Le Maha-Satipatthana-Sutta en quatre
traductions comparées
GRAND DISCOURS SUR L'ETABLISSEMENT DE L'ATTENTION
Collection des longs discours (Diggha Nikâya-
n° 22)
Table:
I. CONTEMPLATION DU CORPS (kâyâ).
1. Le corps dynamique
(Respiration) |
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table du Maha-Satipatthana-Sutta |
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Traduction 01 |
traduction 02 |
Traduction 03 |
Traduction 04 |
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Et comment un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation du
corps dans le corps ?
Voici : un bhikkhu s'étant rendu dans une forêt,
au pied d'un arbre ou dans une pièce vide, s'assied
jambes croisées, le corps bien droit et l'attention établie
devant lui.
Ainsi attentif, il inspire; attentif, il expire. Ayant une
inspiration longue, il sait : " J'ai
une inspiration longue "; ayant une expiration longue, il sait
: " J'ai une expiration longue ". Ayant une inspiration courte,
il sait : " J'ai une inspiration courte "; ayant une expiration
courte, il sait : " J'ai une expiration courte ".
" J'inspire en ressentant tout le corps " ainsi s'entraîne-t-il; " j'expire
en ressentant tout le corps ", ainsi s'entraîne-t-il.
"J'inspire en calmant les activités
corporelles", ainsi s'entraîne-t-il; "j'expire
en calmant les activités corporelles ", ainsi s'entraîne-t-il;
De même qu'un habile tourneur ou apprenti tourneur tournant
lentement sait: " Je tourne lentement " et, tournant rapidement,
il sait : " Je tourne rapidement ". Ainsi, un bhikkhu inspirant
lentement sait: " J'inspire lentement "; expirant lentement,
il sait: " j'expire lentement ". Inspirant rapidement, il sait: " j'inspire
rapidement "; expirant rapidement, il sait: " j'expire rapidement ".
" J'inspire en ressentant tout le corps ", ainsi s'entraîne-t-il. " J'expire en
ressentant tout le corps ", ainsi s'entraîne-t-il. " J'inspire
en calmant les activités corporelles ", ainsi s'entraîne-t-il. " J'expire
en calmant les activités corporelles ",
ainsi s'entraîne-t-il.
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans
le corps intérieurement. Ainsi il demeure,
contemplant le corps dans le corps extérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps
intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive.
Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde.
C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
le corps. |
"Et comment fait un moine pour regarder
en son entier le corps dans le
corps?
"Il y a le cas où un moine -- étant parti
au désert, à l'ombre d'un arbre, ou dans un immeuble
vide -- s'assied jambes croisées, en tenant son corps
droit et en posant son attention devant lui [litt: devant la
poitrine].
Toujours attentif, il inspire; attentif il expire. "Inspirant
longuement, il perçoit que
son inspiration est longue; ou expirant longuement, il perçoit
que son expiration est longue. Ou inspirant court, il perçoit
que son inspiration est courte; ou expirant court, il perçoit
que son expiration est courte.
Il s'exerce à inspirer en connaissant l'ensemble [de
la respiration] tout entier et à expirer en connaissant
l'ensemble [de la respiration] tout entier.
Il s'exerce à inspirer en calmant l'activité de
l'ensemble et à expirer en calmant l'activité de
l'ensemble.
Tout comme un habile tourneur ou son apprenti, lorsqu'il tourne
un long tournage, perçoit qu'il est en train de faire
un long tournage, ou lorsqu'il est en train de faire un tournage
court perçoit qu'il est en train de faire un tournage
court; de la même manière le moine, lorsque son
inspiration est longue, perçoit que son expiration est
longue; ou expirant court, il perçoit que son expiration
est courte...
Il s'exerce à inspirer en calmant l'activité des
créations corporelles et à expirer en calmant l'activité des
créations corporelles.
"De la sorte il demeure observant
intérieurement le corps dans le corps, ou extérieurement
le corps dans le corps, ou à la fois intérieurement
et extérieurement le corps dans le corps.
Ou bien il demeure observant les facteurs d'apparition dans
le corps, sur les facteurs de dissolution dans le corps, ou sur
les facteurs d'apparition et de dissolution dans le corps.
Ou bien sa conscience que 'Il y a un corps' se maintient dans
la mesure de la Connaissance et de l'Attention.
Et il demeure indépendant, sans soutien (sans attachement à)
rien au monde.
C'est ainsi qu'un moine demeure observant le corps dans le corps. |
Et comment O bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il
dans la contemplation du corps sur le
corps ?
Voici O bhikkhus : un bhikkhu s'étant rendu dans
une forêt, au pied d'un arbre ou dans une pièce
vide, s'assied jambes croisées, le corps bien dressé et
l'attention établie en face.
Ainsi attentif, il inspire ; attentif, il expire. Ayant
une inspiration longue il sait : " j'ai
une inspiration longue " ; ayant une expiration longue
il sait : " j'ai une expiration longue ". Ayant
une inspiration courte il sait : " j'ai une inspiration
courte " ; ayant une expiration courte il sait : " j'ai
une expiration courte ".
" J'inspire en ressentant tout le corps " ainsi
s'entraîne-t-il ; " j'expire en ressentant
tout le corps " ainsi s'entraîne-t-il. "
"J'inspire en calmant les activités
corporelles" ainsi s'entraîne-t-il ; " j'expire
en calmant les activités corporelles " ainsi
s'entraîne-t-il ;
De même, O bhikkhus, qu'un habile tourneur ou apprenti
tourneur tournant lentement sait : " je tourne lentement " ;
tournant rapidement il sait : " je tourne rapidement ".
Ainsi, O bhikkhus, un bhikkhu inspirant lentement sait : " j'inspire
lentement " ; expirant lentement il sait : " j'expire
lentement ". Inspirant rapidement il sait : " j'inspire
rapidement " ; expirant rapidement il sait : " j'expire
rapidement ".
" J'inspire en ressentant tout le corps " ainsi
s'entraîne-t-il ; " J'expire en
ressentant tout le corps " ainsi s'entraîne-t-il ; " J'inspire
en calmant les activités corporelles " ainsi s'entraîne-t-il ; "J'expire
en calmant les activités corporelles " ainsi
s'entraîne-t-il.
Ainsi il demeure contemplant le corps
sur le corps intérieurement. Ainsi il demeure
contemplant le corps sur le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Voilà un corps " est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la
connaissance et à l'observation attentive.
Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde.
C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant
le corps sur le corps. |
Et comment, moines, un moine demeure-t-il, pratiquant
la contemplation du corps sur le
corps ?
Voici, moines, un ine étant allé dans la forêt,
au pied d'un arbre ou dans un espace vide, s'asseoit jambes
croisées, le corps droit et l'attention en éveil.
Attentif, il aspire et attentif, il expire. Aspirant longuement,
il sait: 'j'aspire longuement'
; expirant longuement, il sait 'j'expire longuement', aspirant
brièvement, il sait 'j'aspire brièvement', expirant
brièvement, il sait 'j'expire brièvement'.
'Conscient de (la respiration) de tout le corps, je vais aspirer',
ainsi s'entraîne-t-il. 'Conscient de (la respiration)
de tout le corps, je vais expirer', ainsi s'entraîne-t-il.
'Calmant la fonction corporelle (de
respirer), je vais aspirer', ainsi s'entraine-t-il.
'Calmant la fonction corporelle (de respirer), je vais expirer',
ainsi s'entraîne-t-il
De même qu'un tourneur habile ou son apprenti,... Tournant
lentement, sait: 'je tourne lentement'; tournant rapidement,
il sait: 'je tourne rapidement', de même le moine aspirant
lentement sait 'j'aspire lentement' ; expirant lentement, il
sait 'j'expire lentement; aspirant rapidement, il sait 'j'aspire
rapidement'; expirant rapidement, il sait 'j'expire rapidement'.
'Conscient de la respiration de
tout le corps, je vais expirer'. 'Calmant la fonction
corporelle (de respirer), je vais aspirer', ainsi s'entraîne-t-il.
Calmant la fonction corporelle (de
respirer), je vais expirer, ainsi s'entraîne-t-il.
Ainsi il demeure, pratiquant la contemplation
du corps sur le corps, intérieurement ou extérieurement,
ou à la fois intérieurement et extérieurement'.
Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans le corps
ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution dans
le corps, ou il demeure contemplant à la fois les facteurs
d'origine et de dissolution" dans le corps.
Ou la conscience qu"il y a un corps'. est établie
en lui au degré nécessaire pour la connaissance
et l'attention Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien
dans le monde.
Ainsi demeure un moine, pratiquant la contemplation du Corps. |
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2. Le corps
spatial (postures) |
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table du Maha-Satipatthana-Sutta |
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Traduction 01 |
traduction 02 |
Traduction 03 |
Traduction 04 |
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Puis ensuite, un bhikkhu lorsqu'il marche, sait: " Je
marche ", lorsqu'il est debout, il sait: " Je suis debout ",
lorsqu'il est assis, il sait: " Je suis assis ", lorsqu'il est
allongé, il sait: " Je suis allongé "; et quelle
que soit la position du corps, il la connaît telle qu'elle
est.
Ainsi il demeure, contemplant le
corps dans le corps intérieurement. Ainsi il demeure,
contemplant le corps dans le corps extérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement
et extérieurement.
Il demeure, contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps. Il demeure, contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps. Il demeure, contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive.
Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde.
C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
le corps |
"Qui plus est, lorsqu'il marche, le moine perçoit
qu'il est en train de marcher. Lorsqu'il est debout, il perçoit
qu'il est debout. Lorsqu'il est assis, il perçoit qu'il
est assis. Lorsqu'il est couché, il perçoit qu'il
est couché. Ou peu importe comment est disposé son
corps, c'est ainsi qu'il le perçoit.
"De la sorte il demeure observant
intérieurement le corps dans le corps, ou demeure
observant extérieurement...
sans soutien de rien au monde.
C'est ainsi qu'un moine demeure observant le corps dans le corps. |
Puis ensuite, O bhikkhus, un bhikkhu lorsqu'il marche, sait : " je
marche ", lorsqu'il est debout, il sait : " je
suis debout ", lorsqu'il est assis, il sait : " je
suis assis ", lorsqu'il est allongé, il sait : " je
suis allongé " ; et quelle que soit la position
du corps, il la connaît telle qu'elle est.
Ainsi il demeure contemplant le
corps sur le corps intérieurement. Ainsi il demeure contemplant
le corps sur le corps extérieurement. Ainsi il demeure
contemplant le corps sur le corps intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Voilà un corps " est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive.
Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde.
C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le
corps sur le corps. |
Et de plus, moines, un moine, lorsqu'il marche, sait 'je marche'
; lorsqu'il est debout, il sait 'je suis debout' ; lorsqu'il
est assis, il sait 'je suis assis' ; lorsqu'il est couché,
il sait 'je suis couché' ; ou il connait toute autre position
du corps.
Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation du
corps sur le corps, intérieurement ou extérieurement,
ou à la fois intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans le corps,
ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution dans le
corps, ou il demeure contem- plant à la fois les facteurs
d'origine et de dissolution dans le corps".
Ou la conscience qu' 'il y a un corps' est établie en
lui au degré nécessaire pour la connaissance et
l'attention.
Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien
clans le monde.
Ainsi demeure un moine, pratiquant la contemplation du corps
sur le corps. |
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3. Le
corps actif (claire compréhension) |
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table du Maha-satipatthana-sutta |
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Traduction 01 |
traduction 02 |
Traduction 03 |
Traduction 04 |
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Puis ensuite, un bhikkhu va et vient avec claire compréhension,
il regarde droit devant ou autour de lui avec claire compréhension,
il fléchit ou étend ses membres avec claire compréhension,
il porte ses robes et son bol à aumônes avec claire
compréhension,
il mange, boit, mastique et savoure avec claire compréhension,
il défèque et urine avec claire compréhension.
Marchant, debout, assis, s'endormant, s'éveillant, parlant,
se taisant, il le fait avec claire compréhension.
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps.
Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
lui simplement dans la mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
le corps. |
"Qui plus est, en allant et venant, il se
fait pleinement alerte;
en posant le regard et en détournant le regard...
en pliant et en étendant ses membres...
en transportant son manteau extérieur, sa robe supérieure
et son bol...
en mangeant, buvant, mâchant, et se délectant...
en urinant et déféquant...
en marchant, en se tenant debout, en étant assis, en
s'endormant, en se réveillant, en parlant, et en restant
silencieux, il se fait pleinement alerte.
"De la sorte il demeure observant intérieurement
le corps dans le corps, ou demeure observant extérieurement...
sans soutien de rien au monde.
C'est ainsi qu'un moine demeure observant le corps dans le
corps. |
Puis ensuite, O bhikkhus, un bhikkhu va et vient
avec claire compréhension,
il regarde droit devant ou tout autour avec claire compréhension,
il fléchit ou étend ses membres avec claire
compréhension,
il porte ses robes et son bol a aumônes avec claire
compréhension,
il mange, boit, mastique et savoure avec claire compréhension,
il évacue et urine avec claire compréhension,
marchant, debout, assis, s'endormant, s'éveillant,
parlant, se taisant, il le fait avec claire compréhension.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps,
Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Voilà un corps " est établie
en lui simplement dans la mesure nécessaire à la
connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde.
C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant
le corps sur le corps. |
Et de plus, moines, un moine qui va et vient, applique la compréhension
claire " ;
en regardant droit devant lui ou en regardant ailleurs, il applique
la compréhension claire ;
en fléchissant et en allongeant (les membres) il
applique la compréhension claire.
En revêtant les robes et en portant le bol à aumônes,
il applique la compréhension claire ;
en mangeant, buvant, mâchant et savourant, il applique
la compréhension claire ;
en répondant aux appels de la nature, il applique la
compréhension claire ;
en marchant, en étant debout, assis, en s'endormant,
en s'éveillant, en parlant et en demeurant silencieux
il applique la compréhension claire.
Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation du corps sur
le corps, intérieurement... (comme ci-dessus).
Ainsi demeure un moine, pratiquant la contemplation du corps
sur le corps. |
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4. Le corps organique (parties) |
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Traduction 01 |
traduction 02 |
Traduction 03 |
Traduction 04 |
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Puis ensuite, un bhikkhu considère ce corps de la plante
des pieds jusqu'au sommet de la tête, recouvert de peau
et rempli de diverses impuretés : " Il y a dans ce corps:
cheveux, poils, ongles, dents, peau, chair, tendons, os, moelle,
reins, coeur, foie, plèvre, rate, poumons, intestin, mésentère,
estomac, excréments, bile, flegme, pus, sang, sueur, graisse,
larmes, sérum, salive, mucosités, synovie, urine
et cerveau ".
De même que, s'il y avait un sac à deux ouvertures
rempli de graines diverses telles que : riz, lentilles, pois
chiches, haricots, orge, un homme ayant de bons yeux l'examinerait
et dirait : " Ceci est du riz, ceci des lentilles, ceci des pois
chiches, ceci des haricots, ceci de l'orge ".
Ainsi, un bhikkhu considère ce corps de la plante des
pieds jusqu'au sommet de la tête, et voit qu'il est recouvert
de peau et rempli de diverses impuretés : " Il y a, dans
ce corps : les cheveux, les poils, les ongles, les dents,
la peau, la chair, les tendons, les os, la moelle, les reins,
le cour, le foie, la plèvre, la rate, les poumons, l'intestin,
le mésentère, l'estomac, les excréments,
la bile, le flegme, le pus, le sang, la sueur, la graisse, les
larmes, le sérum, la salive, les mucosités, la
synovie, l'urine et les matières cervicales ".
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive.Ainsi il demeure libéré,
ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
le corps. |
"Qui plus est... tout comme si un sac avec des ouvertures
aux deux extrémités était plein de diverses
sortes de grain -- blé, riz, fèves, haricots, graines
de sésame, riz décortiqué -- et qu'un homme à la
bonne vue, en le versant, devait se dire, 'Ceci est du blé.
Ceci est du riz. Ça, c'est des fèves. Ça,
c'est des haricots. Ça, c'est des graines de sésame.
Ceci est du riz décortiqué,'
de la même manière, moines, un moine réfléchit
sur ce corps-même de la plante de ses pieds en montant,
du sommet du crâne en descendant, enrobé de peau
et plein de diverses sortes de choses souillées: 'Dans
ce corps, il y a des cheveux, des poils, des ongles, des dents,
de la peau, de la chair, des tendons, des os, de la moelle osseuse,
des reins, un coeur, un foie, une plèvre, une rate, des
poumons, un gros intestin, un petit intestin, une gorge, des
fèces, de la bile, du flegme, du pus, du sang, de la sueur,
du gras, des larmes, du gras sébacé, de la salive,
du mucus, de la synovie, de l'urine.'
"De la sorte il demeure observant intérieurement
le corps dans le corps, ou demeure observant extérieurement...
sans soutien de rien au monde.
C'est ainsi qu'un moine demeure observant le corps dans le corps. |
Puis ensuite, O bhikkhus, un bhikkhu considère ce corps
de la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête, recouvert
de peau et rempli de diverses choses répugnantes : " il
y a dans ce corps : cheveux, poils, ongles, dents, peau,
chair, tendons, os, moelle, reins, coeur, foi, plèvre,
rate, poumons, intestin, mésentère, estomac, excréments,
bile, flegme, pus, sang, sueur, graisse, larmes, suint, salive,
mucosités, synovie, urine et cerveau ".
De même que, O bhikkhus, s'il y avait un sac à deux
ouvertures rempli de graines diverses telles que : riz,
riz brut, pois chiches, haricots, riz perlé, alors un
homme ayant de bons yeux l'examinerait ainsi : " ceci
est du riz, ceci du riz brut, ceci des pois chiches, ceci des
haricots, ceci du riz perlé ".
Ainsi, O bhikkhus, un bhikkhu considère ce corps de la
plante des pieds jusqu'au sommet de la tête, recouvert
de peau et rempli de diverses choses répugnantes : " il
y a dans ce corps : cheveux, poils, ongles, dents, peau,
chair, tendons, os, moelle, reins, coeur, foi, plèvre,
rate, poumons, intestin, mésentère, estomac, excréments,
bile, flegme, pus, sang, sueur, graisse, larmes, suint, salive,
mucosités, synovie, urine et cerveau ".
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Voilà un corps " est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le
corps sur le corps. |
De plus, moines, un moine réfléchit sur ce même
corps, de la plante des pieds vers le haut et du sommet de la
tête vers le bas, contenu dans la peau et rempli d'impuretés,
pensant ainsi : 'Il y a dans ce corps : cheveux, poils, ongles,
dents, peau, chair, tendons, os, moelle, reins, cour, foie, plèvre,
rate, poumons, intestins, mésentère, estomac, excréments,
bile, phelgme, pus, sang, sueur, graisse, larmes, suint, salive,
mucosités, synovie, urine'15
Comme s'il y avait un sac a provisions a deux ouvertures, rempli
de diverses sortes de graines telles que riz des collines, riz
brut, pois chiches, haricots, sésame, riz perlé ;
et un homme avec de bons yeux, l'ayant ouvert, l'examine ainsi
: 'Ceci est du riz des collines, ceci est du riz brut, ceci des
pois chiches, ceci des haricots, ceci est du sésame, ceci
est du riz perlé'.
De même, moines, un moine réfléchit sur
ce même corps, depuis la plante des pieds vers le haut
et du sommet de la tête vers le bas, enfermé dans
la peau et rempli d'impuretés : e Il y a dans ce corps
: cheveux..., urine
Ainsi demeure-t-il pratiquant la contemplation du corps sur
le corps intérieurement... (comme ci-dessus)...
Ainsi demeure un moine pratiquant la contemplation du corps
sur le corps. |
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5. Le corps cosmique (matière) |
retour à la
table du Maha-satipatthana-sutta |
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Traduction 01 |
traduction 02 |
Traduction 03 |
Traduction 04 |
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Puis ensuite, un bhikkhu réfléchit
sur ce corps même, quelles que soient sa place et sa position,
par rapport aux éléments primaires: " Il y a dans
ce corps l'élément terre, l'élément
eau, l'élément feu, l'élément air ".
De même qu'un habile boucher ou un apprenti boucher,
ayant tué une vache et l'ayant découpée
en morceaux, va s'asseoir au carrefour de quatre grandes routes,
de même un bhikkhu réfléchit sur ce corps
même, quelles que soient sa place et sa position, par
rapport aux éléments primaires : " Il y a, dans
ce corps, l'élément terre, l'élément
eau, l'élément feu et l'élément
air". |
"Qui plus est...
tout comme un habile boucher ou son apprenti, ayant abattu
une vache, s'assiérait à un carrefour pour la
débiter, le moine contemple ce corps-même -- peu
importe comment il se trouve, comme il est disposé --
en termes de propriétés: 'Dans ce corps il y
a la propriété de terre, la propriété liquide,
la propriété du feu, et la propriété du
vent.' |
Puis ensuite, O bhikkhus, un bhikkhu réfléchit
sur ce corps même, selon sa place et selon sa position
par rapport aux éléments primaires : " il
y a dans ce corps l'élément terre, l'élément
eau, l'élément feu, l'élément air ".
De même ,O bhikkhus, qu'un habile boucher ou un apprenti
boucher, ayant tué une vache et l'ayant découpée
en morceaux va s'asseoir au carrefour de quatre grandes routes,
de même un bhikkhu réfléchit sur ce corps
même, selon sa place et selon sa position par rapport
aux éléments primaires : " il y a dans
ce corps l'élément terre, l'élément
eau, l'élément feu, l'élément air ". |
Et de plus, moines, un moine réfléchit
sur ce corps même, quelle que soit sa place ou sa position
par rapport à ses éléments primaires
: 'Il y a dans ce corps, l'élément terre, l'élément
eau, l'élément feu et l'élément air".
De même qu'un boucher habile ou son apprenti, ayant
abattu une vache et l'ayant coupée en morceaux, s'asseoit
au carrefour de quatre grandes routes, de même un moine
réfléchit sur ce corps même, quelle que
soit sa place ou sa position par rapport à ces éléments
primaires : 'Il y a dans ce corps l'élément
terre, l'élément eau, l'élément
feu et l'élément air'. |
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Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
le corps. |
"De la sorte il demeure observant intérieurement
le corps dans le corps, ou demeure observant extérieurement...
sans soutien de rien au monde.
C'est ainsi qu'un moine demeure observant le corps dans le corps. |
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Voilà un corps " est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le
corps sur le corps. |
Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation du corps sur
le corps, intérieurement...
Ainsi demeure un moine, pratiquant la contemplation du corps
sur le corps. |
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6. Le corps temporel (cadavres) |
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Traduction 01 |
traduction 02 |
Traduction 03 |
Traduction 04 |
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6.1. Puis ensuite, quand un bhikkhu voit un cadavre
jeté sur un charnier, mort depuis un jour, deux
jours, trois jours, gonflé, bleui, putréfié,
il réfléchit à son propre corps :
" Ce corps a la même nature, il deviendra de même
et ne sera pas épargné."
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps
intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans
le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant
le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
ne s'attachant à rien dans le monde. C'est ainsi qu'un
bhikkhu demeure contemplant le corps dans le corps.
6.2. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur
un charnier, déchiqueté par les corbeaux, les
faucons, les vautours, déchiré par les chiens
et les chacals, rongé par toutes sortes de vers, il
réfléchit à son propre corps :
" Ce corps a la même nature, il deviendra de même
et ne sera pas épargné."
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps
intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans
le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant
le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
le corps.
6.3. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur
un charnier, réduit à un squelette maintenu par
des tendons, avec des lambeaux de chair et des tâches
de sang, il réfléchit à son propre corps
:
" Ce corps a la même nature, il deviendra de même
et ne sera pas épargné."
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps
intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans
le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant
le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
le corps.
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"Qui plus est, comme s'il devait voir un
cadavre jeté dans un charnier -- mort depuis un jour,
deux jours, trois jours -- gonflé, livide, et pourrissant,
il l'applique à ce corps-même,
'Ce corps aussi: Telle est sa nature, tel est son avenir,
tel est son destin inévitable'...
2"Ou encore, comme s'il devait voir un cadavre jeté dans
un charnier, becqueté par les corneilles, les vautours
et les faucons, par les chiens, les hyènes et diverses
autres créatures...
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6.1. Puis ensuite, O bhikkhus, quand
un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, mort
depuis un jour, deux jours, trois jours, gonflé, bleui,
putréfié, il réfléchit à son
propre corps :
'ce corps a la même nature, il deviendra le même
et ne sera pas épargné'...
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Voilà un corps " est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la
connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde. C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure
contemplant le corps sur le corps.
6.2. Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit
un cadavre jeté sur un charnier, déchiqueté par
les corbeaux, les faucons, les vautours, déchiré par
les chiens et les chacals, rongé par toutes sortes de
vers, il réfléchit à son propre corps :
'ce corps a la même nature, il deviendra le même
et ne sera pas épargné'...
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Voilà un corps " est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la
connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde.
C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant
le corps sur le corps.
6.3. Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit
un cadavre jeté sur un charnier, réduit à un
squelette maintenu par des tendons, avec des lambeaux de chair
et des tâches de sang, il réfléchit à son
propre corps :
'ce corps a la même nature, il deviendra le même
et ne sera pas épargné'...
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Voilà un corps " est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la
connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde.
C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant
le corps sur le corps. |
(1) Et de plus, moines, lorsqu'un moine voit un cadavre d'un
jour ou de deux jours, ou de trois jours, enflé, bleu
et suppurant. jeté dans le charnier, il applique ainsi
(cette perception) à son propre corps :
'Vraiment mon corps aussi est de la même nature, il
deviendra pareil et n'en sera pas épargne'.
Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation du corps sur
le corps intérieurement...
(2) Et de plus, moines, si un moine voit un corps jeté dans
un charnier, dévoré par les corbeaux, les faucons,
les vautours les hérons, les chiens, les léopards,
les tigres, les chacals oit par toutes sortes de vers, il applique
ainsi (cette perception) à son propre corps :
'Vraiment mon corps aussi est de la même nature, il
deviendra pareil et ne sera pas épargné'...
(3) Et de plus, moines, si un moine voit un corps jeté dans
un charnier : réduit à un squelette maintenu
par les tendons, avec un peu de chair et de sang qui y adhèrent...
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6.4. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre
jeté sur un charnier, réduit à un squelette
maintenu par des tendons, taché de sang, dépourvu
de chair, il réfléchit à son propre corps:
" Ce corps a la même nature, il deviendra de même
et ne sera pas épargné."
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps
intérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps
extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans
le corps intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
le corps.
6.5. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur
un charnier, réduit à un squelette maintenu par
des tendons, sans chair ni sang, il réfléchit à son
propre corps :
" Ce corps a la même nature, il deviendra de même
et ne sera pas épargné."
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps
intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans
le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant
le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps.Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi, qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
le corps.
6.6. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur
un charnier, réduit à des os éparpillés
dans toutes les directions: ici des os de la main, là des
os du pied, des os du menton, les fémurs, le bassin,
la colonne vertébrale et le crâne,
il réfléchit à son propre corps :
" Ce corps a la même nature, il deviendra de même
et ne sera pas épargné."
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps
intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans
le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant
le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps.Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive.
Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde.
C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
le corps. |
un squelette couvert de chair et de sang, connecté par
des tendons...
un squelette sans chair ni sang, connecté par des tendons...
des os détachés de leurs tendons, éparpillés
en toutes directions -- ici l'os d'une main, là l'os
d'un pied, ici un tibia, là un fémur, ici l'os
d'une hanche, là une vertèbre, ici une côté,
là un sternum, là une clavicule, ici une cervicale,
ici une mâchoire, là une dent, ici un crâne... |
6.4. Et de plus, O bhikkhus, quand
un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, réduit à un
squelette maintenu par des tendons, taché de sang, dépourvu
de chair, il réfléchit à son propre corps :
'ce corps a la même nature, il deviendra le même
et ne sera pas épargné'...
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Voilà un corps " est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la
connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde.
C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant
le corps sur le corps.
6.5. Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit
un cadavre jeté sur un charnier, réduit à un
squelette maintenu par des tendons, sans chair ni sang, il
réfléchit à son propre corps :
'ce corps a la même nature, il deviendra le même
et ne sera pas épargné'...
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Voilà un corps " est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la
connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde.
C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant
le corps sur le corps.
6.6. Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit
un cadavre jeté sur un charnier, réduit à des
os éparpillés dans toutes les directions :
ici des os de la main,... là des os du pied,... des
os du menton,... les fémurs,... le bassin,... la colonne
vertébrale et le crâne,
il réfléchit à son propre corps :
'ce corps a la même nature, il deviendra le même
et ne sera pas épargné'...
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Voilà un corps " est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la
connaissance et à l'observation attentive.
Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde. C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure
contemplant le corps sur le corps. |
(4) Réduit à un squelette maintenu
par les tendons, taché de sang, dépourvu de chair...
(5) Réduit à un squelette maintenu par les tendons,
sans chair ni sang, il applique aussi (cette perception) à son
propre corps :
'Vraiment mon corps aussi est de même nature, il deviendra
pareil et ne sera pas épargné'...
(6) Et de plus, moines, si un moine voit un corps jeté dans
le charnier et réduit à des os éparpillés
dans toutes les direc- tions - ici les os de la main, là les
os du pied, les os du menton, les fémurs, le bassin,
la colonne vertébrale et le crâne_
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6.7. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur
un charnier, les ossements blanchis comme des coquillages, il
réfléchit à son propre corps :
" Ce corps a la même nature, il deviendra de même
et ne sera pas épargné."
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps.
Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes
dans le corps.
La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive.
Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde.
C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
le corps.
6.8. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur
un charnier, réduit à des os vieux de plus d'un
an, il réfléchit à son propre corps:
" Ce corps a la même nature, il deviendra de même
et ne sera pas épargné."
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps.Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive.
Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde.
C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
le corps.
6.9. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur
un charnier, réduit à des os pourris, tombant en
poussière,
il réfléchit à son propre corps :
" Ce corps a la même nature, il deviendra de même
et ne sera pas épargné."
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps.Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive.Ainsi il demeure libéré,
ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps sur le
corps. |
les os blanchis, un peu comme la couleur des coquillages...
empilés, de plus d'un an...
décomposés en une poudre:
Il l'applique à ce corps-même,
'Ce corps aussi: telle est sa nature, tel est son avenir, tel
est son sort inévitable.'
"De la sorte il demeure observant intérieurement
le corps dans le corps, ou extérieurement le corps dans
le corps, ou à la fois intérieurement et extérieurement
le corps dans le corps.
Ou bien il demeure observant dans le corps les facteurs d'apparition
dans le corps, les facteurs de dissolution, ou les facteurs d'apparition
et de dissolution dans le corps.
Ou bien sa conscience que 'Il y a un corps' se maintient dans
la mesure de la Connaissance et de l'Attention. Et il demeure
indépendant, sans soutien (sans attachement à)
rien au monde.
C'est ainsi qu'un moine demeure observant le corps dans le corps. |
6.7. Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit
un cadavre jeté sur un charnier, les ossements blanchis
comme des coquillages, il réfléchit à son
propre corps :
'ce corps a la même nature, il deviendra le même
et ne sera pas épargné'...
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " Voilà un corps " est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive.
Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde.
C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le
corps sur le corps.
6.8. Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit
un cadavre jeté sur un charnier, réduit à des
os vieux de plus d'un an, il réfléchit à son
propre corps :
'ce corps a la même nature, il deviendra le même
et ne sera pas épargné'...
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " voilà un corps " est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive.
Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde. C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure
contemplant le corps sur le corps.
6.9. Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit
un cadavre jeté sur un charnier, réduit à des
os pourris, tombant en poussière,
il réfléchit à son propre corps :
'ce corps a la même nature, il deviendra le même
et ne sera pas épargné'...
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans le corps,Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans le corps.
La conscience : " voilà un corps " est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le
corps sur le corps. |
(7) Et de plus, moines, si un moine voit un corps jeté dans
le charnier : réduit à des os blanchis, couleur
de coquille...
(8) Réduit à des os vieux de plus d'un an, entassés...
(9) Réduit à des os pourris, tombant en poussière,
alors
il applique ainsi (cette perception) à son propre corps
:
'Vraiment mon corps aussi est de la même nature, il deviendra
pareil et ne sera pas épargné'.
Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation du corps sur
le corps, intérieurement et extérieurement ou à la
fois intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans le corps,
ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution dans le
corps ou il demeure contemplant à la fois les facteurs
d'origine et de dissolution dans le corps.
Ou sa conscience 'qu'il y a un corps' est établie en
lui à un degré nécessaire pour la connaissance
et l'attention. Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien
dans le monde.
Ainsi moines, demeure un moine pratiquant la contemplation du
corps sur le corps. |
|
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II - Contemplation des sensations
(sympathies) - (Vedana) -
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Traduction 01 |
traduction 02 |
Traduction 03 |
Traduction 04 |
|
Et comment un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation
des sensations dans les sensations ?
Voici : un bhikkhu ressentant une sensation agréable
sait : "Je ressens une sensation agréable". Ressentant
une sensation désagréable, il sait : "Je ressens
une sensation désagréable". Ressentant une sensation
ni agréable, ni désagréable, il sait : "Je
ressens une sensation ni agréable, ni désagréable".
Ressentant une sensation charnelle agréable, il sait
: "Je ressens une sensation charnelle agréable". Ressentant
une sensation charnelle désagréable, il sait
: "Je ressens une sensation charnelle désagréable".
Ressentant une sensation charnelle ni agréable, ni désagréable,
il sait : "Je ressens une sensation charnelle ni agréable,
ni désagréable".
Ressentant une sensation spirituelle agréable, il sait
: "Je ressens une sensation spirituelle agréable". Ressentant
une sensation spirituelle désagréable, il sait
: "Je ressens une sensation spirituelle désagréable".
Ressentant une sensation spirituelle ni agréable, ni
désagréable, il sait : "Je ressens une sensation
spirituelle ni agréable, ni désagréable".
Ainsi il demeure, contemplant les sensations dans les
sensations intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant
les sensations dans les sensations extérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant les sensations dans les
sensations intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans les sensations. Il demeure contemplant la disparition
des phénomènes dans les sensations. Il demeure
contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes
dans les sensations.
La conscience : " Ce sont des sensations" est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la
connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde.
C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant les sensations dans
les sensations. |
"Et comment fait un moine pour regarder en leur
entier le sensations dans les sensations?
Il y a le cas où un moine, en ressentant une sensation
douloureuse, perçoit qu'il ressent une sensation douloureuse.
En ressentant une sensation agréable, il perçoit
qu'il ressent une sensation agréable. En ressentant
une sensation ni-douloureuse-ni-agréable, il perçoit
qu'il ressent une sensation ni-douloureuse-ni-agréable.
"En ressentant une sensation douloureuse de la chair, il perçoit
qu'il ressent une sensation douloureuse de la chair. En ressentant
une sensation douloureuse qui n'est pas de la chair, il perçoit
qu'il ressent une sensation douloureuse qui n'est pas de la
chair. En ressentant une sensation agréable de la chair,
il perçoit qu'il ressent une sensation agréable
de la chair. En ressentant une sensation agréable qui
n'est pas de la chair, il perçoit qu'il ressent une
sensation agréable qui n'est pas de la chair. En ressentant
une sensation ni-douloureuse-ni-agréable de la chair,
il perçoit qu'il ressent une sensation ni-douloureuse-ni-agréable
de la chair. En ressentant une sensation ni-douloureuse-ni-agréable
qui n'est pas de la chair, il perçoit qu'il ressent
une sensation ni-douloureuse-ni-agréable qui n'est pas
de la chair.
"De la sorte il demeure observant intérieurement les
sensations dans les sensations, ou extérieurement les
sensations dans les sensations, ou à la fois intérieurement
et extérieurement les sensations dans les sensations.
Ou bien il demeure observant les facteurs d'apparition par
rapport aux sensations, sur les facteurs de dissolution par
rapport aux sensations, ou sur les facteurs d'apparition et
de dissolution par rapport aux sensations.
Ou bien sa conscience que 'Il y a des sensations' se maintient
dans la mesure de la Connaissance et de l'Attention. Et il
demeure indépendant, sans soutien (sans attachement à)
rien au monde.
C'est ainsi qu'un moine demeure observant les sensations dans
les sensations. |
Et comment O bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il
dans la contemplation des sensations sur les sensations ?
Voici, O bhikkhus, un bhikkhu ressentant une sensation agréable
sait : 'je ressens une sensation agréable'. Ressentant
une sensation désagréable, il sait : 'je
ressens une sensation désagréable'. Ressentant
une sensation ni agréable, ni désagréable,
il sait : 'je ressens une sensation ni agréable,
ni désagréable'.
Ressentant une sensation charnelle agréable, il sait :
'je ressens une sensation charnelle agréable'.
Ressentant une sensation spirituelle agréable, il sait :
'je ressens une sensation spirituelle agréable'. Ressentant
une sensation charnelle désagréable, il sait :
'je ressens une sensation charnelle désagréable'.
Ressentant une sensation spirituelle désagréable,
il sait : 'je ressens une sensation spirituelle désagréable'.
Ressentant une sensation charnelle ni agréable, ni désagréable,
il sait : 'je ressens une sensation charnelle ni agréable,
ni désagréable'. Ressentant une sensation spirituelle
ni agréable, ni désagréable, il sait :
'je ressens une sensation spirituelle ni agréable, ni
désagréable'.
Ainsi il demeure contemplant les sensations sur les sensations
intérieurement. Ainsi il demeure contemplant les sensations
sur les sensations extérieurement. Ainsi il demeure
contemplant les sensations sur les sensations intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
dans les sensations, Il demeure contemplant la disparition
des phénomènes dans les sensations, Il demeure
contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes
dans les sensations.
La conscience : " voilà des sensations" est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la
connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde.
C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant
les sensations sur les sensations. |
Et comment, moines, demeure un moine pratiquant
la contemplation des sensations sur les sensations
Lorsqu'il éprouve une sensation agréable, le
moine sait: 'J'éprouve une sensation agréable';
lorsqu'il éprouve une sensation désagréable,
il sait 'J'éprouve une sensation désagréable';
lorsqu'il éprouve une sensation neutre, il sait: 'j'éprouve
une sensation neutre'.
Lorsqu'il éprouve une sensation charnelle agréable,
il sait: 'J'éprouve une sensation charnelle agréable';
lorsqu'il éprouve une sensation spirituelle agréable,
il sait: 'J'éprouve une sensation spirituelle agréable';
lorsqu'il éprouve une sensation charnelle désagréable,
il sait: 'J'éprouve une sensation charnelle désagréable';
lorsqu'il éprouve une sensation spirituelle désagréable,
il sait: 'J'éprouve une sensation spirituelle désagréable;
lorsqu'il éprouve une sensation charnelle neutre, il
sait: 'J'éprouve une sensation charnelle neutre'. Lorsqu'il éprouve
une sensation spirituelle neutre, il sait 'J'éprouve
une sensation spirituelle neutre".
Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation des sensations
sur les sensations, intérieurement ou extérieurement,
ou à la fois intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans les sensations,
ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution dans
les sensations, ou il demeure contemplant à la fois
les facteurs d'origine et de dissolution dans les sensations".
Ou la conscience 'qu'il y a des sensations' est établie
en lui à un degré nécessaire pour la connaissance
et l'attention. Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien
dans le inonde.
Ainsi moines, demeure un 'naine, pratiquant la contemplation
des sensations sur les sensations. |
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III- Contemplation
de l'esprit - (Citta) - (état d'esprit...)
retour à la
table du Maha-satipatthana-sutta
Traduction 01 |
traduction 02 |
Traduction 03 |
Traduction 04 |
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Et comment un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation de
l'esprit dans l'esprit ?
Voici : un bhikkhu ayant un esprit
agité sait : " Ceci est un esprit agité".
Ayant un esprit libre d'agitation, il sait : " Ceci est un
esprit libre d'agitation ".
Ayant un esprit négatif, il
sait : " Ceci est un esprit négatif". Ayant un esprit
libre de négativité, il sait : " Ceci est un esprit
libre de négativité".
Ayant un esprit plein de concepts erronés,
il sait : " Ceci est un esprit plein de concepts erronés".
Ayant un esprit sans concepts erronés, il sait : " Ceci
est un esprit sans concepts erronés".
Ayant un esprit posé, il
sait : " Ceci est un esprit posé".
Ayant un esprit dispersé,
il sait : " Ceci est un esprit dispersé".
Ayant un esprit ouvert il sait
: " Ceci est un esprit ouvert ". Ayant un esprit limité,
il sait : " Ceci est un esprit limité".
Ayant un esprit capable de progresser,
il sait : " Ceci est un esprit capable de progresser ".Ayant
un esprit incapable de progresser, il sait : " Ceci est un esprit
incapable de progresser".
Ayant un esprit concentré, il sait : " Ceci est un esprit
concentré". Ayant un esprit non concentré, il sait
: " Ceci est un esprit non concentré".
Ayant un esprit libéré, il sait : " Ceci est un
esprit libéré". Ayant un esprit non libéré,
il sait : " Ceci est un esprit non libéré".
Ainsi il demeure, contemplant l'esprit dans l'esprit intérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant l'esprit dans l'esprit extérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant l'esprit dans l'esprit intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des
phénomènes dans l'esprit. Il demeure contemplant
la disparition des phénomènes dans l'esprit.
Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes
dans l'esprit.
La conscience : " Ceci est l'esprit" est établie en lui
dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant l'esprit sur l'esprit. |
"Et comment fait un moine pour regarder en son entier l'esprit
dans l'esprit?
Il y a le cas où un moine, lorsque l'esprit a une
passion, perçoit que l'esprit a une passion.
Lorsque l'esprit est sans passion, il perçoit que l'esprit
est sans passion.
Lorsque l'esprit a de l'aversion, il
perçoit que l'esprit a de l'aversion. Lorsque l'esprit
est sans aversion, il perçoit que l'esprit est sans aversion.
Lorsque l'esprit a des illusions,
il perçoit que l'esprit a des illusions. Lorsque l'esprit
est sans illusions, il perçoit que l'esprit est sans illusions.
"Lorsque l'esprit est restreint,
il perçoit que l'esprit est restreint.
Lorsque l'esprit est éparpillé,
il perçoit que l'esprit est éparpillé.
Lorsque l'esprit est élargi,
il perçoit que l'esprit est élargi. Lorsque l'esprit
n'est pas élargi, il perçoit que l'esprit n'est
pas élargi.
Lorsque l'esprit est dépassé, il
perçoit que l'esprit est dépassé. Lorsque
l'esprit est insurpassé, il perçoit que l'esprit
est insurpassé.
Lorsque l'esprit est concentré, il perçoit que
l'esprit est concentré. Lorsque l'esprit n'est pas concentré,
il perçoit que l'esprit n'est pas concentré.
Lorsque l'esprit est libéré, il perçoit
que l'esprit. Lorsque l'esprit n'est pas libéré,
il perçoit que l'esprit n'est pas libéré.
"De la sorte il demeure observant intérieurement l'esprit
dans l'esprit, ou extérieurement l'esprit dans l'esprit,
ou à la fois, intérieurement et extérieurement
l'esprit dans l'esprit.
Ou bien il demeure observant les facteurs
d'apparition par rapport à l'esprit, sur les
facteurs de dissolution par rapport à l'esprit, ou sur
les facteurs d'apparition et de dissolution par rapport à l'esprit.
Ou sa conscience de ce que 'Il y a l'esprit' se maintient dans
la mesure de la Connaissance et de l'Attention. Et il demeure
indépendant, sans soutien (sans attachement à)
rien au monde.
C'est ainsi qu'un moine demeure observant l'esprit dans l'esprit. |
Et comment O bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il
dans la contemplation de l'esprit sur l'esprit ?
Voici, O bhikkhus, un bhikkhu ayant un esprit
passionné sait : " ceci est un esprit
passioné". Ayant un esprit libre de passion, il sait : " ceci
est un esprit libre de passion ".
Ayant un esprit haineux, il
sait : " ceci est un esprit haineux". Ayant un esprit
libre de haine, il sait : " ceci est un esprit libre de
haine ".
Ayant un esprit dans l'illusion,
il sait : " ceci est un esprit dans l'illusion". Ayant
un esprit sans illusion, il sait : " ceci est un esprit
sans illusion ".
Ayant un esprit rassemblé il
sait: "ceci est un esprit rassemblé".
Ayant un esprit éparpillé il
sait : " ceci est un esprit éparpillé".
Ayant un esprit large, il sait : " ceci
est un esprit large ". Ayant un esprit recroquevillé,
il sait : " ceci est un esprit recroquevillé".
Ayant un esprit surpassable ,
il sait : " ceci est un esprit surpassable ". Ayant un
esprit insurpassable, il sait : " ceci est un esprit insurpassable".
Ayant un esprit concentré, il sait : " ceci est
un esprit concentré". Ayant un esprit non concentré,
il sait : " ceci est un esprit non concentré".
Ayant un esprit libéré, il sait : " ceci
est un esprit libéré". Ayant un esprit non libéré,
il sait : " ceci est un esprit non libéré".
Ainsi il demeure contemplant l'esprit sur l'esprit intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant l'esprit sur l'esprit extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant l'esprit sur l'esprit intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition
des phénomènes dans l'esprit, Il demeure
contemplant la disparition des phénomènes dans
l'esprit, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
des phénomènes dans l'esprit.
La conscience : " Voilà l'esprit" est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la
connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde.
C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant
l'esprit sur l'esprit. |
Et comment, moines, demeure un moine pratiquant
la contemplation de l'esprit sur l'esprit ?
Voici, un moine connaît l'esprit
ayant le désir comme ayant le désir
; l'esprit n'ayant pas de désir comme n'ayant pas
de désir ;
l'esprit ayant la haine comme
ayant la haine ; l'esprit n'ayant pas de haine comme n'ayant
pas de haine;
l'esprit ayant l'illusion comme
ayant l'illusion ; l'esprit n'ayant pas d'illusion comme n'ayant
pas d'illusion ;
l'état d'esprit recroquevillé comme
l'état recroquevillé" ;
l'état d'esprit distrait comme
l'état distrait";
l'état d'esprit développé comme
développé O ; l'état d'esprit non développé comme
non développé.
l'état d'esprit surpassable comme
surpassable; l'esprit insurpassable comme insurpassable";
l'esprit concentré comme concentré; l'esprit
non concentré comme non concentré
l'esprit libéré comme libéré;
l'esprit non libéré comme non libéré.
Ainsi demeure-t-il pratiquant la contemplation de l'esprit
sur l'esprit, intérieurement ou extérieurement,
ou à la fois intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant les facteurs
d'origine dans l'esprit ou il demeure contemplant
les facteurs de dissolution dans l'esprit ou il demeure contemplant à la
fois les facteurs d'origine et de dissolution dans l'esprit".
Ou la conscience qu' 'il y a l'esprit' est établie
en lui à un degré nécessaire pour la connaissance
et l'attention. Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien
dans le monde.
Ainsi moines, demeure un moine pratiquant la contemplation
de l'esprit sur l'esprit. |
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IV- Contemplation
des objets mentaux
retour à la
table du Maha-satipatthana-sutta
Les 5 obstacles |
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Traduction 01 |
traduction 02 |
Traduction 03 |
Traduction 04 |
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Voici : un bhikkhu demeure dans la contemplation des objets
mentaux dans les objets mentaux en référence
aux cinq obstacles. Et comment un bhikkhu demeure-t-il dans la
contemplation des objets mentaux dans les objets mentaux
en référence aux cinq obstacles?
Voici : un bhikkhu, lorsque le désir sensuel est en lui,
sait : " Le désir sensuel est en moi. " Lorsque le désir
sensuel n'est pas en lui, il sait : " Le désir sensuel
n'est pas en moi. "
Il sait comment se produit l'apparition du désir sensuel
non apparu; Il sait comment se produit le rejet du désir
sensuel apparu; et il sait comment se produit la non apparition
dans l'avenir du désir sensuel rejeté.
Lorsque la malveillance est en
lui, il sait : " La malveillance est en moi. " Lorsque la malveillance
n'est pas en lui, il sait : " La malveillance n'est pas en moi. " Il
sait comment se produit l'apparition de la malveillance non apparue;
Il sait comment se produit le rejet de la malveillance apparue;
et il sait comment se produit la non apparition dans l'avenir
de la malveillance rejetée.
Lorsque la paresse et la torpeur sont
en lui, il sait : "La paresse et la torpeur sont en moi. " Lorsque
la paresse et la torpeur ne sont pas en lui, il sait : " La paresse
et la torpeur ne sont pas en moi. " Il sait comment se produit
l'apparition de la paresse et de la torpeur non apparues; Il
sait comment se produit le rejet de la paresse et de la torpeur
apparues; et il sait comment se produit la non apparition dans
l'avenir de la paresse et de la torpeur rejetées.
Lorsque l'agitation et l'inquiétude sont
en lui sait : " L'agitation et l'inquiétude sont en moi. " Lorsque
l'agitation et l'inquiétude ne sont pas en lui, il sait
: "L'agitation et l'inquiétude ne sont pas en moi. " Il
sait comment se produit l'apparition de l'agitation et de l'inquiétude
non apparues; Il sait comment se produit le rejet de l'agitation
et de l'inquiétude apparues ; et il sait comment
se produit la non apparition dans l'avenir de l'agitation et
de l'inquiétude rejetées.
Lorsque le doute est en lui sait
: " Le doute est en moi. " Lorsque le doute n'est pas en lui,
il sait : " Le doute n'est pas en moi. " Il sait comment se produit
l'apparition du doute non apparu; Il sait comment se produit
le rejet du doute apparu; et il sait comment se produit la non
apparition dans l'avenir du doute rejeté.
Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les
objets mentaux intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant
les objets mentaux dans les objets mentaux extérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les
objets mentaux intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux. Il demeure
contemplant la disparition des objets mentaux. Il demeure contemplant
l'apparition et la disparition des objets mentaux.
La conscience : " Ce sont des objets mentaux" est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant les objets mentaux
dans les objets mentaux en référence aux cinq obstacles. |
"Il y a le cas où un moine demeure observant
les qualités mentales dans les qualités mentales
par rapport aux cinq obstacles. Et comment fait un moine pour
regarder en leur entier les qualités mentales dans les
qualités mentales par rapport aux cinq obstacles?
Il y a le cas où, étant présent en lui
du désir sensuel, un moine perçoit que 'Il y
a du désir sensuel présent en moi.' Ou bien,
n'étant présent en lui aucun désir sensuel,
il perçoit que 'Aucun désir sensuel n'est présent
en moi.'
Il perçoit comment se produit la montée du désir
sensuel non encore surgi. Et il perçoit comment se produit
l'abandon du désir sensuel une fois qu'il a surgi. Et
il perçoit comment il n'y a pas d'apparition ultérieure à l'avenir
du désir sensuel qui a été abandonné.
(La même formule se répète
pour les obstacles restants: mauvaise
volonté, indolence et engourdissement, énervement
et anxiété,
ainsi qu'incertitude.)
"De la sorte il demeure observant intérieurement les
qualités mentales dans les qualités mentales,
ou extérieurement les qualités mentales dans
les qualités mentales, ou à la fois intérieurement
et extérieurement les qualités mentales dans
les qualités mentales.
Ou il demeure observant les facteurs d'apparition par rapport
aux qualités mentales, sur les facteurs de dissolution
par rapport aux qualités mentales, ou sur les facteurs
d'apparition et de dissolution par rapport aux qualités
mentales.
Ou sa conscience que 'Voilà les qualités mentales'
se maintient dans la mesure de la Connaissance et de l'Attention.
Et il demeure indépendant, sans soutien (sans attachement à)
rien au monde.
C'est ainsi qu'un moine demeure observant les qualités
mentales dans les qualités mentales par rapport aux
cinq obstacles. |
Voici, O bhikkhus, un bhikkhu demeure dans la contemplation
des objets mentaux sur les objets mentaux des cinq obstacles.
Et comment, O bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation
des objets mentaux sur les objets mentaux des cinq obstacles ?
Voici, O bhikkhus : un bhikkhu, lorsque le désir
sensuel est en lui sait : " le désir sensuel est
en moi. " Lorsque le désir sensuel n'est pas en lui, il
sait : " le désir sensuel n'est pas en moi. "
Il sait comment se produit l'apparition du désir sensuel
non apparu ; Il sait comment se produit le rejet du désir
sensuel apparu ; et il sait comment se produit la non apparition
dans l'avenir du désir sensuel rejeté.
Lorsque la malveillance (mauvaise
volonté) est en lui sait : " la malveillance est
en moi. " Lorsque la malveillance n'est pas en lui, il sait : " la
malveillance n'est pas en moi. " Il sait comment se produit l'apparition
de la malveillance non apparue ; Il sait comment se produit
le rejet de la malveillance apparue ; et il sait comment
se produit la non apparition dans l'avenir de la malveillance
rejetée.
Lorsque la rigidité ou la torpeur sont
en lui sait : "la rigidité ou la torpeur sont en
moi. " Lorsque la rigidité ou la torpeur ne sont pas en
lui, il sait : " la rigidité ou la torpeur ne sont
pas en moi. " Il sait comment se produit l'apparition de la rigidité ou
de la torpeur non apparu ; Il sait comment se produit le
rejet de la rigidité ou de la torpeur apparu ; et
il sait comment se produit la non apparition dans l'avenir de
la rigidité ou de la torpeur rejetée.
Lorsque l'agitation et le remords sont
en lui sait : " l'agitation et le remords sont en moi. " Lorsque
l'agitation et le remords ne sont pas en lui, il sait : "l'agitation
et le remords ne sont pas en moi. " Il sait comment se produit
l'apparition de l'agitation et du remords non apparu ; Il
sait comment se produit le rejet de l'agitation et du remords
apparu et il sait comment se produit la non apparition dans l'avenir
de l'agitation et du remords rejeté.
Lorsque le doute est en lui sait : " le doute est en moi. " Lorsque
le doute n'est pas en lui, il sait : " le doute n'est pas
en moi. " Il sait comment se produit l'apparition du doute non
apparu ; Il sait comment se produit le rejet du doute apparu ;
et il sait comment se produit la non apparition dans l'avenir
du doute rejeté.
Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets
mentaux intérieurement. Ainsi il demeure contemplant les
objets mentaux sur les objets mentaux extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets
mentaux intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux, Il demeure
contemplant la disparition des objets mentaux, Il demeure contemplant
l'apparition et la disparition des objets mentaux.
La conscience : " Voilà des objets mentaux" est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant les
objets mentaux sur les objets mentaux des cinq obstacles. |
Et comment, moines, demeure un moine pratiquant
la con- templation des objets mentaux sur les objets mentaux
. Voici, un moine demeure pratiquant la contemplation des objets
mentaux sur les objets mentaux des cinq obstacles.. Et comment
pratique-t-il la contemplation des objets mentaux sur les objets
mentaux des cinq obstacles ?
Voici, moines, lorsque le désir sensuel" est présent
en lui, le moine sait : 'Il y a le désir sensuel en
moi', ou lorsque le désir sensuel est absent, il sait
: 'il n'y a pas de désir sensuel en moi'. Il sait comment
se produit l'apparition du désir sensuel non apparu
;
il sait comment se produit le rejet du désir sensuel
apparu et il sait comment se produit la non-apparition dans
l'avenir du désir sensuel rejeté.
Lorsque la colère est
présente en lui, le moine sait : 'Il y a la colère
en moi' ou quand la colère est absente, il sait : 'Il
n'y a pas de colère en moi'. Il sait comment se produit
l'apparition de la colère non apparue ; il sait comment
se produit le rejet de la colère apparue ; et il sait
comment se produit à l'avenir la non-apparition de la
colère rejetée.
Lorsque la torpeur et la langueur sont
présentes en lui, le moine sait : 'Il y a la torpeur
et la langueur en moi', ou lorsque la torpeur et la langueur
sont absentes, il sait : 'il n'y a pas de torpeur et de langueur
en moi. Il sait comment se produit l'apparition de la torpeur
et de la langueur non apparues ; il sait comment se produit
le rejet de la torpeur et de la langueur apparues ; et il sait
comment se produit à l'avenir la non-apparition
de la torpeur et de la langueur rejetées.
Lorsque l'agitation et le remords sont
présents en lui, le moine sait : 'Il y a l'agitation
et le remords en moi' ou, lorsque l'agitation et le remords
sont absents, il sait: 'Il n'y a pas d'agitation et de remords
en moi'. Il sait comment se produit l'apparition de l'agitation
et du remords non apparus ; il sait comment se produit le rejet
de l'agitation et du remords apparus et il sait comment
se produit la non-apparition à l'avenir de l'agitation
et du remords rejeték.
Lorsque le doute est présent en lui, le moine sait
: 'il y a le doute en moi', ou lorsque le doute est absent,
il sait : 'Il n'y a pas de doute en moi'. Il sait comment se
produit l'apparition du doute non apparu ; il sait comment
se produit le rejet du doute apparu ; et il sait comment se
produit à l'avenir la non-apparition du doute rejeté ".
Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation des objets
mentaux sur les objets mentaux, intérieurement ou extérieurement
ou à la fois intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans les objets
mentaux ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution
dans les objets mentaux
ou il demeure contemplant à la fois les facteurs d'origine
et de dissolution dans les objets mentaux..
Ou la conscience qu"il y a les objets mentaux' est établie
en lui à un degré nécessaire pour la connaissance
et l'attention. Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien
dans le monde.
Ainsi, moines, demeure un moine pratiquant la contemplation
des objets mentaux dans les objets mentaux des cinq obstacles. |
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Les 5 Agrégats |
retour à la
table du Maha-satipatthana-sutta |
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Traduction 01 |
traduction 02 |
Traduction 03 |
Traduction 04 |
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Puis encore, un bhikkhu demeure dans la contemplation des objets
mentaux dans les objets mentaux en référence
aux cinq agrégats d'attachement. Et comment un bhikkhu
demeure-t-il dans la contemplation des objets mentaux dans
les objets mentaux en référence aux cinq agrégats
d'attachement?
Voici, un moine considère : " Voici une forme :
ainsi elle apparaît, ainsi elle disparaît ".
" Voici une sensation : ainsi elle apparaît, ainsi
elle disparaît ".
" Voici une perception : ainsi elle apparaît, ainsi
elle disparaît ".
" Voici une fabrication mentale :
ainsi elle apparaît, ainsi elle disparaît ".
" Voici une conscience sensorielle:
ainsi elle apparaît, ainsi elle disparaît ".
Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les
objets mentaux intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant
les objets mentaux dans les objets mentaux extérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les
objets mentaux intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux. Il demeure
contemplant la disparition des objets mentaux. Il demeure contemplant
l'apparition et la disparition des objets mentaux.
La conscience : " Ce sont des objets mentaux" est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant les objets mentaux
dans les objets mentaux en référence aux cinq agrégats
d'attachement. |
"Qui plus est, le moine demeure observant les qualités
mentales dans les qualités mentales par rapport
aux cinq agrégats d'attachement. Et comment fait-il
pour regarder en leur entier les qualités mentales dans
les qualités mentales par rapport aux cinq agrégats
d'attachement?
Il y a le cas où un moine [perçoit]: 'Telle
est la forme, telle son origine, telle sa disparition.
Telle est la sensation...
Telle est la la perception...
Telles sont les les fabrications...
Telle est la conscience, telle
son origine, telle sa disparition.'
"De la sorte il demeure observant intérieurement les
qualités mentales dans les qualités mentales,
ou demeure observant extérieurement...
sans soutien de rien au monde.
C'est ainsi qu'un moine demeure observant les qualités
mentales dans les qualités mentales par rapport aux
cinq agrégats d'attachement. |
Puis encore, O bhikkhus, un bhikkhu demeure dans la contemplation
des objets mentaux sur les objets
mentaux des cinq agrégats d'attachement. Et comment, O
bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation des objets
mentaux sur les objets mentaux des cinq agrégats d'attachement ?
Voici, un moine considère : " voici une forme,
ainsi elle apparaît, ainsi elle disparaît ".
" voici une sensation, ainsi elle apparaît, ainsi elle
disparaît ".
" voici une perception, ainsi elle apparaît, ainsi elle
disparaît ".
" voici une construction mentale,
ainsi elle apparaît, ainsi elle disparaît ".
" voici une conscience, ainsi
elle apparaît, ainsi elle disparaît ".
Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets
mentaux intérieurement. Ainsi il demeure contemplant les
objets mentaux sur les objets mentaux extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets
mentaux intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux, Il demeure
contemplant la disparition des objets mentaux, Il demeure contemplant
l'apparition et la disparition des objets mentaux.
La conscience : " Voilà des objets mentaux" est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant les
objets mentaux sur les objets mentaux des cinq agrégats
d'attachement. |
De plus, moines, un moine demeure pratiquant la
contemplation des objets mentaux sur
les objets mentaux des Cinq Agrégats d'Attachement. Et
comment Pratique-t-il la contemplation des objets mentaux sur
les objets mentaux des Cinq Agrégats d'Attachement ?".
Voici, un moine pense: 'Ainsi est l'apparition de la forme
matérielle, ainsi la disparition de la forme matérielle
;
ainsi est la sensation, ainsi l'apparition de la sensation,
ainsi la disparition (le la sensation ;
ainsi est la perception, ainsi l'apparition de la perception,
ainsi la disparition de la perception.
Ainsi sont les formations mentales,
ainsi l'apparition des formations mentales, ainsi la disparition
des formations mentales
ainsi est la conscience, ainsi
l'apparition de la conscience, ainsi la disparition de la conscience.
Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation des objets
mentaux sur les objets mentaux, intérieurement ou extérieure-
ment, ou à la fois intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant les facteurs (l'origine dans les objets
mentaux, ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution
dans les objets mentaux, ou il demeure contemplant à la
fois les facteurs d'origine et de dissolution dans les objets
mentaux".
Ou la conscience qu"il y a les objets mentaux' est établie
en lui à un degré nécessaire pour la connaissance
et l'attention. Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien
dans le monde.
Ainsi moines, demeure un moine pratiquant la contemplation
des objets mentaux sur les objets mentaux des cinq Agrégats
d'Attachement. |
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Les 6 Sens |
retour à la
table du Maha-satipatthana-sutta |
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Traduction 01 |
traduction 02 |
Traduction 03 |
Traduction 04 |
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Puis encore, un bhikkhu demeure dans la contemplation des objets
mentaux dans les objets mentaux en référence
aux six sphères des sens intérieures
et extérieures.
Et comment un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation des
objets mentaux dans les objets mentaux en référence
aux six sphères des sens intérieures et extérieures.
Voici : un bhikkhu connaît l'oeil, il connaît les formes.
Il connaît l'entrave qui apparaît à cause
du contact entre les deux.
Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue.
Il sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue. Il
sait comment se produit à l'avenir la non-apparition de
l'entrave rejetée.
Il connaît l'oreille, il connaît les sons. Il connaît
l'entrave qui apparaît à cause du contact entre
les deux. Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave
non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave
apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition
de l'entrave rejetée.
Il connaît le nez, il connaît les odeurs. Il connaît
l'entrave qui apparaît à cause du contact entre
les deux. Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave
non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave
apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition
de l'entrave rejetée.
Il connaît la langue, il connaît les goûts.
Il connaît l'entrave qui apparaît à cause
du contact entre les deux. Il sait comment se produit l'apparition
de l'entrave non apparue. Il sait comment se produit le rejet
de l'entrave apparue. Il sait comment se produit à l'avenir
la non-apparition de l'entrave rejetée.
Il connaît le corps, il connaît les contacts.
Il connaît l'entrave qui apparaît à cause
du contact entre les deux. Il sait comment se produit l'apparition
de l'entrave non apparue. Il sait comment se produit le rejet
de l'entrave apparue. Il sait comment se produit à l'avenir
la non-apparition de l'entrave rejetée.
Il connaît le mental, il connaît les objets mentaux.
Il connaît l'entrave qui apparaît à cause
du contact entre les deux. Il sait comment se produit l'apparition
de l'entrave non apparue. Il sait comment se produit le rejet
de l'entrave apparue. Il sait comment se produit à l'avenir
la non-apparition de l'entrave rejetée.
Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les
objets mentaux intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant
les objets mentaux dans les objets mentaux extérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les
objets mentaux intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux. Il demeure
contemplant la disparition des objets mentaux. Il demeure contemplant
l'apparition et la disparition des objets mentaux.
La conscience : " Ce sont des objets mentaux" est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la
connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure
libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant les objets mentaux
dans les objets mentaux en référence aux six sphères
des sens intérieures et extérieures. |
"Qui plus est, le moine demeure observant les
qualités mentales dans les qualités mentales par
rapport au sextuple appareil des sens
interne et externe.
Et comment fait-il pour regarder en leur entier les qualités
mentales dans les qualités mentales le sextuple appareil
des sens interne et externe?
Il y a le cas où il perçoit l'oeil, il perçoit les formes,
il perçoit les entraves qui surgissent en dépendance
des deux.
Il perçoit comment il y a le le surgissement d'une
entrave non encore surgie. Et il perçoit comment il
y a l'abandon d'une entrave une fois qu'elle a surgi. Et il
perçoit comment il n'y a pas d'autre apparition à l'avenir
d'une entrave qu'on a abandonnée.
(La même formule se répète
pour les autres moyens sensoriels: oreilles, nez, langue, corps,
et intellect.)
"De la sorte il demeure observant intérieurement les
qualités mentales dans les qualités mentales,
ou demeure observant extérieurement...
sans soutien (sans attachement à) rien au monde.
C'est ainsi qu'un moine demeure observant les qualités
mentales dans les qualités mentales le sextuple appareil
des sens interne et externe. |
Puis encore, O bhikkhus, un bhikkhu demeure dans la contemplation
des objets mentaux sur les objets mentaux des six
sphères des sens intérieures et extérieures.
Et comment, O bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation
des objets mentaux sur les objets mentaux des six sphères
des sens intérieures et extérieures.
Voici, O bhikkhus, un bhikkhu connaît l'oeil,
il connaît les formes. Il
connaît l'entrave qui apparaît à cause des
deux.
Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue.
Il sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue. Il
sait comment se produit à l'avenir la non-apparition de
l'entrave rejetée.
Il connaît l'oreille, il connaît les sons. Il connaît
l'entrave qui apparaît à cause des deux. Il sait
comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue. Il
sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue. Il sait
comment se produit à l'avenir la non-apparition de l'entrave
rejetée.
Il connaît le nez, il connaît les odeurs. Il connaît
l'entrave qui apparaît à cause des deux. Il sait
comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue. Il
sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue. Il sait
comment se produit à l'avenir la non-apparition de l'entrave
rejetée.
Il connaît la langue, il connaît les goûts.
Il connaît l'entrave qui apparaît à cause
des deux. Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave
non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave
apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition
de l'entrave rejetée.
Il connaît le corps, il connaît les contacts.
Il connaît l'entrave qui apparaît à cause
des deux. Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave
non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave
apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition
de l'entrave rejetée.
Il connaît le mental, il connaît les objets mentaux.
Il connaît l'entrave qui apparaît à cause
des deux. Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave
non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave
apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition
de l'entrave rejetée.
Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets
mentaux intérieurement. Ainsi il demeure contemplant les
objets mentaux sur les objets mentaux extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets
mentaux intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux, Il demeure
contemplant la disparition des objets mentaux, Il demeure contemplant
l'apparition et la disparition des objets mentaux.
La conscience : " Voilà des objets mentaux" est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la
connaissance et à l'observation attentive.
Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde. C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure
contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux des six
sphères des sens intérieures et extérieures. |
Et de plus, moines, un moine demeure pratiquant
la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux sur
les objets mentaux des six Sphères
des Sens intérieures et des six Sphères des Sens
extérieures.
Et comment pratique-t-il la contemplation sur les objets
mentaux des six Sphères des Sens intérieures
et des six Sphères des Sens extérieures'?
Voici, moines, un moine connaît l'oeil;
tonnait les formes visibles et
connaît l'entrave qui apparaît, dépendante
des deux (l'oil et les formes);
il sait comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue;
il sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue; et
il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition
de l'entrave rejetée.
Il connaît l'oreille et les sons...
le nez et les odeurs...
la langue et les saveurs...
le corps et les objets tangibles...
l'esprit et les objets mentaux, et il connaît l'entrave
qui apparaît, dépendante des deux; il sait comment
se produit l'apparition de l'entrave non apparue; il sait comment
se produit le rejet de l'entrave apparue, et il sait comment
se produit à l'avenir, la non-apparition de l'entrave
rejetée.
Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation des objets
mentaux sur les objets mentaux, intérieurement ou extérieurement,
ou à la fois intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans les objets
mentaux ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution
dans les objets mentaux, ou il demeure contemplant à la
fois les facteurs d'origine et de dissolution dans les
objets mentaux".
Ou la conscience qu' 'il y a les objets mentaux' est établie
en lui à un degré nécessaire
pour la connaissance et l'attention. Indépendant
il demeure, ne s'attachant à rien dans le inonde.
Ainsi, moines, demeure un moine pratiquant la contempla- tion
des objets mentaux sur les objets mentaux des Six Sphères
des Sens intérieures et des Six Sphères des Sens
extérieures. |
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Les sept facteurs
d'éveil |
retour à la
table du Maha-satipatthana-sutta |
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Traduction 01 |
traduction 02 |
Traduction 03 |
Traduction 04 |
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Puis encore, un bhikkhu demeure dans la contemplation des objets
mentaux dans les objets mentaux en référence
aux sept facteurs l'Eveil.
Et comment un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation des
objets mentaux dans les objets mentaux en référence
aux sept facteurs d'Eveil ?
1. Voici : si le facteur d'éveil qu'est l'attention est
présent en lui, un bhikkhu sait : " Le facteur d'éveil
qu'est l'attention est en moi ". Si le facteur d'éveil
qu'est l'attention n'est pas en lui, il sait : " Le facteur d'éveil
qu'est l'attention n'est pas en moi ". Il sait comment se produit
l'apparition du facteur d'éveil qu'est l'attention non
apparu. Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur
d'éveil qu'est l'attention apparu.
2. Si le facteur d'éveil qu'est l'investigation
des phénomènes est présent en lui,
il sait : " Le facteur d'éveil qu'est l'investigation
des phénomènes est en moi ". Si le facteur d'éveil
qu'est l'investigation des phénomènes n'est pas
en lui, il sait : " Le facteur d'éveil qu'est l'investigation
des phénomènes n'est pas en moi ". Il sait comment
se produit l'apparition du facteur d'éveil qu'est l'investigation
des phénomènes non apparu. Il sait comment s'épanouit
pleinement le facteur d'éveil qu'est l'investigation
des phénomènes apparu.
3. Si le facteur d'éveil qu'est l'énergie est
présent en lui, il sait : " Le facteur d'éveil
qu'est l'énergie est en moi ". Si le facteur d'éveil
qu'est l'énergie n'est pas en lui, il sait : " Le facteur
d'éveil qu'est l'énergie n'est pas en moi ". Il
sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil
qu'est l'énergie non apparu. Il sait comment s'épanouit
pleinement le facteur d'éveil qu'est l'énergie
apparu.
4. Si le facteur d'éveil qu'est la joie est
présent en lui, il sait : " Le facteur d'éveil
qu'est la joie est en moi ". Si le facteur d'éveil qu'est
la joie n'est pas en lui, il sait : " Le facteur d'éveil
qu'est la joie n'est pas en moi ". Il sait comment se produit
l'apparition du facteur d'éveil qu'est la joie non apparu.
Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil
qu'est la joie apparu.
5. Si le facteur d'éveil qu'est la tranquillité est
présent en lui, il sait : " Le facteur d'éveil
qu'est la tranquillité est en moi ". Si le facteur d'éveil
qu'est la tranquillité n'est pas en lui, il sait : " Le
facteur d'éveil qu'est la tranquillité n'est pas
en moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur
d'éveil qu'est la tranquillité non apparu. Il sait
comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil
qu'est la tranquillité apparu.
6. Si le facteur d'éveil qu'est la concentration est
présent en lui, il sait : " Le facteur d'éveil
qu'est la concentration est en moi ". Si le facteur d'éveil
qu'est la oncentration n'est pas en lui, il sait : " Le facteur
d'éveil qu'est la concentration n'est pas en moi ". Il
sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil
qu'est la concentration non apparu. Il sait comment s'épanouit
pleinement le facteur d'éveil qu'est la concentration
apparu.
7. Si le facteur d'éveil qu'est l'équanimité est
présent en lui, il sait : " Le facteur d'éveil
qu'est l'équanimité est en moi ". Si le facteur
d'éveil qu'est l'équanimité n'est pas en
lui, il sait : " Le facteur d'éveil qu'est l'équanimité n'est
pas en moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur
d'éveil qu'est l'équanimité non apparu.
Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil
qu'est l'équanimité apparu.
Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les
objets mentaux intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant
les objets mentaux dans les objets mentaux extérieurement.
Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les
objets mentaux intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux. Il demeure
contemplant la disparition des objets mentaux. Il demeure contemplant
l'apparition et la disparition des objets mentaux.
La conscience : " Ce sont des objets mentaux" est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant les objets mentaux
dans les objets mentaux en référence aux sept facteurs
d'Eveil. |
"Qui plus est, le moine demeure observant les
qualités mentales dans les qualités mentales par
rapport aux sept facteurs de l'Eveil.
Et comment fait-il pour regarder en leur entier les qualités
mentales dans les qualités mentales par rapport aux
sept facteurs de l'Eveil?
Il y a le cas où, étant présente en lui la
conscience en tant que facteur de l'Eveil, il perçoit
que 'La conscience en tant que facteur de l'Eveil est présente
en moi.' Ou, n'étant présente en lui aucune
conscience en tant que facteur de l'Eveil, il perçoit
que 'La conscience en tant que facteur de l'Eveil n'est pas
présente en moi.' Il perçoit comment il y a
le surgissement de la conscience non surgie en tant que facteur
de l'Eveil. Et il perçoit comment il y a la point
culminant du développement de la conscience en tant
que facteur de l'Eveil une fois qu'elle a surgi.
(La même formule se répète
pour les facteurs restants de l'Eveil: analyse
des qualités, persistance, ravissement,
sérénité, concentration, et équanimité.)
"De la sorte il demeure observant intérieurement les
qualités mentales dans les qualités mentales,
ou extérieurement...
sans soutien (sans attachement à) rien au monde.
C'est ainsi qu'un moine demeure observant les qualités
mentales dans les qualités mentales par rapport aux
sept facteurs de l'Eveil. |
Puis encore, O bhikkhus, un bhikkhu demeure dans la contemplation
des objets mentaux sur les objets mentaux des sept facteurs d'éveil.
Et comment, O bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation
des objets mentaux sur les objets mentaux des sept facteurs d'éveil ?
1. Voici, O bhikkhus, si le facteur d'éveil
de l'attention est présent
en lui, un bhikkhu sait : " le facteur d'éveil de
l'attention est en moi ". Si le facteur d'éveil de l'attention
n'est pas en lui, il sait : " le facteur d'éveil
de l'attention n'est pas en moi ". Il sait comment se produit
l'apparition du facteur d'éveil de l'attention non apparu.
Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil
de l'attention apparu.
2. Si le facteur d'éveil de l'investigation
des phénomènes est présent en lui,
il sait : " le facteur d'éveil de l'investigation
des phénomènes est en moi ". Si le facteur d'éveil
de l'investigation des phénomènes n'est pas en
lui, il sait : " le facteur d'éveil de l'investigation
des phénomènes n'est pas en moi ". Il sait comment
se produit l'apparition du facteur d'éveil de l'investigation
des phénomènes non apparu. Il sait comment s'épanouit
pleinement le facteur d'éveil de l'investigation des
phénomènes apparu.
3. Si le facteur d'éveil de l'énergie
est présent en lui, il sait : " le facteur d'éveil
de l'énergie est en moi ". Si le facteur d'éveil
de l'énergie n'est pas en lui, il sait : " le facteur
d'éveil de l'énergie n'est pas en moi ". Il sait
comment se produit l'apparition du facteur d'éveil de
l'énergie non apparu. Il sait comment s'épanouit
pleinement le facteur d'éveil de l'énergie apparu.
4. Si le facteur d'éveil de l'intérêt
joyeux est présent en lui, il sait : " le
facteur d'éveil de l'intérêt joyeux est
en moi ". Si le facteur d'éveil de l'intérêt
joyeux n'est pas en lui, il sait : " le facteur d'éveil
de l'intérêt joyeux n'est pas en moi ". Il sait
comment se produit l'apparition du facteur d'éveil de
l'intérêt joyeux non apparu. Il sait comment s'épanouit
pleinement le facteur d'éveil de l'intérêt
joyeux apparu.
5. Si le facteur d'éveil de la tranquilité est
présent en lui, il sait : " le facteur d'éveil
de la tranquilité est en moi ". Si le facteur d'éveil
de la tranquilité n'est pas en lui, il sait : " le
facteur d'éveil de la tranquilité n'est pas en
moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil
de la tranquilité non apparu. Il sait comment s'épanouit
pleinement le facteur d'éveil de la tranquilité apparu.
6. Si le facteur d'éveil de la concentration
est présent en lui, il sait : " le facteur d'éveil
de la concentration est en moi ". Si le facteur d'éveil
de la concentration n'est pas en lui, il sait : " le facteur
d'éveil de la concentration n'est pas en moi ". Il sait
comment se produit l'apparition du facteur d'éveil de
la concentration non apparu. Il sait comment s'épanouit
pleinement le facteur d'éveil de la concentration apparu.
7. Si le facteur d'éveil de l'équanimité est
présent en lui, il sait : " le facteur d'éveil
de l'équanimité est en moi ". Si le facteur d'éveil
de l'équanimité n'est pas en lui, il sait : " le
facteur d'éveil de l'équanimité n'est pas
en moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur
d'éveil de l'équanimité non apparu. Il sait
comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil
de l'équanimité apparu.
Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets
mentaux intérieurement. Ainsi il demeure contemplant les
objets mentaux sur les objets mentaux extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets
mentaux intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux, Il demeure
contemplant la disparition des objets mentaux, Il demeure contemplant
l'apparition et la disparition des objets mentaux.
La conscience : " Voilà des objets mentaux" est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant les
objets mentaux sur les objets mentaux des sept facteurs d'éveil. |
Et de plus, moines, un moine demeure pratiquant
la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux des
sept facteurs d'éveil.
Et comment pratique-t-il la contemplation des objets mentaux
sur les objets mentaux des sept facteurs d'éveil?...
Voici, moines, quand le facteur d'éveil de l'attention est
présent en lui, un moine sait : 'Le facteur d'éveil
de l'attention est en moi' ; ou quand le facteur d'éveil
de l'attention est absent, il sait : 'Le facteur d'éveil
de l'attention n'est pas en moi'. Et il sait comment se produit
l'apparition du facteur d'éveil de l'attention non apparu
; et comment se produit la perfection dans le développement
du facteur d'éveil de l'attention apparu.
Quand le facteur d'éveil de l'investigation
de la réalité"
énergie,
ravissement-
tranquillité,
concentration-
équanimité est présent en lui, un moine
sait: 'le facteur d'éveil de l'équanimité est
en moi' ; ou quand le facteur d'éveil de l'équanimité est
absent, il sait: 'le facteur d'éveil de l'équanimité n'est
pas en moi'. Et il sait comment se produit l'apparition du
facteur d'éveil de l'équanimité non apparu
; et comment se produit la perfection dans le développement
du facteur d'éveil de l'équanimité apparu.
Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation des objets
mentaux intérieurement ou extérieurement, ou à la
fois intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans les objets
mentaux, ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution
dans les objets mentaux, ou il demeure contemplant à la
fois les facteurs d'origine et de dissolution dans les
objets mentaux".
Ou la conscience qu"il y a les objets mentaux' est établie
en lui à un degré nécessaire à la
connaissance et à l'attention. Indépendant il
demeure, ne s'attachant à rien dans le monde.
Ainsi moines, demeure un moine pratiquant la contemplation
des objets mentaux sur les objets mentaux des sept facteurs
d'éveil. |
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Les 4 nobles
vérités |
retour à la
table du Maha-satipatthana-sutta |
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Traduction 01 |
traduction 02 |
Traduction 03 |
Traduction 04 |
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Puis encore, un bhikkhu demeure dans la contemplation
des objets mentaux dans les objets mentaux en référence
aux Quatre Nobles Vérités. Et comment un bhikkhu
demeure-t-il dans la contemplation des objets mentaux dans
les objets mentaux en référence aux Quatre Nobles
Vérités ?
Voici : un bhikkhu comprend selon la réalité : " Ceci
est souffrance ".
Il comprend selon la réalité : " Ceci est l'origine
de la souffrance ".
Il comprend selon la réalité : " Ceci est la
cessation de la souffrance ".
Il comprend selon la réalité : " Ceci est la
voie menant à la cessation de la souffrance ". |
Et comment fait il pour regarder en leur entier
les qualités mentales dans les qualités mentales
par rapport aux quatre nobles vérités?
Il y a le cas où il perçoit, ainsi qu'il en
est réellement, que 'Ceci est la souffrance...
Ceci est l'origine de la souffrance...
Ceci est la cessation de la souffrance...
Ceci est la voie qui mène à la cessation de
la souffrance.' |
Puis encore, O bhikkhus, un bhikkhu demeure dans
la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux des
Quatre Nobles Vérités. Et comment, O bhikkhus,
un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation des objets mentaux
sur les objets mentaux des Quatre Nobles Vérités ?
Voici, O bhikkhus, un bhikkhu comprend selon la réalité: "Ceci
est souffrance".
Il comprend selon la réalité : " Ceci est
l'origine de la souffrance ".
Il comprend selon la réalité : " Ceci est
la cessation de la souffrance ".
Il comprend selon la réalité : " Ceci est
la voie menant à la cessation de la souffrance ". |
Et de plus, moines, un moine demeure pratiquant
la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux
des Quatre Nobles Vérités. Et comment pratique-t-il
la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux
des Quatre Nobles Vérités ?
Voici, moines, un moine sait, selon la réalité:
'Ceci est la souffrance';
il sait, selon la réalité: 'Ceci est l'origine
de la souffrance';
il sait, selon la réalité: 'Ceci est la cessation
de la souffrance';
il sait, selon la réalité: 'Ceci est le sentier
menant à la cessation de la souffrance'. |
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Première Noble Vérité |
retour à la
table du Maha-satipatthana-sutta |
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Traduction 01 |
traduction 02 |
Traduction 03 |
Traduction 04 |
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1. Qu'est ce que la Noble Vérité de la Souffrance
?
La naissance est souffrance, la vieillesse est souffrance, la
maladie est souffrance, la mort est souffrance, le chagrin, les
lamentations, la douleur, l'affliction et le désespoir
sont souffrance; être uni à ce que l'on n'aime pas
est souffrance, être séparé de ce que l'on
aime est souffrance, ne pas obtenir ce que l'on désire
est souffrance - en bref, les cinq agrégats d'attachement
sont souffrance.
a) Et qu'est-ce que la naissance ? Quels que soient les êtres
et leur espèce, le fait de naître, leur origine,
leur conception, leur venue au monde, la manifestation de leurs
agrégats, l'acquisition des sphères des sens -
ceci est appelé la naissance.
b) Et qu'est-ce que la vieillesse ? Quels que soient les êtres
et leur espèce, le fait de vieillir, le déclin
croissant, la fragilité, l'apparition des poils blancs
et des rides, la diminution des forces vitales, l'affaiblissement
des facultés sensorielles - ceci est appelé la
vieillesse.
c) Et qu'est-ce que la mort ? Quels que soient les êtres
et leur espèce, le décès, la disparition,
la destruction, la mort, l'achèvement de la vie, la dissolution
des agrégats, le rejet du corps - ceci est appelé la
mort.
d) Et qu'est-ce que le chagrin ? Le chagrin, la tristesse, la
dépression, le chagrin intérieur, le malaise intérieur
qui se manifestent en cas d'infortune ou de douleur - ceci est
appelé le chagrin.
e) Et qu'est-ce que les lamentations? Les plaintes, les lamentations,
les larmes et les pleurs qui se manifestent en cas d'infortune
ou de douleur - ceci est appelé les lamentations.
f) Et qu'est-ce que la douleur ? La douleur physique et le malaise
physique, la sensation pénible et désagréable
produite par un contact physique - ceci est appelé la
douleur.
g) Et qu'est-ce que l'affliction ? La douleur mentale et le
malaise mental, la sensation pénible et désagréable
produite par un contact mental - ceci est appelé l'affliction.
h) Et qu'est-ce que le désespoir ? La détresse
et le désespoir, l'état déprimé et
désespéré qui se manifestent en cas d'infortune
ou de douleur - ceci est appelé le désespoir.
i) Et qu'est-ce que la souffrance d'être uni à ce
que l'on n'aime pas ? Il arrive que l'on soit en contact avec
des formes, des sons, des odeurs, des goûts et des contacts
physiques qui sont pour nous indésirables, déplaisants,
et repoussants ; ou bien que l'on soit en contact, en relation
ou en interaction avec des personnes qui voudraient nous voir
malades, qui souhaitent notre malheur, notre mal-être et
notre insécurité. Ceci est appelé : être
uni à ce que l'on n'aime pas.
j) Et qu'est-ce que la souffrance d'être séparé de
ce que l'on aime ? Il arrive que l'on soit privé des formes,
des sons, des odeurs, des goûts et des contacts physiques
qui sont pour nous désirables, plaisants et attirants ;
ou bien que l'on soit privé du contact, de la relation
ou de l'interaction avec des personnes qui nous veulent du bien,
qui nous souhaitent tous les bienfaits, tout le confort et toute
la sécurité possible ; ou bien que l'on soit
privé de la présence d'une mères, d'un père,
de frères, de sours, des frères aînés
ou cadets, d'amis ou de compagnons. Ceci est appelé : être
séparé de ce que l'on aime.
k) Et qu'est-ce que la souffrance de ne pas obtenir ce que l'on
désire? Chez les êtres sujets à la naissance,
le désir apparaît : 'Oh puissions-nous ne pas être
sujets à la naissance ! Oh, si seulement cette naissance
n'était pas survenue !' Mais on ne peut obtenir cela par
un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire
est souffrance - ceci est appelé : ne pas obtenir
ce que l'on désire. Chez les êtres sujets à la
vieillesse, le désir apparaît: 'Oh puissions-nous
ne pas être sujets à la vieillesse ! Oh, si seulement
cette vieillesse pouvait ne pas arriver !' Mais on ne peut pas
obtenir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on
désire est souffrance - ceci est appelé : ne pas
obtenir ce que l'on désire.
Chez les êtres sujets à la maladie, le désir
apparaît: 'Oh puissions-nous ne pas être sujets à la
maladie ! Oh, si seulement la maladie pouvait ne pas arriver
!' Mais on ne peut pas obtenir cela par un simple souhait et
ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance - ceci
est appelé : ne pas obtenir ce que l'on désire.
Chez les êtres sujets à la mort, le désir
apparaît: 'Oh puissions-nous ne pas être sujets à la
mort ! Oh, si seulement la mort pouvait ne pas arriver !' Mais
on ne peut pas obtenir cela par un simple souhait et ne pas obtenir
ce que l'on désire est souffrance - ceci est appelé :
ne pas obtenir ce que l'on désire.
Chez les êtres sujets au chagrin, le désir apparaît:
'Oh puissions-nous ne pas être sujets au chagrin ! Oh,
si seulement le chagrin pouvait ne pas arriver !' Mais on ne
peut pas obtenir cela par un simple souhait et ne pas obtenir
ce que l'on désire est souffrance - ceci est appelé :
ne pas obtenir ce que l'on désire.
Chez les êtres sujets aux lamentations, le désir
apparaît: 'Oh puissions-nous ne pas être sujets aux
lamentations ! Oh, si seulement les lamentations pouvaient ne
pas arriver !' Mais on ne peut pas obtenir cela par un simple
souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance
- ceci est appelé : ne pas obtenir ce que l'on désire.
Chez les êtres sujets à la douleur, le désir
apparaît: 'Oh puissions-nous ne pas être sujets à la
douleur! Oh, si seulement la douleur pouvait ne pas arriver !'
Mais on ne peut pas obtenir cela par un simple souhait et ne
pas obtenir ce que l'on désire est souffrance - ceci est
appelé : ne pas obtenir ce que l'on désire.
Chez les êtres sujets à l'affliction, le désir
apparaît: 'Oh puissions-nous ne pas être sujets à l'affliction
! Oh, si seulement l'affliction pouvait ne pas arriver !'
Mais on ne peut pas obtenir cela par un simple souhait et ne
pas obtenir ce que l'on désire est souffrance - ceci est
appelé : ne pas obtenir ce que l'on désire
Chez les êtres sujets au désespoir, le désir
apparaît: 'Oh puissions-nous ne pas être sujets au
désespoir ! Oh, si seulement le désespoir pouvait
ne pas arriver !' Mais on ne peut pas obtenir cela par un simple
souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance
- ceci est appelé : ne pas obtenir ce que l'on désire.
l) Et que signifie : " En bref, les cinq agrégats d'attachement
sont souffrance ? " Ce sont les agrégats de la forme,
les agrégats de la sensation, les agrégats de la
perception, les agrégats des fabrications mentales et
les agrégats de la conscience sensorielle. Voilà ce
dont on dit : « En bref, les cinq agrégats
d'attachement sont souffrance. »
Ceci est la Noble Vérité de la Souffrance. |
"Maintenant qu'est-ce que la Noble Vérité de
la souffrance? La naissance est une contrainte, vieillir est
une contrainte, la mort est angoissante; peine, lamentation,
douleur, angoisse, et désespoir sont contrainte; l'association
avec ceux qu'on n'aime pas est une contrainte; la séparation
d'avec ceux qu'on aime est une contrainte; ne pas obtenir ce
qu'on veut est une contrainte. Bref, les cinq agrégats
d'attachement sont contrainte.
"Et qu'est-ce que la naissance ? Quelle que soit la
naissance, prendre naissance, descendre, venir-à-être,
apparaître, apparition des agrégats, et acquisition
des sphères [des sens] des différents être
dans ce groupe-ci ou ce groupe-là d'êtres, c'est
là ce qu'on appelle la naissance.
"Et qu'est-ce que vieillir ? Quoi que soit vieillir,
décrépitude, le fait d'être cassé,
de blanchir, de rider, déclin de la force de vie, affaiblissement
des facultés de différents êtres dans ce
groupe-ci ou ce groupe-là d'êtres, c'est là ce
qu'on appelle vieillir.
"Et qu'est-ce que la mort ? Quoi que ce soit, décès,
cessation, rupture, disparition, mourir, la mort, avoir fait
son temps, rupture des agrégats, abandon du corps corps,
interruption de la faculté de vie des différents êtres
dans ce groupe-ci ou ce groupe-là d'êtres, c'est
là ce qu'on appelle la mort.
"Et qu'est-ce que la peine ? Quoi que soit la peine,
tristesse, chagrin, peine intérieure, chagrin intérieur
de quiconque souffre d'infortune, touché par quelque chose
de douloureux, c'est là ce qu'on appelle la peine.
"Et qu'est-ce que la lamentation ? Quoi que soit, pleurer,
s'affliger, se lamenter, verser des larmes, brailler, la lamentation
de quiconque souffre d'infortune, touché par quelque chose
de douloureux, c'est là ce qu'on appelle lamentation.
"Et qu'est-ce que la douleur ? Quoi que soit qui est
ressenti comme douleur physique, inconfort corporel, douleur
ou inconfort nés de contact physique, c'est là ce
qu'on appelle douleur.
"Et qu'est-ce que l'angoisse ? Quoi que soit qui est
ressenti comme douleur mentale, inconfort mental, douleur ou
inconfort nés du contact mental, c'est là ce qu'on
appelle angoisse.
"Et qu'est-ce que le désespoir ? Quoi que soit
le désespoir, le découragement, la désespérance
de quiconque souffre d'infortune, touché par une chose
douloureuse, c'est là ce qu'on appelle désespoir.
"Et qu'est-ce que la souffrance de l'association avec ceux qu'on
n'aime pas? Il y a le cas où on a des visions, des sons,
odeurs, saveurs, ou des sensations tactiles indésirables,
déplaisantes, repoussantes; ou qu'on a un rapport, un
contact, une relation, une interaction avec ceux qui nous veulent
du mal, qui souhaitent notre malheur, qui souhaitent notre inconfort,
qui ne nous souhaitent pas d'être libres du joug. C'est
ce qu'on appelle la souffrance de l'association avec ceux qu'on
n'aime pas.
"Et qu'est-ce que la souffrance de la séparation d'avec
ceux qu'on aime? Il y a le cas où on n'a pas des visions,
des sons, odeurs, saveurs, ou des sensations tactiles désirables,
plaisantes, attrayantes; ou qu'on n'a pas de rapport, de contact,
de relation, d'interaction avec ceux qui nous veulent du bien,
qui souhaitent notre bénéfice, qui souhaitent notre
confort, qui nous souhaitent d'être libres du joug, pas
plus qu'avec notre mère, notre père, notre frère,
notre soeur, nos amis, nos compagnons ou nos proches. C'est ce
qu'on appelle la souffrance de la séparation d'avec ceux
qu'on aime.
"Et qu'est-ce que la souffrance de ne pas obtenir ce qu'on veut?
En étant sujet à la naissance, surgit le souhait,
'O, si nous pouvions ne pas être sujets à la naissance,
et que la naissance ne nous arrive pas.' Mais on ne peut arriver à ceci
seulement en le souhaitant. Ceci est la souffrance de ne pas
obtenir ce qu'on veut.
En étant sujets à vieillir...
à la maladie...
à la mort...
à la peine, aux lamentations, à la douleur, l'angoisse,
et le désespoir, surgit le souhait, 'O, si nous pouvions
ne pas être sujets à vieillir...
à la maladie...
à la mort...
à la peine, aux lamentations, à la douleur, l'angoisse,
et le désespoir, et que vieillir...
la maladie...
la mort...
la peine, les lamentations, la douleur, l'angoisse, et le désespoir
ne nous arrivent pas.'
Mais on ne peut arriver à ceci seulement en le souhaitant.
Ceci est la souffrance de ne pas obtenir ce qu'on veut.
"Et que sont les cinq agrégats d'attachement qui, en
bref, sont contrainte? La forme en tant qu'agrégat d'attachement,
la sensation en tant qu'agrégat d'attachement, la perception
en tant qu'agrégat d'attachement, les fabrications en
tant qu'agrégat d'attachement, la conscience en tant qu'agrégat
d'attachement: C'est là ce qu'on appelle les cinq agrégats
d'attachement qui, en bref, sont contrainte.
"C'est ce qu'on appelle la Noble Vérité de la
souffrance. |
1. Qu'est ce, O bhikkhus, que la Noble Vérité de
la Souffrance ? La naissance est souffrance, la vieillesse
est souffrance, la maladie est souffrance, la mort est souffrance,
le chagrin, les lamentations, la douleur, l'affliction et le
désespoir sont souffrance ; être uni à ce
que l'on aime pas est souffrance, être séparé de
ce que l'on aime est souffrance, ne pas obtenir ce que l'on désire
est souffrance, en bref, les cinq agrégats d'attachement
sont souffrance.
a) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que la naissance ?
Pour tels ou tels êtres, appartenant à telle ou
telle espèce, leur naissance, leur origine, leur conception,
leur venue au monde, la manifestation de leurs agrégats,
l'acquisition des sphères des sens, - ceci est appelé,
O bhikkhus, la naissance.
b) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que la vieillesse ?
Pour tels ou tels êtres, appartenant à telle ou
telle espèce, la vieillesse, le déclin croissant,
la fragilité, l'apparition des cheveux blancs et des rides,
la diminution des forces vitales, l'affaiblissement des facultés
sensorielles, - ceci est appelé, O bhikkhus, la vieillesse.
c) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que la mort ? Pour
tels ou tels êtres, appartenant à telle ou telle
espèce, le départ, la disparition, leur destruction,
leur mort, l'achèvement de leur vie, la dissolution des
agrégats, le rejet du corps, - ceci est appelé,
O bhikkhus, la mort.
d) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que le chagrin ?
Quoi que l'on subisse par telle infortune ou tel contact avec
un phénomène douloureux, le chagrin, la tristesse,
l'état d'esprit attristé, le chagrin intérieur,
le malaise intérieur, - ceci est appelé, O bhikkhus,
le chagrin.
e) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que les lamentations ?
Quoi que l'on subisse par telle infortune ou tel contact avec
un phénomène douloureux, est plainte, lamentation,
l'état de gémissement et de lamentation, - ceci
est appelé, O bhikkhus, les lamentations.
f) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que la douleur ?
La douleur physique et la gène physique, la sensation
pénible et désagréable produite par un contact
physique, - ceci est appelé, O bhikkhus, la douleur.
g) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que l'affliction ?
La douleur mentale et la gène mentale, la sensation pénible
et désagréable produite par un contact mental,
- ceci est appelé, O bhikkhus, l'affliction.
h) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que le désespoir ?
Quoi que l'on subisse par telle infortune ou tel contact avec
un phénomène douloureux, la détresse et
le désespoir, l'état déprimé et désespéré -
ceci est appelé, O bhikkhus, le désespoir.
i) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que la souffrance d'être
uni à ce que l'on n'aime pas ? Il y a des formes,
les sons, des odeurs, des goûts, des contacts et des objets
mentaux déplaisants, désagréables et repoussants
qui produisent le malaise, sont maléfiques, incomfortables,
perturbants ; être unis, en contact, ensemble et joints à eux,
- ceci est appelé, O bhikkhus, être uni à ce
que l'on n'aime pas.
j) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que la souffrance d'être
séparé de ce que l'on aime ? Il y a des formes,
les sons, des odeurs, des goûts, des contacts et des objets
mentaux plaisants, agréables et attirants qui produisent
le bien-être, sont bénéfiques, comfortables,
reposants ; il y a les mères, les pères, les
frères, les soeurs, les frères ainés ou
cadets, les amis, les compagnons, les relations familiales ;
ne pas être réunis, en communauté, ensemble
et séparés d'eux, - Ceci est appelé, O bhikkhus, être
séparé de ce que l'on aime.
k) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que la souffrance de
ne pas obtenir ce que l'on désire ? Chez les êtres
sujets à la naissance, le désir apparaît :
'O puissions-nous ne pas être sujet à la naissance !
O, si cette naissance n'était pas survenue !' Mais
on ne peut pas avoir cela par un simple souhait et ne pas obtenir
ce que l'on désire est souffrance. - Ceci est appelé,
O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on désire Chez les êtres
sujets à la vieillesse, le désir apparaît :
'O puissions-nous ne pas être sujet à la vieillesse !
O, si cette vieillesse n'était pas survenue !' Mais
on ne peut pas avoir cela par un simple souhait et ne pas obtenir
ce que l'on désire est souffrance. - Ceci est appelé,
O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on désire
Chez les êtres sujets à la maladie, le désir
apparaît : 'O puissions-nous ne pas être sujet à la
maladie ! O, si cette maladie n'était pas survenue !'
Mais on ne peut pas avoir cela par un simple souhait et ne pas
obtenir ce que l'on désire est souffrance. - Ceci est
appelé, O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on désire
Chez les êtres sujets à la mort, le désir
apparaît : 'O puissions-nous ne pas être sujet à la
mort ! O, si cette mort n'était pas survenue !'
Mais on ne peut pas avoir cela par un simple souhait et ne pas
obtenir ce que l'on désire est souffrance. - Ceci est
appelé, O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on désire
Chez les êtres sujets au chagrin, le désir apparaît :
'O puissions-nous ne pas être sujet au chagrin ! O,
si ce chagrin n'était pas survenu !' Mais on ne peut
pas avoir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que
l'on désire est souffrance. - Ceci est appelé,
O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on désire
Chez les êtres sujets aux lamentations, le désir
apparaît : 'O puissions-nous ne pas être sujet
aux lamentations ! O, si ces lamentations n'étaient
pas survenues !' Mais on ne peut pas avoir cela par un simple
souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance.
- Ceci est appelé, O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on
désire Chez les êtres sujets à la douleur,
le désir apparaît : 'O puissions-nous ne pas être
sujet à la douleur ! O, si cette douleur n'était
pas survenue !' Mais on ne peut pas avoir cela par un simple
souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance.
- Ceci est appelé, O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on
désire Chez les êtres sujets à l'affliction,
le désir apparaît : 'O puissions-nous ne pas être
sujet à l'affliction ! O, si cette affliction n'était
pas survenue !' Mais on ne peut pas avoir cela par un simple
souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance.
- Ceci est appelé, O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on
désire Chez les êtres sujets au désespoir,
le désir apparaît : 'O puissions-nous ne pas être
sujet au désespoir ! O, si ce désespoir n'était
pas survenu !' Mais on ne peut pas avoir cela par un simple
souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance.
- Ceci est appelé, O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on
désire.
l) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que le sens de : " en
bref, les cinq agrégats d'attachement sont souffrance ? " Ce
sont les agrégats de la forme, les agrégats de
la sensation, les agrégats de la perception, les agrégats
des formations mentales et les agrégats de la conscience.
C'est ce qu'on appelle : en bref, les cinq agrégats
d'attachement sont souffrance.
Ceci, O bhikkhus, est la Noble Vérité de la Souffrance. |
Et qu'est-ce, moines, que la Noble Vérité de
la Souffrance?
La naissance est souffrance; la vieillesse est souffrance;
la mort est souffrance; le chagrin, les lamentations, la douleur,
l'affliction et le désespoir sont souffrance; ne pas
obtenir ce que l'on désire est souffrance; en bref,
les cinq Agrégats d'Attachement sont souffrance.
Qu'est-ce, maintenant, que la naissance La naissance d'êtres
appartenant à cet ordre d'êtres-ci ou à celui-là,
leur naissance, leur origine, leur conception, leur venue au
monde, la manifestation des Agrégats, l'acquisition
des sphères des sens - ceci s'appelle la naissance.
Et qu'est-ce que la vieillesse? La vieillesse est l'avancement
en fige des êtres appartenant à cet ordre d'êtres-ci
ou a celui-là, leur fragilité, leur déclin
croissant. l'apparition des cheveux blancs et des rides ; la
diminution de leur force vitale, l'affaiblissement de leurs
facultés sensorielles -- ceci s'appelle la vieillesse.
Et qu'est-ce que la mort ? Le départ et la disparition
des êtres de cet ordre d'êtres-ci ou de celui-là,
leur destruction, leur disparition, leur mort, l'achèvement
de leur vie, la disso- lution des Agrégats, le rejet
du corps - ceci s'appelle la mort.
Et qu'est-ce que le chagrin ? Le chagrin qu'on subit à cause
de cette perte ou infortune-ci ou de celle-là, la tristesse,
l'état d'esprit attristé, le chagrin intérieur,
le malheur intérieur - ceci s'appelle le chagrin.
Et qu'est-ce que les lamentations ? Quoi que l'on subisse
par cette perte ou infortune-ci ou celle-là, est plainte
et lamentation, l'état de gémissement et de lamentation
- ceci s'appelle les lamentations.
Et qu'est-ce que la douleur ? La douleur physique et la gêne
physique, la sensation pénible et désagréable
que produit le contact physique - ceci s'appelle la douleur.
Et qu'est-ce que l'affliction ? La douleur mentale et la gène
mentale, la sensation pénible et désagréable
que produit le contact mental - ceci s'appelle l'affliction.
Et qu'est-ce que le désespoir ? La détresse
et le désespoir apparaissant, quand on subit cette perte
ou infortune-ci ou celle-là, l'état de détresse
- ceci s'appelle le désespoir.
Et qu'est-ce que la 'Souffrance de ne pas obtenir ce que l'on
désire' ? Chez les êtres sujets à la naissance,
le désir apparait '0 que n'étions-nous pas sujets à la
naissance ! 0 si cette nouvelle naissance n'avait pas été devant
nous !'. Et chez les êtres sujets à la vieillesse, à la
maladie, à la mort. au chagrin, aux lamentations, à la
douleur, à l'affliction et au désespoir, le souhait
apparaît : '0 que n'étions-nous pas sujets à ces
choses ! 0 si ces choses n'avaient pas été devant
nous !'. Mais on ne peut avoir cela par un simple souhait ;
et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance.
Et qu'est-ce que (le sens de l'assertion) ?
En bref, les cinq Agrégats d'Attachement'? Ce sont
les Agrégats de la forme, de la sensation, de la perception,
des formations mentales et de la conscience. C'est ce qu'on
appelle 'en bref les cinq Agrégats d'Attachement sont
souffrance'.
Ceci, ô moines, est la Noble Vérité de
la Souffrance. |
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2ème Noble Vérité |
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retour à la
table du Maha-satipatthana-sutta |
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Traduction 01 |
traduction 02 |
Traduction 03 |
Traduction 04 |
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2. Qu'est ce que la Noble Vérité de
l'Origine de la Souffrance ?
C'est la soif du désir qui donne lieu à une
renaissance ; elle est liée au plaisir et à la
passion, elle se délecte ici et là. Il s'agit
de la soif des plaisirs des sens, la soif d'exister et la soif
d'anéantissement.
Mais où cette soif apparaît-elle? Où prend-elle
racine? Là où il y a des formes plaisantes et
attirantes selon les critères du monde - c'est là que
cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Et qu'est-ce qui est plaisant et attirant selon les critères
du monde ?
L'oil est plaisant et attirant selon les critères du
monde. C'est là que cette soif apparaît et prend
racine.
L'oreille est plaisante et attirante selon les critères
du monde. C'est là que cette soif apparaît et
prend
racine.
Le nez est plaisant et attirant selon les critères
du monde. C'est là que cette soif apparaît et
prend racine.
La langue est plaisante et attirante selon les critères
du monde. C'est là que cette soif apparaît et
prend racine.
Le corps est plaisant et attirant selon les critères
du monde. C'est là que cette soif apparaît et
prend racine.
L'esprit est plaisant et attirant selon les critères
du monde. C'est là que cette soif apparaît et
prend racine.
Les formes sont plaisantes et attirantes selon les critères
du monde. C'est là que cette soif apparaît et
prend racine.
Les sons sont plaisants et attirants selon les critères
du monde. C'est là que cette soif apparaît et
prend racine.
Les odeurs sont plaisantes et attirantes selon les critères
du monde. C'est là que cette soif apparaît et
prend racine.
Les goûts sont plaisants et attirants selon les critères
du monde. C'est là que cette soif apparaît et
prend racine.
Les contacts sont plaisants et attirants selon les critères
du monde. C'est là que cette soif apparaît et
prend racine.
Les objets mentaux sont plaisants et attirants selon les critères
du monde. C'est là que cette soif apparaît et
prend racine.
La conscience visuelle est plaisante et attirante selon les
critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
et prend racine.
La conscience auditive est plaisante et attirante selon les
critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
et prend racine.
La conscience olfactive est plaisante et attirante selon les
critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
et prend racine.
La conscience gustative est plaisante et attirante selon les
critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
et prend racine.
La conscience tactile est plaisante et attirante selon les
critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
et prend racine.
La conscience mentale est plaisante et attirante selon les
critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
et prend racine.
Le contact avec l'oil est plaisant et attirant selon les critères
du monde. C'est là que cette soif apparaît et
prend racine.
Le contact avec l'oreille est plaisant et attirant selon les
critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
et prend racine.
Le contact avec le nez est plaisant et attirant selon les
critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
et prend racine.
Le contact avec la langue est plaisant et attirant selon les
critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
et prend racine.
Le contact avec le corps est plaisant et attirant selon les
critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
et prend racine.
Le contact avec l'esprit est plaisant et attirant selon les
critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
et prend racine.
La sensation née du contact avec l'oil est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif apparaît et prend racine.
La sensation née du contact avec l'oreille est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif apparaît et prend racine.
La sensation née du contact avec le nez est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif apparaît et prend racine.
La sensation née du contact avec la langue est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif apparaît et prend racine.
La sensation née du contact avec le corps est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif apparaît et prend racine.
La sensation née du contact avec l'esprit est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif apparaît et prend racine.
La perception des formes est plaisante et attirante selon
les critères du monde. C'est là que cette soif
apparaît et prend racine.
La perception des sons est plaisante et attirante selon les
critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
et prend racine.
La perception des odeurs est plaisante et attirante selon
les critères du monde. C'est là que cette soif
apparaît et prend racine.
La perception des goûts est plaisante et attirante selon
les critères du monde. C'est là que cette soif
apparaît et prend racine.
La perception des contacts est plaisante et attirante selon
les critères du monde. C'est là que cette soif
apparaît et prend racine.
La perception des objets mentaux est plaisante et attirante
selon les critères du monde. C'est là que cette
soif apparaît et prend racine.
Les intentions envers les formes sont plaisantes et attirantes
selon les critères du monde. C'est là que cette
soif apparaît et prend racine.
Les intentions envers les sons sont plaisantes et attirantes
selon les critères du monde. C'est là que cette
soif apparaît et prend racine.
Les intentions envers les odeurs sont plaisantes et attirantes
selon les critères du monde. C'est là que cette
soif apparaît et prend racine.
Les intentions envers les goûts sont plaisantes et attirantes
selon les critères du monde. C'est là que cette
soif apparaît et prend racine.
Les intentions envers les contacts sont plaisantes et attirantes
selon les critères du monde. C'est là que cette
soif apparaît et prend racine.
Les intentions envers les objets mentaux sont plaisantes et
attirantes selon les critères du monde. C'est là que
cette soif apparaît et prend racine.
Le désir des formes est plaisant et attirant selon
les critères du monde. C'est là que cette soif
apparaît et prend racine.
Le désir des sons est plaisant et attirant selon les
critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
et prend racine.
Le désir des odeurs est plaisant et attirant selon
les critères du monde. C'est là que cette soif
apparaît et prend racine.
Le désir des goûts est plaisant et attirant selon
les critères du monde. C'est là que cette soif
apparaît et prend racine.
Le désir des contacts est plaisant et attirant selon
les critères du monde. C'est là que cette soif
apparaît et prend racine.
Le désir des objets mentaux est plaisant et attirant
selon les critères du monde. C'est là que cette
soif apparaît et prend racine.
La pensée appliquée aux formes est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif apparaît et prend racine.
La pensée appliquée aux sons est plaisante et
attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif apparaît et prend racine.
La pensée appliquée aux odeurs est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif apparaît et prend racine.
La pensée appliquée aux goûts est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif apparaît et prend racine.
La pensée appliquée aux contacts est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif apparaît et prend racine.
La pensée appliquée aux objets mentaux est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif apparaît et prend racine.
L'analyse des formes est plaisante et attirante selon les
critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
et prend racine.
L'analyse des sons est plaisante et attirante selon les critères
du monde. C'est là que cette soif apparaît et
prend racine.
L'analyse des odeurs est plaisante et attirante selon les
critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
et prend racine.
L'analyse des goûts est plaisante et attirante selon
les critères du monde. C'est là que cette soif
apparaît et prend racine.
L'analyse des contacts est plaisante et attirante selon les
critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
et prend racine.
L'analyse des objets mentaux est plaisante et attirante selon
les critères du monde.
C'est là que cette soif apparaît et prend racine.
Ceci est la Noble Vérité de l'apparition de
la Souffrance. |
"Et qu'est-ce que la Noble Vérité d'apparition
de la souffrance?
L'avidité qui est cause de devenir ultérieur
-- accompagné de la passion et du plaisir, se délectant
parfois ici et parfois là -- c-à-d., avide de
sensualité, avide de devenir, avide de non-devenir.
"Et d'où provient cette avidité, quand elle
surgit? Et où, lorsqu'elle s'installe, demeure-t-elle?
Quoi que soit qui nous est attrayant et séduisant en
termes mondains: c'est de là que provient cette avidité,
quand elle surgit. C'est là, lorsqu'elle s'installe,
qu'elle demeure. "Et qu'est-ce qu'attrayant et séduisant
en termes mondains?
L'oeil nous est attrayant et séduisant en termes mondains.
C'est de là que provient cette avidité, quand
elle surgit. C'est là, lorsqu'elle s'installe, qu'elle
demeure.
"Les oreilles...
Le nez...
La langue...
Le corps...
L'intellect...
"Les formes...
Les sons...
Les odeurs...
Les goûts...
Les sensations tactiles...
Les idées...
"La conscience visuelle...
La conscience auditive...
La conscience olfactive...
La conscience gustative...
La conscience corporelle...
La conscience intellectuelle...
"Le contact visuel...
Le contact auditif...
Le contact olfactif...
Le contact gustatif...
Le contact corporel...
Le contact intellectuel...
"La sensation née du contact visuel...
La sensation née du contact auditif...
La sensation née du contact olfactif...
La sensation née du contact gustatif...
La sensation née du contact corporel...
La sensation née du contact intellectuel...
"Perception des formes...
Perception des sons...
Perception des odeurs...
Perception des goûts...
Perception des sensations tactiles...
Perception des idées...
"Intention pour les formes...
Intention pour les sons...
Intention pour les odeurs...
Intention pour les goûts...
Intention pour les sensations tactiles...
Intention pour les idées...
"Avidité pour les formes...
Avidité pour les sons...
Avidité pour les odeurs...
Avidité pour les goûts...
Avidité pour les sensations tactiles...
Avidité pour les idées...
"La pensée dirigée vers les formes...
La pensée dirigée vers les sons...
La pensée dirigée vers les odeurs...
La pensée dirigée vers les goûts...
La pensée dirigée vers les sensations tactiles...
La pensée dirigée vers les idées...
"Evaluation des formes...
Evaluation des sons...
Evaluation des odeurs...
Evaluation des goûts...
Evaluation des sensations tactiles...
Evaluation des idées qui nous est attrayant et séduisant
en termes mondains.C'est de là que provient cette avidité,
quand elle surgit. C'est là, lorsqu'elle s'installe,
qu'elle demeure.
"C'est ce qu'on appelle la Noble Vérité d'apparition
de la souffrance |
2. Qu'est ce, O bhikkhus, que la Noble
Vérité de l'Origine de la Souffrance ?
C'est cette 'soif' qui donne lieu à une renaissance,
et qui liée au plaisir et à la passion se réjouit
ici et là, à savoir : la soif des plaisirs
des sens, la soif de devenir et la soif d'anéantissement.
Mais où cette soif apparaît-elle ? Où prend-elle
racine ? Partout dans le monde où il y a des formes
plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît
et prend racine.
Dans le monde de l'oeil, là où il y a des formes
plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît
et prend racine.
Dans le monde de l'oreille, là où il y a des
formes plaisantes et des formes agréables, cette soif
apparaît et prend racine.
Dans le monde du nez, là où il y a des formes
plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît
et prend racine.
Dans le monde de la langue, là où il y a des
formes plaisantes et des formes agréables, cette soif
apparaît et prend racine.
Dans le monde du corps, là où il y a des formes
plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît
et prend racine.
Dans le monde de l'esprit, là où il y a des
formes plaisantes et des formes agréables, cette soif
apparaît et prend racine.
Dans le monde des formes, là où il y a des formes
plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît
et prend racine.
Dans le monde des sons, là où il y a des formes
plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît
et prend racine.
Dans le monde des odeurs, là où il y a des formes
plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît
et prend racine.
Dans le monde des goûts, là où il y a
des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde des contacts, là où il y a des
formes plaisantes et des formes agréables, cette soif
apparaît et prend racine.
Dans le monde des objets mentaux, là où il y
a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la conscience visuelle, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la conscience auditive, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la conscience olfactive, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la conscience gustative, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la conscience tactile, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la conscience mentale, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde du contact de l'oeil, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde du contact de l'oreille, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde du contact du nez, là où il y
a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde du contact de la langue, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde du contact du corps, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde du contact de l'esprit, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la sensation née du contact de l'oeil,
là où il y a des formes plaisantes et des formes
agréables, cette soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la sensation née du contact de l'oreille,
là où il y a des formes plaisantes et des formes
agréables, cette soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la sensation née du contact du nez,
là où il y a des formes plaisantes et des formes
agréables, cette soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la sensation née du contact de la
langue, là où il y a des formes plaisantes et
des formes agréables, cette soif apparaît et prend
racine.
Dans le monde de la sensation née du contact du corps,
là où il y a des formes plaisantes et des formes
agréables, cette soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la sensation née du contact de l'esprit,
là où il y a des formes plaisantes et des formes
agréables, cette soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la perception des formes, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la perception des sons, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la perception des odeurs, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la perception des goûts, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la perception des contacts, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la perception des objets mentaux, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde des intentions envers les formes, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde des intentions envers les sons, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde des intentions envers les odeurs, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde des intentions envers les goûts, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde des intentions envers les contacts, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde des intentions envers les objets mentaux, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde du désir des formes, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde du désir des sons, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde du désir des odeurs, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde du désir des goûts, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde du désir des contacts, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde du désir des objets mentaux, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la pensée appliquée aux formes,
là où il y a des formes plaisantes et des formes
agréables, cette soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la pensée appliquée aux sons,
là où il y a des formes plaisantes et des formes
agréables, cette soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la pensée appliquée aux odeurs,
là où il y a des formes plaisantes et des formes
agréables, cette soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la pensée appliquée aux goûts,
là où il y a des formes plaisantes et des formes
agréables, cette soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la pensée appliquée aux contacts,
là où il y a des formes plaisantes et des formes
agréables, cette soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de la pensée appliquée aux objets
mentaux, là où il y a des formes plaisantes et
des formes agréables, cette soif apparaît et prend
racine.
Dans le monde de l'analyse des formes, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de l'analyse des sons, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de l'analyse des odeurs, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de l'analyse des goûts, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de l'analyse des contacts, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Dans le monde de l'analyse des objets mentaux, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif apparaît et prend racine.
Ceci, O bhikkhus, est la Noble Vérité de l'apparition
de la Souffrance. |
Et qu'est-ce, moines, que la Noble Vérité de
l'Origine de la Souffrance ?
C'est ce désir ardent qui donne lieu à une renaissance,
et, lié au plaisir et au désir, trouve une joie
toujours renouvelée tantôt ici. tantôt lit, à savoir,
le Désir Sensuel, le Désir d'Existence Eternelle
et le Désir de la Non-Existence.
Mais où ce désir apparaît-il et où prend-il
racine ? Là oit dans le monde il y a des choses qui
procurent joie et plaisir. ce désir apparaît et
prend racine.
L'oeil,
l'oreille,
le nez,
la langue,
le corps et
l'esprit procurent joie et plaisir : là ce désir
apparait et prend racine.
Les formes visibles,
les sons,
les odeurs,
les saveurs,
les impressions corporelles et
les objets mentaux procurent joie et plaisir : là ce
désir apparait et prend racine.
La conscience de
la conscience de l'oreille,
la conscience du nez,
la conscience de la langue,
la conscience du corps et
la conscience de l'esprit...
Le contact 'sextuple correspondant)
- la sensation née de ce contact sextuple
- la volonté sextuple (pour les formes visibles, etc)
le désir sextuple
- la conception de pensée sextuple (concernant les
formes visibles, etc.)
la pensée sans suite sextuple procurent joie et plaisir
: là ce désir apparaît et prend racine.
Ceci, moines, est la Noble Vérité de l'Origine
de la Souffrance.. |
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3ème noble vérité |
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retour à la
table du Maha-satipatthana-sutta |
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Traduction 01 |
traduction 02 |
Traduction 03 |
Traduction 04 |
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3. Qu'est ce que la Noble Vérité de
la Cessation de la Souffrance ?
C'est la complète disparition et l'extinction de cette
soif même, son abandon, le fait de s'en libérer,
de s'en détacher.
Mais où cette soif peut-elle être abandonnée?
Où peut-elle être éteinte? Là où il
y a des formes plaisantes et attirantes selon les critères
du monde - c'est là que cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Et qu'est-ce qui est plaisant et attirant selon les critères
du monde ?
L'oil est plaisant et attirant selon les critères du
monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
L'oreille est plaisante et attirante selon les critères
du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Le nez est plaisant et attirant selon les critères
du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
La langue est plaisante et attirante selon les critères
du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Le corps est plaisant et attirant selon les critères
du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
L'esprit est plaisant et attirant selon les critères
du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Les formes sont plaisantes et attirantes selon les critères
du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Les sons sont plaisants et attirants selon les critères
du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Les odeurs sont plaisantes et attirantes selon les critères
du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Les goûts sont plaisants et attirants selon les critères
du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Les contacts sont plaisants et attirants selon les critères
du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Les objets mentaux sont plaisants et attirants selon les critères
du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
La conscience visuelle est plaisante et attirante selon les
critères du monde. C'est là que cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
La conscience auditive est plaisante et attirante selon les
critères du monde. C'est là que cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
La conscience olfactive est plaisante et attirante selon les
critères du monde. C'est là que cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
La conscience gustative est plaisante et attirante selon les
critères du monde. C'est là que cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
La conscience tactile est plaisante et attirante selon les
critères du monde. C'est là que cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
La conscience mentale est plaisante et attirante selon les
critères du monde. C'est là que cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
Le contact avec l'oil est plaisant et attirant selon les critères
du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Le contact avec l'oreille est plaisant et attirant selon les
critères du monde. C'est là que cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
Le contact avec le nez est plaisant et attirant selon les
critères du monde. C'est là que cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
Le contact avec la langue est plaisant et attirant selon les
critères du monde. C'est là que cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
Le contact avec le corps est plaisant et attirant selon les
critères du monde. C'est là que cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
Le contact avec l'esprit est plaisant et attirant selon les
critères du monde. C'est là que cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
La sensation née du contact avec l'oil est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
La sensation née du contact avec l'oreille est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
La sensation née du contact avec le nez est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
La sensation née du contact avec la langue est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
La sensation née du contact avec le corps est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
La sensation née du contact avec l'esprit est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
La perception des formes est plaisante et attirante selon
les critères du monde. C'est là que cette soif
peut être abandonnée et peut être éteinte.
La perception des sons est plaisante et attirante selon les
critères du monde. C'est là que cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
La perception des odeurs est plaisante et attirante selon
les critères du monde. C'est là que cette soif
peut être abandonnée et peut être éteinte.
La perception des goûts est plaisante et attirante selon
les critères du monde. C'est là que cette soif
peut être abandonnée et peut être éteinte.
La perception des contacts est plaisante et attirante selon
les critères du monde. C'est là que cette soif
peut être abandonnée et peut être éteinte.
La perception des objets mentaux est plaisante et attirante
selon les critères du monde. C'est là que cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Les intentions envers les formes sont plaisantes et attirantes
selon les critères du monde. C'est là que cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Les intentions envers les sons sont plaisantes et attirantes
selon les critères du monde. C'est là que cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Les intentions envers les odeurs sont plaisantes et attirantes
selon les critères du monde. C'est là que cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Les intentions envers les goûts sont plaisantes et attirantes
selon les critères du monde. C'est là que cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Les intentions envers les contacts sont plaisantes et attirantes
selon les critères du monde. C'est là que cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Les intentions envers les objets mentaux sont plaisantes et
attirantes selon les critères du monde. C'est là que
cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Le désir des formes est plaisant et attirant selon
les critères du monde. C'est là que cette soif
peut être abandonnée et peut être éteinte.
Le désir des sons est plaisant et attirant selon les
critères du monde. C'est là que cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
Le désir des odeurs est plaisant et attirant selon
les critères du monde. C'est là que cette soif
peut être abandonnée et peut être éteinte.
Le désir des goûts est plaisant et attirant selon
les critères du monde. C'est là que cette soif
peut être abandonnée et peut être éteinte.
Le désir des contacts est plaisant et attirant selon
les critères du monde. C'est là que cette soif
peut être abandonnée et peut être éteinte.
Le désir des objets mentaux est plaisant et attirant
selon les critères du monde. C'est là que cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
La pensée appliquée aux formes est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
La pensée appliquée aux sons est plaisante et
attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
La pensée appliquée aux odeurs est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
La pensée appliquée aux goûts est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
La pensée appliquée aux contacts est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
La pensée appliquée aux objets mentaux est plaisante
et attirante selon les critères du monde. C'est là que
cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
L'analyse des formes est plaisante et attirante selon les
critères du monde. C'est là que cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
L'analyse des sons est plaisante et attirante selon les critères
du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
L'analyse des odeurs est plaisante et attirante selon les
critères du monde. C'est là que cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
L'analyse des goûts est plaisante et attirante selon
les critères du monde. C'est là que cette soif
peut être abandonnée et peut être éteinte.
L'analyse des contacts est plaisante et attirante selon les
critères du monde. C'est là que cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
L'analyse des objets mentaux est plaisante et attirante selon
les critères du monde. C'est là que cette soif
peut être abandonnée et peut être éteinte.
Ceci est la Noble Vérité de la Cessation de
la Souffrance. |
"Et qu'est-ce que la Noble Vérité de
la cessation de la souffrance? C'est l'épuisement et cessation,
la renonciation, l'abandon, la libération et le lâcher-prise
sans reste de cette même avidité.
"Et où, lorsqu'on les abandonne, abandonne-t-on cette
avidité? Et où, quand on les cesse, cesse-t-elle?
Quoi que soit qui nous est attrayant et séduisant en
termes mondains: c'est là que, lorsqu'on les abandonne,
on abandonne cette avidité. C'est là que, quand
on les cesse, elle cesse.
"Et qu'est-ce qui est attrayant et séduisant en termes
mondains?
L'oeil qui nous est attrayant et séduisant en termes
mondains. C'est là que, lorsqu'on les abandonne, on
abandonne cette avidité. C'est là que, quand
on les cesse, elle cesse.
"Les oreilles...
Le nez...
La langue...
Le corps...
L'intellect...
"Les formes...
Les sons...
Les odeurs...
Les goûts...
Les sensations tactiles...
Les idées...
"La conscience visuelle...
La conscience auditive...
La conscience olfactive...
La conscience gustative...
La conscience corporelle...
La conscience intellectuelle...
"Le contact visuel...
Le contact auditif...
Le contact olfactif...
Le contact gustatif...
Le contact corporel...
Le contact intellectuel...
"La sensation née du contact visuel...
La sensation née du oreilles-contact...
La sensation née du nez-contact...
La sensation née du langue-contact...
La sensation née du corps-contact...
La sensation née du intellect-contact...
"Perception des formes...
Perception des sons...
Perception des odeurs...
Perception des goûts...
Perception des sensations tactiles...
Perception des idées...
"Intention pour les formes...
Intention pour les sons...
Intention pour les odeurs...
Intention pour les goûts...
Intention pour les sensations tactiles...
Intention pour les idées...
"Avidité pour les formes...
Avidité pour les sons...
Avidité pour les odeurs...
Avidité pour les goûts...
Avidité pour les sensations tactiles...
Avidité pour les idées...
"La pensée dirigée vers les formes...
La pensée dirigée vers les sons...
La pensée dirigée vers les odeurs...
La pensée dirigée vers les goûts...
La pensée dirigée vers les sensations tactiles...
La pensée dirigée vers les idées...
"Evaluation des formes...
Evaluation des sons...
Evaluation des odeurs...
Evaluation des goûts...
Evaluation des sensations tactiles...
Evaluation des idées qui nous sont attrayantes et séduisantes
en termes mondains. C'est là que, lorsqu'on les abandonne,
on abandonne cette avidité. C'est là que, quand
on les cesse, elle cesse.
"C'est ce qu'on appelle la Noble Vérité de la
cessation de la souffrance. |
3. Qu'est ce, O bhikkhus, que la Noble Vérité de
la Cessation de la Souffrance ? C'est la complète
disparition et l'extinction de cette soif même, son abandon,
s'en libérer, s'en détacher.
Mais où cette soif peut-elle être abandonnée ?
Où peut-elle être éteinte ? Dans le
monde, là où il y a des formes plaisantes et
des formes agréables, là cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
Dans quel monde, là où il y a des formes plaisantes
et des formes agréables, cette soif peut-elle être
abandonnée et peut elle-être éteinte ?
Dans le monde de l'oeil, là où il y a des formes
plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde de l'oreille, là où il y a des
formes plaisantes et des formes agréables, cette soif
peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde du nez, là où il y a des formes
plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde de la langue, là où il y a des
formes plaisantes et des formes agréables, cette soif
peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde du corps, là où il y a des formes
plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde de l'esprit, là où il y a des
formes plaisantes et des formes agréables, cette soif
peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde des formes, là où il y a des formes
plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde des sons, là où il y a des formes
plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde des odeurs, là où il y a des formes
plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être
abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde des goûts, là où il y a
des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde des contacts, là où il y a des
formes plaisantes et des formes agréables, cette soif
peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde des objets mentaux, là où il y
a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde de la conscience visuelle, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde de la conscience auditive, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde de la conscience olfactive, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde de la conscience gustative, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde de la conscience tactile, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde de la conscience mentale, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde du contact de l'oeil, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde du contact de l'oreille, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde du contact du nez, là où il y
a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde du contact de la langue, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde du contact du corps, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde du contact de l'esprit, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde de la sensation née du contact de l'oeil,
là où il y a des formes plaisantes et des formes
agréables, cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Dans le monde de la sensation née du contact de l'oreille,
là où il y a des formes plaisantes et des formes
agréables, cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Dans le monde de la sensation née du contact du nez,
là où il y a des formes plaisantes et des formes
agréables, cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Dans le monde de la sensation née du contact de la
langue, là où il y a des formes plaisantes et
des formes agréables, cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Dans le monde de la sensation née du contact du corps,
là où il y a des formes plaisantes et des formes
agréables, cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Dans le monde de la sensation née du contact de l'esprit,
là où il y a des formes plaisantes et des formes
agréables, cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Dans le monde de la perception des formes, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde de la perception des sons, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde de la perception des odeurs, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde de la perception des goûts, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde de la perception des contacts, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde de la perception des objets mentaux, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde des intentions envers les formes, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde des intentions envers les sons, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde des intentions envers les odeurs, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde des intentions envers les goûts, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde des intentions envers les contacts, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde des intentions envers les objets mentaux, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde du désir des formes, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde du désir des sons, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde du désir des odeurs, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde du désir des goûts, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde du désir des contacts, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde du désir des objets mentaux, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde de la pensée appliquée aux formes,
là où il y a des formes plaisantes et des formes
agréables, cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Dans le monde de la pensée appliquée aux sons,
là où il y a des formes plaisantes et des formes
agréables, cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Dans le monde de la pensée appliquée aux odeurs,
là où il y a des formes plaisantes et des formes
agréables, cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Dans le monde de la pensée appliquée aux goûts,
là où il y a des formes plaisantes et des formes
agréables, cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Dans le monde de la pensée appliquée aux contacts,
là où il y a des formes plaisantes et des formes
agréables, cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Dans le monde de la pensée appliquée aux objets
mentaux, là où il y a des formes plaisantes et
des formes agréables, cette soif peut être abandonnée
et peut être éteinte.
Dans le monde de l'analyse des formes, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde de l'analyse des sons, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde de l'analyse des odeurs, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde de l'analyse des goûts, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde de l'analyse des contacts, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Dans le monde de l'analyse des objets mentaux, là où il
y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
Ceci, O bhikkhus, est la Noble Vérité de la
cessation de la Souffrance. |
Et qu'est-ce, moines, que la Noble Vérité de
la Cessation de la Souffrance ? C'est la complète disparition
et extinction de ce même désir. son délaissement
et son abandon, la libération et le détachement
de lui.
Mais où ce désir peut-il être abandonné,
où peut-il être éteint ? Là où dans
le monde il y a des choses qui procurent joie et plaisir, là ce
désir peut être abandonné, là il
petit être éteint.
L'oeil,
l'oreille,
le nez,
la langue,
le corps et
l'esprit procurent joie et plaisir : là ce désir
petit être abandonné, là il peut être éteint.
Les formes visibles,
les sons,
les odeurs,
les saveurs,
les impressions corporelles
et les objets mentaux..., là ce désir peut être
abandonné, la il peut être éteint.
La conscience de l'oil,
la conscience de l'oreille,
la conscience du nez,
la conscience de la langue,
la conscience du corps.
et la conscience de l'esprit...
Le contact (sextuple correspondant)
- la sensation née de ce contact sextuple
- la volonté sextuple
- le désir sextuple
- la conception de pensée sextuple
- la pensée sans suite sextuple : procurent joie et
plaisir ; là ce désir peut être abandonné,
là il peut être éteint.
Ceci, moines, est la Noble Vérité de la Cessation
de la Souffrance". |
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4ème noble vérité |
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retour à la
table du Maha-satipatthana-sutta |
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Traduction 01 |
traduction 02 |
Traduction 03 |
Traduction 04 |
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4. Qu'est ce que la Noble Vérité de
la Voie menant à la Cessation de la Souffrance ? C'est
le très Noble Octuple Sentier, à savoir: la Compréhension
Juste, la Pensée Juste, la Parole Juste, l'Action Juste,
les Moyens d'existence Justes, l'Effort Juste, l'Attention Juste,
la Concentration Juste.
1. Qu'est-ce que la Compréhension Juste ?
C'est la compréhension de la souffrance, la compréhension
de l'origine de la souffrance, la compréhension de la
cessation de la souffrance, la compréhension de la Voie
menant à la cessation de la souffrance; voilà ce
qui est appelé la compréhension de la souffrance.
2. Qu'est-ce que la Pensée Juste ? La pensée
libre de désir, la pensée libre de malveillance,
la pensée libre de cruauté ; voilà ce
qui est appelé la Pensée Juste.
3. Qu'est-ce que la Parole Juste ? S'abstenir de mentir, s'abstenir
de colporter des ragots, s'abstenir de prononcer des paroles
dures, s'abstenir de bavardages ; voilà ce qui
est appelé la Parole Juste.
4. Qu'est-ce que l'Action Juste ? S'abstenir d'ôter
la vie, s'abstenir de prendre ce qui n'est pas donné,
s'abstenir d'inconduite sexuelle ; voilà ce qui
est appelé l'Action Juste.
5. Qu'est-ce que les Moyens d'existence Justes ? Quand le
Noble Disciple, abandonnant un mauvais moyen d'existence subvient à ses
besoins par un bon moyen d'existence ; voilà ce
qui est appelé le Moyen d'existence Juste.
6. Qu'est-ce que l'Effort Juste ? Voici :
- Face à quelque chose de malsain qui n'est pas
encore apparu, le bhikkhu fait preuve de volonté, d'endurance,
d'énergie, applique son esprit et lutte.
- Face à quelque chose de malsain qui est apparu,
il fait preuve de volonté, d'endurance, d'énergie,
applique son esprit et lutte.
- Face à quelque chose de sain qui n'est pas
encore apparu, il fait preuve de volonté, d'endurance,
d'énergie, applique son esprit et lutte.
- Face à quelque chose de sain qui est apparu,
pour le maintenir et ne pas le négliger, pour le développer,
l'amener à pleine maturité, le faire grandir,
il fait preuve de volonté, d'endurance, d'énergie,
applique son esprit et lutte. Voilà ce qui est appelé l'Effort
Juste.
7. Qu'est-ce que l'Attention Juste ? Voici : un bhikkhu demeure
dans la contemplation du corps dans le corps, ardent, avec
claire compréhension, observant attentivement et ayant écarté la
convoitise et les soucis envers le monde.
Il demeure dans la contemplation des sensations dans les sensations,
ardent, avec claire compréhension, observant attentivement
et ayant écarté la convoitise et les soucis envers
le monde.
Il demeure dans la contemplation de l'esprit dans l'esprit,
ardent, avec claire compréhension, observant attentivement
et ayant écarté la convoitise et les soucis envers
le monde.
Il demeure dans la contemplation des objets mentaux dans les
objets mentaux, ardent, avec claire compréhension, observant
attentivement et ayant écarté la convoitise et
les soucis envers le monde.
Voilà ce qui est appelé l'Attention Juste.
8. Qu'est-ce que la Concentration Juste ? Voici :
a) Un bikkhu, détaché des plaisirs sensuels
grossiers, détaché des choses non salutaires,
avec sa pensée appliquée à un objet (vitakka)
et sa pensée analysant cet objet (vicara), avec la joie
(pîti) et le bonheur (sukha) né de cette observation,
il entre dans la première absorption et y demeure.
b) Lorsque la pensée appliquée à un
objet (vitakka) et la pensée analysant cet objet (vicara)
se sont apaisées, et que intérieurement
l'esprit est pacifié et unifié, il entre dans
un état libre de pensée appliquée et
de pensée analytique, avec le ravissement (pîti)
et le bonheur (sukha) nés de cette attitude de l'esprit;
ainsi il entre dans la deuxième absorption et y demeure.
c) Avec le détachement du
ravissement, il demeure dans l'équanimité, attentif
et clairement conscient, éprouvant dans son corps ce
bien-être dont les Nobles disent : "Equanime et attentif,
il demeure dans le bonheur"; ainsi il entre dans la troisième
absorption et y demeure.
d) Ayant abandonné le bonheur, ayant abandonné la
douleur, ayant résorbé le plaisir et la peine
précédents, il se trouve dans un état
au-delà du plaisir et de la souffrance, purifié par
l'équanimité et l'attention; ainsi il entre dans
la quatrième absorption et y demeure. Cela est appelé la
Concentration Juste.
Ceci est la Noble Vérité de la Voie menant à la
Cessation de la Souffrance.
Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans
les objets mentaux intérieurement. Ainsi il demeure,
contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux
extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant les objets
mentaux dans les objets mentaux intérieurement
et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux. Il
demeure contemplant la disparition des objets mentaux. Il demeure
contemplant l'apparition et la disparition objets mentaux.
La conscience : " Ce sont des objets mentaux" est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la
connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde.
C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant les objets mentaux dans
les objets mentaux des Quatre Nobles Vérités. |
"Et qu'est-ce que la Noble Vérité de
la Voie de la pratique qui mène à la cessation
de la souffrance? Que ce très noble octuple sentier: vue
correcte, intention correcte, parole correcte, action correcte,
moyens de vie corrects, effort correct, conscience correcte,
concentration correcte.
"Et qu'est-ce que la vue correcte? Connaissance par rapport à la
souffrance, connaissance par rapport à l'origine de
la souffrance, connaissance par rapport à la cessation
de la souffrance, connaissance par rapport à la Voie
de la pratique qui mène à la cessation de la
souffrance: C'est ce qu'on appelle vue correcte.
"Et qu'est-ce que l'intention correcte? Aspirer au renoncement, à la
liberté par rapport à la mauvaise volonté, à être
inoffensif: C'est ce qu'on appelle intention correcte.
"Et qu'est-ce que la parole correcte? S'abstenir de mentir,
de semer la discorde, d'être injurieux, et de bavarder
inutilement: C'est ce qu'on appelle parole correcte.
"Et qu'est-ce que l'action correcte? S'abstenir d'ôter
la vie, de voler, et de relations sexuelles illicites. C'est
ce qu'on appelle action correcte.
"Et que sont les moyens de vie corrects? Il y a le cas où un
disciple des êtres nobles, ayant abandonné les
moyens d'existence malhonnêtes, gagne sa vie avec des
moyens de vie corrects: C'est ce qu'on appelle moyens de vie
corrects.
"Et qu'est-ce que l'effort correct?
Il y a le cas où un moine engendre le désir,
entreprend, excite la persistance, maintient et exerce son
intention de ne pas faire surgir le mal, les mauvaises qualités
qui n'ont pas encore surgi... d'abandonner le mal, les mauvaises
qualités qui ont surgi... de faire surgir les bonnes
qualités qui n'ont pas encore surgi... (et) d'entretenir,
de ne pas confondre, d'augmenter, et d'obtenir la plénitude,
le développement, et le comble des bonnes qualités
qui ont surgi: C'est ce qu'on appelle effort correct.
"Et qu'est-ce que la conscience correcte? Il y a le cas où un
moine demeure observant le corps dans le corps -- ardent, alerte,
et attentif -- mettant de côté avidité et
angoisse par rapport au monde.
Il demeure observant les sensations dans les sensations...
l'esprit dans l'esprit...
les qualités mentales dans les qualités mentales
-- ardent, alerte, et attentif -- mettant de côté avidité et
angoisse par rapport au monde.
C'est ce qu'on appelle conscience correcte.
"Et qu'est-ce que la concentration correcte?
Il y a le cas où un moine -- bien en retrait de la
sensualité, en retrait des mauvaises qualités
(mentales)
-- entre et demeure dans le premier jhâna: ravissement
et plaisir nés du retrait, accompagnés de pensée
dirigée et d'évaluation.
Avec l'arrêt de la pensée
dirigée et de l'évaluation, il entre
et demeure dans le second jhâna: ravissement et plaisir
nés du calme, de l'unification de l'attention libre
de la pensée dirigée et de l'évaluation
-- assurance intérieure.
Avec l'extinction du ravissement
il demeure dans l'équanimité, attentif et alerte,
physiquement sensible au plaisir. Il entre et demeure dans
le troisième jhâna, dont les Etres Nobles déclarent,
'Equanime et attentif, c'est un état agréable.'
En abandonnant plaisir et douleur -- comme dans le cas de
la disparition précédente de l'exaltation et
de l'angoisse -- il entre et demeure dans le quatrième
jhâna: pureté d'équanimité et de
conscience, ni plaisir ni douleur. C'est ce qu'on appelle concentration
correcte.
"C'est ce qu'on appelle la Noble Vérité de la
Voie de la pratique qui mène à la cessation de
la souffrance.
"De la sorte il demeure observant intérieurement les
qualités mentales dans les qualités mentales,
ou extérieurement les qualités mentales dans
les qualités mentales, ou à la fois intérieurement
et extérieurement les qualités mentales dans
les qualités mentales.
Ou il demeure observant les facteurs d'apparition par rapport
aux qualités mentales, sur les facteurs de dissolution
par rapport aux qualités mentales, ou sur les facteurs
d'apparition et de la cessation par rapport aux qualités
mentales.
Ou sa conscience que 'Il y a les qualités mentales'
est maintenue dans la mesure de la Connaissance et de l'Attention.
Et il demeure indépendant, sans soutien (sans attachement à)
rien au monde.
C'est ainsi qu'un moine demeure observant les qualités
mentales dans les qualités mentales par rapport aux
quatre nobles vérités... |
4. Qu'est ce, O bhikkhus, que la Noble Vérité de
la Voie menant à la Cessation de la Souffrance ?
C'est la Noble Voie à huit branches, à savoir :
Compréhension Juste, Pensée Juste, Parole Juste,
Action Juste, Moyens d'existence Justes, Effort Juste, Attention
Juste, Concentration Juste.
1. Qu'est-ce, O bhikkhus, que la Compréhension
Juste ? O bhikkhus, c'est la compréhension de la
souffrance, la compréhension de l'Origine de la souffrance,
la compréhension de la Cessation de la souffrance, la
compréhension de la Voie menant à la Cessation
de la souffrance ; cela est appelé la compréhension
de la souffrance.
2. Qu'est-ce, O bhikkhus, que la Pensée Juste ?
La pensée libre de désir, la pensée libre
de malveillance, la pensée libre de cruauté,
cela est appelé la Pensée Juste.
3. Qu'est-ce, O bhikkhus, que la Parole Juste ?
S'abstenir de dire des paroles fausses, s'abstenir de colporter
des histoires, s'abstenir de prononcer des paroles dures, s'abstenir
de bavardages, cela est appelé la Parole Juste.
4. Qu'est-ce, O bhikkhus, que l'Action Juste ?
S'abstenir d'ôter la vie, s'abstenir de prendre ce qui
n'est pas donné, s'abstenir de mauvais comportement
envers les plaisirs sensuels, cela est appelé l'Action
Juste.
5. Qu'est-ce, O bhikkhus, que les Moyens d'existence
Justes ? Quand le Noble Disciple, évitant un mauvais
moyen d'existence subvient à ses besoins par un bon
moyen d'existence, cela est appelé le Moyen d'existence
Juste.
6. Qu'est-ce, O bhikkhus, que l'Effort Juste ?
Voici un bhikkhu, face à quelque chose de malsain qui
n'est pas encore apparu, il élève sa volonté,
fait un effort, secoue son énergie, y applique son esprit
et lutte.
Face à quelque chose de malsain qui est apparu, il élève
sa volonté, fait un effort, secoue son énergie,
y applique son esprit et lutte.
Face à quelque chose de sain qui n'est pas encore apparu,
il éveille sa volonté, fait un effort, secoue
son énergie, y applique son esprit et lutte.
Face à quelque chose de sain qui est apparu, pour le
maintenir et ne pas le négliger, pour le développer,
l'amener à pleine maturité, le faire grandir,
il éveille sa volonté, fait un effort, secoue
son énergie, y applique son esprit et lutte. Cela est
appelé l'Effort Juste.
7. Qu'est-ce, O bhikkhus, que l'Attention Juste ?
Voici O bhikkhus, un bhikkhu demeure dans la contemplation
du corps sur le corps, ardent, avec claire compréhension,
observant attentivement et ayant écarté la convoitise
et les soucis envers le monde.
Il demeure dans la contemplation des sensations sur les sensations,
ardent, avec claire compréhension, observant attentivement
et ayant écarté la convoitise et les soucis envers
le monde.
Il demeure dans la contemplation de l'esprit sur l'esprit,
ardent, avec claire compréhension, observant attentivement
et ayant écarté la convoitise et les soucis envers
le monde.
Il demeure dans la contemplation des objets mentaux sur les
objets mentaux, ardent, avec claire compréhension, observant
attentivement et ayant écarté la convoitise et
les soucis envers le monde.
Cela est appelé l'Attention Juste.
8. Qu'est-ce, O bhikkhus, que la Concentration Juste ?
Voici, O bhikkhus, un bhikkhu : a) Détaché des
plaisirs sensuels grossiers, détaché des choses
non salutaires, avec pensée appliquée à un
objet (vitakka) et pensée analysant cet objet (vicâra),
avec la joie (pîti) et le bonheur (sukha) né de
cette discrimination, il entre dans la première absorption
et y demeure.
b) Lorsque la pensée
appliquée à un objet (vitakka) et la pensée
analysant cet objet (vicâra) se sont calmées,
et que intérieurement l'esprit est tranquilisé et
unifié, il entre dans un état libre de pensée
appliquée et de pensée analytique, avec le
ravissement (pîti) et le bonheur (sukha) né de
cette composition de l'esprit ; ainsi il entre dans
la deuxième absorption et y demeure.
c) Avec le détachement du
ravissement, il demeure dans l'équanimité, attentif
et clairement conscient, éprouvant dans son corps ce
bien-être dont les Nobles disent : 'équanime
et attentif, il demeure dans le bonheur' ; ainsi il entre
dans la troisième absorption et y demeure.
d) Ayant abandonné le bonheur, ayant abandonné la
douleur, ayant résorbé le plaisir et la peine
précédente, il se trouve dans un état
au-delà du plaisir et de la souffrance, purifié par
l'équanimité et l'attention ; ainsi il entre
dans la quatrième absorption et y demeure. Cela est
appelé la Concentration Juste.
Ceci, O bhikkus, est la Noble Vérité de la Voie
menant à la Cessation de la Souffrance.
Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets
mentaux intérieurement. Ainsi il demeure contemplant
les objets mentaux sur les objets mentaux extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets
mentaux intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux, Il
demeure contemplant la disparition des objets mentaux, Il demeure
contemplant l'apparition et la disparition objets mentaux.
La conscience : " Voilà des objets mentaux" est établie
en lui dans la simple mesure nécessaire à la
connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
demeure libéré, ne s'attachant à rien
dans le monde.
C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant
les objets mentaux sur les objets mentaux des Quatre Nobles
Vérités. |
Et qu'est-ce, moines, que la Noble Vérité du
Sentier conduisant à la Cessation de la Souffrance ? C'est
ce Noble Sentier Octuple, à savoir la Compréhension
Juste, la Pensée Juste, la Parole Juste, l'Action Juste,
le Moyen d'Existence Juste, l'Effort Juste, l'Attention Juste,
la Concentration Juste.
Et qu'est-ce, moines, que la Compréhension Juste ?
Com- prendre la souffrance, comprendre l'origine de la souffrance,
comprendre la cessation de la souffrance, comprendre le sentier
conduisant à la cessation de la souffrance : c'est la
Compréhension Juste.
Et qu'est-ce que la Pensée Juste ? Les pensées
libres (1, désir, les pensées libres (le mauvaise
volonté, les pensées libres de cruauté :
c'est la Pensée Juste.
Et qu'est-ce que la Parole Juste ? S'abstenir de mentir,
de colporter des histoires, de prononcer des paroles dures,
de par. ler un langage vain : c'est la Parole Juste.
Et qu'est-ce que l'Action Juste? S'abstenir de tuer, de prendre
ce qui n'est pas donné, d'adultère: c'est l'Action
Juste.
Et qu'est-ce que le Moyen d'Existence Juste ? Quand le noble
disciple, évitant un mauvais moyen d'existence, subvient à ses
besoins par un bon moyen d'existence : c'est le Moyen d'Existence
Juste.
Et qu'est-ce que l'Effort Juste ?
Voici, un moine élève sa volonté pour éviter
l'apparition du mal, les états non salutaires qui sont
apparus; il fait un effort, secoue son énergie, y applique
son esprit et lutte. Pour faire venir les états salutaires
qui ne sont pas encore apparus, il élève sa volonté,
fait un effort, secoue son énergie, y applique son esprit
et lutte. Pour maintenir les états salutaires qui sont
apparus, pour ne pas les négliger mais au contraire
pour les amener à leur pleine maturité et à leur
parfait développement, il élève sa volonté,
fait un effort, secoue son énergie, y applique son esprit
et lutte: c'est l'Effort Juste.
Et qu'est-ce que l'Attention Juste? Voici, un moine demeure,
pratiquant la contemplation du corps sur le corps
- pratiquant la contemplation des sensations sur les sensations
- pratiquant la contemplation de l'esprit sur l'esprit
- pratiquant la contemplation des objets mentaux sur les objets
mentaux, vigilant, comprenant clairement et attentif, ayant
surmonté la convoitise et l'affliction concernant le
monde:
c'est l'Attention Juste.
Et qu'est-ce que la Concentration Juste?
Voici, un moine détaché des choses non salutaires,
entre dans la première absorption, née du détachement,
accompagnée de la conception de pensée et de
la pensée sans suite et remplie de joie et de ravissement.
Après l'affaiblissement de la
conception de pensée et de la pensée sans suite et
en obtenant la tranquillité intérieure et l'unité de
l'esprit, il entre dans un état libre de conception
de pensée et de pensée sans suite, la seconde
absorption, qui est née de la Concentration et
remplie de joie et de ravissement.
Après la disparition du
ravissement, il demeure dans l'équanimité, attentif,
clairement conscient ; et il éprouve en sa personne
cette sensation dont les nobles disent : 'Heureux l'homme d'équanimité et
d'attention; ainsi il entre dans la troisième absorption.
Après l'abandon du plaisir et de la douleur et au moyen
de la disparition de la joie et de l'affliction précédentes,
il entre dans un état au-delà du plaisir et de
la douleur, dans la quatrième absorption, qui est purifiée
par l'équanimité et l'attention. C'est la Concentration
Juste.
Ceci, moines, est la Noble Vérité du Sentier
conduisant à la Cessation de la Souffrance.
Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation des objets
mentaux sur les objets mentaux, intérieurement ou extérieure-
ment, ou à la fois intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans les objets
mentaux, ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution
dans les objets mentaux, ouil demeure contemplant à la
fois les facteurs d'origine et de dissolution dans les objets
mentaux ".
Ou la conscience qu"il y a les objets mentaux' est établie
en lui à un degré nécessaire à la
connaissance et à l'attention. Indépendant il
demeure, ne s'attachant à rien dans le monde.
Ainsi, moines, demeure un moine pratiquant la contempla- tion
des objets mentaux sur les objets mentaux des quatre Nobles Vérités. |
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conclusion |
retour à la
table du Maha-satipatthana-sutta |
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Traduction 01 |
traduction 02 |
Traduction 03 |
Traduction 04 |
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En vérité quiconque pratique ces
quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant sept
ans, peut espérer l'un de ces deux résultats
: la Connaissance Suprême ici et maintenant ou, s'il
y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour
(anagami).
Mais pourquoi parler de sept ans ? Quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant six ans, peut espérer l'un de ces deux résultats:
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais pourquoi parler de six ans ? Quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant cinq ans, peut espérer l'un de ces deux résultats:
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais pourquoi parler de cinq ans ? Quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant quatre ans, peut espérer l'un de ces deux résultats:
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais pourquoi parler de quatre ans ? Quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant trois ans, peut espérer l'un de ces deux résultats:
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais pourquoi parler de trois ans ? Quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant deux ans, peut espérer l'un de ces deux résultats:
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais pourquoi parler de deux ans ? Quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant un an, peut espérer l'un de ces deux résultats:
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais pourquoi parler d'une année ? Quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant sept mois, peut espérer l'un de ces deux résultats:
la Connaissance suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais pourquoi parler de sept mois ? Quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant six mois, peut espérer l'un de ces deux résultats:
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais pourquoi parler de six mois ? Quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant cinq mois, peut espérer l'un de ces deux résultats:
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais pourquoi parler de cinq mois ? Quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant quatre mois, peut espérer l'un de ces deux résultats:
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais pourquoi parler de quatre mois ? Quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant trois mois, peut espérer l'un de ces deux résultats:
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais pourquoi parler de trois mois ? Quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant deux mois, peut espérer l'un de ces deux résultats:
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais pourquoi parler de deux mois ? Quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant un mois, peut espérer l'un de ces deux résultats:
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais pourquoi parler d'un mois ? Quiconque pratique ces
quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant un demi mois, peut espérer l'un de ces deux
résultats: la Connaissance Suprême ici et maintenant,
ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de
non-retour.
Mais pourquoi parler d'un demi-mois ? Quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant sept jours, peut espérer l'un de ces deux résultats:
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
C'est pourquoi il est dit: " Ceci est la seule voie pour la
purification des êtres, pour transcender peines et chagrins,
pour éteindre souffrance et insatisfaction, pour avancer
sur la voie juste, pour réaliser le Nibbana, à savoir
les quatre établissements de l'attention. "
Ainsi parla le Bouddha. Ravis, les bhikkhu se réjouirent
des paroles du Bouddha.
Le grand discours sur l'établissement de l'attention
est terminé. |
"Maintenant, si quiconque devait développer
ces quatre cadres de référence de cette manière
pendant sept ans, il peut s'attende à l'un de deux fruits:
soit la sagesse juste ici et maintenant, ou -- s'il devait demeurer
un reste de nourriture de l'avidité -- le non-retour.
"A part des sept ans. Si quiconque devait développer
ces quatre cadres de référence de cette manière
pendant six ans... cinq... quatre... trois... deux ans... un
an... sept mois... six mois... cinq... quatre... trois... deux
mois... un mois... un demi mois, il peut s'attende à l'un
de deux fruits: soit la sagesse juste ici et maintenant, ou
-- s'il devait demeurer un reste de nourriture de l'avidité --
le non--retour.
"A part du demi mois. Si quiconque devait développer
ces quatre cadres de référence de cette manière
pendant sept jours, il peut s'attende à l'un de deux
fruits: soit la sagesse juste ici et maintenant, ou -- s'il
devait demeurer un reste de nourriture de l'avidité --
le non--retour.
"'Ceci est la voie directe pour la purification des êtres,
pour surmonter la peine et les lamentations, pour faire disparaître
la douleur et l'angoisse, pour atteindre la bonne méthode,
et pour réaliser la Libération -- autrement dit,
les quatre cadres de référence.' Ainsi fut-il
dit, et en référence ) ceci fut-il dit."
C'est là ce que dit le Bienheureux. Gratifiés,
les moines se régalèrent des paroles du Bienheureux. |
En vérité, O bhikkhus, quiconque
pratique ces quatre établissements de l'attention de cette
manière pendant sept ans, peut espérer l'un de
ces deux résultats : la Connaissance Suprême
ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement,
l'état de non-retour (anâgâmi).
Mais laissons ces sept ans, O bhikkhus, quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant six ans, peut espérer l'un de ces deux résultats :
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais laissons ces six ans, O bhikkhus, quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant cinq ans, peut espérer l'un de ces deux résultats :
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais laissons ces cinq ans, O bhikkhus, quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant quatre ans, peut espérer l'un de ces deux résultats :
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais laissons ces quatre ans, O bhikkhus, quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant trois ans, peut espérer l'un de ces deux résultats :
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais laissons ces trois ans, O bhikkhus, quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant deux ans, peut espérer l'un de ces deux résultats :
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais laissons ces deux ans, O bhikkhus, quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant un an, peut espérer l'un de ces deux résultats :
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais laissons cette année, O bhikkhus, quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant sept mois, peut espérer l'un de ces deux résultats :
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais laissons ces sept mois, O bhikkhus, quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant six mois, peut espérer l'un de ces deux résultats :
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais laissons ces six mois, O bhikkhus, quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant cinq mois, peut espérer l'un de ces deux résultats :
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais laissons ces cinq mois, O bhikkhus, quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant quatre mois, peut espérer l'un de ces deux résultats :
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais laissons ces quatre mois, O bhikkhus, quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant trois mois, peut espérer l'un de ces deux résultats :
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais laissons ces trois mois, O bhikkhus, quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant deux mois, peut espérer l'un de ces deux résultats :
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais laissons ces deux mois, O bhikkhus, quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant un mois, peut espérer l'un de ces deux résultats :
la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
Mais laissons ce mois, O bhikkhus, quiconque pratique ces
quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant un demi mois, peut espérer l'un de ces deux
résultats : la Connaissance Suprême ici et
maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état
de non-retour.
Mais laissons ce demi mois, O bhikkhus, quiconque pratique
ces quatre établissements de l'attention de cette manière
pendant sept jours, peut espérer l'un de ces deux résultats :
la Connaissance Suprême ici et maintenant , ou s'il y
a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.
A cause de cela on a dit : " Ceci est la seule voie,
bhikkhus, pour la purification des êtres, pour transcender
peines et chagrins, pour éteindre souffrance et insatisfaction,
pour avancer sur la voie juste, pour réaliser le Nibbâna, à savoir
les quatre établissements de l'attention.
" Ainsi parla le Bienheureux. Joyeux, les bhikkhus se réjouirent
des paroles du Bienheureux.
Le grand discours sur l'établissement de l'attention
est terminé. |
En vérité, moines, quiconque pratique
ces quatre Etablissements de l'Attention de cette manière
pendant sept ans, peut espérer l'un de ces deux résultats
: la Connaissance suprême « ici et maintenant, ou,
s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de Non-retour «.
Mais laissons ces sept ans, moines. Quiconque pratique ces
quatre Etablissements de l'Attention de cette manière
pendant six ans..., cinq ans..., quatre ans..., trois ans...,
deux ans..., pendant un an, alors il peut 'espérer l'un
de ces deux résultats la Connaissance Suprême
ici et maintenant ou s'il y a encore un reste d'attachement,
l'état de non-retour.
Mais laissons cette année, 'moines. Quiconque pratique
ces quatre Etablissements de l'Attention de cette façon
pendant
sept mois..., six mois..., cinq mois..., quatre mois..., trois
mois. deux mois..., un mois..., pendant un demi 'sois, alors
il peu.; espérer l'un des deux résultats : la
Connaissance Suprême kici et maintenant ou s'il y a encore
un reste d'attachement, létal de non-retour.
Mais laissons ce demi mois, moines. Quiconque pratique, ces
quatre Etablissements de l'Attention de cette manière
pendant sept jours, peut espérer l'un de ces deux
résultats la Connaissance Suprême ici et maintenant
ou, s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de
non-retour.
A cause de cela, on a dit : 'C'est le seul moyen, moines,
de purifier les êtres, de surmonter le chagrin et les
lamentations, de détruire la douleur et l'affliction,
d'atteindre le sentier juste de réaliser le Nibbàna, à savoir
les quatre Etablissements de l'Attention.
Ainsi parla le Bienheureux. Joyeux, les moines se réjouirent
des paroles du Bienheureux.
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A propos des traductions:
Traduction 01
Cette traduction est basée sur la traduction originale de
Vénérable Dhammapâlita Bhikkhu. Elle tient aussi
compte de la version anglaise de Thanissaro Bhikkhu traduite par
Jeanne Schut, notamment dans sa dernière partie.
Source informatique: http://www.dhammadelaforet.org/sommaire/sutta_tipaka/txt/mahasatipatthana.html
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Traduction 02
D'après la traduction du Pâli à l'Anglais par
Thanissaro Bhikkhu.
Source informatique: http://www.canonpali.org/tipitaka/suttapitaka/digha/dn22.html
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table du Maha-satipatthana-sutta
Traduction 03
Cette traduction est basée sur la traduction originale de
Vén. Dhammapâlita Bhikkhu (lors de son séjour
au Centre Bouddhique International). Elle tient aussi compte du texte
pâli et des traductions françaises des ouvrages de Vén.
Walpola Rahula et de celle de Vén. Nyânaponika Thera.
Source informatique: http://dhammadelaforet.unblog.fr/tag/sutta/page/5/
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Traduction 04
Nyanapinika Thera - "Satipatthana, le Coeur de la méditation
Bouddhiste" - Traduction (de l'anglais) par M.Benoit - Librairie
d'amérique et d'Orient- paris 1983 (Le livre a été réédité recemment.)
L'auteur de la version originale (anglaise) est un Allemand qui
est devenu moine Bouddhiste au SriLanka. Voir le web pour infos biographiques...
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