîm. Iéshoua‘ monte à Ieroushalaîm.
2.. Il existe maintenant à
Ieroushalaîm, près de la Probatique,
la piscine surnommée en hébreu Béit-Hasda, ayant cinq
portiques.
3.. Dans ceux-là gît une
multitude d’infirmes,
aveugles, boiteux, paralysés.
4.. Oui, le messager de
IHVH-Adonaï descend par moments dans la piscine,
et l’eau bouillonne.
Le premier à y descendre, après le bouillonnement de
l’eau,
est guéri, quelle que soit la maladie dont il
souffrait.
5.. Un homme, infirme depuis
trente-huit ans, est là.
6.. Iéshoua‘
le voit étendu, il sait que le temps est déjà long.
Il lui dit: « Veux-tu être guéri ? »
7.. L’infirme
lui répond: « Adôn, je n’ai personne
pour me jeter dans la piscine au bouillonnement de
l’eau.
Le temps d’y arriver, et un autre est descendu avant
moi. »
8.. « Iéshoua‘ lui dit: « Réveille-toi ! Prends ton grabat et
marche ! »
9.. À l’instant, l’homme est
guéri; il prend son grabat et marche.
C’est un shabat, ce jour-là.
10.. Des Iehoudîm disent donc à l’homme
soigné: « C’est le shabat.
Il ne t’est pas permis de porter ton grabat. »
11.. Il leur répond: « Celui qui m’a
guéri m’a dit:
‹ Prends ton grabat et marche ›. »
12.. Ils le questionnent: « Quel est
l’homme qui t’a dit: ‹ Prends et marche › ? »
13.. Mais,
rétabli, il ne sait pas qui c’était.
Oui, Iéshoua‘ s’était esquivé dans la foule qui était
en ce lieu.
14.. Après
cela, Iéshoua‘ le trouve dans le sanctuaire et lui dit:
« Vois, tu es guéri. Ne faute plus, pour qu’il ne
t’arrive rien de pire. »
15.. L’homme
s’en va dire aux Iehoudîm que c’est Iéshoua‘ qui l’a guéri.
16.. C’est
pourquoi des Iehoudîm poursuivent Iéshoua‘,
parce qu’il a fait cela un shabat.
17.. Mais Iéshoua‘ leur répond:
« Mon père jusqu’à maintenant travaille, et moi
je travaille. »
18.. C’est
pourquoi des Iehoudîm cherchent d’autant plus à le tuer,
non seulement parce qu’il refuse le shabat,
mais dit encore qu’Elohîms est son propre père,
s’égalant lui-même à Elohîms.
Le fils et le père
19.. Iéshoua‘ répond et leur dit: « Amén, amén, je vous dis,
le fils ne peut rien faire de lui-même,
sauf ce qu’il voit faire par le père.
Oui, quoi qu’il fasse, le fils aussi le fait de même.
20.. Oui, le père aime le fils et lui
montre tout ce qu’il fait.
Il lui montrera des oeuvres plus grandes que
celles-là,
pour que vous vous émerveilliez.
21.. Oui, comme le père réveille les morts
et les fait vivre,
ainsi le fils fait vivre aussi ceux qu’il veut.
22.. Car le père ne juge personne, mais a
donné tout le jugement au fils,
23.. pour que tous glorifient le fils comme
ils glorifient le père.
Qui ne glorifie pas le fils
ne glorifie pas non plus le père qui l’a envoyé.
24.. Amén,
amén, je vous dis, qui entend ma parole
et adhère à celui qui m’a envoyé a la vie en
pérennité.
Il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la
mort à la vie.
25.. Amén,
amén, je vous dis, l’heure vient, c’est maintenant
où les morts entendront la voix du fils d’Elohîms,
et ceux qui l’entendront vivront.
26.. Oui, comme le père a la vie en
lui-même,
ainsi donne-t-il au fils d’avoir la vie en lui-même.
27.. Il lui donne la puissance de faire le
jugement,
parce qu’il est fils d’homme.
28.. Ne vous étonnez pas de cela:
l’heure vient, où tous ceux des sépulcres entendront
sa voix.
29.. Ils sortiront, les faiseurs de bien
pour un relèvement de vie,
et les fauteurs de mal pour un relèvement de
condamnation.
30.. Je ne peux rien faire de moi-même.
D’après ce que j’entends, je juge, et mon jugement, le
mien, est juste,
parce que je ne cherche pas mon vouloir,
mais le vouloir de celui qui m’a envoyé.
31.. Si je témoigne pour moi-même, mon
témoignage n’est pas vrai.
32.. C’est un
autre qui témoigne pour moi, et, je le sais,
le témoignage dont il témoigne pour moi est vrai.
33.. Vous avez envoyé à Iohanân et il a
témoigné de la vérité.
34.. Moi, je ne reçois pas le témoignage
d’un homme,
mais je dis cela pour que vous soyez sauvés.
35.. Lui, c’était la lampe qui brûle et
brille.
Vous avez voulu vous-mêmes exulter une heure en sa
lumière.
36.. Moi, j’ai un témoignage plus grand que
celui de Iohanân;
oui, les oeuvres que le père m’a donné d’accomplir,
ces oeuvres que je fais témoignent pour moi que le
père m’a envoyé.
37.. Le père qui m’a envoyé, lui-même a
témoigné pour moi;
mais vous n’avez jamais entendu sa voix,
vous n’avez jamais vu son apparence.
38.. Sa parole, vous ne l’avez pas qui
demeure en vous,
parce que vous n’adhérez pas à celui qu’il a envoyé.
39.. Vous scrutez les Écrits, parce que
vous, vous croyez avoir par eux
la vie en pérennité, mais eux-mêmes témoignent pour
moi.
40.. Or, vous ne voulez pas venir à moi
pour avoir la vie.
41.. Je ne reçois pas la gloire des hommes.
42.. Mais je vous connais: l’amour
d’Elohîms, vous ne l’avez pas en vous.
43.. Moi, je viens au nom de mon père, et
vous ne me recevez pas.
Qu’un autre vienne en son propre nom et vous le recevrez !
44.. Comment
pourriez-vous adhérer,
vous qui tenez votre gloire les uns des autres,
et qui ne cherchez pas la gloire qui vient d’Elohîms,
l’unique ?
45.. Ne croyez pas que je vous accuserai en
face de mon père.
Votre accusateur, c’est Moshè, en qui vous espérez.
46.. Oui, si vous adhériez à Moshè, vous
adhéreriez à moi aussi:
oui, c’est de moi qu’il a écrit.
47.. Mais si vous n’adhérez pas à ses
écrits,
comment adhérerez-vous à mes paroles ? »
Chapitre
6
1.. Après quoi, Iéshoua‘ va de l’autre côté de la mer de Galil, de Tiberias.
2.. Une foule nombreuse le suit
parce qu’ils avaient vu les signes qu’il avait faits
sur des malades.
3.. Iéshoua‘
monte sur la montagne et s’assoit là avec ses adeptes.
4.. Pèssah,
la fête des Iehoudîm, approche.
5.. Iéshoua‘
donc lève les yeux
et contemple une foule nombreuse à lui venue.
Il dit à Philippos:
« D’où achèterons-nous du pain pour qu’ils
mangent ? »
6.. Il dit cela pour
l’éprouver, car il sait ce qu’il va faire.
7.. Philippos
lui répond:
« Deux cents deniers de pain ne leur suffiraient
pas
pour que chacun reçoive un petit peu ! »
8.. Un de ses adeptes, Andreas,
le frère de Shim‘ôn-Petros, lui dit:
9.. « Il y a ici un petiot
qui a cinq pains d’orge et deux poissons.
Mais cela, qu’est-ce pour tant de monde ? »
10.. Iéshoua‘
dit: « Faites s’étendre les gens. »
Il y a beaucoup d’herbe en ce lieu.
Les hommes s’étendent donc, au nombre d’environ cinq
mille.
11.. Iéshoua‘
prend donc les pains, remercie
et les distribue aux convives, avec des poissons à
volonté.
12.. Quand
ils sont pleins, il dit à ses adeptes:
« Rassemblez les parts en surplus, que rien ne se
perde. »
13.. Ils les rassemblent alors et remplissent
douze couffins
des parts en surplus des cinq pains d’orge,
après qu’ils se sont repus.
14.. Les hommes voient ce signe qu’il a
fait. Ils disent:
« Celui-ci est vraiment l’inspiré qui vient dans
l’univers. »
15.. Iéshoua‘
cependant sait qu’ils doivent venir l’enlever pour le faire roi.
Il se retire encore une fois, sur la montagne, tout
seul.
Sur la mer
16.. Le soir venu, ses adeptes
descendent à la mer.
17.. Ils montent en bateau
pour aller de l’autre côté de la mer, à Kephar-Nahoum.
Les ténèbres sont déjà là, et Iéshoua‘ n’est pas
encore venu vers eux.
18.. Un grand vent souffle, la mer se
soulève.
19.. Ils ont ramé environs vingt-cinq ou
trente stades,
quand ils voient Iéshoua‘ marcher sur la mer.
Il s’approche du bateau. Ils frémissent.
20.. Mais il leur dit: « Moi, je suis,
ne frémissez pas. »
21.. Ils veulent le prendre dans le bateau.
À l’instant la barque est à terre, là où ils vont.
Le pain descendu du ciel
22.. Le lendemain, la foule se
tient de l’autre côté de la mer.
Elle voit qu’il n’y avait pas là de barque, sauf une.
Iéshoua‘ n’était pas entré dans la barque avec ses
adeptes.
Ses adeptes seuls s’en étaient allés.
23.. Mais des bateaux viennent de Tiberias,
près du lieu
où ils avaient mangé le pain, l’Adôn ayant remercié.
24.. Quand la
foule voit que Iéshoua‘ n’est pas là, ni ses adeptes,
ils montent dans des barques; ils viennent à
Kephar-Nahoum
pour chercher Iéshoua‘.
25.. Ils le trouvent de l’autre côté de la
mer et lui disent:
« Rabbi, depuis quand te trouves-tu
là ? »
26.. Iéshoua‘
répond et leur dit: « Amén, amén, je vous dis,
vous me cherchez, non parce que vous avez vu des
signes,
mais parce que vous avez mangé des pains et que vous
avez été rassasiés.
27.. Travaillez, non pour l’aliment qui périt,
mais pour l’aliment qui demeure pour la vie en
pérennité,
celui que le fils de l’homme vous donne.
Oui, celui-là, le père, Elohîms l’a marqué d’un
sceau. »
28.. Ils lui disent: « Que ferons-nous
pour travailler au travail d’Elohîms ? »
29.. Iéshoua‘
répond et leur dit:
« Voici le travail d’Elohîms: adhérez à celui
qu’il a envoyé. »
30.. Ils lui disent alors: « Quel
signe fais-tu donc, toi,
pour que nous voyions et adhérions à toi ? Quel
travail ?
31.. Nos pères ont mangé la manne au
désert, comme il est écrit:
‹ Il leur a donné à manger un pain du
ciel ›. »
32.. Iéshoua‘
leur dit: « Amén, amén, je vous dis,
ce n’est pas Moshè qui vous a donné le pain du ciel;
c’est mon père qui vous donne le pain du ciel, le vrai.
33.. Oui, le pain d’Elohîms,
c’est celui qui descend du ciel et donne vie à
l’univers. »
34.. Ils lui disent donc: « Adôn,
donne-nous toujours de ce pain. »
35.. Iéshoua‘
leur dit: « Moi, je suis le pain de la vie.
Qui vient vers moi n’aura plus faim;
qui adhère à moi n’aura plus soif, jamais.
36.. Mais je vous l’ai dit et vous m’avez
vu, mais vous n’adhérez pas.
37.. Tout ce que me donne le père viendra à
moi;
je ne jette pas dehors celui qui vient à moi.
38.. Je suis descendu du ciel, non pour
faire mon vouloir,
mais le vouloir de celui qui m’a envoyé.
39.. Tel est le vouloir de celui qui m’a
envoyé
que je ne perde rien de ce qu’il m’a donné,
mais que je le relève au dernier jour.
40.. Oui, tel est le vouloir de mon père
que tout homme contemplant le fils et adhérant à lui
ait la vie en pérennité.
Et moi, je le relèverai au dernier jour. »
41.. Les Iehoudîm murmurent contre lui
parce qu’il a dit:
« Je suis le pain qui est descendu du ciel. »
42.. Ils disent: « Celui-là, n’est-il
pas Iéshoua‘ bèn Iosseph ?
Nous connaissons son père et sa mère !
Comment dit-il maintenant: ‹ Je suis descendu du
ciel › ? »
43.. Iéshoua‘
répond et leur dit: « Ne murmurez pas entre vous !
44.. Nul ne peut venir à moi si mon père
qui m’a envoyé ne le tire.
Et moi, je le relèverai au dernier jour.
45.. Il est écrit dans les inspirés:
‹ Ils seront tous enseignés par Elohîms. ›
Aussi, qui entend auprès du père et apprend vient à
moi.
46.. Non que personne ait vu le père, sinon
celui qui est auprès d’Elohîms.
Celui-là a vu le père.
47.. Amén,
amén, je vous dis: Celui qui adhère a la vie en pérennité.
48.. Je suis, moi, le pain de la vie.
49.. Vos pères, au désert, ont mangé la
manne et sont morts.
50.. Voici le
pain qui descend du ciel,
l’homme qui le mange ne meurt pas.
51.. Moi, je suis le pain vivant venu du
ciel.
Si quelqu’un mange de ce pain, il vit en pérennité.
Le pain que je donne, c’est ma chair, pour la vie de
l’univers. »
52.. Les Iehoudîm se disputent entre eux et
disent:
« Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à
manger ? »
53.. Iéshoua‘
leur dit: « Amén, amén, je vous dis,
si vous ne mangez pas la chair du fils de l’homme
et si vous ne buvez pas son sang,
vous n’avez pas la vie en vous-mêmes.
54.. Qui mâche ma chair et boit mon sang a
la vie en pérennité;
et moi, je le relèverai au dernier jour.
55.. Oui, ma chair est vrai aliment, mon
sang est vrai breuvage.
56.. Qui mâche ma chair, qui boit mon sang,
demeure en moi, et moi en lui.
57.. Comme le
père vivant m’a envoyé et comme je vis par le père,
ainsi, qui me mâche, celui-là aussi vivra par moi.
58.. Tel est le pain descendu du ciel,
non pas comme ont mangé les pères, et ils sont morts.
Qui mâche ce pain vit en pérennité. »
59.. Il dit ces paroles en enseignant dans
une synagogue à Kephar-Nahoum.
60.. En l’entendant, beaucoup de ses
adeptes disent:
« Cette parole est dure ! Qui peut
l’entendre ? »
61.. Mais Iéshoua‘ sait en lui-même que ses
adeptes murmurent contre cela.
Il leur dit: « Est-ce que cela vous fait
trébucher ?
62.. Et donc si vous voyez le fils de
l’homme monter là où il était d’abord ?
63.. C’est le
souffle qui vivifie; la chair ne sert à rien.
Les mots que je vous ai dits sont souffle et vie.
64.. Mais il en est quelques-uns parmi vous
qui n’adhèrent pas. »
Oui, Iéshoua‘ sait dès l’entête quels sont ceux qui
n’adhèrent pas
et qui est celui qui le livrera.
65.. Il dit: « Voilà pourquoi je vous
ai dit que nul ne peut venir à moi
si cela ne lui a pas été donné par le père. »
66.. Depuis
lors, beaucoup de ses adeptes vont en arrière
et ne marchent plus avec lui.
67.. Iéshoua‘
dit aux Douze: « Vous aussi, vous voulez partir ? »
68.. Shim‘ôn-Petros lui répond: « Adôn, vers qui irions-nous ?
Les paroles de la vie en pérennité, tu les as.
69.. Nous
avons adhéré, nous savons que toi tu es le consacré à Elohîms. »
70.. Iéshoua‘
leur répond:
« N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les
Douze ?
Et l’un d’entre vous est un diable. »
71.. Il le dit de Iehouda bèn Shim‘ôn,
l’homme de Qériot,
qui allait le livrer, l’un des Douze.
Chapitre
7
Soukot
1.. Après cela, Iéshoua‘ marche en Galil.
Non, il ne veut pas marcher en Iehouda,
car les Iehoudîm cherchent à le mettre à mort.
2.. La fête des Iehoudîm
approche: Soukot.
3.. Ses frères lui disent donc:
« Pars et va en Iehouda,
pour que tes adeptes voient les travaux que tu fais.
4.. Non, nul ne fait rien en
secret s’il cherche la publicité.
Si tu fais tout cela, manifeste-toi toi-même à
l’univers. »
5.. Car même ses frères
n’adhèrent pas à lui.
6.. Iéshoua‘
leur dit: « Mon temps à moi n’est pas encore là;
votre temps à vous est toujours prêt.
7.. L’univers
ne peut vous haïr; mais moi, il me hait,
parce que je témoigne que ses travaux sont criminels.
8.. Vous,
montez à la fête; moi, je ne monterai pas à cette fête,
parce que mon temps n’est pas encore rempli. »
9.. Il parle ainsi et demeure
en Galil.
10.. Mais quand ses frères sont montés à la
fête, il y monte, lui aussi,
non pas ouvertement, mais en secret.
11.. Les Iehoudîm le cherchent donc à la
fête et disent:
« Où est-il, celui-là ? »
12.. Et les murmures le concernant sont
nombreux dans la foule.
Les uns disent: « Il est bon »; et les
autres:
« Non, mais il égare la foule. »
13.. Cependant, nul ne parle de lui librement, par crainte des Iehoudîm.
14.. C’est
déjà le milieu de la fête.
Iéshoua‘ monte au sanctuaire et il enseigne.
15.. Les Iehoudîm s’étonnent et disent:
« Comment celui-ci peut-il connaître les lettres
sans avoir été instruit ? »
16.. Iéshoua‘
leur répond et dit:
« Mon enseignement n’est pas de moi, mais de
celui qui m’a envoyé.
17.. Qui veut faire son vouloir saura au
sujet de l’enseignement
s’il est d’Elohîms ou si, moi, je parle de moi-même.
18.. Qui parle de lui-même cherche sa
propre gloire;
qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé,
celui-là est véridique; il n’est pas en lui d’iniquité.
19.. Moshè ne
vous a-t-il pas donné la tora ?
Mais nul parmi vous ne pratique la tora !
Pourquoi cherchez-vous à me tuer ? »
20.. La foule répond: « Tu as un
démon ! Qui cherche à te tuer ? »
21.. Iéshoua‘
répond et leur dit:
« J’ai fait un seul travail, et vous êtes tous
étonnés.
22.. C’est
pourquoi Moshè vous a donné la circoncision
non qu’elle soit de Moshè, mais des Pères ,
et, le shabat, vous circoncisez un homme.
23.. Si l’homme reçoit la circoncision le
shabat,
pour que la tora de Moshè ne soit pas détruite,
pourquoi bilez-vous contre moi quand je donne la santé
à un homme tout entier le shabat ?
24.. Ne jugez pas sur l’apparence, mais
jugez d’un juste jugement. »
Celui-là, c’est le messie !
25.. Des habitants de
Ieroushalaîm disent alors:
« N’est-ce pas celui qu’ils cherchent à
tuer ?
26.. Or voici qu’il parle en public, et ils
ne lui disent rien !
Peut-être nos chefs ont-ils vraiment reconnu qu’il est
le messie.
27.. Pourtant, celui-là, nous savons d’où il est.
Mais, le messie, quand il viendra, nul ne saura d’où
il est. »
28.. Alors
Iéshoua‘ crie dans le sanctuaire, enseigne et dit:
« Vous savez qui je suis et vous savez d’où je
suis !
Or je ne suis pas venu de moi-même,
mais celui qui m’a envoyé, est véridique,
et vous, vous ne le connaissez pas.
29.. Moi, je le connais, parce que d’auprès
de lui je suis
et qu’il m’a envoyé. »
30.. Ils cherchent donc à l’arrêter, mais
personne ne jette la main sur lui:
son heure n’est pas encore venue.
31.. Dans la foule, beaucoup adhèrent à lui
et disent:
« Le messie, quand il viendra, fera-t-il plus de
signes que celui-ci n’en fait ? »
32.. Les Peroushîm entendent la foule
murmurer cela de lui.
Les chefs des desservants et les Peroushîm
envoient des gardes pour l’arrêter.
33.. Iéshoua‘
dit alors: « Je suis avec vous un peu de temps encore,
et je m’en vais vers celui qui m’a envoyé.
34.. Vous me chercherez, mais vous ne me
trouverez pas,
car là où je suis, vous ne pouvez pas venir. »
35.. Les Iehoudîm se disent alors entre
eux:
« Où donc va-t-il, celui-là, que nous, nous ne
puissions pas le retrouver ?
Va-t-il partir dans la diaspora des Hellènes et
enseigner les Hellènes ?
36.. Quelle
est cette parole qu’il a dite:
‹ Vous me chercherez, mais vous ne me trouverez
pas,
car là où moi je suis, vous, vous ne pouvez pas
venir › ? »
37.. Au dernier jour, le grand, de la fête,
Iéshoua‘, debout, crie et dit:
« Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et
boive !
38.. Celui
qui adhère à moi, selon la parole de l’Écrit:
‹ De son ventre ruisselleront des fleuves d’eau
vive ›. »
39.. Il dit cela du souffle que doivent
recevoir ceux qui adhèrent à lui.
Mais, de souffle, il n’en était pas encore,
parce que Iéshoua‘ n’avait pas encore été glorifié.
40.. De la foule, en entendant ces paroles,
ils disent:
« Celui-là, c’est vraiment l’inspiré ! »
41.. D’autres
disent: « Celui-là, c’est le messie ! »
D’autres disent: « Non, le messie viendrait-il de
Galil ?
42.. L’Écrit
ne dit-il pas: ‹ De la semence de David
et de Béit Lèhèm le village d’où était David
le messie doit venir › ? »
43.. La foule est divisée à cause de lui.
44.. Quelques-uns d’entre eux veulent l’arrêter,
mais personne ne porte les mains sur lui.
45.. Les gardes viennent donc vers les
chefs des desservants et les Peroushîm.
Ceux-ci leur disent: « Pourquoi ne l’avez-vous
pas amené ? »
46.. Les gardes répondent: « Jamais
homme n’a parlé comme cet homme ! »
47.. Les Peroushîm leur répondent:
« Ainsi, vous avez été égarés, vous aussi ?
48.. Est-ce que quelqu’un des chefs adhère
à lui, ou des Peroushîm ?
49.. Mais cette foule qui ne connaît pas la
tora, ce sont des maudits ! »
50.. Naqdimôn, celui qui était venu à lui auparavant,
51.. l’un d’entre eux, leur dit:
« Notre loi condamne-t-elle un homme
sans l’avoir d’abord entendu, afin de savoir ce qu’il
a fait ? »
52.. Ils répondent et lui disent:
« Toi aussi, es-tu un Galiléen ?
Cherche et vois: de Galil, il ne se réveille pas
d’inspiré. »
53.. Ils s’en vont, chacun dans sa maison.
Chapitre
8
1.. Iéshoua‘ se retire au mont des Oliviers.
2.. À l’aube, de nouveau, il
arrive au sanctuaire.
Tout le peuple vient à lui. Il s’assoit et les
enseigne.
3.. Les Sopherîm et les
Peroushîm amènent une femme surprise en adultère.
Ils la placent debout, au milieu,
4.. et ils lui disent:
« Rabbi, cette femme a été surprise
en flagrant délit d’adultère.
5.. Dans la tora, Moshè nous a
prescrit de lapider celles-là.
Toi, donc, qu’en dis-tu ? »
6.. Ils disent cela pour
l’éprouver, pour avoir de quoi l’accuser.
Mais Iéshoua‘ se penche et, de son doigt, il écrit à
terre.
7.. Ils demeurent à le
questionner. Il se redresse et leur dit:
« Celui d’entre vous qui est sans faute,
qu’il jette le premier une pierre sur
elle ! »
8.. Il se penche de nouveau et
il écrit à terre.
9.. Eux entendent et sortent,
un à un, à commencer par les plus vieux.
Iéshoua‘ demeure seul, et la femme est au milieu.
10.. Iéshoua‘
se redresse et lui dit:
« Femme, où sont-ils ? Personne ne t’a
condamnée ? »
11.. Elle dit: « Pas un,
Adôn ! »
Alors Iéshoua‘ lui dit: « Moi non plus, je ne te
condamne pas.
Va, et désormais ne faute plus ! »
La lumière de l’univers
12.. De nouveau donc, Iéshoua‘
leur parle et dit:
« Je suis la lumière de l’univers.
Qui me suit ne marche pas dans la ténèbre,
mais il a la lumière de la vie. »
13.. Les Peroushîm disent alors: « Tu témoignes
pour toi-même:
ton témoignage n’est pas probant. »
14.. Iéshoua‘
répond et leur dit:
« Même si je témoigne pour moi-même, mon
témoignage est probant,
parce que je sais d’où je viens et où je vais;
mais vous, vous ne savez pas d’où je viens ni où je
vais.
15.. Vous,
vous jugez selon la chair;
mais moi, je ne juge personne.
16.. Même si
je juge, mon jugement est vrai,
parce que je ne suis pas seul,
mais moi et le père qui m’a envoyé.
17.. Même
dans la tora, la vôtre, il est écrit
que le témoignage de deux hommes est probant.
18.. Moi, je suis témoin de moi-même,
mais le père qui m’a envoyé témoigne aussi pour
moi. »
19.. Ils lui disent donc: « Où est-il,
ton père ? »
Iéshoua‘ répond: « Vous ne me connaissez pas plus
que mon père.
Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon
père. »
20.. Il dit ces mots, au trésor, en
enseignant au sanctuaire.
Personne ne l’arrête, parce que son heure n’est pas
venue.
21.. Il leur dit donc à nouveau:
« Moi, je m’en vais,
mais vous me chercherez, et vous mourrez dans votre
faute.
Là où je vais, vous ne pouvez pas venir. »
22.. Les Iehoudîm disent: « Va-t-il se
tuer lui-même,
pour qu’il dise: ‹ Là où moi je vais, vous, vous
ne pouvez pas venir › ? »
23.. Il leur dit: « Vous êtes d’en
bas; moi, je suis d’en haut.
Vous, vous êtes de cet univers; moi, je ne suis pas de
cet univers.
24.. Je vous ai donc dit: ‹ Vous
mourrez dans vos fautes. ›
Oui, si vous ne croyez pas que moi je suis,
vous mourrez dans vos fautes. »
25.. Alors
ils lui disent: « Toi, qui es-tu ? »
Iéshoua‘ leur dit: « Dès l’entête, cela même que
je vous ai dit.
26.. J’ai beaucoup à dire sur vous et à
juger;
mais celui qui m’a envoyé est vrai,
et moi, ce que j’entends de lui, je le dis à
l’univers. »
27.. Ils ne savent pas qu’il leur parle du
père.
28.. Donc,
Iéshoua‘ dit: « Quand vous élèverez le fils de l’homme,
alors vous saurez que moi je suis.
Par moi-même, je ne fais rien,
mais ce que mon père m’enseigne, je le dis.
29.. Celui
qui m’a envoyé est avec moi; il ne me laisse pas seul,
parce que, moi, je fais toujours ce qui lui
plaît. »
30.. Quand il
dit tout cela, beaucoup adhèrent à lui.
Aux enfants d’Abrahâm
31.. Iéshoua‘ dit alors aux Iehoudîm qui adhèrent à lui:
« Si vous, vous demeurez dans ma parole, la
mienne,
vous êtes en vérité mes adeptes.
32.. Vous connaîtrez la vérité, et la
vérité vous rendra libres. »
33.. Ils lui répondent: « Nous sommes
de la semence d’Abrahâm !
Nous n’avons jamais été les esclaves de
personne !
Comment dis-tu: ‹ Vous deviendrez
libres › ? »
34.. Iéshoua‘
leur répond: « Amén, amén, je vous dis:
Qui faute est esclave de la faute.
35.. L’esclave ne demeure pas en pérennité dans la maison;
mais le fils y demeure en pérennité.
36.. Si donc le fils vous fait libres, vous
serez vraiment libres.
37.. Je sais que vous êtes de la semence
d’Abrahâm;
mais vous cherchez à me mettre à mort,
parce que ma parole ne trouve pas de place en vous.
38.. Moi, ce que j’ai vu auprès du père, je
le dis;
vous donc, ce que vous avez entendu de votre père,
vous le faites. »
39.. Ils répondent et lui disent:
« Notre père est Abrahâm. »
Iéshoua‘ leur dit: « Si vous étiez enfants
d’Abrahâm,
vous feriez les oeuvres d’Abrahâm.
40.. Mais maintenant, vous me cherchez pour
me mettre à mort,
un homme qui vous dit la vérité que j’ai entendue
d’Elohîms.
Cela, Abrahâm ne l’a pas fait.
41.. Vous faites, vous, les oeuvres de
votre père. »
Ils lui disent: « Nous, ce n’est pas de la
puterie que nous sommes nés !
Nous avons un seul père: Elohîms ! »
42.. Iéshoua‘
leur dit: « Si Elohîms était votre père, vous m’aimeriez !
Oui, je suis sorti d’Elohîms et je suis venu
car je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est lui
qui m’a envoyé.
43.. Pourquoi
ne connaissez-vous pas mon langage ?
C’est que vous ne pouvez entendre ma parole.
44.. Vous,
vous êtes du père le diable, et vous voulez faire
les combines de votre père.
Celui-là est un tueur, dès l’entête.
Il ne s’est pas tenu dans la vérité,
parce qu’il n’est pas en lui de vérité.
Quand il dit le mensonge, il parle de son propre fond,
parce qu’il est menteur et père du mensonge.
45.. Mais moi, parce que je dis la vérité,
vous n’adhérez pas à moi.
46.. Qui parmi vous me confondra d’une
faute ?
Or je dis la vérité: pourquoi n’adhérez-vous pas à
moi ?
47.. Qui est d’Elohîms entend les dires
d’Elohîms.
Ainsi donc, vous, vous n’entendez pas,
parce que vous n’êtes pas d’Elohîms. »
48.. Alors
les Iehoudîm répondent et lui disent:
« Ne le disons-nous pas bien ? Tu es un
Shomroni,
et tu as un démon ! »
49.. Iéshoua‘
répond: « Moi, je n’ai pas de démon,
mais j’honore mon père, et vous, vous me déshonorez.
50.. Moi, je ne cherche pas ma gloire:
il en est un qui cherche et qui juge.
51.. Amén,
amén, je vous dis: Si un homme garde ma parole,
il ne verra pas la mort en pérennité. »
52.. Les Iehoudîm lui disent:
« Maintenant nous savons que tu as un démon.
Abrahâm est mort et les inspirés; et toi tu dis:
‹ Si un homme garde ma parole, il ne verra pas la
mort en pérennité. ›
53.. Es-tu donc, toi, plus grand
qu’Abrahâm, notre père, qui est mort ?
Et les inspirés aussi sont morts. Pour qui te
prends-tu ? »
54.. Iéshoua‘
répond: « Si je me glorifie, ma gloire n’est rien.
C’est mon père qui me glorifie, celui dont vous dites:
‹ Il est notre Elohîms. ›
55.. Vous ne le connaissez pas, mais moi je
le connais !
Si je vous disais que je ne le connais pas,
je serais comme vous: un menteur.
Mais je le connais et je garde sa parole.
56.. Abrahâm,
votre père, a exulté de voir mon jour.
Il l’a vu et s’est chéri. »
57.. Les Iehoudîm lui disent: « Tu
n’as pas encore cinquante ans,
et tu as vu Abrahâm ! »
58.. Iéshoua‘
leur dit: « Amén, amén, je vous dis:
avant qu’Abrahâm fût, moi je suis. »
59.. Alors
ils prennent des pierres pour les lancer sur lui.
Iéshoua‘ se cache et sort du sanctuaire.
Chapitre
9
1.. Et, passant,
il voit un homme, un aveugle de naissance.
2.. Ses adeptes le questionnent
et disent:
« Rabbi, qui est fautif, lui ou ses parents,
pour qu’il soit né aveugle ? »
3.. Iéshoua‘
répond: « Lui-même n’est pas fautif, ni ses parents;
mais c’est pour que les oeuvres d’Elohîms se
manifestent en lui.
4.. Il nous faut travailler au
travail de celui qui m’a envoyé
tandis qu’il fait jour. La nuit vient, où nul ne peut
oeuvrer.
5.. Tant que je suis dans
l’univers, je suis la lumière de l’univers. »
6.. Il dit cela, puis il crache
à terre.
Il fait de la boue avec sa salive et de boue lui
enduit les yeux.
7.. Il lui dit: « Va et
lave-toi dans la piscine de Shiloah
ce qui se traduit par ‹ Envoyé ›. »
Il s’en va donc, se lave et revient voyant.
8.. Ses voisins, et ceux qui le
voyaient mendier auparavant,
disent: « N’est-ce pas celui qui était assis et
mendiait ? »
9.. Certains
disent: « C’est lui. » D’autres disent:
« Non, mais il lui ressemble. »
Mais lui dit: « C’est moi ! »
10.. Ils lui disent donc: « Comment
tes yeux se sont-ils ouverts ? »
11.. Il répond: « L’homme dit Iéshoua‘
a fait de la boue;
il a enduit mes yeux et m’a dit:
‹ Va à la piscine de Shiloah et
lave-toi ! ›
Alors j’y suis allé, je me suis lavé et j’ai vu. »
12.. Ils lui disent: « Où
est-il ? » Il dit: « Je ne sais pas. »
13.. Ils amènent aux Peroushîm celui qui
auparavant était aveugle.
14.. C’était
un shabat, le jour où Iéshoua‘ avait fait de la boue
et ouvert les yeux.
15.. À nouveau, les Peroushîm aussi le
questionnent:
Comment a-t-il vu ? Il leur dit:
« Il a mis de la boue sur mes yeux, je me suis
lavé et je vois. »
16.. Certains
parmi les Peroushîm disent:
« Cet homme n’est pas d’Elohîms, puisqu’il ne
garde pas le shabat. »
Mais d’autres disent: « Comment un homme fautif
pourrait-il faire des signes semblables ? »
Entre eux, c’est la scission.
17.. Alors,
ils disent de nouveau à l’aveugle:
« Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert
les yeux ? »
Il dit: « C’est un inspiré ! »
18.. Les Iehoudîm n’adhèrent pas à ceci:
qu’il ait été aveugle et qu’il voie,
tant qu’ils n’ont pas appelé les parents du nouveau
voyant.
19.. Ils les questionnent et disent:
« Est-ce votre fils ? Vous dites bien qu’il
est né aveugle ?
Comment voit-il, maintenant ? »
20.. Ses parents répondent et disent:
« Nous savons que c’est lui notre fils et qu’il
est né aveugle.
21.. Mais comment il voit maintenant, nous
ne le savons pas,
ou qui a ouvert ses yeux, nous ne le savons pas.
Questionnez-le; il a l’âge; il parlera de
lui-même. »
22.. Cela,
ses parents le disent car ils frémissent des Iehoudîm.
Oui, les Iehoudîm en sont déjà convenus:
si quelqu’un le déclarait pour messie,
il serait exclu de la synagogue.
23.. C’est
pourquoi ses parents disaient:
« Il a l’âge, questionnez-le. »
24.. Ils appellent une deuxième fois
l’homme qui avait été aveugle.
Ils lui disent: « Rends gloire à Elohîms !
Nous savons, nous, que cet homme est fautif. »
25.. Lui répond donc: « S’il est
fautif, je ne sais; je sais une chose:
c’est que j’étais aveugle, et maintenant je
vois. »
26.. Ils lui disent donc: « Qu’est-ce
qu’il t’a fait ?
Comment t’a-t-il ouvert les yeux ?
27.. Il leur répond: « Je vous l’ai
déjà dit. N’avez-vous pas entendu ?
Pourquoi voulez-vous l’entendre à nouveau ?
Est-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses
adeptes ? »
28.. Ils l’outragent et disent: « Toi,
tu es l’adepte de celui-là !
Mais nous, nous sommes les adeptes de Moshè.
29.. Nous
savons qu’Elohîms a parlé à Moshè.
Mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. »
30.. L’homme
répond et leur dit: « C’est cela l’étonnant !
Vous ne savez pas d’où il est; mais, lui, il m’a
ouvert les yeux.
31.. Nous
savons qu’Elohîms n’entend pas les fautifs;
mais si quelqu’un vénère Elohîms et fait son vouloir,
Elohîms l’entend.
32.. Il n’a jamais été entendu
qu’un homme ait ouvert les yeux d’un aveugle-né.
33.. Si celui-là n’était pas d’Elohîms, il
ne pourrait rien faire. »
34.. Ils répondent et lui disent:
« Dans les fautes tu es né tout entier, et tu
nous enseignes ! »
Ils le jettent dehors.
35.. Iéshoua‘
entend qu’ils l’ont jeté dehors.
Il le rencontre et dit: « Toi, adhères-tu au fils
de l’homme ? »
36.. Il répond et dit: « Qui est-il,
Adôn, pour que j’adhère à lui ? »
37.. Iéshoua‘
lui dit: « Eh bien, tu le vois !
Celui qui te parle, c’est lui. »
38.. Il dit: « J’adhère,
Adôn ! » Et il se prosterne devant lui.
39.. Iéshoua‘
dit: « Pour un jugement je suis venu en cet univers,
afin que ceux qui ne voient pas voient,
et que ceux qui voient deviennent aveugles. »
40.. Parmi
les Peroushîm qui sont avec lui, certains entendent et lui disent:
« Est-ce que, nous aussi, nous sommes
aveugles ? »
41.. Iéshoua‘
leur dit: « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de faute.
Maintenant vous dites: ‹ Nous voyons ›, mais
votre faute demeure. »
Chapitre
10
1.. « Amén, amén, je vous dis:
Qui n’entre pas par la porte au bercail des ovins,
mais y accède par une autre voie,
celui-là est un voleur, un bandit.
2.. Celui qui
entre par la porte est le berger des ovins.
3.. Le portier lui ouvre, et
les ovins entendent sa voix.
Il appelle ses ovins par leur nom et les conduit
dehors.
4.. Quand il
fait sortir tous les siens, il marche à leur tête;
et les ovins le suivent, parce qu’ils connaissent sa
voix.
5.. Un étranger, pas de danger
qu’ils le suivent !
Ils le fuiront, plutôt,
parce qu’ils ne pénètrent pas la voix des
étrangers. »
6.. Iéshoua‘
leur dit cet exemple;
mais ils ne connaissent pas de quoi il leur parle.
7.. Iéshoua‘,
donc, dit de nouveau:
« Amén, amén, je vous dis: moi, je suis la porte
des ovins.
8.. Tous ceux qui sont venus
avant moi sont des voleurs, des bandits.
Mais les ovins ne les ont pas entendus.
9.. Moi, je suis la porte: qui
entre par moi est sauvé.
À son entrée, à sa sortie, il trouve pâture.
10.. Le voleur ne vient que pour voler,
égorger, détruire;
et moi, je viens pour qu’ils aient la vie,
et qu’ils l’aient avec surabondance.
11.. Moi, je suis le beau berger.
Le beau berger offre son être pour ses ovins.
12.. Le mercenaire qui n’est pas un berger,
et auquel les ovins n’appartiennent pas,
voit venir le loup, laisse les ovins et fuit.
Le loup les ravit, alors, et les disperse.
13.. C’est
qu’il est mercenaire et ne se soucie pas des ovins.
14.. Moi, je suis le beau berger.
Je connais les miens et les miens me connaissent,
15.. comme le
père me connaît et que je connais le père.
J’offre mon être pour les ovins.
16.. J’ai d’autres ovins qui ne sont pas de
ce bercail.
Ceux-là aussi il me faut les amener; ils entendront ma
voix.
Ce sera un seul troupeau, un seul berger.
17.. Aussi
mon père m’aime, parce que je donne mon être
pour le prendre à nouveau.
18.. Personne
ne me l’enlève;
mais moi, je le donne de moi-même.
J’ai pouvoir de le donner et pouvoir de le prendre à
nouveau.
J’ai reçu cet ordre de mon père. »
19.. Et c’est encore une fois la scission
entre les Iehoudîm
à cause de ces paroles.
20.. Plusieurs d’entre eux disent: « Il a un démon et il délire.
Pourquoi l’entendez-vous ? »
21.. D’autres
disent: « Ces mots ne sont pas d’un démoniaque.
Est-ce qu’un démon peut ouvrir les yeux des
aveugles ? »
Moi et le père, nous sommes un
22.. Et c’est alors Hanouka à
Ieroushalaîm. C’est l’hiver.
23.. Iéshoua‘
marche dans le sanctuaire, au portique de Shelomo.
24.. Les Iehoudîm l’entourent donc et lui
disent:
« Jusqu’à quand feras-tu sortir notre être ?
Si tu es le messie, dis-le nous en public ! »
25.. Iéshoua‘
leur répond: « Je vous l’ai dit, mais vous n’adhérez pas.
Les oeuvres que je fais au nom de mon père
témoignent d’elles-mêmes pour moi.
26.. Mais vous, vous n’adhérez pas: vous
n’êtes pas de mes ovins.
27.. Mes ovins, les miens, entendent ma
voix.
Moi, je les connais, et ils me suivent.
28.. Moi, je leur donne la vie en
pérennité;
ils ne se perdront jamais en pérennité,
et personne ne les ravira de ma main.
29.. Mon père, qui me les a donnés, est
plus grand que tous.
Nul ne peut les ravir de la main du père.
30.. Moi et le père, nous sommes un. »
31.. Les Iehoudîm, de nouveau, ramassent
des pierres pour le lapider.
32.. Iéshoua‘
leur répond: « Je vous ai fait voir
beaucoup d’oeuvres belles de la part du père.
Pour laquelle de ces oeuvres me
lapidez-vous ? »
33.. Les Iehoudîm lui répondent: « Pour
une oeuvre belle, non !
Nous te lapidons pour un blasphème,
parce que toi, un homme, tu te fais Elohîms. »
34.. Iéshoua‘
leur répond: « N’est-il pas écrit dans votre tora:
‹ Moi, je dis: Vous êtes des Elohîms › ?
35.. Si elle dit Elohîms de ceux à qui
parvient la parole d’Elohîms
et l’Écrit ne peut être annulé ,
36.. comment
donc pouvez-vous dire à celui que le père a consacré
et envoyé à l’univers: ‹ Tu es un
blasphémateur ›,
parce que j’ai dit: ‹ Je suis Bèn
Elohîms › ?
37.. Si je ne fais pas les oeuvres de mon
père,
n’adhérez pas à moi.
38.. Mais si je les fais, même si vous
n’adhérez pas à moi, adhérez aux oeuvres.
Ainsi vous aurez pénétré et vous pénétrerez
que le père est en moi, et moi dans le père. »
39.. Ils cherchent donc de nouveau à
l’arrêter, mais il échappe à leur main.
40.. Il s’en va de nouveau au-delà du
Iardèn,
au lieu où Iohanân en premier immergeait, et demeure
là.
41.. Beaucoup
viennent à lui et disent: « Iohanân n’a fait aucun signe;
mais tout ce que Iohanân a dit de celui-ci est
vrai. »
42.. Et là, beaucoup adhèrent à lui.
Chapitre
11
1.. Quelqu’un est malade: Èl‘azar, de Béit-Hananyah,
le village de Miriâm et de Marta, sa soeur.
2.. Miriâm
est celle qui a enduit l’Adôn de parfum
et lui a essuyé les pieds avec ses cheveux.
C’est elle dont le frère Èl‘azar est malade.
3.. Les soeurs, donc, lui
envoient dire:
« Adôn, voici, celui que tu aimes est
malade. »
4.. Iéshoua‘
entend et dit: « Cette maladie n’est pas pour la mort,
mais pour la gloire d’Elohîms,
afin que, par elle, le fils d’Elohîms soit
glorifié. »
5.. Iéshoua‘
aime Marta, et sa soeur, et Èl‘azar.
6.. Mais quand il entend qu’il
est malade,
il reste encore deux jours au lieu où il est.
7.. Après
quoi il dit alors à ses adeptes:
« Allons de nouveau en Iehouda ! »
8.. Ses adeptes lui disent:
« Rabbi, maintenant les Iehoudîm cherchent à te
lapider,
et tu vas là de nouveau ? »
9.. Iéshoua‘
répond: « Le jour n’a-t-il pas douze heures ?
Si quelqu’un marche le jour, il ne trébuche pas,
parce qu’il voit la lumière de cet univers.
10.. Mais si quelqu’un marche de nuit, il
trébuche,
parce que la lumière n’est pas en lui. »
11.. Il dit cela, et ensuite il leur dit:
« Èl‘azar, notre ami, est endormi;
mais je vais le tirer de son sommeil. »
12.. Les adeptes lui disent donc:
« Adôn, s’il est endormi, il sera sauvé. »
13.. Iéshoua‘
avait parlé de sa mort, mais ils croient, eux,
qu’il parle de l’endormissement du sommeil.
14.. Alors
Iéshoua‘ leur dit en clair: Èl‘azar est mort;
15.. et à cause de vous j’ai le
chérissement
de n’avoir pas été là, pour que vous adhériez.
Mais allons vers lui ! »
16.. Toma,
dit Didymos le Jumeau dit aux coadeptes:
« Allons, nous aussi, pour mourir avec
lui ! »
17.. Iéshoua‘
vient donc
et le trouve depuis quatre jours déjà au sépulcre.
18.. Béit-Hananyah est proche de
Ieroushalaîm, à environ quinze stades.
19.. Beaucoup
de Iehoudîm sont venus chez Marta et Miriâm,
les réconforter pour leur frère.
20.. Marta,
donc, quand elle entend que Iéshoua‘ vient,
sort à sa rencontre. Miriâm est assise à la maison.
21.. Marta,
donc, dit à Iéshoua‘: « Adôn, si tu avais été là,
mon frère ne serait pas mort !
22.. Même
maintenant, je le sais:
tout ce que tu demanderas à Elohîms, Elohîms te le
donnera. »
23.. Iéshoua‘
lui dit: « Ton frère se relèvera. »
24.. Marta
lui dit: « Je sais qu’il se relèvera
au relèvement, le dernier jour. »
25.. Iéshoua‘
lui dit: « Moi, je suis le relèvement et la vie.
Qui adhère à moi, même s’il est mort, vivra;
26.. et tout vivant qui adhère à moi ne
mourra jamais en pérennité.
Adhères-tu à cela ? »
27.. Elle lui dit: « Oui, Adôn,
j’adhère:
tu es le messie, Bèn Elohîms, celui qui vient dans
l’univers. »
28.. Elle dit cela, et s’en va appeler en
secret Miriâm, sa soeur.
Elle dit: « Le Rabbi est là. Il t’appelle. »
29.. Quand
elle l’entend, elle se réveille vite et vient à lui.
30.. Alors
Iéshoua‘ n’était pas venu au village,
mais il était encore au lieu où Marta l’avait
rencontré.
31.. Les Iehoudîm qui étaient avec elle
dans la maison
pour la réconforter voient donc que Miriâm
s’est relevée en hâte et qu’elle est sortie.
Ils la suivent. Ils croient qu’elle va au sépulcre
pour y pleurer.
32.. Miriâm,
donc, quand elle vient où est Iéshoua‘, le voit.
Elle tombe à ses pieds et dit:
« Adôn, si tu avais été là, mon frère ne serait
pas mort ! »
33.. Iéshoua‘, donc, la voit pleurer,
et pleurer les Iehoudîm qui viennent avec elle.
Il frémit sous le souffle, se trouble en lui-même
34.. et dit: « Où l’avez-vous
déposé ? »
Ils lui disent: « Adôn, viens et
vois ! »
35.. Iéshoua‘
pleure.
36.. Les Iehoudîm disent donc: « Voyez
comme il l’aimait ! »
37.. Mais certains d’entre eux disent:
« N’aurait-il pas pu, lui qui a ouvert les yeux
de l’aveugle,
faire aussi que celui-là ne meure pas ? »
38.. Iéshoua‘
frémit donc à nouveau en lui-même. Il vient au sépulcre;
c’est une grotte, avec une pierre posée dessus.
39.. Iéshoua‘
dit: « Enlevez la pierre. »
Marta, la soeur du mort, lui dit:
« Adôn, il pue déjà; oui, il a quatre
jours. »
40.. Iéshoua‘
lui dit: « Ne t’ai-je pas dit que si tu adhères,
tu verras la gloire d’Elohîms ? »
41.. Ils enlèvent donc la pierre.
Iéshoua‘ lève les yeux en haut et dit:
« Père, je te remercie de ce que tu m’as entendu.
42.. Moi, je le sais: tu m’entends
toujours.
Mais je le dis pour cette foule qui entoure,
afin qu’ils adhèrent à ceci: c’est toi qui m’as
envoyé. »
43.. Cela dit, il crie d’une voix forte:
« Èl‘azar, viens dehors ! »
44.. Le mort sort, les mains et les pieds
liés par des bandes,
et la face entourée d’un suaire.
Iéshoua‘ leur dit: « Déliez-le et laissez-le
aller. »
Iéshoua‘ doit mourir
45.. Donc, beaucoup de Iehoudîm qui étaient venus chez Miriâm,
en voyant ce qu’il avait fait, adhèrent à lui.
46.. Mais certains d’entre eux s’en vont
vers les Peroushîm
et leur disent ce que Iéshoua‘ a fait.
47.. Les chefs des desservants et les
Peroushîm
rassemblent donc un sanhédrîn et disent:
« Que ferons-nous ? Cet homme fait beaucoup
de signes.
48.. Si nous le laissons ainsi, tous
adhéreront à lui.
Les Romains viendront; ils nous prendront à la fois
le lieu et la nation. »
49.. L’un d’entre eux, Caïapha, le grand
desservant de cette année-là,
leur dit: « Vous ne connaissez rien !
50.. Ne vous rendez-vous pas compte ?
Il est de votre intérêt qu’un seul homme meure pour le
peuple,
plutôt que toute la nation périsse. »
51.. Cela, ce
n’est pas de lui-même qu’il le dit;
mais, étant grand desservant cette année-là, il était
inspiré:
Iéshoua‘ doit mourir pour la nation;
52.. et non seulement pour la nation,
mais aussi pour rassembler les enfants d’Elohîms
dispersés, dans l’unité.
53.. Donc, à
partir de ce jour, ils décident de le mettre à mort.
54.. Iéshoua‘, donc, ne marche plus en public au milieu des Iehoudîm,
mais il s’en va de là vers un pays proche du désert,
dans une ville dite Èphraîm. Il demeure là, avec ses
adeptes.
55.. Or proche est Pèssah des Iehoudîm.
Beaucoup montent du pays à Ieroushalaîm avant Pèssah,
pour se purifier.
56.. Ils cherchent donc Iéshoua‘. Ils se
tiennent au sanctuaire
et se disent les uns aux autres:
« Quel est votre avis ? Ne viendra-t-il pas
à la fête ? »
57.. Les chefs des desservants et les
Peroushîm prescrivent:
quiconque sait où il se trouve doit le dénoncer,
pour qu’il soit arrêté.
Chapitre
12
1.. Six jours
avant la fête de Pèssah,
Iéshoua‘ vient donc à Béit-Hananyah, où est Èl‘azar,
qu’il a réveillé des morts.
2.. Là, ils lui font donc un
dîner. Marta sert;
Èl‘azar est un de ceux qui sont à table avec lui.
3.. Miriâm
prend donc un parfum, une livre de nard pur et de grand prix.
Elle en enduit les pieds de Iéshoua‘ et les essuie de
ses cheveux.
La maison se remplit des effluves du parfum.
4.. Iehouda,
l’homme de Qériot, un de ses adeptes,
celui qui allait le livrer, dit:
5.. « Pourquoi ne pas vendre ce parfum trois cents deniers,
pour les donner aux pauvres ? »
6.. Il dit cela, non par souci des
pauvres,
mais parce qu’il est voleur.
Il tient la bourse et soutire ce qu’ils y jettent.
7.. Iéshoua‘
dit donc: « Laissez-la ! Qu’elle le garde
pour le jour de mon ensevelissement !
8.. Oui, vous avez toujours des
pauvres avec vous;
mais moi, vous ne m’avez pas toujours. »
9.. La grande foule des
Iehoudîm sait donc qu’il est là.
Ils viennent, non pas à cause de Iéshoua‘ seulement,
mais pour voir Èl‘azar, qu’il avait réveillé des morts.
10.. Les chefs des desservants décident de
tuer aussi Èl‘azar.
11.. À cause de lui, beaucoup de Iehoudîm
quittent
et adhèrent à Iéshoua‘.
Si le grain ne meurt
12.. Le lendemain, la grande
foule est venue à la fête.
Ils entendent que Iéshoua‘ vient à Ieroushalaîm.
13.. Ils prennent des branches de palmier,
sortent à sa rencontre et crient: « Hosha‘na
Sauve donc !
Il est béni, celui qui vient au nom de IHVH-Adonaï, le
roi même d’Israël ! »
14.. Iéshoua‘
trouve un ânon. Il s’assoit sur lui, comme il est écrit:
15.. « Ne frémis pas, fille de
Siôn !
Voici, ton roi vient, monté sur le petit d’une
ânesse ! »
16.. Cela,
les adeptes ne le savaient pas au début;
mais quand Iéshoua‘ est glorifié,
ils se souviennent alors que cela avait été écrit sur
lui;
et cela, ils l’avaient fait pour lui.
17.. La foule lui rend donc témoignage,
ceux qui étaient avec lui quand il avait appelé
Èl‘azar
hors du sépulcre, le réveillant des morts.
18.. Aussi la
foule sort à sa rencontre,
parce qu’ils avaient entendu qu’il avait fait ce signe.
19.. Les Peroushîm se disent donc:
« Voyez-vous ? Vous ne gagnez rien !
Regardez: l’univers s’en va derrière lui ! »
20.. Il y a quelques Hellènes
parmi ceux qui montent pour se prosterner à la fête.
21.. Ceux-là
donc s’approchent de Philippos,
qui est de Béit-Saïda en Galil.
Ils prient, ils disent: « Adôn, nous voulons voir
Iéshoua‘. »
22.. Philippos vient et le dit à Andreas.
Andreas et Philippos viennent et le disent à Iéshoua‘.
23.. Iéshoua‘
leur répond et dit:
« L’heure est venue où le fils de l’homme sera
glorifié.
24.. Amén,
amén, je vous dis:
si le grain de blé tombé en terre ne meurt, il reste
seul.
Mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
25.. Qui aime son être le perd;
qui hait son être en cet univers le garde pour la vie
en pérennité.
26.. Si quelqu’un me sert, qu’il me
suive !
Là où je suis, là sera aussi mon serviteur.
Qui me sert, le père le glorifiera.
27.. Maintenant, mon être se trouble.
Que dirai-je ? Père, sauve-moi de cette
heure ?
Mais c’est pour cela que je suis arrivé à cette
heure...
28.. Père,
glorifie ton nom ! »
Vient donc une voix du ciel:
« J’ai glorifié et, à nouveau, je
glorifierai. »
29.. La foule, donc, qui se tient là,
entend et dit:
« C’est le tonnerre. » D’autres disent:
« C’est un messager qui lui parle. »
30.. Iéshoua‘
répond et dit:
« Cette voix n’était pas pour moi mais pour vous.
31.. C’est
maintenant le jugement de cet univers.
Maintenant, la tête de cet univers est jetée dehors.
32.. Moi, quand je serai élevé de terre, je
tirerai tous à moi. »
33.. Il dit cela par allusion à la mort
dont il doit mourir.
34.. La foule répond donc: « Nous,
nous avons appris de la tora
que le messie demeure en pérennité.
Comment dis-tu que le fils de l’homme doit être
élevé ?
Qui est ce fils de l’homme ? »
35.. Iéshoua‘
leur dit donc:
« Encore pour un peu de temps la lumière est en
vous.
Marchez tant que vous avez la lumière,
afin que la ténèbre ne vous saisisse pas.
Qui marche dans la ténèbre ne sait où il va.
36.. Tant que vous avez la lumière, adhérez
à la lumière,
afin d’être fils de lumière. »
Iéshoua‘ dit ces paroles, puis il s’en va et se cache
d’eux.
Je ne viens pas pour juger
37.. Mais après tant de signes
qu’il a faits en face d’eux,
ils n’adhèrent pas à lui.
38.. Alors
s’accomplit la parole de Iesha‘yahou l’inspiré, qui a dit:
« IHVH-Adonaï, qui adhère à ce que nous avons
entendu ?
Le bras de IHVH-Adonaï, à qui s’est-il découvert ? »
39.. C’est
pourquoi ils ne peuvent adhérer,
parce que Iesha‘yahou dit encore:
40.. « Il aveugle leurs yeux, il
endurcit leur coeur,
pour qu’ils ne voient pas de leurs yeux, que leur
coeur ne réalise pas,
qu’ils ne fassent pas retour; et je les
guérirais ? »
41.. Ainsi
dit Iesha‘yahou, parce qu’il a vu sa gloire: il parle de lui.
42.. Pourtant, même parmi les chefs, ils sont nombreux à adhérer à lui;
mais, à cause des Peroushîm, ils ne le déclarent pas,
de peur d’être exclus de la synagogue.
43.. Oui, ils aimaient la gloire des hommes
plus que la gloire d’Elohîms.
44.. Iéshoua‘
crie et dit: « Qui adhère à moi,
n’adhère pas à moi, mais à qui m’a envoyé.
45.. Qui me voit, voit qui m’a envoyé.
46.. Moi, lumière, je suis venu au monde,
pour que quiconque adhère à moi ne reste pas dans la
ténèbre.
47.. Si quelqu’un entend mes dires sans les
garder,
moi, je ne le juge pas. Non, je ne viens pas pour
juger l’univers,
mais pour sauver l’univers.
48.. Qui me rejette, et ne reçoit pas mes
paroles, a son juge:
la parole que j’ai dite le jugera au dernier jour,
49.. parce
que moi, je ne parle pas de moi-même;
mais le père qui m’a envoyé, lui, me prescrit
ce que je dois exprimer et dire.
50.. Et, je le sais, son ordre est vie en
pérennité.
Donc, ce que moi je dis, comme mon père me parle, je
le dis. »
Chapitre
13
1.. Avant la fête de Pèssah, Iéshoua‘ sait que l’heure est venue pour lui
de passer de cet univers vers le père.
Il a aimé les siens en cet univers, et il les aime
jusqu’à la fin.
2.. Et c’est au cours d’un
dîner:
le diable jette alors au coeur de Iehouda bèn Shim‘ôn,
l’homme de Qériot, de le livrer.
3.. Iéshoua‘
pénètre que le père lui a tout donné entre les mains;
il sort d’Elohîms et va vers Elohîms.
4.. Il se lève du dîner, dépose
ses vêtements,
prend un linge et s’en ceint.
5.. Il jette alors de l’eau
dans la cuvette
et commence à laver les pieds de ses adeptes
et à les essuyer avec le linge dont il est ceint.
6.. Il vient donc vers
Shim‘ôn-Petros, qui lui dit:
« Adôn, toi, me laver les pieds ! »
7.. Iéshoua‘
répond et lui dit:
« Ce que je fais, tu ne le sais pas maintenant;
mais tu le sauras ensuite. »
8.. Petros
lui dit: « Non, tu ne me laveras pas les pieds, jamais ! »
Iéshoua‘ lui répond: « Si je ne te lave pas,
tu n’auras pas de part avec moi. »
9.. Shim‘ôn-Petros lui dit: « Adôn, non pas mes pieds seulement,
mais aussi les mains et la tête ! »
10.. Iéshoua‘
lui dit: « Qui s’est baigné
n’a plus besoin de se laver mais est entièrement pur.
Vous aussi, vous êtes purs; mais pas tous. »
11.. Oui, il sait qui le livrera.
Aussi a-t-il dit: « Vous n’êtes pas tous
purs. »
12.. Quand
donc il leur a lavé les pieds,
il prend ses vêtements et s’étend à nouveau.
Il leur dit: « Savez-vous ce que je vous ai
fait ?
13.. Vous,
vous m’appelez Rabbi et Adôn;
et vous dites bien, car je le suis.
14.. Si donc moi, l’Adôn et le Rabbi, je
vous ai lavé les pieds,
vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux
autres.
15.. Oui, je vous ai donné l’exemple,
pour que vous aussi fassiez comme je vous ai fait.
16.. Amén,
amén, je vous dis:
le serf n’est pas plus grand que son Adôn;
l’envoyé n’est pas plus grand que celui qui l’envoie.
17.. Si vous savez cela, en marche, vous,
pour agir ainsi !
18.. Je ne dis pas cela de vous tous: je
sais qui j’ai choisi,
mais pour que s’accomplisse l’Écrit:
‹ Le mâcheur de mon pain a levé contre moi son
talon. ›
19.. Dès à présent je vous dis, avant que
cela ne survienne,
pour que, cela survenant, vous adhériez à: ‹ Je
suis. ›
20.. Amén,
amén, je vous dis: qui reçoit celui que j’ai envoyé
me reçoit moi-même. Et qui me reçoit, reçoit qui m’a
envoyé. »
L’un de vous me livrera
21.. Iéshoua‘, en disant cela, se trouble sous le souffle.
Il témoigne et dit: « Amén, amén, je vous dis:
l’un de vous me livrera. »
22.. Ses adeptes se regardent les uns les
autres
et sont perplexes: de qui parle-t-il ?
23.. Un de ses adeptes est à table, penché
sur le sein de Iéshoua‘,
celui que Iéshoua‘ aime.
24.. Shim‘ôn-Petros lui fait donc signe:
« Demande de qui il parle. »
25.. Il s’incline donc ainsi contre la
poitrine de Iéshoua‘
et lui dit: « Adôn, qui est-ce ? »
26.. Iéshoua‘
répond donc:
« C’est celui pour qui je trempe le morceau que
je lui donne. »
Il trempe alors le morceau et le donne
à Iehouda bèn Shim‘ôn, l’homme de Qériot.
27.. Après le
morceau, Satân entre alors en lui.
Iéshoua‘ lui dit donc: « Ce que tu fais, fais-le
vite ! »
28.. Mais cela, parmi les convives, nul ne
sait pourquoi il le lui dit.
29.. Oui, comme Iehouda tient la bourse,
certains croient que Iéshoua‘ lui disait:
« Achète ce qu’il faut pour la fête »,
ou bien de donner quelque chose aux pauvres.
30.. Et lui, donc, prenant le morceau, sort
vite. C’est la nuit.
31.. Il sort donc, et Iéshoua‘ dit:
« Maintenant, le fils de l’homme est glorifié.
Elohîms est glorifié en lui.
32.. Si Elohîms est glorifié en lui,
Elohîms le glorifiera en lui-même, et vite il le
glorifiera.
Encore un peu je suis avec vous
33.. Petits enfants, encore un peu je suis avec vous.
Vous me chercherez, mais comme j’ai dit aux Iehoudîm:
‹ Là où je vais, vous ne pouvez pas venir ›,
à vous aussi je le dis maintenant.
34.. Je vous donne une misva nouvelle:
aimez-vous les uns les autres.
Comme je vous aime, vous, aimez-vous aussi les uns les
autres.
35.. Par là tous sauront que vous êtes mes
adeptes:
si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
36.. Shim‘ôn-Petros lui dit: « Adôn, où vas-tu ? »
Iéshoua‘ répond: « Où je vais, tu ne peux me
suivre maintenant.
Tu me suivras ensuite. »
37.. Petros
lui dit: « Adôn, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ?
J’offrirais mon être pour toi. »
38.. Iéshoua‘
répond: « Tu offrirais ton être pour moi ? »
Amén, amén, je te dis, le coq ne chantera pas
que tu ne m’aies renié trois fois. »
Chapitre
14
1.. « Que votre coeur ne se trouble pas !
Vous adhérez à Elohîms; adhérez aussi à moi.
2.. Il y a beaucoup de demeures
dans la maison de mon père.
Autrement je vous l’aurais dit,
parce que je vais préparer une place pour vous.
3.. Et quand je serai allé vous
préparer une place,
je reviendrai encore, pour vous prendre auprès de moi,
pour que, là où je suis, vous soyez, vous aussi.
4.. Où je vais, vous en
connaissez la route. »
5.. Toma lui
dit: « Adôn, nous ne savons pas où tu vas.
Comment connaîtrions-nous la route ? »
6.. Iéshoua‘
lui dit: « Je suis la route, la vérité et la vie.
Personne ne vient au père, sinon par moi.
7.. Si vous me connaissiez,
vous connaîtriez aussi mon père.
Désormais vous le connaissez, vous l’avez vu. »
8.. Philippos
lui dit: « Adôn, montre-nous le père; cela nous suffit. »
9.. Iéshoua‘
lui dit: « Depuis si longtemps je suis avec vous,
et tu ne me connais pas, Philippos ? Qui me voit,
a vu le père.
Comment peux-tu dire: ‹ Fais-nous voir le
père. › ?
10.. N’adhères-tu pas à ceci: moi, je suis dans le père et le père est en moi ?
Les mots que je vous dis, je ne les dis pas de
moi-même;
mais le père demeure en moi et fait ses oeuvres.
11.. Adhérez
à moi: moi, je suis dans le père et le père est en moi.
Sinon, à cause des oeuvres, adhérez !
12.. Amén,
amén, je vous dis, qui adhère à moi
fera, lui aussi, les oeuvres que je fais.
Il en fera de plus grandes, parce que moi, je vais
vers le père,
13.. et ce que vous demanderez en mon nom,
moi, je le ferai,
pour que le père soit glorifié dans le fils.
14.. Si vous demandez quoi que ce soit en
mon nom, je le ferai.
15.. Si vous m’aimez, gardez mes ordres;
16.. et moi, j’intercéderai auprès du père.
Il vous donnera un autre réconfort,
pour qu’il soit avec vous en pérennité,
17.. le souffle de vérité que l’univers ne
peut recevoir,
parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas.
Vous le connaissez, vous; il demeure avec vous et il
est en vous.
18.. Je ne vous laisserai pas orphelins; je
viens à vous.
19.. Encore
un peu de temps, et l’univers ne me verra plus;
mais vous, vous me verrez, parce que je vis et que
vous vivrez.
20.. En ce jour, vous saurez, vous, que moi
je suis en mon père,
et vous en moi, et moi en vous.
21.. Qui a mes ordres et les garde, tel est
celui qui m’aime.
Et qui m’aime sera aimé de mon père.
Je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. »
22.. Iehouda,
non pas l’homme de Qériot, lui dit:
« Adôn, qu’est-il donc arrivé,
que tu te manifestes à nous et non à
l’univers ? »
23.. Iéshoua‘
répond et lui dit:
« Si quelqu’un m’aime, qu’il garde ma
parole !
Mon père l’aimera. Nous viendrons chez lui;
nous ferons chez lui notre demeure.
24.. Qui ne m’aime pas ne garde pas mes
paroles.
La parole que vous entendez n’est pas mienne,
mais celle du père qui m’a envoyé.
25.. Cela, je
vous l’ai dit pendant que je demeurais avec vous;
26.. mais le réconfort, le souffle sacré,
que le Père envoie en mon nom,
celui-là vous enseignera tout;
il vous rappellera ce que moi je vous ai dit.
27.. Je vous laisse la paix et vous donne
la paix, la mienne.
Je ne vous donne pas comme l’univers donne.
Que votre coeur cesse de se troubler et d’avoir
peur !
28.. Vous avez entendu ce que moi je vous
ai dit:
‹ Je m’en vais et viens vers vous. ›
Si vous m’aimiez, vous vous chéririez
de ce que je vais au père, parce que le père est plus
grand que moi.
29.. Maintenant, je vous l’ai dit, avant que cela ne soit,
pour que vous adhériez quand cela sera.
30.. Je ne parlerai plus beaucoup avec
vous.
Oui, elle vient, la tête de l’univers. En moi, elle
n’a rien.
31.. Mais pour que l’univers sache que j’aime
le père,
ce que le père me prescrit, je le fais.
Réveillez-vous, partons d’ici.
Chapitre
15
1.. Moi, je suis
la vigne, la vraie, et le père, le mien, est le vigneron.
2.. Tout sarment en moi qui ne
porte pas de fruit, il l’enlève.
Et tout porte-fruit il l’émonde, pour qu’il porte plus
de fruit.
3.. Déjà,
vous, vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai dite.
4.. Demeurez
en moi, et moi en vous.
Comme le sarment ne peut porter de fruit de lui-même
s’il ne demeure sur la vigne,
ainsi, vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
5.. Je suis la vigne, et vous
les sarments.
Qui demeure en moi, et moi en lui,
celui-là porte beaucoup de fruit,
parce que sans moi vous ne pouvez rien faire.
6.. Si quelqu’un ne demeure pas
en moi,
il est jeté dehors, comme le sarment.
Il se dessèche, ils sont rassemblés, jetés au feu, et
ils brûlent.
7.. Si vous demeurez en moi et
si mes dires demeurent en vous,
demandez ce que vous voudrez, et cela viendra pour
vous.
8.. En cela mon père est
glorifié, que vous portiez beaucoup de fruit,
et que vous soyez mes adeptes.
9.. Comme mon
père m’aime, moi aussi je vous aime.
Demeurez dans mon amour.
10.. Si vous gardez mes ordres, vous
demeurerez dans mon amour.
Ainsi je garde, moi aussi, les ordres de mon père
et je demeure dans son amour.
11.. Je vous dis cela pour que mon
chérissement soit en vous
et que votre chérissement soit plein.
12.. Voici
mon ordre: aimez-vous les uns les autres comme je vous aime.
13.. Personne
n’a de plus grand amour
que celui qui livre son être pour ses amis.
14.. Vous êtes mes amis si vous faites ce
que je vous prescris.
15.. Je ne vous appelle plus serviteurs,
parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son
Adôn.
Mais je vous appelle mes amis,
parce que, tout ce que j’ai entendu de mon père,
je vous l’ai fait connaître.
16.. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi,
mais c’est moi qui vous ai choisis.
Je vous établis pour que vous alliez
et que vous portiez du fruit et que votre fruit
demeure.
Ainsi, quoi que vous demandiez au père en mon nom, il
vous le donnera.
17.. Voici ce
que je vous prescris: aimez-vous les uns les autres.
18.. Si l’univers vous hait, sachez qu’il
m’a d’abord haï.
19.. Si vous étiez de l’univers, l’univers
aimerait ce qui est à lui.
Mais parce que vous n’êtes pas de l’univers,
et que je vous ai choisis hors de l’univers,
alors il vous hait, l’univers.
20.. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite:
le serviteur n’est pas plus grand que son Adôn.
S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi.
S’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la
vôtre.
21.. Mais,
tout cela, ils vous le feront à cause de mon nom,
parce qu’ils ne savent pas qui m’a envoyé.
22.. Si je n’étais pas venu et ne leur
avais pas parlé,
ils n’auraient pas de faute. Mais maintenant,
ils ne pourront plus avoir de prétexte pour leur faute.
23.. Qui me hait, hait aussi mon père.
24.. Si je n’avais pas fait parmi eux des
oeuvres que nul autre n’a faites,
ils n’auraient pas de faute.
Mais maintenant ils ont vu, et ils nous haïssent, moi
et mon père.
25.. Mais c’est pour accomplir la parole
écrite dans leur tora:
‹ De haine gratuite, ils m’ont haï. ›
26.. À la venue du réconfort que je vais
vous envoyer
d’auprès du père, le souffle de vérité qui émane du
père,
celui-là témoignera pour moi.
27.. Et vous aussi vous témoignerez:
oui, dès l’entête, vous êtes avec moi.
Chapitre
16
1.. Je vous ai dit
tout cela pour que vous ne trébuchiez pas.
2.. Ils vous excluront de la
synagogue. Bien plus, l’heure vient
où quiconque vous tuera croira offrir un culte à
Elohîms.
3.. Ils vous feront tout cela
car ils n’ont connu ni le père ni moi.
4.. Mais je vous dis tout cela
pour que vous vous souveniez,
quand leur heure viendra, que, moi, je vous l’ai dit.
Cela, je ne vous l’ai pas dit dès l’entête,
parce que j’étais avec vous;
5.. mais maintenant je m’en
vais vers celui qui m’a envoyé.
Cependant, aucun d’entre vous ne me questionne: Où
vas-tu ?
6.. Mais parce que je vous
parle ainsi, la tristesse emplit votre coeur.
7.. Mais moi je vous dis la
vérité:
oui, il est de votre intérêt que je m’en aille;
oui, si je ne m’en vais pas, le réconfort ne viendra
pas à vous;
mais si je vais, je l’enverrai pour vous.
8.. Quand il
viendra, il confondra l’univers,
à propos de faute, à propos de justice, à propos de
jugement.
9.. À propos de faute, car ils
n’adhèrent pas à moi.
10.. À propos de justice, car je vais vers
le père,
et vous ne me contemplerez plus.
11.. À propos de jugement, car la tête de
cet univers est jugée.
12.. J’ai encore beaucoup à vous dire,
mais vous ne pouvez le porter maintenant.
13.. Mais quand celui-ci viendra, lui, le
souffle de vérité,
il vous fera cheminer dans la vérité tout entière.
Il ne parlera pas de lui-même;
mais tout ce qu’il aura entendu, il le dira;
et ce qui vient, il vous l’annoncera.
14.. Celui-là
me glorifiera. Ce qui est à moi,
il le recevra et vous l’annoncera.
15.. Tout ce qui est au père est à moi.
Aussi, je vous dis:
ce qui est à moi, il le recevra et vous l’annoncera.
Maintenant, vous adhérez
16.. Un peu, et vous ne me
contemplerez plus;
de nouveau un peu, et vous me verrez. »
17.. Certains
de ses adeptes se disent donc entre eux:
« Qu’est-ce qu’il nous dit, cela:
‹ Un peu, et vous ne me contemplerez plus;
et de nouveau un peu, et vous me verrez ›
et ‹ parce que je vais vers le
père › ? »
18.. Ils disent donc: « Qu’est-ce que
cela: ‹ un peu › ?
Nous ne savons pas ce dont il parle. »
19.. Iéshoua‘
sait qu’ils veulent le questionner.
Il leur dit: « Vous cherchez entre vous ce que
j’ai dit:
‹ Un peu, et vous ne me contemplerez plus;
et de nouveau un peu, et vous me verrez. ›
20.. Amén,
amén, je vous dis:
vous pleurerez et vous vous lamenterez; mais l’univers
se chérira.
Vous serez affligés, mais votre affliction deviendra
chérissement.
21.. La femme, quand elle accouche,
s’afflige, car son heure est venue.
Mais une fois que le petit enfant est né,
elle ne se souvient plus de la peine,
à cause du chérissement: un homme est né à l’univers.
22.. Vous aussi donc, maintenant vous vous
affligez.
Mais de nouveau je vous verrai, et votre coeur se
chérira;
et votre chérissement, nul ne vous l’enlèvera.
23.. En ce jour, vous ne me questionnerez
plus sur rien.
Amén, amén, je vous dis: tout ce que vous demanderez
au père,
il vous le donnera en mon nom.
24.. Jusqu’à
maintenant, vous n’avez rien demandé en mon nom.
Demandez, et vous recevrez, afin que votre
chérissement soit plein.
25.. Je vous ai parlé de cela en images.
Elle vient, l’heure, où je ne vous parlerai plus par
images,
mais où, en clair, je vous annoncerai le père.
26.. En ce jour, vous demanderez en mon
nom.
Je ne vous dis pas que j’intercéderai pour vous auprès
du père,
27.. car le père aussi vous aime, parce que
vous m’avez aimé,
et que vous avez adhéré à ceci: je suis sorti
d’Elohîms.
28.. Je suis sorti du père pour venir dans
l’univers.
À nouveau, je laisse l’univers et vais au père. »
29.. Ses adeptes disent: « Voici,
maintenant tu parles en clair;
tu ne parles plus en images.
30.. Maintenant nous savons que tu sais tout;
tu n’as pas besoin d’être questionné.
Par là nous adhérons: tu sors bien
d’Elohîms ! »
31.. Iéshoua‘
leur répond: « Maintenant vous adhérez !
32.. Voici,
l’heure vient et elle est venue:
vous vous disperserez chacun chez soi; vous me
laisserez seul.
Mais je ne suis pas seul, parce que le père est avec
moi.
33.. Je vous ai dit tout cela pour qu’en
moi vous ayez la paix.
Dans l’univers, vous avez le tourment; mais courage,
moi, j’ai vaincu l’univers ! »
Chapitre
17
Père, l’heure est venue
1.. Ainsi parle Iéshoua‘.
Il lève les yeux au ciel et dit:
« Père, l’heure est venue: glorifie ton fils,
pour que le fils te glorifie.
2.. Tu lui as donné autorité
sur toute chair,
afin que tout ce que tu lui as donné, il leur donne
vie en pérennité.
3.. Telle est la vie en
pérennité:
te connaître, toi, le seul vrai Elohîms,
et celui que tu as envoyé, Iéshoua‘ le messie.
4.. Moi, je t’ai glorifié sur
la terre.
J’ai terminé le travail que tu m’avais donné à faire.
5.. Et maintenant,
glorifie-moi, toi, père, auprès de toi,
de la gloire que j’avais auprès de toi avant que fût
l’univers.
6.. J’ai manifesté ton nom aux
hommes que tu m’as donnés
hors de l’univers. Ils étaient à toi,
tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole.
7.. Maintenant ils le savent:
tout ce que tu m’as donné est d’auprès de toi,
8.. parce que
les dires que tu m’as donnés,
je les leur ai donnés et ils les ont reçus.
Ils savent en vérité que je suis sorti d’auprès de
toi;
et ils adhèrent à ceci: c’est toi qui m’as envoyé.
9.. Moi j’intercède pour eux;
je n’intercède pas pour l’univers,
mais pour ceux que tu m’as donnés: ils sont tiens.
10.. Et tout ce qui est à moi est à toi,
et tout ce qui est à toi est à moi;
et j’ai été glorifié en eux.
11.. Et désormais je ne suis plus dans
l’univers, et ils sont dans l’univers,
tandis que moi, je viens auprès de toi.
Père consacré, garde-les en ton nom que tu m’as donné,
afin qu’ils soient un, comme nous.
12.. Quand
j’étais avec eux, moi je les ai gardés en ton nom
que tu m’as donné. Je les ai sauvegardés,
et pas un d’eux ne s’est perdu, sauf le fils de la
perdition,
pour que l’Écrit soit accompli.
13.. Maintenant je viens à toi; et cela, je le dis dans l’univers,
pour qu’ils aient mon chérissement parfait en
eux-mêmes.
14.. Moi, je leur ai donné ta parole, et
l’univers les hait,
car ils ne sont pas de l’univers,
comme moi je ne suis pas de l’univers.
15.. Je n’intercède pas auprès de toi pour
que tu les enlèves de l’univers,
mais seulement pour que tu les gardes du mauvais.
16.. Ils ne sont pas de l’univers,
comme moi je ne suis pas de l’univers,
17.. Consacre-les dans la vérité. Ta parole est vérité.
18.. Comme tu
m’as envoyé dans l’univers,
moi aussi je les envoie dans l’univers.
19.. Et moi, je me consacre pour eux,
afin qu’ils soient, eux aussi, consacrés en vérité.
20.. Je n’intercède pas seulement pour
ceux-là,
mais aussi pour ceux qui adhéreront à moi à cause de
leur parole,
21.. pour qu’ils soient tous un,
comme toi, père, en moi, et moi en toi,
pour qu’eux aussi soient un en nous.
Ainsi l’univers adhérera à ce que, toi, tu m’as envoyé.
22.. Et moi, je leur ai donné la gloire que
tu m’as donnée,
pour qu’ils soient un comme nous un;
23.. moi en eux et toi en moi,
pour qu’ils soient parfaits en unité,
pour que l’univers sache que tu m’as envoyé,
et que tu les aimes comme tu m’aimes.
24.. Père, ce
que tu m’as donné, je veux que, où je suis, moi,
ils soient, eux aussi, avec moi,
pour qu’ils contemplent ma gloire, que tu m’as donnée,
parce que tu m’as aimé avant la création de l’univers.
25.. Père juste, l’univers ne t’a pas
connu.
Moi, je t’ai connu, et ceux-là pénètrent que tu m’as
envoyé.
26.. Je leur ai fait connaître ton nom, et
je le leur ferai connaître,
pour que l’amour dont tu m’aimes soit en eux, et moi
en eux. »
Chapitre
18
1.. Cela dit,
Iéshoua‘ sort avec ses adeptes
de l’autre côté du torrent du Qidrôn, où il y a un
jardin,
dans lequel il entre, lui et ses adeptes.
2.. Iehouda
aussi, celui qui le livre, connaît le lieu
où souvent Iéshoua‘ allait avec ses adeptes.
3.. Iehouda
donc, prenant la cohorte,
avec les gardes des chefs des desservants et des
Peroushîm,
vient là avec lanternes, torches et armes.
4.. Iéshoua‘,
donc, sait tout ce qui va lui arriver.
Il sort et leur dit: « Qui
cherchez-vous ? »
5.. Ils lui répondent:
« Iéshoua‘ le Nazoréen. »
Il leur dit: « Moi, je suis. »
Iehouda aussi, celui qui le livre, se tient près d’eux.
6.. Donc,
quand il leur dit: « Moi, je suis »,
ils vont en arrière et tombent à terre.
7.. Il les interroge donc à
nouveau: « Qui cherchez-vous ? »
Ils disent: « Iéshoua‘ le Nazoréen. »
8.. Iéshoua‘
répond: « Je vous ai dit: Moi, je suis.
Si donc vous me cherchez, laissez ceux-là s’en
aller. »
9.. Pour accomplir la parole
qu’il avait dite:
« Ceux que tu m’as donnés, je n’en ai pas perdu
un seul. »
10.. Shim‘ôn-Petros, donc, ayant une épée, la tire
et frappe le serviteur du grand desservant.
Il lui coupe l’oreille droite. Le serviteur avait nom
Malkos.
11.. Iéshoua‘, donc, dit à Petros:
« Jette ton épée dans le fourreau.
La coupe que le père me donne, ne la boirai-je
pas ? »
12.. La cohorte, le chef de mille et les
gardes des Iehoudîm
s’emparent donc de Iéshoua‘ et le lient.
13.. Ils le conduisent en premier lieu chez
Hanân.
Oui, c’était le beau-père de Caïapha,
qui était grand desservant cette année-là.
14.. C’était
Caïapha qui avait conseillé aux Iehoudîm:
« Il y a intérêt à ce qu’un seul homme meure pour
le peuple. »
15.. Shim‘ôn-Petros et un autre adepte suivent Iéshoua‘.
Cet adepte-là est connu du grand desservant.
Il entre avec Iéshoua‘ dans la cour du grand
desservant.
Petros renie Iéshoua‘
16.. Petros se tient à la porte, dehors.
L’autre adepte, connu du grand desservant, sort donc.
Il parle à celle de la porte et fait entrer Petros.
17.. La fille de la porte dit donc à
Petros:
« N’es-tu pas, toi aussi, des adeptes de cet
homme ? »
Celui-là dit: « Je ne le suis pas. »
18.. Les serviteurs et les gardes qui
étaient là
avaient fait un feu de braises,
parce qu’il faisait froid. Ils se chauffaient.
Petros se tient aussi avec eux et se chauffe.
19.. Le grand desservant, donc, questionne
Iéshoua‘
sur ses adeptes et sur son enseignement.
20.. Iéshoua‘
lui répond: « Moi, j’ai toujours parlé en public à l’univers.
Moi, j’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le
sanctuaire,
là où tous les Iehoudîm se réunissent. Je n’ai rien
dit en secret.
21.. Pourquoi
me questionnes-tu ? Questionne donc
ceux qui ont entendu ce que je leur ai dit.
Voici, ils savent ce que j’ai dit, moi. »
22.. Quand il
dit cela, un des gardes présents
donne une gifle à Iéshoua‘ et lui dit:
« Tu réponds ainsi au grand
desservant ? »
23.. Iéshoua‘
lui répond: « Si j’ai mal parlé, témoigne du mal;
mais si j’ai bien dit, pourquoi me
frappes-tu ? »
24.. Hanân
l’envoie donc lié à Caïapha, le grand desservant.
25.. Shim‘ôn-Petros, debout, se chauffe.
Ils lui disent donc: « N’es-tu pas, toi aussi, de
ses adeptes ? »
Il le nie et dit: « Je ne le suis pas. »
26.. Un des serviteurs du grand desservant,
un parent de celui à qui Petros avait coupé l’oreille,
dit: « Ne t’ai-je pas vu, moi, au jardin avec
lui ? »
27.. À nouveau Petros nie. À l’instant un
coq chante.
Au prétoire
28.. Ils conduisent donc
Iéshoua‘ de chez Caïapha au prétoire.
C’était le petit jour. Eux-mêmes n’entrent pas au
prétoire,
pour ne pas être contaminés, afin de manger le Pèssah.
29.. Pilatus
sort donc vers eux dehors et dit:
« De quoi accusez-vous cet homme ? »
30.. Ils répondent et lui disent:
« Si celui-là n’avait pas mal agi, nous ne te
l’aurions pas livré. »
31.. Pilatus,
donc, leur dit: « Prenez-le vous-mêmes
et jugez-le vous-mêmes selon votre tora. »
Les Iehoudîm lui disent:
« Pour nous, nous n’avons pas le droit de mettre
quelqu’un à mort. »
32.. Cela pour accomplir la parole de
Iéshoua‘,
dite pour signifier de quelle mort il devait mourir.
33.. Pilatus
rentre donc à nouveau dans le prétoire.
Il appelle Iéshoua‘ et lui dit: « Toi, es-tu le
roi des Iehoudîm ? »
34.. Iéshoua‘
répond: « Toi, dis-tu cela de toi-même,
ou bien d’autres te l’ont-ils dit de moi ? »
35.. Pilatus
répond: « Suis-je, moi, un Iehoudi ?
Ta nation et les chefs des desservants t’ont livré à
moi.
Qu’as-tu fait ? »
36.. Iéshoua‘
répond: « Mon royaume n’est pas de cet univers.
Si mon royaume était de cet univers, mes gardes se
seraient battus
pour que je ne sois pas livré aux Iehoudîm.
Mais mon royaume n’est pas d’ici. »
37.. Pilatus
lui dit donc: « Ainsi, tu es roi ? »
Iéshoua‘ répond: « Tu dis, toi, que je suis roi.
Moi, je suis né pour cela, et pour cela je suis venu
dans l’univers:
pour témoigner de la vérité.
Quiconque est de la vérité entend ma voix. »
38.. Pilatus
lui dit: « Qu’est-ce que la vérité ? »
Après avoir dit cela, de nouveau il sort vers les
Iehoudîm
et leur dit: « Moi, je ne trouve en lui aucun
crime.
39.. Mais c’est votre coutume que je
relâche quelqu’un pour Pèssah.
Voulez-vous donc que je vous relâche le roi des
Iehoudîm ? »
40.. Ils crient donc à nouveau en disant:
« Non, pas celui-là, mais Bar-Abba ! »
Or Bar-Abba était un bandit.
Chapitre
19
1.. Alors donc, Pilatus prend Iéshoua‘ et le flagelle.
2.. Les soldats tressent une
couronne d’épines,
ils l’imposent sur sa tête. Ils jettent sur lui un
vêtement de pourpre.
3.. Ils viennent à lui et
disent: « Shalôm, roi des Iehoudîm ! »
Et ils lui donnent des gifles.
4.. Pilatus
sort à nouveau dehors et leur dit:
« Voici, je vous l’amène dehors, pour que vous
sachiez
que je ne trouve aucun crime en lui. »
5.. Iéshoua‘
sort donc dehors,
portant la couronne d’épines et le manteau de pourpre.
Et il leur dit: « Voici l’homme ! »
6.. Quand ils
le voient, les chefs des desservants et les gardes
crient et disent: « Crucifie !
crucifie ! »
Pilatus leur dit: « Prenez-le vous-mêmes et
crucifiez-le !
Pour moi, je ne trouve pas de crime en lui. »
7.. Les Iehoudîm lui répondent:
« Nous, nous avons une tora,
et d’après la tora il doit mourir,
parce qu’il s’est fait lui-même Bèn Elohîms. »
8.. Quand
donc Pilatus entend cette parole, il frémit davantage.
9.. Il entre à nouveau dans le
prétoire
et dit à Iéshoua‘: « D’où es-tu ? »
Mais Iéshoua‘ ne lui donne pas de réponse.
10.. Pilatus
donc lui dit: « À moi, tu ne parles pas !
Ne le sais-tu pas ? J’ai autorité pour te
relâcher
et j’ai autorité pour te crucifier. »
11.. Iéshoua‘
répond: « Tu n’aurais aucune puissance sur moi
si elle ne t’avait été donnée d’en haut.
C’est pourquoi celui qui m’a livré à toi a un plus
grand tort. »
12.. Par suite, Pilatus cherche à le
relâcher.
Mais les Iehoudîm crient et disent:
« Si tu relâches celui-là, tu n’es pas un ami de
Caesar.
Quiconque se fait roi conteste Caesar. »
13.. Quand
Pilatus entend ces paroles,
il emmène Iéshoua‘ dehors et s’assoit au tribunal,
au lieu dit Lithostrôtos, et en hébreu Gabata.
14.. C’est
alors la préparation de Pèssah; c’est environ la sixième heure.
Il dit aux Iehoudîm: « Voici votre
roi ! »
15.. Eux crient: « Enlève !
Enlève ! Crucifie-le ! »
Pilatus leur dit: « Crucifierai-je votre
roi ? »
Les chefs des desservants répondent:
« Nous n’avons pas d’autres roi que
Caesar ! »
16.. Alors
donc il le leur livre pour qu’il soit crucifié.
Ils s’emparent donc de Iéshoua‘;
17.. et portant lui-même la croix, il sort
vers le lieu dit Craniôn, en hébreu Golgotha.
Iéshoua‘ est crucifié
18.. Ils le crucifient là.
Avec lui, deux autres,
de part et d’autre, et Iéshoua‘ au milieu.
19.. Pilatus
écrit une pancarte qu’il pose sur la croix.
Il est écrit: « Iéshoua‘ le Nazoréen, le roi des
Iehoudîm ».
20.. Cette
pancarte, de nombreux Iehoudîm la lisent:
oui, le lieu où Iéshoua‘ est crucifié est proche de la
ville,
et c’est écrit en hébreu, en latin, en grec.
21.. Les chefs des desservants des Iehoudîm
disent donc à Pilatus: « N’écris pas ‹ le
roi des Iehoudîm ›,
mais ‹ Celui-là a dit: Je suis le roi des
Iehoudîm ›. »
22.. Pilatus
répond: « Ce que j’ai écrit, j’ai écrit ! »
23.. Les soldats, donc, quand ils ont
crucifié Iéshoua‘,
prennent ses vêtements et font quatre parts,
une part pour chaque soldat, et la tunique.
Or la tunique était sans couture, tissée d’un seul
tenant.
24.. Ils se disent donc l’un à l’autre:
« Ne la déchirons pas,
mais jetons les sorts sur elle: à qui
sera-t-elle ? »
Pour que l’écrit soit accompli:
« Ils se partagent entre eux mes vêtements,
et sur mon habit jettent les dés. »
Les soldats font donc ainsi.
25.. Se tiennent près de la croix de
Iéshoua‘ sa mère,
la soeur de sa mère, Miriâm, celle de Clôpas, et
Miriâm de Magdala.
26.. Iéshoua‘
voit donc la mère, et près d’elle l’adepte qu’il aime.
Il dit à la mère: « Femme, voici ton fils. »
27.. Ensuite,
il dit à l’adepte: « Voici ta mère. »
Et, depuis lors, l’adepte la prit chez lui.
28.. Après
cela, Iéshoua‘ sait que tout est accompli;
et pour que l’écrit soit accompli, il dit: « J’ai
soif. »
29.. Un vase est là, plein de vinaigre.
Une éponge donc, pleine de vinaigre,
ils la fixent à l’hysope et l’approchent de sa bouche.
C’est accompli !
30.. Quand donc Iéshoua‘ a pris le vinaigre, il dit: « C’est
accompli ! »
Il incline la tête et rend le souffle.
31.. Les Iehoudîm donc, comme c’est la
Préparation,
pour que les corps ne demeurent pas sur la croix le
shabat
oui, un grand jour que ce shabat ,
prient Pilatus que leurs jambes soient brisées
et qu’ils soient enlevés.
32.. Les soldats viennent donc et brisent
les jambes du premier,
puis de l’autre des crucifiés qui sont avec lui.
33.. Venant
sur Iéshoua‘, quand ils voient qu’il est déjà mort,
ils ne lui brisent pas les jambes.
34.. Mais un des soldats lui perce le flanc
de sa lance.
En sortent vite sang et eau.
35.. Celui
qui l’a vu en témoigne, et son témoignage est vrai;
celui-là sait qu’il dit la vérité, pour que, vous aussi,
vous adhériez.
36.. Oui, cela pour que l’écrit soit
accompli:
« Aucun os ne lui sera brisé. »
37.. Et de nouveau un autre écrit dit:
« Ils contempleront celui qu’ils ont percé. »
Un sépulcre neuf
38.. Après cela, Iosseph de Ramataîm, qui est un adepte de Iéshoua‘
en secret, parce qu’il frémit des Iehoudîm ,
prie Pilatus qu’il puisse enlever le corps de
Iéshoua‘.
Pilatus le permet. Il vient donc et enlève le corps de
Iéshoua‘.
39.. Naqdimôn
vient aussi, celui qui était venu d’abord à lui,
dans la nuit. Il apporte un mélange de myrrhe et
d’aloès
d’environ cent livres.
40.. Ils prennent donc le corps de Iéshoua‘
et l’enveloppent de linges avec les aromates,
selon la coutume des Iehoudîm pour inhumer.
41.. Au lieu où il avait été crucifié se
trouvait un jardin,
et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore
n’avait été déposé.
42.. Là donc, à cause de la Préparation
chez les Iehoudîm,
et comme le sépulcre était proche, ils déposent
Iéshoua‘.
Chapitre
20
1.. Le premier
jour après le shabat, tôt, dans les ténèbres encore,
Miriâm de Magdala vient au sépulcre et regarde:
la pierre du sépulcre avait été enlevée.
2.. Elle court donc et vient
auprès de Shim‘ôn-Petros
et auprès de l’autre adepte qu’aimait Iéshoua‘.
Elle leur dit: « Ils ont enlevé l’Adôn hors du
sépulcre.
Nous ne savons pas où ils l’ont mis. »
3.. Petros
donc et l’autre adepte sortent et viennent au sépulcre.
4.. Ils courent tous les deux
ensemble.
Mais l’autre adepte, plus rapide que Petros,
court devant et vient le premier au sépulcre.
5.. En se penchant, il voit les
linges étendus, mais n’entre pas.
6.. Shim‘ôn-Petros vient aussi, à sa suite, entre dans le sépulcre,
il contemple les linges étendus,
7.. et le suaire qui avait été
sur sa tête,
non pas étendu avec les linges mais à part,
enroulé à sa place.
8.. Alors
donc, l’autre adepte, venu le premier au sépulcre,
y entre, lui aussi. Il voit et adhère.
9.. Non, ils ne comprenaient
pas encore l’écrit
selon lequel il devait se relever d’entre les morts.
10.. Les adeptes s’en vont donc de nouveau
chez eux.
Deux messagers
11.. Cependant Miriâm se tient hors du sépulcre et pleure.
Donc, en pleurant, elle se penche dans le sépulcre.
12.. Elle contemple deux messagers en
blanc,
assis, l’un à la tête, l’autre aux pieds,
là où gisait le corps de Iéshoua‘.
13.. Ils lui disent: « Femme, pourquoi
pleures-tu ? »
Elle leur dit: « Ils ont enlevé mon Adôn,
et je ne sais où ils l’ont déposé. »
Iéshoua‘ debout
14.. Disant cela, elle se tourne en arrière et contemple Iéshoua‘ debout,
ne sachant pas que c’était Iéshoua‘.
15.. Iéshoua‘
lui dit: « Femme, pourquoi pleures-tu ?
Qui cherches-tu ? »
Elle, croyant que c’était le jardinier, lui dit:
« Adôn, si c’est toi qui l’as retiré de là,
dis-moi où tu l’as déposé: je l’enlèverai. »
16.. Iéshoua‘
lui dit: « Miriâm ! »
Elle, se tournant, lui dit en hébreu:
« Rabbouni ! » c’est-à-dire:
« Mon Rabbi ! »
17.. Iéshoua‘
lui dit: « Ne me touche pas !
Non, je ne suis pas encore monté chez le père.
Va vers mes frères et dis-leur:
‹ Je monte chez mon père et votre père, mon
Elohîms et votre Elohîms ›. »
18.. Miriâm
de Magdala vient et annonce aux adeptes:
« J’ai vu l’Adôn ! », et ce qu’il lui
avait dit.
19.. C’est donc le soir, ce premier jour après le shabat.
Les portes de la maison où les adeptes étaient
rassemblés
sont fermées, parce qu’ils frémissent des Iehoudîm.
Iéshoua‘ vient, se tient au milieu et leur dit:
« Shalôm à vous ! »
20.. Après
ces paroles, il leur montre ses mains et son flanc.
Les adeptes se chérissent donc de voir l’Adôn.
21.. Iéshoua‘, donc, leur dit à nouveau: « Shalôm !
Comme le père m’a envoyé, moi aussi je vous
envoie. »
22.. En disant cela, il souffle sur eux et
leur dit:
« Recevez le souffle sacré.
23.. Ceux à
qui vous remettrez les fautes, elles leur seront remises;
ceux à qui vous les retiendrez, elles leur seront
retenues. »
Toma
24.. Toma, l’un des Douze, dit « le Jumeau » Didymos ,
n’était pas avec eux quand Iéshoua‘ était venu.
25.. Les autres adeptes lui disent donc:
« Nous avons vu l’Adôn. »
Il leur dit: « À moins que je ne voie dans ses
mains la trace des clous,
que je ne jette mon doigt dans la trace des clous,
et que je ne jette ma main dans son flanc,
en aucune manière je n’adhérerai. »
26.. Huit jours après, ses adeptes sont à
nouveau à l’intérieur.
Toma est avec eux. Iéshoua‘ vient, les portes fermées.
Il se tient au milieu et dit: « Shalôm à
vous ! »
27.. Il dit ensuite à Toma: « Porte
ton doigt ici et vois mes mains.
Porte ta main et jette-la dans mon flanc.
Ne sois plus sans adhérence, mais adhère ! »
28.. Toma
répond et lui dit: « Adonaï Elohaï ! »
29.. Iéshoua‘
lui dit: « Parce que tu m’as vu, tu as adhéré.
En marche, ceux qui n’ont pas vu et
adhèrent ! »
30.. Iéshoua‘, donc, a fait aussi de nombreux autres signes
sous les yeux des adeptes. Ils ne sont pas écrits dans
ce volume.
31.. Mais tout cela a été écrit pour que
vous adhériez
à Iéshoua‘, le messie, bèn Elohîms,
et pour qu’en adhérant vous ayez vie en son nom.
Chapitre
21
1.. Après cela, Iéshoua‘ se manifeste encore aux adeptes
sur la mer de Tiberias. Il se manifeste ainsi.
2.. Shim‘ôn-Petros, Toma dit « le Jumeau » Didymos ,
Netanél, de Qana en Galil, les Bèn Zabdi
et deux autres de ses adeptes sont ensemble.
3.. Shim‘ôn-Petros leur dit: « Je vais pêcher. »
Ils lui disent: « Nous venons aussi avec
toi. »
Ils sortent et montent en bateau.
Cette nuit-là, ils ne prennent rien.
4.. De grand matin, Iéshoua‘ se
tient sur le rivage.
Cependant les adeptes ne savent pas que c’est Iéshoua‘.
5.. Iéshoua‘
leur dit donc: « Petits enfants, avez-vous à manger ? »
Ils lui répondent: « Non ! »
6.. Il leur dit: « Jetez
le filet à droite du bateau, et vous trouverez. »
Ils le jettent donc,
mais n’ont plus la force de le tirer, tant il contient
de poissons.
7.. L’adepte
que Iéshoua‘ aime dit donc à Petros:
« C’est l’Adôn ! »
Shim‘ôn-Petros entend donc que c’est l’Adôn.
Il ceint sa tunique oui, il était nu et se jette à
la mer.
8.. Mais les autres adeptes
viennent en barque
non, ils ne sont pas loin de terre, mais à environ
deux cents coudées ,
et ils retirent le filet avec les poissons.
9.. Quand
donc ils montent à terre, ils voient:
un feu de braises est posé là, avec du poisson posé
dessus, et du pain.
10.. Iéshoua‘
leur dit: « Apportez le poisson que vous venez de pêcher. »
11.. Shim‘ôn-Petros monte donc et tire à terre
le filet plein de gros poissons: cent cinquante-trois !
Et une telle quantité ne déchire pas le filet !
12.. Iéshoua‘
leur dit: « Venez déjeuner. »
Et pas un des adeptes n’ose lui demander:
« Toi, qui es-tu ? » Ils savent que
c’est l’Adôn.
13.. Iéshoua‘
vient, prend le pain, le leur donne, et le poisson de même.
14.. C’est
alors la troisième fois que Iéshoua‘ apparaît à ses adeptes
après s’être réveillé d’entre les morts.
15.. Quand
donc ils ont déjeuné, Iéshoua‘ dit à Shim‘ôn-Petros:
« Shim‘ôn de Iohanân, m’aimes-tu plus que
ceux-ci ? »
Il lui dit: « Oui, Adôn, toi, tu sais que je te
chéris. »
Il lui dit: « Pais mes agneaux. »
16.. Il lui dit encore, une deuxième fois:
« Shim‘ôn de Iohanân, m’aimes-tu ? »
Il lui dit: « Oui, Adôn, toi, tu sais que je te
chéris. »
Il lui dit: « Conduis mes ovins. »
17.. Il lui dit une troisième fois:
« Shim‘ôn de Iohanân, me chéris-tu ? »
Petros s’attriste de ce qu’il lui demande pour la
troisième fois:
« Me chéris-tu ? » Il lui dit:
« Adôn, toi tu sais tout.
Toi, tu sais donc que je te chéris. »
Iéshoua‘ lui dit: « Pais mes ovins.
18.. Amén,
amén, je te dis: Quand tu étais jeune,
tu te ceignais et tu marchais où tu voulais.
Quand tu auras vieilli, tu tendras les mains.
Un autre te ceindra et te portera où tu ne voudras
pas. »
19.. Il dit cela pour signifier la mort
par laquelle il devait glorifier Elohîms.
Ayant dit cela, il lui dit:
« Suis-moi ! »
20.. Petros
se retourne et voit l’adepte que Iéshoua‘ aime
les suivre, celui qui s’était penché pendant le dîner
sur sa poitrine et avait dit:
« Adôn, qui est celui qui te livrera ? »
21.. Petros,
donc, le voit et dit à Iéshoua‘:
« Adôn, et celui-là ? »
22.. Iéshoua‘
lui dit: « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ma venue,
que t’importe ? Toi, suis-moi ! »
23.. Cette
parole sort donc parmi les frères:
Cet adepte ne mourra pas.
Iéshoua‘ ne lui avait pas dit qu’il ne mourrait pas,
mais: « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ma
venue,
que t’importe ? »
Témoignage
24.. C’est l’adepte témoin de cela qui a écrit tout cela.
Nous savons que son témoignage est vrai.
25.. Iéshoua‘
en a fait beaucoup d’autres.
Si tout cela était écrit un à un,
même l’univers, je pense,
ne pourrait contenir les livres écrits.
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