Marc - Traduction Chouraki
Chapitre 1
1.. Tête de
l’annonce de Iéshoua‘ messie bèn Elohîms.
2.. Comme il
est écrit dans Iesha‘yahou l’inspiré:
« Voici, j’envoie mon messager devant tes faces:
il aplanira ta route.
3.. Voix d’un crieur dans le
désert: Préparez la route de IHVH-Adonaï, rectifiez ses
sentiers ! »
4.. C’est
Iohanân immergeant dans le désert.
Il clame l’immersion du retour pour la rémission des
fautes.
5.. Tout le pays de Iehouda
sort vers lui, et tous ceux de Ieroushalaîm;
ils sont immergés par lui dans le fleuve du Iardèn en
avouant leurs fautes.
6.. Iohanân
est vêtu de poil de chameau, une ceinture de peau sur sa hanche,
il mange des sauterelles et du miel sauvage.
7.. Il clame et dit: « Il
vient un plus fort que moi après moi;
je ne vaux pas, en me baissant, pour délier la lanière
de ses sandales.
8.. Moi, je vous ai immergés
dans l’eau;
Lui, il vous immergera dans le souffle sacré. »
9.. Et c’est en ces jours:
Iéshoua‘ vient de Nasèrèt en Galil.
Il est immergé par Iohanân dans le Iardèn.
10.. Vite, en remontant de l’eau, il voit:
les ciels se déchirent; oui, le souffle descend sur
lui comme une palombe.
11.. Et une voix des ciels:
« C’est toi, mon fils aimé; en toi j’ai mon
gré. »
12.. Vite, le souffle le jette dehors au
désert.
13.. Il est au désert quarante jours,
éprouvé par Satân.
Il est avec les bêtes sauvages, et des messagers le
servent.
Iéshoua‘ en Galil
14.. Après que Iohanân eut été livré, Iéshoua‘ vient en Galil.
Il clame l’annonce d’Elohîms,
15.. il dit: « Il est accompli, le
temps, et proche, le royaume d’Elohîms.
Faites retour, adhérez à l’annonce. »
16.. Longeant
le bord de la mer de Galil,
il voit Shim‘ôn et Andreas, le frère de Shim‘ôn.
Ils jettent le filet dans la mer: oui, ce sont des
pêcheurs.
17.. Iéshoua‘ leur dit:
« Venez derrière moi, je vous ferai devenir des
pêcheurs d’hommes. »
18.. Vite, ils laissent leurs filets et le
suivent.
19.. Il avance un peu. Il voit Ia‘acob bèn
Zabdi et Iohanân, son frère:
ils sont aussi dans leur barque à réparer les filets.
20.. Vite, il les appelle.
Ils laissent leur père Zabdi dans la barque avec les
mercenaires.
Ils s’en vont derrière lui.
Kephar-Nahoum
21.. Ils arrivent à Kephar-Nahoum.
Vite, le shabat, il entre dans la synagogue et
enseigne.
22.. Ils sont frappés de son enseignement.
Oui, il les enseigne comme ayant autorité,
et non pas comme les Sopherîm.
23.. Vite, il y a dans leur synagogue un
homme au souffle contaminé.
Il vocifère.
24.. Il dit: « Qu’y a-t-il entre nous
et toi, Iéshoua‘ le Nazaréen ?
Tu es venu nous perdre ! Je sais qui tu es: le
consacré d’Elohîms ! »
25.. Iéshoua‘
le rabroue: « Sois muselé ! Sors de lui ! »
26.. Le souffle contaminé le convulse, crie
d’une voix forte et sort de lui.
27.. Ils s’effraient tous au point de
discuter les uns avec les autres.
Ils disent: « Qu’est-ce que c’est ? Un enseignement
nouveau ! Plein d’autorité !
Oui, il commande même aux souffles contaminés. Et ils
lui obéissent ! »
28.. Vite, sa renommée sort partout dans
tout le pays autour de la Galil.
29.. Vite, ils sortent de la synagogue
et viennent dans la maison de Shim‘ôn et d’Andreas,
avec Ia‘acob et Iohanân.
30.. La belle-mère de Shim‘ôn est étendue,
prise de fièvre.
Vite, ils lui parlent d’elle.
31.. Il s’approche, la réveille en
saisissant sa main.
La fièvre la laisse. Elle les sert.
32.. Le soir venu, au déclin du soleil,
ils lui amènent tous ceux qui ont mal et des
démoniaques.
33.. Toute la
ville se rassemble devant la porte.
34.. Il guérit, nombreux, ceux qui ont mal,
de maladies variées.
Il jette dehors de nombreux démons.
Il ne laisse pas parler les démons: oui, ils savent
qui il est.
Il sort et s’en va
35.. Le matin, avant la fin de
la nuit,
il se lève, sort et s’en va dans un lieu désert. Là,
il prie.
36.. Shim‘ôn
le poursuit avec ses compagnons.
37.. Ils le trouvent et lui disent:
« Ils te cherchent tous. »
38.. Il leur dit: « Allons ailleurs,
dans les bourgs voisins.
Je clamerai, là aussi: oui, je suis sorti pour
cela. »
39.. Il vient et clame dans leurs
synagogues, dans toute la Galil.
Il jette dehors les démons.
40.. Un galeux vient vers lui, le supplie,
tombe à genoux et lui dit:
« Oui, si tu veux, tu peux me purifier. »
41.. Pris aux entrailles, il tend sa main,
le touche et lui dit:
« Je veux, sois pur ! »
42.. Vite, sa gale s’en va; il est purifié.
43.. Il le rudoie. Vite, il le jette dehors.
44.. Il lui dit: « Attention ! Ne
dis rien à personne;
mais va, montre-toi au desservant,
offre pour ta purification ce que Moshè a imposé
en témoignage pour eux. »
45.. Mais il sort, commence à le clamer
beaucoup et à diffuser la parole,
si bien que Iéshoua‘ ne peut plus entrer ouvertement
dans une ville,
mais il demeure dehors, en des lieux déserts.
Et ils viennent à lui de toutes parts.
Chapitre
2
1.. Il entre de
nouveau à Kephar-Nahoum quelques jours après.
Ils entendent qu’il est à la maison.
2.. Ils s’y rassemblent, si
nombreux qu’il ne reste plus de place,
même devant la porte. Il leur dit la parole.
3.. Ils viennent et portent en
face de lui un paralytique
qu’ils soulèvent à quatre.
4.. Comme ils
ne pouvaient le lui présenter, à cause de la foule,
ils défont le toit là où il se trouvait.
Ayant creusé un trou, ils laissent aller le grabat
où le paralytique était étendu.
5.. Iéshoua‘
voit leur adhérence.
Il dit au paralytique: « Enfant, tes fautes te
sont remises. »
6.. Or, quelques Sopherîm
étaient assis là, ils ruminaient en leur coeur:
7.. « Quoi ! Celui-là parle ainsi ! Il blasphème !
Qui peut remettre les fautes, sinon un seul:
Elohîms ? »
8.. Vite, en son souffle,
Iéshoua‘ sait qu’ils ruminent en eux-mêmes.
Il leur dit: « Pourquoi ruminez-vous ainsi en vos
coeurs ?
9.. Qu’est-il
plus facile ?
Dire au paralytique: ‹ Tes fautes te sont
remises ›
ou lui dire: ‹ Réveille-toi, prends ton grabat et
marche › ?
10.. Eh bien, le fils de l’homme a pouvoir
sur terre de remettre les fautes.
Et pour que vous le sachiez... »
11.. Il dit au paralytique: « À toi,
je dis:
Réveille-toi, prends ton grabat et va dans ta
maison. »
12.. Il se réveille, et, vite, prend son
grabat et sort devant tous.
Tous sont stupéfaits; ils glorifient Elohîms et
disent: « Cela, nous ne l’avons jamais vu ! »
13.. Il sort à nouveau au bord de la mer.
Toute la foule vient à lui. Il les enseigne.
14.. Il passe, il voit Lévi bèn Halphaï
assis à la gabelle.
Il lui dit: « Suis-moi. » Il se lève et le
suit.
15.. Et c’est, quand il s’étend à table
dans sa maison,
de nombreux gabelous et des fauteurs
se mettent à table avec Iéshoua‘ et ses adeptes.
Oui, ils sont nombreux à le suivre.
16.. Les Sopherîm des Peroushîm voient:
il mange avec des fauteurs et des gabelous.
Ils disent à ses adeptes: « Quoi ! il mange avec des gabelous et des
fauteurs ! »
17.. Iéshoua‘
l’entend. Il leur dit: « Les forts n’ont pas besoin de médecin, mais
ceux qui ont mal.
Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des fauteurs. »
18.. Les adeptes de Iohanân et les
Peroushîm jeûnaient.
Ils viennent, et lui disent: « Pourquoi les adeptes de Iohanân et les adeptes
des Peroushîm
jeûnent-ils et tes adeptes ne jeûnent-ils
pas ? »
19.. Iéshoua‘
leur dit: « Les fils de la noce peuvent-ils jeûner quand
l’époux est avec eux ?
Tout le temps qu’ils ont l’époux avec eux, ils ne
peuvent pas jeûner.
20.. Mais voici, les jours viennent où
l’époux leur sera enlevé,
alors ils jeûneront ce jour-là.
21.. Nul ne coud un ajout d’étoffe non
battue sur un vieux vêtement,
sinon la pièce tire sur lui, le neuf sur le vieux,
et la déchirure devient pire.
22.. Personne
ne jette un vin nouveau dans de vieilles outres,
sinon le vin fait craquer les outres, le vin est
perdu, et les outres.
Mais: ‹ À vin nouveau, outres
neuves ›. »
Les épis égrenés
23.. Et c’est le shabat.
Il passe à travers les champs de blé.
Ses adeptes, chemin faisant, commencent à égrener des
épis.
24.. Les Peroushîm lui disent: « Vois ! Pourquoi font-ils ce qui n’est pas
permis le shabat ? »
25.. Il leur dit: « N’avez-vous jamais
lu ce qu’a fait David ?
Il était dans le besoin, il avait faim, et ses
compagnons avec lui.
26.. Il est entré dans la maison d’Elohîms,
aux jours d’Èbiatar le grand desservant.
Il a mangé le pain des faces qu’il n’est pas permis de
manger,
sauf aux desservants. Il en a même donné à ses
compagnons. »
27.. Il leur dit: « Le shabat est fait pour l’homme et non l’homme
pour le shabat.
28.. Ainsi, le fils de l’homme est l’Adôn, même du
shabat. »
Chapitre
3
1.. Il entre de
nouveau dans une synagogue.
Il y a là un homme à la main desséchée.
2.. Ils l’épient: va-t-il
guérir le shabat ? Ils pourraient l’accuser.
3.. Il dit à l’homme à la main
sèche: « Réveille-toi ! Au milieu ! »
4.. Il leur dit: « Est-il
permis, le shabat, de bien faire ou de méfaire,
de sauver un être ou de le tuer ? » Mais ils
se taisent.
5.. Il les regarde à la ronde
et il brûle, blessé par la dureté de leur coeur.
Il dit à l’homme: « Étends ta main. »
Il l’étend, et sa main est rétablie.
6.. Les Peroushîm sortent vite;
ils se concertent avec les hommes de Hèrôdès, contre
lui, pour le perdre.
Les adeptes
7.. Iéshoua‘ se retire vers la mer avec ses adeptes.
Une nombreuse multitude de Galil le suit.
8.. Même de
Iehouda, de Ieroushalaîm, d’Edôm et d’au-delà du Iardèn,
des alentours de Sor et de Sidôn,
une multitude nombreuse entend ce qu’il a fait et
vient à lui.
9.. Il dit à ses adeptes qu’un
bateau demeure près de lui, à cause de la foule, pour qu’ils ne le pressent pas.
10.. Oui, il en a guéri beaucoup, si bien
qu’ils tombent sur lui pour le toucher,
tous ceux que la souffrance harcèle.
11.. Les souffles contaminés le voient,
tombent devant lui,
crient et disent: « Tu es bèn Elohîms. »
12.. Il les rabroue avec force: qu’ils ne
le manifestent pas !
13.. Il monte sur la montagne.
Il appelle à lui ceux qu’il veut. Ils vont à lui.
14.. Il en fait douze pour qu’ils soient
avec lui,
et pour qu’il les envoie clamer,
15.. avec le pouvoir de jeter dehors les
démons.
16.. Il fait les Douze:
il impose à Shim‘ôn le nom de Petros;
17.. Ia‘acob
bèn Zabdi, Iohanân, frère de Ia‘acob;
et il leur impose le nom de Benéi Ra‘ash, c’est-à-dire
les fils du Tonnerre;
18.. Andreas,
Philippos, Bar-Talmaï, Matityah, Toma,
Ia‘acob bèn Halphaï, Tadaï, Shim‘ôn le Qanaït,
19.. et Iehouda l’homme de Qériot, celui
qui l’a livré.
Ba‘al Zeboul
20.. Il vient à la maison. La
foule se réunit à nouveau,
si bien qu’ils ne peuvent même plus manger le pain.
21.. Les siens l’entendent; ils sortent
pour se saisir de lui.
Oui, ils disent: « Il est hors de
sens ! »
22.. Les Sopherîm, descendant de Ieroushalaîm,
disent: « Il a le Ba‘al Zeboul !
Par le chef des démons, il chasse dehors les
démons ! »
23.. Il les appelle et leur parle par des
exemples: « Comment Satân peut-il jeter dehors Satân ?
24.. Si un royaume est divisé contre
lui-même,
un tel royaume ne peut subsister.
25.. Si une maison est divisée contre
elle-même,
une telle maison ne peut subsister.
26.. Si le Satân se lève contre lui-même et
se divise,
il ne peut subsister, mais il est fini.
27.. Personne
ne peut entrer dans la maison d’un homme fort
et piller ses affaires s’il n’a d’abord lié l’homme
fort.
Alors, il pille sa maison.
28.. Amén, je
vous dis: tout sera remis aux fils des hommes,
les fautes, les blasphèmes autant qu’ils blasphèment.
29.. Mais le blasphémateur contre le
souffle sacré
n’a pas de rémission en pérennité,
mais est passible de faute en pérennité. »
30.. Cela parce qu’ils disaient: « Il
a un souffle contaminé. »
Ma mère, mes frères
31.. Viennent sa mère et ses frères.
Ils se tiennent dehors et l’envoient appeler.
32.. Une foule est assise autour de lui.
Ils lui disent: « Voici ta mère, tes frères, et
tes soeurs;
ils sont dehors et te cherchent. »
33.. Il leur répond et dit: « Qui sont
ma mère et mes frères ? »
34.. Il regarde à la ronde ceux qui sont
assis en cercle autour de lui et dit: « Voici ma mère et mes frères.
35.. Qui fait le vouloir d’Elohîms, celui-là est mon frère,
ma soeur, ma mère. »
Chapitre
4
1.. À nouveau, il
commence à enseigner au bord de la mer.
Une foule très nombreuse se rassemble près de lui,
si bien qu’il monte dans une barque et s’assoit en
mer.
Toute la foule est à terre, le long de la mer.
2.. Il les enseigne beaucoup
par des exemples. Dans son enseignement, il leur dit:
3.. « Entendez ! Voici: le semeur sort semer.
4.. Et c’est, quand il sème, il
en tombe le long de la route.
Les oiseaux viennent et le mangent.
5.. D’autre
tombe sur la rocaille, sans beaucoup de terre.
Il lève vite parce que sans terre profonde.
6.. Mais,
quand le soleil se lève, il le rôtit,
parce que, sans racines, il est desséché.
7.. D’autre
tombe dans les épines. Les épines montent et l’asphyxient.
Il ne donne pas de fruit.
8.. D’autres
tombent dans la belle terre.
Ils donnent du fruit, ils montent et croissent.
L’un porte trente, un autre soixante, un autre
cent. »
9.. Et il dit: « Celui qui
a des oreilles pour entendre entende ! »
10.. Et quand il est à l’écart,
ceux qui l’entourent avec les Douze le questionnent
sur les exemples.
11.. Il leur dit: « À vous, le mystère
du royaume d’Elohîms a été donné.
Mais, à ceux-là du dehors, tout est en exemples,
12.. pour que, regardant, ils regardent et
ne voient pas
et qu’entendant ils entendent et ne comprennent pas,
afin qu’ils ne fassent pas retour
et qu’il ne leur soit pas fait rémission. »
13.. Il leur dit: « Vous ne comprenez
pas cet exemple ?
Comment comprendrez-vous tous les exemples ?
14.. Le semeur sème la parole.
15.. Tels sont ceux du bord de la route où
la parole est semée:
quand ils l’entendent, vite Satân vient;
il enlève la parole qui a été semée en eux.
16.. De même, ceux qui sont semés sur les
rocailles.
Eux, quand ils entendent la parole, vite, ils la
reçoivent avec joie.
17.. Ils n’ont pas de racines en eux-mêmes,
mais sont éphémères.
Puis, quand survient la tribulation ou la persécution
à cause de la parole,
vite, ils trébuchent.
18.. D’autres, semés dans les épines, entendent la parole.
19.. Mais les soucis de cette ère, la
séduction de la richesse,
les autres convoitises entrent en eux et asphyxient la
parole;
elle devient sans fruit.
20.. Ceux qui
sont semés sur la belle terre entendent la parole,
l’accueillent et portent du fruit,
l’un trente, l’autre soixante, et l’autre cent. »
La lampe et la semence
21.. Il leur dit: « La lampe vient-elle pour être mise sous le
boisseau ou sous le lit ?
N’est-ce pas pour être mise sur un lampadaire ?
22.. Non, rien de caché qui ne doive être
manifesté;
rien de secret qui ne doive devenir manifeste.
23.. Qui a des oreilles pour entendre
entende ! »
24.. Il leur dit: « Prenez garde à ce
que vous entendez !
La mesure dont vous mesurez sert à mesurer pour vous
et il vous en sera rajouté.
25.. Oui, celui qui a, il lui est donné;
et celui qui n’a pas, même ce qu’il a lui est
pris. »
26.. Il dit: « Ainsi du royaume
d’Elohîms:
il est comme un homme qui jette la semence en terre.
27.. Il s’endort et se réveille nuit et
jour.
La semence germe, croît, il ne sait comment.
28.. La terre d’elle-même porte du fruit;
en premier de l’herbe, puis un épi, puis plein de blé
dans l’épi.
29.. Mais quand le fruit mûr se donne,
vite, il envoie la faucille, car la moisson est
là ! »
30.. Il dit: « À quoi ressemble le
royaume d’Elohîms ?
Par quel exemple le présenter ?
31.. C’est
comme une graine de moutarde: quand elle est semée sur la terre,
elle est plus petite que toutes les semences de la
terre.
32.. Mais quand elle est semée,
elle monte et devient plus grande que toutes les
plantes,
elle fait de grandes branches,
si bien que les oiseaux du ciel peuvent reposer à son
ombre. »
33.. Par de nombreux exemples semblables il
leur dit la parole,
telle qu’ils peuvent l’entendre,
et sans exemples, il ne leur dit rien.
34.. Mais quand il est avec ses adeptes, à
part, il leur explique tout.
Il rabroue le vent
35.. Il leur dit, ce jour-là,
le soir venu: « Passons de l’autre côté. »
36.. Ils laissent la foule et le prennent
tel quel, dans la barque.
D’autres barques sont avec lui.
37.. Survient
un grand tourbillon de vent.
Les vagues se jettent sur la barque au point de
remplir la barque.
38.. Et lui, il est à la poupe, sur le
coussin, et il dort.
Ils le réveillent et lui disent: « Rabbi, tu ne te soucies pas de ce que nous
périssons ? »
39.. Il se réveille, rabroue le vent et dit
à la mer: « Tais-toi, sois muselée ! »
Le vent tombe, et c’est le calme plat.
40.. Il leur dit: « Pourquoi êtes-vous
aussi couards ?
Comment ! Vous n’avez pas
d’adhérence ? »
41.. Ils frémissent d’un grand
frémissement. Ils se disent l’un à l’autre: « Qui est-il donc, celui-là ?
Oui, même le vent et la mer lui obéissent. »
Chapitre
5
1.. Ils viennent
de l’autre côté de la mer au pays des Gadariîm.
2.. Il sort de la barque.
Un homme vient à sa rencontre, hors des sépulcres,
vite.
Il a en lui un souffle contaminé
3.. et habite parmi les
sépultures.
Nul ne peut le lier, pas même avec une chaîne.
4.. Oui, plusieurs fois, ils
l’avaient lié
avec des entraves et avec des chaînes;
mais il avait éclaté les chaînes et brisé les
entraves.
Personne n’avait la force de le maîtriser.
5.. Tout le temps, nuit et
jour, parmi les sépultures et dans les montagnes,
il est à crier et à se taillader avec des pierres.
6.. Il voit Iéshoua‘ de loin.
Il court, se prosterne en face de lui.
7.. Il crie d’une voix forte et
dit: « Qu’y a-t-il entre moi et toi, Iéshoua‘ bèn
Elohîms ‘Éliôn ?
Je t’en adjure par Elohîms, ne me tourmente
pas ! »
8.. Oui, Iéshoua‘ lui disait: « Sors de cet homme, souffle contaminé. »
9.. Il l’interroge: « Ton
nom ? »
Il lui dit: « Légion est mon nom. Oui, nous sommes
une multitude. »
10.. Il le supplie fort de ne pas les
envoyer hors du pays.
11.. Or il y avait là, près de la montagne,
un troupeau de cochons, un grand;
ils paissaient.
12.. Ils le supplient et disent: « Expédie-nous dans les cochons pour que nous
entrions en eux. »
13.. Il le leur permet: les souffles
contaminés sortent;
ils entrent dans les cochons.
Le troupeau se rue du haut de la falaise dans la mer.
Deux mille environ suffoquèrent dans la mer.
14.. Ceux qui
les gardent s’enfuient et l’annoncent à la ville et aux champs.
Ils viennent voir: que s’est-il passé ?
15.. Ils viennent vers Iéshoua‘;
ils voient le démoniaque assis, vêtu, sain d’esprit,
lui qui avait eu Légion; ils frémissent.
16.. Les témoins leur racontent ce qui
avait été fait
au démoniaque et aux porcs.
17.. Ils commencent à le supplier de s’en
aller de leur frontière.
18.. Et, quand il monte dans la barque,
le démoniaque le supplie de demeurer avec lui.
19.. Il ne le laisse pas faire, mais lui
dit: « Va dans ta maison, auprès des tiens;
annonce-leur tout ce que l’Adôn a fait pour toi,
et comment il t’a matricié. »
20.. Il s’en va et commence à clamer dans
les Dix-Villes
ce que Iéshoua‘ avait fait pour lui. Tous s’en
étonnent.
Deux guérisons
21.. Iéshoua‘ traverse de nouveau en barque de l’autre côté.
Une foule nombreuse se rassemble auprès de lui.
Il est au bord de la mer.
22.. Un des chefs de la synagogue vient
vers lui. Son nom: Iaïr.
23.. Le voyant, il tombe à ses pieds, le
supplie fort et dit: « Ma fillette est à sa fin,
viens, impose les mains sur elle, elle sera sauvée,
elle vivra. »
24.. Il s’en va avec lui. Une foule
nombreuse le suit et se presse contre lui.
25.. Là, une femme fluente de sang depuis
douze ans,
26.. elle a beaucoup souffert avec de
nombreux médecins.
Elle a dépensé tout son avoir sans aucune
amélioration.
Elle va même plutôt pis.
27.. Elle avait entendu parler de Iéshoua‘.
Elle vient dans la foule derrière lui et touche son
vêtement.
28.. Elle disait: « Oui, si je pouvais toucher au moins ses
vêtements, je serais sauvée ! »
29.. Vite, la source de son sang sèche.
Elle pénètre en sa chair qu’elle est guérie du mal qui
la harcelait.
30.. Iéshoua‘
pénètre vite en lui-même qu’un pouvoir est sorti de lui.
Il se tourne vers la foule et dit: « Qui a touché mes vêtements ? »
31.. Ses adeptes lui disent: « Vois, la foule te presse et tu dis: Qui m’a
touché ? »
32.. Il regarde à la ronde pour voir celle
qui avait fait cela.
33.. La femme frémit, tremble, sachant ce
qui lui est arrivé.
Elle vient, tombe devant lui, et lui dit toute la
vérité.
34.. Il lui dit: « Fille, ton
adhérence t’a sauvée.
Va en paix ! Sois assainie du mal qui te
harcelait. »
35.. Comme il
parle encore, voici,
ils viennent de chez le chef de la synagogue et
disent: « Ta fille est morte. Pourquoi encore fatiguer le
Rabbi ? »
36.. Mais Iéshoua‘ saisit la parole qu’ils
ont dite.
Il dit au chef de la synagogue: « Ne frémis
pas ! Adhère seulement ! »
37.. Il ne laisse personne le suivre,
sauf Petros, Ia‘acob et Iohanân, le frère de Ia‘acob.
38.. Ils viennent dans la maison du chef de
la synagogue.
Il perçoit le tumulte: ils pleurent et crient force alalas.
39.. Il entre, il leur dit: « Pourquoi ce tumulte ? Pourquoi
pleurez-vous ?
L’enfant n’est pas morte, mais elle dort. »
40.. Ils ricanent contre lui. Mais lui les
jette tous dehors.
Il prend le père de l’enfant, la mère, ceux qui sont
avec lui,
et il entre là où est l’enfant.
41.. Il saisit la main de l’enfant et lui
dit: « Tali taqoumi ! », ce qui se traduit:
« Fille, je te le dis: réveille-toi ! »
42.. Vite, la fillette se relève et marche.
Oui, elle a douze ans.
Ils sont hors d’eux-mêmes, totalement hors d’eux-mêmes.
43.. Il leur ordonne instamment que
personne ne sache cela.
Il dit de lui donner à manger et sort de là.
Chapitre
6
1.. Il sort de là
et vient dans sa patrie, ses adeptes le suivent.
2.. Arrive le
shabat; il commence à enseigner dans la synagogue.
Beaucoup l’entendent, sont frappés, et disent: « D’où, cela ? À celui-là ! Quelle
sagesse !
Elle lui est donnée ? À lui !
Et ces fameux prodiges qui se font par ses mains !
3.. Celui-là,
n’est-ce pas le charpentier, le fils de Miriâm ?
Le frère de Ia‘acob, de Iosséi, de Iehouda, de
Shim‘ôn ?
Et ses soeurs, ne sont-elles pas ici avec
nous ? »
Ils trébuchent sur lui.
4.. Iéshoua‘
leur dit: « Un inspiré n’est sans gloire
que dans sa patrie, parmi ses proches, et dans sa
maison. »
5.. Il ne peut exercer là aucun
prodige, sauf pour quelques invalides:
il leur impose les mains et les guérit.
6.. Il s’étonne à cause de leur
non-adhérence.
Il circule dans les villages des environs. Là, il
enseigne.
Il appelle les Douze
7.. Il appelle les
Douze et commence à les envoyer deux à deux.
Il leur donne autorité sur les souffles contaminés.
8.. Il leur enjoint de ne rien
prendre pour la route qu’un bâton seul:
ni pain, ni besace, ni bronze à la ceinture,
9.. mais chaussés de sandales
et: « Ne mettez pas deux tuniques. »
10.. Il leur dit: « Là où vous entrez
dans une maison,
restez-y jusqu’à ce que vous sortiez de là. »
11.. Si un lieu ne vous accueille pas,
qu’ils ne vous entendent pas,
partez de là, secouez la poussière qui est sous vos
pieds
en témoignage contre eux. »
12.. Ils sortent clamer le retour,
13.. jeter dehors de nombreux démons,
messier de nombreux invalides et guérir.
La tête de Iohanân l’Immergeur
14.. Le roi Hèrôdès entend:
oui, son nom est devenu célèbre.
Ils disent: « Iohanân l’Immergeur s’est réveillé
d’entre les morts:
c’est pourquoi les puissances agissent par lui. »
15.. D’autres
disent: « Élyahou lui-même ! »
D’autres disent: « Un inspiré, comme l’un des
inspirés. »
16.. Mais Hèrôdès entend et dit: « Celui que j’ai décapité, Iohanân, c’est lui qui
s’est réveillé. »
17.. Oui, Hèrôdès, avait envoyé saisir
Iohanân et l’avait lié en prison, à cause d’Hèrôdias, la femme de Philippos son frère
qu’il avait épousée.
18.. Oui, Iohanân disait à Hèrôdès: « Il ne t’est pas permis d’avoir la femme de ton
frère ! »
19.. Dès lors, Hèrôdias le hait, veut le
tuer, mais ne le peut:
20.. oui, Hèrôdès frémit de Iohanân, le sachant
homme juste et consacré.
Il le protège, il l’entend, fort perplexe, et plaît à
l’entendre.
21.. Arrive
un jour propice: l’anniversaire d’Hèrôdès.
Il fait un dîner pour ses grands, pour ses officiers,
pour les premiers de Galil.
22.. Elle entre, la fille de cette
Hèrôdias;
elle danse, elle plaît à Hèrôdès et aux convives.
Le roi dit à l’adolescente: « Demande-moi ce que tu veux, je te le
donne. »
23.. Et il le lui jure: « Quoi que tu demandes, je te le donnerai,
jusqu’à la moitié de mon royaume. »
24.. Elle sort et dit à sa mère: « Que
demanderai-je ? »
Elle dit: « La tête de Iohanân l’Immergeur. »
25.. Vite, elle entre avec empressement
chez le roi, demande et dit: « Je veux que tu me donnes tout de suite sur un
plat
la tête de Iohanân l’Immergeur. »
26.. Le roi en est fort peiné. À cause des serments et des convives, il ne veut pas
la rejeter.
27.. Vite, le roi envoie un garde, et lui
commande d’apporter sa tête.
Il s’en va et le décapite dans la prison.
28.. Il apporte la tête sur un plat et la
donne à l’adolescente.
L’adolescente la donne à sa mère.
29.. Ses adeptes entendent.
Ils viennent, prennent son corps et l’ensevelissent
dans un sépulcre.
Cinq pains pour la foule
30.. Les envoyés se
rassemblent autour de Iéshoua‘.
Ils lui annoncent tout ce qu’ils avaient fait et
enseigné.
31.. Il leur dit: « Venez, vous
autres, dans un lieu désert, à part.
Reposez-vous un peu. » Oui, nombreux sont les
arrivants et les partants.
Ils ne trouvent pas même un instant pour manger.
32.. Ils s’en vont dans la barque vers un
lieu désert, à part.
33.. Beaucoup
voient qu’ils partent. Ils les reconnaissent.
Là, ils accourent à pied, de toutes les villes, et ils
arrivent avant eux.
34.. En sortant, il voit une foule
nombreuse.
Il est pris aux entrailles pour eux,
parce qu’ils sont comme des ovins sans berger.
Il commence à les enseigner beaucoup.
35.. Déjà l’heure est avancée, ses adeptes
s’approchent et lui disent: « Le lieu est désert et l’heure est avancée.
36.. Renvoie-les; ils s’en iront dans les fermes et les villages des environs
s’acheter de quoi manger. »
37.. Il répond et leur dit:
« Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
Ils lui disent: « Nous irions acheter deux cents
deniers de pain
pour leur donner à manger ? »
38.. Il leur dit: « Combien de pains
avez-vous ? Allez voir. »
Ils vérifient et disent: « Cinq, et deux
poissons. »
39.. Il leur commande de s’installer tous
par groupes, sur l’herbe verte.
40.. Ils s’étendent à terre, rangées par
rangées, de cent et de cinquante.
41.. Il prend les cinq pains et les deux
poissons.
Il lève le regard vers le ciel, bénit et partage les
pains.
Il les donne à ses adeptes pour les leur servir.
Puis il répartit entre tous les deux poissons.
42.. Ils mangent tous et se rassasient.
43.. Ils enlèvent les parts: plein douze
couffins, et des poissons.
44.. Ceux qui
avaient mangé les pains étaient cinq mille hommes.
Marche sur la mer
45.. Vite, il oblige ses
adeptes à monter dans la barque, et à aller devant lui
de l’autre côté, à Béit-Saïda, pendant que lui-même
renvoie la foule.
46.. Il se sépare d’eux et va sur la
montagne pour prier.
47.. Le soir venu, la barque est au milieu
de la mer,
et lui, seul, à terre.
48.. Il les voit se tourmenter à ramer:
oui, le vent leur était contraire.
Vers la quatrième veille de la nuit,
il vient vers eux en marchant sur la mer. Il veut les
dépasser.
49.. Mais eux, le voyant marcher sur la
mer, pensent: « C’est un fantôme ! » et ils
vocifèrent.
50.. Oui, tous l’ont aperçu et ils se
troublent.
Mais, vite, il leur parle et leur dit:
« Courage ! Je suis. Ne frémissez pas. »
51.. Il monte auprès d’eux dans la barque.
Le vent tombe.
52.. Et très fort, à l’extrême, ils sont
stupéfaits en eux-mêmes.
Non, ils n’avaient pas compris pour les pains; leur
coeur est endurci.
53.. Ils font la traversée, viennent sur
terre à Guinnéissar et abordent là.
54.. En sortant de la barque, il est vite
reconnu.
55.. Ils parcourent tout ce pays.
Ils commencent à lui apporter sur les grabats ceux qui
ont mal,
là où ils entendent qu’il est.
56.. Là où il arrive, villages, villes ou
campagnes,
dans les marchés, ils mettent les infirmes et ils le
supplient
de leur laisser seulement toucher les sisit de son
vêtement.
Tous ceux qui le touchent sont sauvés.
Chapitre 7
1.. Les Peroushîm
et quelques Sopherîm venus de Ieroushalaîm
se rassemblent auprès de lui.
2.. Ils voient que quelques-uns
de ses adeptes, avec les mains souillées,
c’est-à-dire non lavées, mangent du pain.
3.. Oui, les Peroushîm et tous
les Iehoudîm tiennent à la tradition des anciens
et ne mangent pas sans s’être lavé les mains jusqu’au
poignet.
4.. En revenant du marché, ils
ne mangent pas sans s’être aspergés.
Et encore, beaucoup de ce qu’ils ont reçu, ils s’y
tiennent:
immersion des coupes, des cruches et des ustensiles en
bronze
5.. Les Peroushîm et les
Sopherîm l’interrogent: « Pourquoi tes adeptes ne marchent-ils pas selon
la tradition des anciens,
mais, avec des mains souillées, mangent le
pain ? »
6.. Il leur dit: « Iesha‘yahou a bien été inspiré sur vous,
hypocrites, ainsi qu’il est écrit:
7.. ‹ Ce peuple me
glorifie des lèvres, mais leur coeur est loin de moi.
Ils me rendent un culte vain.
Les enseignements qu’ils enseignent
ne sont que misvot apprises des hommes ! ›
8.. Vous laissez la misva
d’Elohîms et vous tenez à la tradition des hommes. »
9.. Il leur dit: « Vous
avez bel et bien rejeté l’ordre d’Elohîms
pour garder votre propre tradition.
10.. Oui, Moshè l’a dit: ‹ Glorifie
ton père et ta mère ›
et: ‹ Maudisseur de père ou mère sera mis à mort,
à mort. ›
11.. Et vous, vous dites: ‹ Si un homme dit au père ou à la mère:
est Qorbân, c’est-à-dire ‹ Présent pour Elohîms,
ce qui, de mon bien, aurait pu t’être utile ›,
12.. vous ne le laissez plus rien faire en
faveur du père et de la mère.
13.. Vous annulez la parole d’Elohîms
par votre propre tradition que vous nous transmettez.
Et vous en faites beaucoup de semblables. »
14.. Il appelle à nouveau la foule et leur
dit: « Entendez-moi tous et comprenez !
15.. Rien de ce qui entre du dehors dans
l’homme ne peut le souiller.
Mais ce qui sort de l’homme souille l’homme.
16.. Qui a des oreilles pour entendre
entende. »
17.. Quand il
entre à la maison, loin de la foule,
ses adeptes l’interrogent sur l’exemple.
18.. Il leur dit: « Alors vous êtes,
vous aussi, sans discernement ?
Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre du dehors,
dans l’homme, ne peut le souiller,
19.. parce
que cela n’entre pas dans son coeur, mais dans le ventre,
et cela s’évacue au-dehors ? »
Il faisait purs tous les aliments.
20.. Il dit: « Ce qui sort de l’homme,
c’est cela qui souille l’homme.
21.. Oui, du dedans, du coeur des hommes, émanent les mauvaises ruminations:
puteries, vols, meurtres,
22.. adultères, amour du profit, crimes, fraude, débauche,
mauvais oeil, blasphème, orgueil, folie.
23.. Toutes
ces perversions émanent du dedans et souillent l’homme. »
24.. De là il se lève et s’en va aux
frontières de Sor.
Il entre dans une maison. Il veut que personne ne le
sache.
Mais il ne peut être caché.
Une femme à ses pieds
25.. Et vite une femme
l’entend, dont la petite fille a un souffle contaminé.
Elle vient et tombe à ses pieds.
26.. La femme est une Hellène, une
Syro-Phénicienne de race.
Elle lui demande de jeter le démon hors de sa fille.
27.. Il lui dit: « Laisse les enfants
se rassasier d’abord.
Non, il n’est pas beau de prendre le pain des enfants
et de le jeter aux chiots. »
28.. Elle répond et lui dit: « Oui,
Adôn,
mais les chiots, sous la table, mangent des miettes
des enfants. »
29.. Il lui dit: « À cause de cette parole, va. Le démon est sorti
de ta fille. »
30.. Elle s’en va à sa maison.
Elle trouve l’enfant étendue sur le lit: le démon
était sorti d’elle.
Ouvre-toi
31.. À nouveau, il sort des
frontières de Sor.
Il vient par Sidôn vers la mer de Galil,
au milieu des frontières des Dix-Villes.
32.. Et voici, ils lui amènent un sourd qui
s’exprime avec difficulté.
Ils le supplient d’imposer sur lui sa main.
33.. Il le prend, l’éloigne de la foule, à
part:
il jette ses doigts sur ses oreilles, crache et lui
touche la langue.
34.. Il lève le regard vers le ciel, gémit
et lui dit: « Ephphatha », c’est-à-dire:
« Ouvre-toi. »
35.. Vite, ses oreilles s’ouvrent, se délie
le lien de sa langue:
il parle droit.
36.. Il leur défend d’en parler à
quiconque;
mais plus il le leur défend, plus ils le clament
d’abondance.
37.. Ils sont frappés surabondamment. Ils
disent: « Il fait bien tout: il fait et entendre les
sourds et parler les muets. »
Chapitre
8
1.. En ces jours,
il y a de nouveau une foule nombreuse.
Ils n’ont rien à manger.
2.. Il appelle ses adeptes et
leur dit: « Je suis pris aux entrailles pour cette foule.
Oui, voilà déjà trois jours qu’ils demeurent auprès de
moi;
et ils n’ont rien à manger.
3.. Si je les renvoie à leur
maison à jeun, ils défailliront en route.
Quelques-uns d’entre eux sont venus de loin. »
4.. Ses adeptes lui répondent: « D’où quelqu’un pourra-t-il les rassasier de
pain, ici, au désert ? »
5.. Il les questionne:
« Combien de pains avez-vous ? »
Ils disent: « Sept. »
6.. Il enjoint à la foule de
s’étendre à terre.
Il prend les sept pains, remercie, partage,
et les donne à ses adeptes pour les servir. Ils
servent la foule.
7.. Ils ont quelques petits poissons.
Il les bénit et dit de les servir aussi.
8.. Ils mangent et se
rassasient.
Ils enlèvent les parts en surabondance: sept paniers.
9.. Or ils étaient environ
quatre mille. Il les renvoie.
10.. Vite, il monte en barque avec ses
adeptes
et vient du côté de Dalmanoutha.
11.. Les Peroushîm sortent. Ils commencent
à discuter avec lui,
cherchant de lui un signe du ciel pour l’éprouver.
12.. Il gémit en son souffle et dit:
« Pourquoi cet âge cherche-t-il un signe ?
Amén, je vous dis: il ne sera pas donné à cet âge de
signe. »
13.. Il les laisse et monte de nouveau en
barque. Il s’en va de l’autre côté.
14.. Ils oublient de prendre des pains:
sauf un seul pain, ils n’ont rien avec eux dans la
barque.
15.. Il leur recommande et dit: « Voyez, gardez-vous du levain des Peroushîm et
du levain de Hèrôdès. »
16.. Mais eux continuent de ruminer les uns
les autres:
c’est qu’ils n’ont pas de pain.
17.. Il les pénètre et leur dit: « Pourquoi ruminez-vous parce que vous n’avez pas
de pain ?
Vous ne le réalisez pas encore ? Vous ne
comprenez pas ?
Vous avez le coeur endurci !
18.. Vous avez des yeux et vous ne voyez
pas,
vous avez des oreilles et vous n’entendez pas !
19.. Ne vous souvenez-vous pas,
quand j’ai partagé les cinq pains pour les cinq mille,
combien de couffins remplis de parts avez-vous
enlevés ? »
Ils lui disent: « Douze. »
20.. « Et les sept pour les quatre
mille ?
Combien de paniers remplis de parts avez-vous
enlevés ? »
Ils disent: « Sept. »
21.. Il leur dit: « Ne comprenez-vous
pas encore ? »
L’aveugle voit clair
22.. Ils viennent à
Béit-Saïda.
Ils lui amènent un aveugle. Ils le supplient de le
toucher.
23.. Il saisit la main de l’aveugle et le
fait sortir du village.
Il crache sur ses yeux, impose ses mains sur lui et
l’interroge: « Vois-tu quelque chose ? »
24.. Il lève le regard et dit: « Je vois des hommes comme des arbres; je les
vois marcher. »
25.. Alors,
il impose encore ses mains sur ses yeux:
il voit clair, il est rétabli; il fixe tout
distinctement.
26.. Il le renvoie dans sa maison et dit: « N’entre pas dans le village. »
Tu es le messie
27.. Iéshoua‘ et ses adeptes
sortent vers les villages de Caesariea de Philippos.
En route il interroge ses adeptes. Il leur dit: « Les hommes, qui disent-ils que je
suis ? »
28.. Ils lui déclarent: « Ils disent:
Iohanân l’Immergeur.
D’autres: Élyahou. D’autres: Un des inspirés. »
29.. Il les interroge: « Et vous, qui dites-vous que je
suis ? »
Petros répond et lui dit: « Toi, tu es le
messie. »
30.. Il les rabroue: qu’ils ne parlent de
lui à personne.
31.. Il commence à les
enseigner:
le fils de l’homme doit souffrir beaucoup, être rejeté par les Anciens, les chefs des
desservants, les Sopherîm,
et être tué, et, après trois jours, se lever.
32.. Petros
le prend à part et commence à le rabrouer.
33.. Mais il se retourne et, voyant ses
adeptes, il rabroue Petros.
Il dit: « Va en arrière de moi, Satân !
Oui, tu ne penses pas les pensées d’Elohîms, mais
celles des hommes. »
34.. Il appelle la foule avec ses adeptes
et leur dit: « Si quelqu’un veut me suivre,
qu’il se renie lui-même, porte sa croix et me suive.
35.. Oui, qui veut sauver son être le perd.
Mais qui perd son être à cause de moi et de l’annonce
le sauve.
36.. Oui, quelle utilité pour un homme
de gagner l’univers entier et de détruire son
être ?
37.. Oui, que donnerait un homme en échange
de son être ?
38.. Oui, qui aurait honte de moi et de mes
paroles
en cet âge adultère et fauteur,
le fils de l’homme aura honte de lui aussi,
quand il viendra dans la gloire de son père, avec les
messagers sacrés. »
Chapitre
9
1.. Il leur dit:
« Amén, je vous dis:
il en est ici, parmi les présents, qui ne goûteront
pas la mort,
avant d’avoir vu le royaume d’Elohîms venir dans la
puissance. »
2.. Six jours après, Iéshoua‘
prend Petros, Ia‘acob, et Iohanân
et les fait monter sur une haute montagne, à part,
seuls.
Il se métamorphose devant eux.
3.. Ses vêtements deviennent
étincelants, très blancs;
tellement que foulon sur terre ne peut blanchir ainsi.
4.. Leur apparaît Élyahou, avec
Moshè; ils parlent avec Iéshoua‘.
5.. Petros
répond. Il dit à Iéshoua‘: « Rabbi, il est beau que nous soyons ici.
Faisons donc trois tentes:
pour toi une, pour Moshè une, pour Élyahou une. »
6.. Non, il ne sait pas quoi
dire; ils frémissent très fort.
7.. Et c’est une nuée, elle les
obombre; et c’est une voix venant de la nuée: « Voici mon fils, mon aimé: entendez-le. »
8.. Et, soudain, ils regardent
à la ronde; ils ne voient plus personne
sauf Iéshoua‘, seul avec eux.
9.. Ils descendent de la
montagne.
Il leur recommande de ne raconter à personne ce qu’ils
ont vu,
sauf quand le fils de l’homme se relèvera d’entre les
morts.
10.. Ils tiennent bien la parole, mais ils
discutent entre eux: « Qu’est-ce que se relever d’entre les
morts ? »
11.. Ils sont à le questionner et disent: « Pourquoi les Sopherîm disent-ils qu’Élyahou
doit venir en premier ? »
12.. Il leur déclare: « Certes,
Élyahou viendra en premier et restaurera tout.
Et comment est-il écrit sur le fils de l’homme
qu’il souffrira beaucoup et qu’ils le
mépriseront ?
13.. Mais je vous dis: Élyahou est venu,
et ils l’ont traité comme ils ont voulu, comme c’est
écrit de lui. »
Le fils muet
14.. Ils viennent vers les
adeptes.
Ils voient une foule nombreuse autour d’eux:
des Sopherîm discutent avec eux.
15.. Vite, toute la foule le voit. Ils sont
effrayés et courent le saluer.
16.. Il les interroge: « De quoi
discutiez-vous avec eux ? »
17.. Un de la foule répond: « Rabbi, je t’ai amené mon fils. Il a un souffle
muet;
18.. quand il
s’empare de lui et le déchire,
il bave, grince des dents et devient sec.
J’ai dit à tes adeptes de le jeter dehors, mais ils
n’en ont pas eu la force. »
19.. Il leur répond et dit: « Ô âge sans adhérence, jusqu’à quand serai-je
avec vous ?
Jusqu’à quand vous supporterai-je ?
Amenez-le-moi. »
20.. Ils le lui amènent.
En le voyant, le souffle, vite, le secoue de
convulsions.
Il tombe à terre, se roule et bave.
21.. Iéshoua‘
interroge son père: « Depuis combien de temps cela lui
arrive-t-il ? »
Il dit: « Depuis l’enfance.
22.. Oui, souvent le souffle le jette
et dans le feu et dans les eaux pour le perdre.
Mais, si tu le peux, secours-nous, sois pris aux
entrailles pour nous. »
23.. Iéshoua‘
lui dit: « Ce ‹ si tu le peux › !...
Tout est possible à qui adhère. »
24.. Vite, le père de l’enfant crie et dit:
« J’adhère ! Secours ma non-adhérence. »
25.. Iéshoua‘
voit la foule qui accourt.
Il rabroue le souffle contaminé et lui dit: « Souffle muet et sourd ! Moi, je te
commande:
Sors de lui, n’entre plus en lui. »
26.. Il crie, le convulse fort et sort.
Et il est comme mort, si bien que beaucoup disent:
« Il est mort. »
27.. Mais Iéshoua‘ saisit sa main et le
réveille: il se relève.
28.. Quand il
entre à la maison, ses adeptes, à part, l’interrogent: « Pourquoi, nous, n’avons-nous pu le jeter
dehors ? »
29.. Il leur dit: « Cette espèce ne
peut sortir
par rien d’autre que par la prière et le jeûne. »
30.. Sortant
de là, ils passent à travers la Galil.
Il veut que personne ne le sache.
31.. Oui, il enseigne ses
adeptes. Il leur dit: « Le fils de l’homme sera livré aux mains des
hommes.
Ils le tueront et, tué, après trois jours, il se
relèvera. »
32.. Mais eux ne pénètrent pas la parole.
Ils frémissent de l’interroger.
Le plus grand
33.. Ils viennent à
Kephar-Nahoum. À la maison, il les interroge: « Que ruminiez-vous en route ? »
34.. Ils se taisent. Oui, entre eux, ils
avaient discuté en route
de « qui est le plus grand ? ».
35.. Il s’assoit, il appelle les Douze et
leur dit: « Qui veut être le premier, qu’il soit, de tous,
le dernier,
et, de tous, le serviteur.
36.. Il prend un petit enfant et le met au
milieu d’eux.
Il le prend dans ses bras et leur dit:
37.. « Qui accueille un tel petit enfant en mon nom,
c’est moi qu’il accueille.
Et qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille,
mais celui qui m’envoie. »
Au nom de Iéshoua‘
38.. Iohanân lui dit: « Rabbi, nous avons vu un homme
qui jette dehors les démons en ton nom.
Nous l’en avons empêché, parce qu’il ne nous suit
pas. »
39.. Mais Iéshoua‘ dit: « Ne
l’empêchez pas.
Non, nul homme ne fait de prodige en mon nom,
qui puisse aussitôt parler de moi en mal.
40.. Qui n’est pas contre nous est pour
nous.
41.. Oui, qui vous abreuve d’une coupe
d’eau
au nom du messie de qui vous êtes,
amén, je vous dis: il ne perd pas son salaire.
42.. Qui ferait trébucher un de ces petits
qui ont adhéré,
il est plus beau pour lui qu’une meule d’âne soit mise
à son cou
et qu’il soit jeté à la mer.
43.. Si ta main te fait trébucher,
coupe-la.
Il est beau pour toi d’entrer dans la vie manchot,
plutôt que d’avoir deux mains
pour t’en aller à la Géhenne, dans le feu
inextinguible.
45.. Si ton pied te fait trébucher,
coupe-le.
Il est beau pour toi d’entrer dans la vie boiteux
plutôt que d’avoir deux pieds pour être jeté à la
Géhenne.
47.. Si ton oeil te fait trébucher,
jette-le dehors.
Il est beau pour toi d’entrer avec un seul oeil au
royaume d’Elohîms,
plutôt que d’avoir deux yeux pour être jeté dans la
Géhenne,
48.. où leur vermine ne meurt jamais et où
le feu ne s’éteint pas.
49.. Oui, tout se sale au feu.
50.. Le sel est bon; mais, si le sel
devient sans saveur,
avec quoi l’assaisonnerez-vous ?
Gardez le sel en vous-mêmes,
et soyez en paix les uns avec les autres ».
Chapitre
10
1.. Il se relève
et va de là à la frontière de Iehouda et au-delà du Iardèn.
Des foules, de nouveau, vont avec lui;
et de nouveau, selon son habitude, il les enseigne.
2.. Des Peroushîm s’approchent
et l’interrogent: « Est-il permis à un homme de répudier une
femme ? »
Ils veulent l’éprouver.
3.. Il répond et leur dit:
« Que vous a prescrit Moshè ? »
4.. Ils disent: « Moshè a permis d’écrire un acte de rupture et
de répudier. »
5.. Iéshoua‘
leur dit: « C’est à cause de la sclérose de votre coeur
qu’il vous a écrit cette misva.
6.. Mais entête, à la création:
Mâle et femelle, il les a créés.
7.. Sur quoi l’homme abandonne
son père et sa mère;
8.. et ils sont, les deux, une
seule chair.
Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
9.. Donc, ce
qu’Elohîms a uni, qu’un homme ne le sépare pas. »
10.. À la maison, de nouveau, ses adeptes
l’interrogent sur cela.
11.. Il leur dit: « Qui répudie sa
femme et en épouse une autre,
il adultère avec celle-ci. »
12.. Et si elle renvoie son mari et en
épouse un autre,
elle-même adultère. »
Petits enfants
13.. Ils lui présentent des
petits enfants pour qu’il les touche.
Les adeptes les rabrouent.
14.. Mais Iéshoua‘ le voit, s’irrite et
leur dit: « Laissez les petits enfants venir à moi.
Ne les empêchez pas: oui, il est pour leurs pareils,
le royaume d’Elohîms.
15.. Amén, je
vous dis:
qui n’accueille pas le royaume d’Elohîms comme un
petit enfant
n’y entre pas. »
16.. Il les prend dans ses bras, les bénit
en mettant les mains sur eux.
Le riche
17.. Il part sur la route.
Voici, un homme accourt, tombe à genoux devant lui et
l’interroge: « Bon rabbi, que ferai-je pour que j’hérite la
vie en pérennité ? »
18.. Iéshoua‘
lui dit: « Pourquoi me dis-tu bon ? Nul n’est bon
sauf un: Elohîms.
19.. Tu sais les misvot: Ne tue pas,
n’adultère pas, ne vole pas,
ne réponds pas en témoin de mensonge,
ne fraude pas, glorifie ton père et ta mère. »
20.. Il lui dit: « Rabbi, tout cela je l’observe depuis ma
jeunesse. »
21.. Iéshoua‘
le fixe, l’aime et lui dit: « Tu es en retard seulement de ceci:
va, vends ce que tu as, donne-le aux pauvres, tu auras
un trésor au ciel.
Puis viens et suis-moi. »
22.. Mais, à
cette parole, il est assombri.
Il s’en va, attristé: oui, il a de nombreuses
possessions.
23.. Iéshoua‘
regarde à la ronde et dit à ses adeptes: « Comme il est difficile à qui a des richesses
d’entrer au royaume d’Elohîms ! »
24.. Ses adeptes sont effrayés de ses
paroles.
Iéshoua‘ leur répond de nouveau et dit: « Enfants, comme il est difficile d’entrer au
royaume d’Elohîms !
25.. Il est plus facile à un chameau de
passer par le chas d’une aiguille
qu’à un riche d’entrer au royaume d’Elohîms. »
26.. Mais ils sont extrêmement frappés et
se disent entre eux: « Et qui peut être sauvé ? »
27.. Iéshoua‘
les fixe et dit: « À des hommes, impossible, mais non à Elohîms:
oui, tout est possible à Elohîms. »
28.. Petros
commence à lui dire: « Voici, nous avons nous-mêmes tout laissé et
nous te suivons. »
29.. Iéshoua‘
dit: « Amén, je vous dis:
personne ne laisse maison, ou frères, ou soeurs, ou
mère, ou père,
ou enfants, ou champs, à cause de moi et à cause de
l’annonce,
30.. sans recevoir au centuple maintenant,
en ce temps:
maisons, et frères, et soeurs, et mères, et enfants,
et champs, avec des persécutions , et dans l’ère qui vient, la
vie en pérennité.
31.. Beaucoup
de premiers seront derniers, et les derniers, premiers. »
32.. Maintenant, ils sont sur la route; ils montent à Ieroushalaîm.
Iéshoua‘ va devant eux.
Ils sont effrayés, et ceux qui le suivent frémissent.
Il prend à nouveau les Douze avec lui.
Il commence à leur dire ce qui va lui arriver:
33.. « Voici, nous montons à Ieroushalaîm.
Le fils de l’homme sera livré aux chefs des
desservants et aux Sopherîm:
ils le condamneront à mort, ils le livreront aux goîm.
34.. Ils le bafoueront, cracheront sur lui,
le fouetteront et le tueront.
Puis, après trois jours, il se relèvera.
Boire la coupe
35.. Ia‘acob et Iohanân, les deux Bèn Zabdi,
se rapprochent de lui et lui disent: « Rabbi, nous voulons que, quoi que nous te
demandions,
tu le fasses pour nous. »
36.. Il leur dit: « Que voulez-vous
que je fasse pour vous ? »
37.. Ils lui disent: « Donne-nous de
siéger, l’un à ta droite,
l’autre à ta gauche, dans ta gloire. »
38.. Iéshoua‘
leur dit: « Vous ne savez pas ce que vous demandez.
Pouvez-vous boire la coupe que, moi, je bois,
ou être immergés de l’immersion où, moi, je vais être
immergé ? »
39.. Ils lui disent: « Nous
pouvons. »
Iéshoua‘ leur dit: « La coupe que moi je bois,
vous la boirez;
dans l’immersion où moi je vais être immergé, vous
serez immergés.
40.. Quant à
siéger à ma droite ou à gauche,
ce n’est pas à moi de le donner, mais... pour qui
c’est préparé. »
41.. Les dix entendent et commencent à
s’irriter contre Ia‘acob et Iohanân.
42.. Iéshoua‘
les appelle et leur dit: « Vous le savez:
oui, les soi-disant gouverneurs des goîm les dominent,
et leurs grands exercent de haut l’autorité sur eux.
43.. Il n’en est pas ainsi de vous.
Oui, quiconque veut devenir grand parmi vous doit être
votre serviteur.
44.. Quiconque parmi vous veut être premier doit être le serviteur de tous.
45.. Oui, même le fils de l’homme n’est pas
venu pour être servi,
mais pour servir, et donner son être en rançon pour
beaucoup. »
Bar-Timaï
46.. Ils viennent à Ieriho.
Quand il sort de Ieriho avec ses adeptes et une assez
grande foule,
voici, le fils de Timaï, Bar-Timaï, un aveugle,
est assis près de la route et il mendie.
47.. Il entend que c’est Iéshoua‘ le Nazaréen.
Il se met à crier et à dire: « Bèn David, Iéshoua‘, matricie-moi ! »
48.. Beaucoup
le rabrouent pour qu’il se taise.
Mais il crie de plus belle: « Bèn David,
matricie-moi ! »
49.. Iéshoua‘
s’arrête et dit: « Appelez-le. »
50.. Ils appellent l’aveugle et lui disent:
« Courage ! Réveille-toi ! Il
t’appelle. »
Il rejette son vêtement et, d’un bond, vient vers
Iéshoua‘.
51.. Iéshoua‘
lui répond et dit: « Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
L’aveugle lui dit: « Rabbouni ! que je
voie ! »
52.. Iéshoua‘
lui dit: « Va ! Ton adhérence t’a sauvé ! »
Vite, il voit et le suit sur la route.
Chapitre
11
1.. Quand ils approchent de Ieroushalaîm,
de Béit-Paguéi et de Béit-Hananyah, près du mont des
Oliviers,
2.. il envoie deux de ses
adeptes et leur dit: « Allez au village en face de vous.
Vite, en arrivant, vous trouverez un ânon lié,
sur lequel encore aucun homme ne s’est assis.
Déliez-le et amenez-le.
3.. Si quelqu’un vous dit:
‹ Pourquoi faites-vous cela ? ›
dites: ‹ L’Adôn en a besoin. › Vite, il le
renvoie ici. »
4.. Ils s’en vont, ils trouvent
un ânon lié,
près d’une porte, dehors, au carrefour. Ils le délient.
5.. Quelques-uns de ceux qui se tiennent là leur disent: « Que faites-vous ? Vous déliez
l’ânon. »
6.. Ils leur disent comme
Iéshoua‘ avait dit; ils les laissent aller.
7.. Ils amènent l’ânon à
Iéshoua‘.
Ils jettent dessus leurs vêtements; il s’assoit sur
lui.
8.. Plusieurs
étalent leurs vêtements sur la route;
d’autres des branchages qu’ils ont coupés dans les
champs.
9.. Ceux qui
vont devant et ceux qui suivent crient: « Hosha‘na Sauve donc ! Béni qui vient au
nom de IHVH-Adonaï
10.. Et béni le royaume qui vient, de
David, notre père !
Hosha‘na dans les hauteurs ! »
11.. Il entre à Ieroushalaîm, au
sanctuaire; il regarde tout à la ronde.
L’heure est maintenant tardive.
Il sort vers Béit-Hananyah avec les Douze.
Le figuier
12.. Et c’est le lendemain:
ils sortent de Béit-Hananyah. Il a faim.
13.. Il voit de loin un figuier avec des
feuilles.
Il vient; là, peut-être trouvera-t-il ?
Il vient vers lui et n’y trouve que des feuilles:
ce n’était pas le temps des figues.
14.. Il répond et lui dit: « Jamais en pérennité, de toi, nul ne mangera de
fruit. »
Ses adeptes l’entendent.
Les vendeurs du sanctuaire
15.. Ils viennent à
Ieroushalaîm, il entre au sanctuaire.
Il commence par jeter les vendeurs et les acheteurs
hors du sanctuaire.
Il renverse les tables des changeurs
et les sièges des vendeurs de palombes.
16.. Il ne laisse personne transporter des
ustensiles à travers le sanctuaire.
17.. Il les enseigne et leur dit:
« N’est-il pas écrit:
Ma maison est appelée une maison de prière pour tous
les goîm ?
Mais vous, vous en avez fait une caverne de
bandits. »
18.. Les chefs des desservants et les
Sopherîm l’entendent.
Ils cherchent comment le perdre, mais ils frémissent
de lui:
oui, toute la foule est frappée par son enseignement.
19.. Et quand il se fait tard, ils sortent
de la ville.
Encore le figuier
20.. En passant là, le matin,
ils voient le figuier desséché depuis ses racines.
21.. Petros
se remémore et lui dit: « Rabbi ! Vois ! Le figuier que tu as
maudit est desséché. »
22.. Iéshoua‘
répond et leur dit: « Adhérez à Elohîms.
23.. Amén, je
vous dis:
qui dit à cette montagne: ‹ Lève-toi et jette-toi
dans la mer ›,
sans avoir de doute au coeur, mais en adhérant,
s’il croit que ce qu’il dit va se réaliser, cela sera
pour lui.
24.. Ainsi je
vous dis: pour tout ce que vous demanderez en priant, adhérez.
Croyant que vous allez recevoir, cela sera pour vous.
25.. Quand
vous êtes debout pour prier,
remettez, si vous avez quoi que ce soit contre
quelqu’un,
pour que votre père des ciels, lui aussi, vous remette
vos chutes.
26.. Si vous ne remettez pas, votre père
des ciels
ne vous remettra pas vos chutes. »
De quelle autorité ?
27.. Ils viennent de nouveau à
Ieroushalaîm; il marche dans le sanctuaire.
Les chefs des desservants, les Sopherîm et les Anciens
viennent vers lui
28.. et lui disent: « De quelle
autorité fais-tu cela ?
Qui t’a donné cette autorité pour faire
cela ? »
29.. Iéshoua‘
leur dit: « Moi aussi, je vous interrogerai: une seule parole.
Répondez-moi et je vous dirai de quelle autorité je
fais cela:
30.. L’immersion de Iohanân était-elle du ciel ou des hommes ?
Répondez-moi. »
31.. Ils ruminent entre eux et disent:
« Si nous disons: ‹ Du ciel ›, il dira: ‹ Pourquoi alors n’avez-vous pas adhéré à
lui ? ›
32.. Mais dirons-nous: ‹ Des
hommes › ? » Ils frémissent de la foule.
Oui, tous tiennent que Iohanân était réellement un
inspiré.
33.. Ils répondent à Iéshoua‘ et disent:
« Nous ne savons pas. »
Iéshoua‘ leur dit: « Moi non plus, je ne vous dis pas de quelle
autorité je fais cela. »
Chapitre 12
1.. Et il commence
à leur parler par des exemples:
« Un homme a planté une vigne. Il met autour une
clôture,
creuse un pressoir et bâtit une tour.
Il la loue à des vignerons et part au loin.
2.. Le temps venu, il envoie
aux vignerons un serviteur,
pour percevoir des vignerons les fruits de la vigne.
3.. Ils s’emparent de lui, le
battent et le renvoient, vide.
4.. Il leur envoie à nouveau un
autre serviteur.
Celui-là aussi, ils le blessent à la tête et
l’insultent.
5.. Il en envoie un autre:
celui-là, ils le tuent.
Et bien d’autres: les uns, ils les battent, les
autres, ils les tuent.
6.. Il en a encore un: son fils
aimé. Il le leur envoie en dernier.
Il se dit: ‹ Ils respecteront mon fils. ›
7.. Mais ces vignerons se
disent entre eux: ‹ C’est l’héritier ! Allons-y,
tuons-le ! À nous l’héritage ! ›
8.. Ils s’emparent de lui, le
tuent et le jettent hors de la vigne.
9.. Que fera l’Adôn de la
vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons,
et donnera la vigne à d’autres.
10.. N’avez-vous pas lu cet écrit:
La pierre méprisée par les bâtisseurs est devenue
pierre d’angle ?
11.. Cela est de IHVH-Adonaï c’est
merveille à nos yeux. »
12.. Ils cherchent à le saisir, mais ils
frémissent de la foule.
Oui, ils savent qu’il a dit l’exemple à leur
intention.
Ils le laissent et s’en vont.
L’impôt de Caesar
13.. Ils lui envoient quelques
Peroushîm et des hommes de Hèrôdès,
pour le prendre d’une parole.
14.. Ils viennent et lui disent:
« Rabbi,
nous savons que tu es vrai; tu ne te mêles de
personne.
Non, tu ne tiens pas compte des faces des hommes,
mais enseignes la route d’Elohîms avec vérité.
Est-il permis de donner l’impôt à Caesar ou non ?
Donner, ou ne pas donner ? »
15.. Mais il pénètre leur hypocrisie, il
leur dit: « Pourquoi m’éprouvez-vous ? Apportez-moi un
denier, que je voie. »
16.. Ils l’apportent. Il leur dit: « Cette effigie, de qui ? Et cette
inscription ? »
Ils lui disent: « De Caesar. »
17.. Iéshoua‘
leur dit: « Ce qui est à Caesar, rendez-le à Caesar;
et ce qui est à Elohîms, à Elohîms. »
Ils sont intrigués par lui.
Sur le relèvement
18.. Des Sadouqîm viennent à
lui,
ceux qui disent qu’il n’y a pas de relèvement.
Ils l’interrogent et disent:
19.. « Rabbi, Moshè a écrit pour nous: ‹ Si le frère de quelqu’un meurt et laisse une
femme,
s’il n’a pas laissé d’enfant,
son frère prendra la femme et suscitera une semence
pour son frère. ›
20.. Or, il était sept frères.
Le premier prend femme et meurt sans laisser de
semence.
21.. Le deuxième la prend et meurt sans
laisser après lui de semence.
Le troisième de même.
22.. Et les sept ne laissent pas de
semence.
Dernière de tous, la femme meurt aussi.
23.. Au relèvement, quand ils se
relèveront,
duquel d’entre eux sera-t-elle la femme ?
Oui, les sept l’ont eue pour femme. »
24.. Iéshoua‘
leur dit: « Ne vous égarez donc pas en cela !
Vous ne savez pas les Écrits, ni le pouvoir d’Elohîms.
25.. Oui, ceux qui se relèvent d’entre les
morts
n’épousent pas et ne sont pas épousés,
mais sont comme les messagers des ciels.
26.. Mais pour les morts, oui, ils se
réveillent.
N’avez-vous pas lu dans le volume de Moshè, au
buisson,
comment Elohîms lui parle et dit: ‹ Moi-même,
l’Elohîms d’Abrahâm, l’Elohîms d’Is’hac, l’Elohîms de
Ia‘acob › ?
27.. Or il n’est pas l’Elohîms de morts,
mais de vivants.
Vous vous égarez fort. »
Le premier des ordres
28.. Un des Sopherîm
s’approche de lui; il les entend discuter,
et pénètre que Iéshoua‘ leur a bien répondu.
Il l’interroge: « Quelle est la première de
toutes les misvot ? »
29.. Iéshoua‘
répond: « La première est: Entends Israël, IHVH-Adonaï,
notre Elohîms, IHVH-Adonaï un,
30.. et tu aimeras IHVH-Adonaï ton Elohîms
de tout ton coeur, de tout ton être, de toute ton
intelligence,
et de toute ton intensité.
31.. Et la deuxième est: Aime ton compagnon
comme toi-même.
De misva plus grande, il n’en est pas. »
32.. Le Sophèr lui dit: « Bien,
Rabbi !
Tu as dit avec vérité: il est unique et sans autre que
lui.
33.. L’aimer
de tout coeur, de toute intelligence, de toute intensité,
aimer le compagnon comme soi-même,
c’est plus important que toutes les montées, que tous
les sacrifices. »
34.. Iéshoua‘
voit qu’il répond avec sagacité. Il lui dit: « Tu n’es pas loin du royaume d’Elohîms. »
Et personne n’ose plus l’interroger.
Il enseigne au sanctuaire
35.. Iéshoua‘ enseigne dans le sanctuaire. Il répond et dit: « Comment les Sopherîm disent-ils que le messie
est fils de David ?
36.. David a
dit dans le souffle sacré:
Harangue de IHVH-Adonaï à mon Adôn:
Siège à ma droite, jusqu’à ce que je mette tes ennemis
sous tes pieds.
37.. David
lui-même le dit: ‹ Adôn ›, comment est-il son fils ? »
Une foule nombreuse entend ses paroles avec joie.
38.. Dans son enseignement il dit: « Gardez-vous des Sopherîm: ils veulent marcher
en robes
et salutations dans les marchés,
39.. et premières stalles dans les
synagogues
et premières places dans les dîners,
40.. ces dévoreurs des maisons de veuves
qui, pour l’apparence, prient longuement.
Ils recevront la pire condamnation. »
41.. Il s’assoit devant le trésor
et regarde la foule jeter des monnaies dans le trésor.
Beaucoup de riches en jettent beaucoup.
42.. Une veuve, pauvre, vient et jette deux
centimes: oui, un quart de sou.
43.. Il appelle ses adeptes et leur dit:
« Amén, je vous dis:
cette veuve qui est pauvre a jeté dans le trésor
plus que tous ceux qui avaient jeté.
44.. Oui, tous ont jeté de leur abondance;
mais, elle, dans sa pénurie, y a jeté tout ce qu’elle
avait, toute sa vie. »
Chapitre 13
1.. À sa sortie du
sanctuaire, un de ses adeptes lui dit:
« Rabbi, regarde ! Quelles pierres !
Quels édifices ! »
2.. Iéshoua‘
lui dit: « Tu vois ces grands édifices ?
Il ne sera pas laissé ici pierre sur pierre qui ne
soit détruite. »
3.. Il s’assoit au mont des
Oliviers, en face du sanctuaire.
Petros, Ia‘acob, Iohanân et Andreas l’interrogent à
part:
4.. « Dis-nous, quand cela surviendra-t-il ?
Et quel sera le signe quand tout cela doit s’accomplir ? »
5.. Iéshoua‘
commence à leur dire: « Prenez garde que nul ne vous égare.
6.. Beaucoup
viendront en mon nom. Ils diront: ‹ Moi, je suis ›
et ils en égareront beaucoup.
7.. Vous entendrez des guerres
et des rumeurs de guerres,
ne vous troublez pas: il faut que cela arrive.
8.. Mais pas encore la fin.
Oui, nation contre nation s’éveillera, royaume contre
royaume,
avec des séismes par endroits, avec des famines:
entête des douleurs !
9.. Mais prenez garde à
vous-mêmes !
Ils vous livreront aux sanhédrins. Dans les
synagogues, ils vous battront.
Vous comparaîtrez devant des tyrans et des rois à
cause de moi,
en témoignage pour eux.
10.. À tous les goîm en premier, elle doit
être clamée, l’annonce.
11.. Quand
ils vous conduiront et vous livreront,
ne vous inquiétez pas d’avance de ce que vous direz;
mais ce qui vous sera donné sur l’heure, cela,
dites-le.
Non, ce n’est pas vous qui parlerez, mais le souffle
sacré;
12.. Le frère livrera un frère à la mort,
le père un enfant,
les enfants se lèveront contre les parents, et ils les
mettront à mort.
13.. Vous serez haïs par tous à cause de
mon nom.
Mais qui tiendra jusqu’à la fin sera sauvé.
14.. Mais quand vous verrez l’horreur
dévastatrice
debout, là où elle ne doit pas être qui lit
réalise !,
alors, ceux de Iehouda, qu’ils fuient dans les
montagnes !
15.. Qui est sur la terrasse, qu’il ne
descende pas;
qu’il n’entre rien prendre de sa maison !
16.. Et qui est dans le champ,
qu’il ne revienne pas en arrière prendre son
vêtement !
17.. Mais oïe, celles qui l’ont dans le
ventre, et les nourrices, en ces jours !
18.. Priez pour que cela n’advienne pas en
hiver !
19.. Oui, ces jours seront une tribulation
telle
qu’il n’en a jamais existé de pareille
depuis l’entête de la création, créée par Elohîms,
jusqu’à maintenant,
et qu’il n’en existera jamais plus.
20.. Si IHVH-Adonaï n’abrégeait ces jours,
nulle chair ne serait sauvée.
Mais, à cause des élus qu’il a élus, il abrégera ces
jours.
21.. Si quelqu’un vous dit alors:
‹ Vois, ici le messie ! Vois, là ! ›
n’adhérez pas.
22.. Oui, de faux messies, de faux inspirés
se réveilleront.
Ils feront signes et prodiges, pour égarer, si
possible, même les élus.
23.. Mais vous-mêmes, prenez garde !
Voici: je vous ai tout dit d’avance.
24.. Mais en ces jours, après cette
tribulation,
le soleil s’enténébrera, la lune ne donnera pas sa
clarté,
25.. les étoiles tomberont du ciel, les
puissances des ciels s’ébranleront.
26.. Alors,
ils verront venir le fils de l’homme dans les nuées,
avec grand prodige et gloire.
27.. Alors,
il enverra les messagers;
il rassemblera ses élus des quatre vents,
de l’extrémité de la terre à l’extrémité du ciel.
28.. Or, du figuier, apprenez un exemple:
dès que son branchage devient tendre et que ses
feuilles poussent,
vous savez que l’été est proche.
29.. Ainsi,
vous aussi, quand vous verrez cela arriver, sachez-le:
il est proche, aux portes.
30.. Amén, je
vous dis:
cet âge ne passera pas que tout cela n’advienne.
31.. Le ciel et la terre passeront; mais
mes paroles ne passeront pas.
32.. Mais ce jour, cette heure, nul ne les
connaît;
pas même les messagers dans les ciels,
pas même le fils, mais le père.
33.. Prenez
garde, soyez en éveil.
Non, vous ne savez pas quand ce sera le temps.
34.. C’est
comme un homme qui part au loin.
Il laisse sa maison et donne à ses serviteurs
autorité, à chacun selon son travail. Il prescrit au portier de
veiller.
35.. Veillez
donc ! Vous ne savez pas quand vient l’Adôn de la maison:
ou le soir, ou à minuit, ou au champ du coq, ou le
matin,
36.. pour que, survenant soudain, il ne
vous trouve endormis.
37.. Ce que je vous dis, je le dis à tous:
Veillez ! »
Chapitre
14
1.. Or c’est
Pèssah et les Azymes dans deux jours.
Les chefs des desservants et les Sopherîm
cherchent comment le saisir par ruse et le mettre à
mort.
2.. Ils disent: « Pas pendant la fête, pour qu’il n’y ait pas de
désordre dans le peuple. »
3.. Il est à Béit-Hananyah,
dans la maison de Shim‘ôn le lépreux, étendu à table.
Vient une femme.
Elle a un flacon d’albâtre d’un parfum de nard pur,
fort cher.
Elle brise le flacon et le lui verse sur la tête.
4.. Alors,
certains s’en irritent entre eux: « Pourquoi gaspiller ce parfum ?
5.. Oui, ce parfum pouvait être
vendu trois cents deniers et plus à donner aux pauvres. » Et ils la rudoient.
6.. Mais Iéshoua‘ dit:
« Laissez-la ! Pourquoi la tracasser ?
Elle a bellement agi envers moi.
7.. Oui, les pauvres, vous en
aurez toujours avec vous;
et quand vous le voudrez, vous pourrez leur faire du
bien.
Mais, moi, vous ne m’aurez pas toujours.
8.. Ce qu’elle avait, elle l’a
fait. Elle a agi par avance,
et parfumé mon corps pour l’ensevelissement.
9.. Amén, je
vous dis: partout où l’annonce sera clamée, dans tout l’univers,
ce que cette femme a fait sera raconté aussi en
mémoire d’elle. »
10.. Iehouda,
l’homme de Qériot, l’un des Douze,
s’en va chez les chefs des desservants pour le livrer.
11.. Ils entendent, se réjouissent et
promettent de lui donner de l’argent.
Il cherche l’occasion de le livrer.
Pèssah
12.. Au premier jour des
Azymes, quand ils sacrifient le Pèssah,
ses adeptes lui disent: « Où veux-tu que nous allions préparer pour que
tu manges le Pèssah ? »
13.. Il envoie deux de ses adeptes et leur
dit: « Allez en ville.
Là, vous rencontrerez un homme porteur d’une cruche
d’eau. Suivez-le.
14.. Là où il entrera, dites au patron:
‹ Le Rabbi dit:
Où est ma salle, là où je mangerai le Pèssah avec mes
adeptes ? ›
15.. Il vous montrera à l’étage une vaste
salle tout ornée.
Là, vous préparerez tout pour nous. »
16.. Ses adeptes sortent.
Ils viennent en ville et trouvent ce qu’il leur avait
dit.
Ils préparent Pèssah.
17.. Le soir venu, il vient avec les Douze.
18.. Ils se mettent à table et mangent.
Iéshoua‘ dit: « Amén, je vous dis, l’un de vous me livrera,
celui qui mange avec moi. »
19.. Ils commencent à s’attrister. Ils lui
disent un à un: « Pas moi ? »
20.. Il leur dit: « Un des Douze,
celui qui plonge avec moi dans le plat.
21.. Oui, le fils de l’homme s’en va comme
il est écrit de lui;
mais oïe, cet homme-là, par qui le fils de l’homme est
livré !
Mieux eût été pour lui de ne pas naître, cet
homme-là ! »
22.. Tandis
qu’ils mangent, il prend du pain, bénit, partage et leur donne.
Il dit: « Prenez ! Ceci est le corps, le
mien. »
23.. Il prend une coupe, remercie et leur
donne. Ils en boivent tous.
24.. Il leur dit: « Ceci est le sang, le mien, celui du pacte,
versé pour beaucoup.
25.. Amén, je
vous dis: Je ne boirai plus du fruit de la vigne,
jusqu’à ce jour-là où j’en boirai un nouveau dans le
royaume d’Elohîms. »
Au mont des Oliviers
26.. Après avoir chanté le Hallel, ils sortent vers le mont des Oliviers.
27.. Iéshoua‘
leur dit: « Tous, vous trébucherez, comme il est écrit:
Je frapperai le berger, et les ovins se disperseront.
28.. Mais,
après m’être réveillé, j’irai devant vous en Galil. »
29.. Petros
lui dit: « Même si tous trébuchent, moi, sûrement pas ! »
30.. Iéshoua‘
lui dit: « Amén, je te dis: oui, toi, aujourd’hui, cette
nuit même,
avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié
trois fois. »
31.. Mais, de
plus belle, il dit: « Même si je dois mourir avec toi, non, je ne te
renierai pas ! »
Tous disent aussi de même.
32.. Ils viennent vers un domaine nommé
Gat-Shemanîm.
Il dit à ses adeptes: « Asseyez-vous ici, pendant
que je prie. »
33.. Il prend avec lui Petros, Ia‘acob et
Iohanân.
Il commence à être envahi d’effroi, accablé.
34.. Il leur dit: « Mon être se voile
d’une tristesse de mort.
Restez ici et veillez. »
35.. Il va un peu plus loin, tombe à terre
et prie
pour que, si possible, cette heure passe loin de lui.
36.. Il dit: « Abba, père, tout est
possible pour toi ! Éloigne donc cette coupe loin de moi !
Pourtant, pas ce que moi je veux, mais
toi ! »
37.. Il revient et les trouve endormis.
Il dit à Petros: « Shim‘ôn, tu dors !
N’as-tu pas eu la force de veiller une heure ?
38.. Veillez
et priez, pour que vous ne veniez pas dans l’épreuve !
Le souffle, il est vrai, est ardent, mais la chair
infirme. »
39.. Il s’en va à nouveau; il prie en
disant la même parole.
40.. Il vient à nouveau et les trouve
endormis:
oui, leurs yeux étaient lourds; ils ne savent que lui
répondre.
41.. Il vient une troisième fois et leur
dit: « Dormez maintenant et reposez-vous.
C’est assez, l’heure est venue.
Voici, le fils de l’homme est livré aux mains des
fauteurs.
42.. Réveillez-vous ! Allons ! Voici, il approche, celui qui me
livre. »
Iéshoua‘ livré
43.. Tandis qu’il parle, vite, arrive Iehouda, l’un des Douze,
et avec lui, une foule avec épées et bâtons,
envoyés par les chefs des desservants, les Sopherîm et
les Anciens.
44.. Celui
qui le livrait leur avait donné un signe en disant: « Celui que j’embrasserai, c’est lui.
Saisissez-le, emmenez-le en sûreté. »
45.. Vite, il vient, s’approche de lui et
dit: « Rabbi ! »
Et il se penche pour l’embrasser.
46.. Ils jettent les mains sur lui; ils le
saisissent.
47.. L’un de ceux qui sont là dégaine son
épée.
Il en frappe le serviteur du grand desservant. Il lui
coupe un bout d’oreille.
48.. Iéshoua‘
répond et leur dit: « Comme pour un bandit, vous êtes sortis avec des
épées et des bâtons
pour vous emparer de moi.
49.. Chaque
jour, j’étais avec vous, j’enseignais dans le sanctuaire,
et vous ne m’avez pas saisi. Mais pour que
s’accomplissent les Écrits... »
50.. Ils le laissent, ils s’enfuient tous.
51.. Un adolescent le suit, enveloppé d’une
étoffe sur son corps nu.
Ils le saisissent.
52.. Mais lui, lâchant l’étoffe, s’enfuit,
nu.
Chez le grand desservant
53.. Ils emmènent Iéshoua‘
chez le grand desservant.
Tous les chefs des desservants, les Anciens, les
Sopherîm se réunissent.
54.. Petros
le suit de loin, jusqu’à l’intérieur de la cour du grand desservant.
Il reste assis avec des gardes et se réchauffe près de
la flamme.
55.. Alors
les chefs des desservants et tout le sanhédrîn
cherchent un témoignage contre Iéshoua‘ pour le mettre
à mort.
Ils n’en trouvent pas.
56.. Beaucoup
témoignent faussement contre lui;
mais les témoignages ne concordent pas.
57.. Quelques-uns se lèvent, portent contre lui un faux témoignage et disent:
58.. « Nous l’avons entendu dire:
Je détruirai ce Temple fait de main d’homme,
et en trois jours j’en bâtirai un autre, non fait de
main d’homme. »
59.. Mais en cela même leur témoignage ne
concorde pas.
60.. Le grand desservant se lève au milieu
d’eux. Il interroge Iéshoua‘ et dit: « Tu ne réponds rien ? Quels témoignages
contre toi ! »
61.. Mais il se tait et ne répond rien.
Le grand desservant l’interroge à nouveau. Il lui dit:
« Toi, es-tu le Messie, le fils du
Béni ? »
62.. Iéshoua‘
dit: « Moi, je suis.
Vous verrez le fils de l’homme assis à la droite de la
Puissance.
Il vient avec les nuées du ciel. »
63.. Le grand desservant déchire ses
tuniques et dit: « Qu’avons-nous encore besoin de témoins ?
64.. Vous avez entendu le blasphème. Que
vous en semble ? »
Tous le condamnent: passible de mort !
65.. Quelques-uns commencent à cracher sur lui; il lui voilent la face,
le soufflettent et disent: « Fais
l’inspiré ! »
Les gardes le reçoivent avec des gifles.
Petros renie Iéshoua‘
66.. Petros est dans la cour, en bas.
Vient une des servantes du grand desservant.
67.. Elle voit Petros se chauffer; elle le
fixe et dit: « Toi aussi, tu étais avec Iéshoua‘ le
Nazaréen. »
68.. Mais il nie en disant: « Je ne
sais pas;
je ne comprends pas ce que tu dis. »
Il sort dehors, vers la première cour.
Et voici: un coq chante.
69.. La servante le voit et recommence à
dire à ceux qui se trouvent là: « C’est l’un d’entre eux ! »
70.. Mais il nie à nouveau.
Un peu après, à nouveau, ceux qui se trouvent là
disent à Petros: « C’est vrai, tu es l’un d’entre eux. Oui,
d’ailleurs, tu es de Galil. »
71.. Il commence à jurer avec anathèmes: « Je ne sais pas qui est cet homme dont vous
parlez. »
72.. Vite, un coq chante.
Et Petros se rappelle le mot que lui avait dit
Iéshoua‘: « Avant que le coq chante deux fois, tu m’auras
renié trois fois. »
Hors de lui, il pleure.
Chapitre
15
1.. Vite, le
matin, les chefs des desservants se concertent
avec les Anciens, les Sopherîm et tout le sanhédrîn.
Ils lient Iéshoua‘, le transportent et le livrent à
Pilatus.
2.. Pilatus
l’interroge: « Toi, tu es le roi des Iehoudîm ? »
Il répond et lui dit: « Toi, tu le dis. »
3.. Les chefs des desservants
multiplient leurs accusations contre lui.
4.. Mais Pilatus l’interroge à
nouveau: « Tu ne réponds rien ? Vois tout ce dont ils
t’accusent ! »
5.. Mais Iéshoua‘ ne répond
plus rien, si bien que Pilatus s’étonne.
6.. Or, à chaque fête, il leur
relâchait un prisonnier,
celui qu’ils demandaient.
7.. Il en était alors un, dit
Bar-Abba Fils du Père ,
lié avec les révoltés, il avait commis un meurtre
pendant la révolte.
8.. La foule monte et commence
à demander
qu’il fasse pour eux selon la coutume.
9.. Pilatus
leur répond et dit: « Voulez-vous que je vous relâche le roi des
Iehoudîm ? »
10.. Oui, il savait que les chefs des
desservants l’avaient livré par envie.
11.. Mais les chefs des desservants
excitent la foule,
pour que ce soit plutôt Bar-Abba qu’il leur relâche.
12.. Or Pilatus répond à nouveau et leur
dit: « Que voulez-vous que je fasse de celui que vous
dites roi des Iehoudîm ? »
13.. Et ils crient à nouveau:
« Crucifie-le ! »
14.. Mais Pilatus leur dit: « Quel mal
a-t-il donc fait ? »
Ils crient de plus belle: « Crucifie-le ! »
15.. Pilatus,
voulant satisfaire la foule, leur relâche Bar-Abba.
Et Iéshoua‘, il le livre pour qu’il soit fouetté, puis
crucifié.
Roi des Iehoudîm
16.. Alors les soldats l’emmènent à l’intérieur de la cour,
c’est-à-dire au prétoire.
Ils convoquent toute la cohorte.
17.. Ils le revêtent de pourpre,
le ceignent d’une couronne d’épines tressée.
18.. Ils commencent à le saluer:
« Shalôm, roi des Iehoudîm ! »
19.. Ils le frappent sur la tête avec un
roseau, crachent sur lui,
plient genoux et se prosternent devant lui.
20.. Et quand ils l’ont bafoué, ils lui
ôtent la pourpre
et lui remettent ses vêtements.
Puis ils le conduisent dehors pour qu’il soit crucifié.
Ils le crucifient
21.. Ils requièrent un
passant, Shim‘ôn de Cyrène, qui venait des champs c’est le père d’Alexandros et de Rufus ,
pour qu’il porte sa croix.
22.. Ils traînent Iéshoua‘ au lieu-dit
Golgotha, qui se traduit: Lieu du Crâne.
23.. Ils lui donnent du vin à la myrrhe,
mais il n’en prend pas.
24.. Et ils le crucifient.
Ils partagent ses vêtements en jetant les sorts: qui
prendrait quoi ?
25.. C’est la
troisième heure.
Ils le crucifient.
26.. L’inscription de son accusation est écrite: « Le roi des Iehoudîm. »
27.. Avec
lui, ils crucifient deux bandits, un à droite et un à gauche.
28.. S’accomplit l’écrit qui disait: « Avec les malfaiteurs il a été compté. »
29.. Les passants blasphèment contre lui.
Ils hochent la tête et disent: « Oïe, toi qui détruis le sanctuaire et le
rebâtis en trois jours !
30.. Sauve-toi toi-même ! Descends de la croix ! »
31.. De même les chefs des desservants le
bafouent aussi.
Ils se disent l’un à l’autre avec les Sopherîm: « Il en a sauvé d’autres, il ne peut se sauver
lui-même !
32.. Messie,
roi d’Israël, descends maintenant de la croix,
pour que nous voyions et adhérions ! »
Et les crucifiés avec lui le flétrissent aussi.
33.. Survient
midi, la sixième heure.
Et la ténèbre vient sur la terre entière, jusqu’à la
neuvième heure.
34.. À la neuvième heure, Iéshoua‘ crie
d’une voix forte: « Elohaï, Elohaï, lama sabaqtani ! »
Ce qui se traduit: « Mon Elohîms, mon Elohîms, pourquoi m’as-tu
abandonné ? »
35.. Quelques-uns parmi les présents entendent et disent: « Voici, il appelle Élyahou. »
36.. Quelqu’un court, remplit une éponge de vinaigre,
la met sur un roseau, lui donne à boire et dit: « Laissez ! Nous verrons si Élyahou viendra
le descendre ! »
37.. Iéshoua‘
laisse échapper une voix forte; il expire.
38.. Et le voile du sanctuaire se déchire
en deux, de haut en bas.
39.. Le centurion qui se tient en face de
lui voit qu’il a expiré.
Il dit: « Vrai, cet homme, c’était le fils
d’Elohîms. »
40.. Des femmes aussi sont là; elles
regardent de loin.
Parmi elles, Miriâm de Magdala,
Miriâm, celle de Ia‘acob le petit et de Iosseph, et
Shelomit.
41.. Ce sont les femmes qui le suivaient et
le servaient
quand il était en Galil;
et beaucoup d’autres aussi, qui étaient montées avec
lui à Ieroushalaîm.
42.. Et déjà survient le soir.
C’est la préparation, c’est-à-dire la veille du shabat.
43.. Vient
Iosseph de Ramataîm, un noble conseiller.
Lui aussi attendait le royaume d’Elohîms.
Prenant courage, il entre chez Pilatus et demande le
corps de Iéshoua‘.
44.. Pilatus
s’étonne qu’il soit déjà mort.
Il appelle le centurion et l’interroge: a-t-il déjà
expiré ?
45.. Il l’apprend du centurion et accorde
le cadavre à Iosseph.
46.. Celui-ci
achète un linceul.
Il descend Iéshoua‘, l’enveloppe dans le linceul,
et le dépose dans une sépulture creusée dans le roc.
Puis il roule une pierre contre l’entrée du sépulcre.
47.. Miriâm
de Magdala et Miriâm, celle de Iosseph,
contemplent où il est déposé.
Chapitre
16
1.. Quand le shabat est passé,
Miriâm de Magdala, Miriâm, celle de Ia‘acob, et
Shelomit
achètent des aromates pour venir le messier.
2.. Et le matin, au premier
jour de la semaine,
elles viennent à la sépulture, au lever du soleil.
3.. Elles se disent entre
elles: « Qui roulera pour nous la pierre à l’entrée du
sépulcre ? »
4.. Elles lèvent le regard et
voient que la pierre avait été roulée;
oui, elle était immense.
5.. Elles entrent au sépulcre
et voient un adolescent
assis à droite, vêtu d’une robe blanche. Elles sont
effrayées.
6.. Il leur dit: « Ne
soyez pas effrayées !
Vous cherchez Iéshoua‘ le Nazaréen, qui a été
crucifié ?
Il s’est réveillé. Il n’est pas ici.
Voici le lieu où ils l’avaient déposé.
7.. Mais allez, parlez à ses
adeptes et à Petros:
il va devant vous en Galil; là, vous le verrez, comme
il vous l’a dit. »
8.. Elles sortent, fuient hors
du sépulcre:
oui, un tremblement les avait saisies, une stupeur.
Elles ne disent rien à personne: oui, elles
frémissaient.
Iéshoua‘ apparaît
9.. Il s’est
relevé le matin, le premier jour après le shabat.
Il apparaît d’abord à Miriâm de Magdala,
dont il avait jeté dehors sept démons.
10.. Elle va et l’annonce à ceux qui, ayant
été avec lui,
s’endeuillaient et pleuraient.
11.. Quand
ils entendent qu’il vit et qu’il lui est apparu,
ils n’adhèrent pas.
12.. Après
quoi, à deux d’entre eux qui marchaient, allant dans la campagne,
il se rend visible sous une autre forme.
13.. Ceux-là
s’en vont et l’annoncent aux autres. À eux non plus, ils n’adhèrent pas.
14.. Plus tard, il se rend visible aux
Onze, tandis qu’ils étaient à table.
Il flétrit leur non-adhérence, leur sclérose de coeur:
non, à ceux qui l’avaient vu réveillé, ils n’avaient
pas adhéré.
15.. Il leur dit: « Allez par tout
l’univers.
Clamez l’annonce à toute la création.
16.. L’adhérent, étant immergé, sera sauvé.
Mais qui n’adhérera pas sera condamné.
17.. Voilà
les signes qui accompagneront ceux qui adhèrent:
en mon nom, ils jetteront dehors les démons;
ils parleront de nouvelles langues;
18.. ils prendront en leurs mains des
serpents.
S’ils boivent du poison, il ne leur fera pas de mal.
Ils imposeront les mains aux invalides, et ils iront
bien. »
19.. Alors,
après leur avoir parlé,
l’Adôn Iéshoua‘ est enlevé au ciel, il siège à la
droite d’Elohîms.
20.. Ils sortent et clament en tout lieu,
IHVH-Adonaï agit avec eux
confirmant la parole par des signes accompagnateurs.
|