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Le Maha-Satipatthana-Sutta en quatre traductions comparées

GRAND DISCOURS SUR L'ETABLISSEMENT DE L'ATTENTION

Collection des longs discours (Diggha Nikâya- n° 22)

 

Table:

 

I. CONTEMPLATION DU CORPS (kâyâ).

 

1. Le corps dynamique (Respiration) Retour à la table du Maha-Satipatthana-Sutta      
Traduction 01 traduction 02 Traduction 03 Traduction 04  

Et comment un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation du corps dans le corps ?

Voici : un bhikkhu s'étant rendu dans une forêt, au pied d'un arbre ou dans une pièce vide, s'assied jambes croisées, le corps bien droit et l'attention établie devant lui.

 

 

Ainsi attentif, il inspire; attentif, il expire. Ayant une inspiration longue, il sait : " J'ai une inspiration longue "; ayant une expiration longue, il sait : " J'ai une expiration longue ". Ayant une inspiration courte, il sait : " J'ai une inspiration courte "; ayant une expiration courte, il sait : " J'ai une expiration courte ".

 

" J'inspire en ressentant tout le corps " ainsi s'entraîne-t-il; " j'expire en ressentant tout le corps ", ainsi s'entraîne-t-il.

 

"J'inspire en calmant les activités corporelles", ainsi s'entraîne-t-il; "j'expire en calmant les activités corporelles ", ainsi s'entraîne-t-il;

 

De même qu'un habile tourneur ou apprenti tourneur tournant lentement sait: " Je tourne lentement " et, tournant rapidement, il sait : " Je tourne rapidement ". Ainsi, un bhikkhu inspirant lentement sait: " J'inspire lentement "; expirant lentement, il sait: " j'expire lentement ". Inspirant rapidement, il sait: " j'inspire rapidement "; expirant rapidement, il sait: " j'expire rapidement ".

 

 

" J'inspire en ressentant tout le corps ", ainsi s'entraîne-t-il. " J'expire en ressentant tout le corps ", ainsi s'entraîne-t-il. " J'inspire en calmant les activités corporelles ", ainsi s'entraîne-t-il. " J'expire en calmant les activités corporelles ", ainsi s'entraîne-t-il.

 

Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.

 

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

 

La conscience : " Ceci est un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive.

Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

 

C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans le corps.

"Et comment fait un moine pour regarder en son entier le corps dans le corps?

 

"Il y a le cas où un moine -- étant parti au désert, à l'ombre d'un arbre, ou dans un immeuble vide -- s'assied jambes croisées, en tenant son corps droit et en posant son attention devant lui [litt: devant la poitrine].

 

Toujours attentif, il inspire; attentif il expire. "Inspirant longuement, il perçoit que son inspiration est longue; ou expirant longuement, il perçoit que son expiration est longue. Ou inspirant court, il perçoit que son inspiration est courte; ou expirant court, il perçoit que son expiration est courte.

Il s'exerce à inspirer en connaissant l'ensemble [de la respiration] tout entier et à expirer en connaissant l'ensemble [de la respiration] tout entier.

 

Il s'exerce à inspirer en calmant l'activité de l'ensemble et à expirer en calmant l'activité de l'ensemble.

 

Tout comme un habile tourneur ou son apprenti, lorsqu'il tourne un long tournage, perçoit qu'il est en train de faire un long tournage, ou lorsqu'il est en train de faire un tournage court perçoit qu'il est en train de faire un tournage court; de la même manière le moine, lorsque son inspiration est longue, perçoit que son expiration est longue; ou expirant court, il perçoit que son expiration est courte...

 

Il s'exerce à inspirer en calmant l'activité des créations corporelles et à expirer en calmant l'activité des créations corporelles.

 

 

 

"De la sorte il demeure observant intérieurement le corps dans le corps, ou extérieurement le corps dans le corps, ou à la fois intérieurement et extérieurement le corps dans le corps.

 

 

Ou bien il demeure observant les facteurs d'apparition dans le corps, sur les facteurs de dissolution dans le corps, ou sur les facteurs d'apparition et de dissolution dans le corps.

 

 

Ou bien sa conscience que 'Il y a un corps' se maintient dans la mesure de la Connaissance et de l'Attention.

Et il demeure indépendant, sans soutien (sans attachement à) rien au monde.

 

 

C'est ainsi qu'un moine demeure observant le corps dans le corps.

Et comment O bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation du corps sur le corps ?

Voici O bhikkhus : un bhikkhu s'étant rendu dans une forêt, au pied d'un arbre ou dans une pièce vide, s'assied jambes croisées, le corps bien dressé et l'attention établie en face.

 

Ainsi attentif, il inspire ; attentif, il expire. Ayant une inspiration longue il sait : " j'ai une inspiration longue " ; ayant une expiration longue il sait : " j'ai une expiration longue ". Ayant une inspiration courte il sait : " j'ai une inspiration courte " ; ayant une expiration courte il sait : " j'ai une expiration courte ".

 

" J'inspire en ressentant tout le corps " ainsi s'entraîne-t-il ; " j'expire en ressentant tout le corps " ainsi s'entraîne-t-il. "

 

"J'inspire en calmant les activités corporelles" ainsi s'entraîne-t-il ; " j'expire en calmant les activités corporelles " ainsi s'entraîne-t-il ;

 

De même, O bhikkhus, qu'un habile tourneur ou apprenti tourneur tournant lentement sait : " je tourne lentement " ; tournant rapidement il sait : " je tourne rapidement ". Ainsi, O bhikkhus, un bhikkhu inspirant lentement sait : " j'inspire lentement " ; expirant lentement il sait : " j'expire lentement ". Inspirant rapidement il sait : " j'inspire rapidement " ; expirant rapidement il sait : " j'expire rapidement ".

 

" J'inspire en ressentant tout le corps " ainsi s'entraîne-t-il ; " J'expire en ressentant tout le corps " ainsi s'entraîne-t-il ; " J'inspire en calmant les activités corporelles " ainsi s'entraîne-t-il ; "J'expire en calmant les activités corporelles " ainsi s'entraîne-t-il.

 

Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement et extérieurement.

 

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

 

La conscience : " Voilà un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive.

 

Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

 

C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps sur le corps.

Et comment, moines, un moine demeure-t-il, pratiquant la contemplation du corps sur le corps ?

Voici, moines, un ine étant allé dans la forêt, au pied d'un arbre ou dans un espace vide, s'asseoit jambes croisées, le corps droit et l'attention en éveil.

 

Attentif, il aspire et attentif, il expire. Aspirant longuement, il sait: 'j'aspire longuement' ; expirant longuement, il sait 'j'expire longuement', aspirant brièvement, il sait 'j'aspire brièvement', expirant brièvement, il sait 'j'expire brièvement'.

 

 

'Conscient de (la respiration) de tout le corps, je vais aspirer', ainsi s'entraîne-t-il. 'Conscient de (la respiration) de tout le corps, je vais expirer', ainsi s'entraîne-t-il.

'Calmant la fonction corporelle (de respirer), je vais aspirer', ainsi s'entraine-t-il. 'Calmant la fonction corporelle (de respirer), je vais expirer', ainsi s'entraîne-t-il

 

De même qu'un tourneur habile ou son apprenti,... Tournant lentement, sait: 'je tourne lentement'; tournant rapidement, il sait: 'je tourne rapidement', de même le moine aspirant lentement sait 'j'aspire lentement' ; expirant lentement, il sait 'j'expire lentement; aspirant rapidement, il sait 'j'aspire rapidement'; expirant rapidement, il sait 'j'expire rapidement'.

 

 

'Conscient de la respiration de tout le corps, je vais expirer'. 'Calmant la fonction corporelle (de respirer), je vais aspirer', ainsi s'entraîne-t-il. Calmant la fonction corporelle (de respirer), je vais expirer, ainsi s'entraîne-t-il.

 

Ainsi il demeure, pratiquant la contemplation du corps sur le corps, intérieurement ou extérieurement, ou à la fois intérieurement et extérieurement'.

 

 

Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans le corps ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution dans le corps, ou il demeure contemplant à la fois les facteurs d'origine et de dissolution" dans le corps.

 

 

Ou la conscience qu"il y a un corps'. est établie en lui au degré nécessaire pour la connaissance

 

et l'attention Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien dans le monde.

 

Ainsi demeure un moine, pratiquant la contemplation du Corps.

 
         
2. Le corps spatial (postures) Retour à la table du Maha-Satipatthana-Sutta      
Traduction 01 traduction 02 Traduction 03 Traduction 04  

Puis ensuite, un bhikkhu lorsqu'il marche, sait: " Je marche ", lorsqu'il est debout, il sait: " Je suis debout ", lorsqu'il est assis, il sait: " Je suis assis ", lorsqu'il est allongé, il sait: " Je suis allongé "; et quelle que soit la position du corps, il la connaît telle qu'elle est.

Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure, contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps. Il demeure, contemplant la disparition des phénomènes dans le corps. Il demeure, contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Ceci est un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive.

Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans le corps

"Qui plus est, lorsqu'il marche, le moine perçoit qu'il est en train de marcher. Lorsqu'il est debout, il perçoit qu'il est debout. Lorsqu'il est assis, il perçoit qu'il est assis. Lorsqu'il est couché, il perçoit qu'il est couché. Ou peu importe comment est disposé son corps, c'est ainsi qu'il le perçoit.

"De la sorte il demeure observant intérieurement le corps dans le corps, ou demeure observant extérieurement...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

sans soutien de rien au monde.

C'est ainsi qu'un moine demeure observant le corps dans le corps.

Puis ensuite, O bhikkhus, un bhikkhu lorsqu'il marche, sait : " je marche ", lorsqu'il est debout, il sait : " je suis debout ", lorsqu'il est assis, il sait : " je suis assis ", lorsqu'il est allongé, il sait : " je suis allongé " ; et quelle que soit la position du corps, il la connaît telle qu'elle est.

Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Voilà un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive.

Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps sur le corps.

Et de plus, moines, un moine, lorsqu'il marche, sait 'je marche' ; lorsqu'il est debout, il sait 'je suis debout' ; lorsqu'il est assis, il sait 'je suis assis' ; lorsqu'il est couché, il sait 'je suis couché' ; ou il connait toute autre position du corps.

 

Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation du corps sur le corps, intérieurement ou extérieurement, ou à la fois intérieurement et extérieurement.

 

Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans le corps, ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution dans le corps, ou il demeure contem- plant à la fois les facteurs d'origine et de dissolution dans le corps".

 

Ou la conscience qu' 'il y a un corps' est établie en lui au degré nécessaire pour la connaissance et l'attention.

Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien clans le monde.

Ainsi demeure un moine, pratiquant la contemplation du corps sur le corps.

 
         
3. Le corps actif (claire compréhension) retour à la table du Maha-satipatthana-sutta      
Traduction 01 traduction 02 Traduction 03 Traduction 04  

Puis ensuite, un bhikkhu va et vient avec claire compréhension,

il regarde droit devant ou autour de lui avec claire compréhension,

il fléchit ou étend ses membres avec claire compréhension,

 

il porte ses robes et son bol à aumônes avec claire compréhension,

il mange, boit, mastique et savoure avec claire compréhension,

il défèque et urine avec claire compréhension.

Marchant, debout, assis, s'endormant, s'éveillant, parlant, se taisant, il le fait avec claire compréhension.

 

Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps.

Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Ceci est un corps " est établie en lui simplement dans la mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans le corps.

"Qui plus est, en allant et venant, il se fait pleinement alerte;

en posant le regard et en détournant le regard...

en pliant et en étendant ses membres...

 

en transportant son manteau extérieur, sa robe supérieure et son bol...

 

en mangeant, buvant, mâchant, et se délectant...

en urinant et déféquant...

en marchant, en se tenant debout, en étant assis, en s'endormant, en se réveillant, en parlant, et en restant silencieux, il se fait pleinement alerte.

 

"De la sorte il demeure observant intérieurement le corps dans le corps, ou demeure observant extérieurement...

 

 

 

 

 

 

 

sans soutien de rien au monde.

 

C'est ainsi qu'un moine demeure observant le corps dans le corps.

Puis ensuite, O bhikkhus, un bhikkhu va et vient avec claire compréhension,

il regarde droit devant ou tout autour avec claire compréhension,

il fléchit ou étend ses membres avec claire compréhension,

 

il porte ses robes et son bol a aumônes avec claire compréhension,

il mange, boit, mastique et savoure avec claire compréhension,

il évacue et urine avec claire compréhension,

marchant, debout, assis, s'endormant, s'éveillant, parlant, se taisant, il le fait avec claire compréhension.

 

 

Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps,

Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Voilà un corps " est établie en lui simplement dans la mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps sur le corps.

Et de plus, moines, un moine qui va et vient, applique la compréhension claire " ;

en regardant droit devant lui ou en regardant ailleurs, il applique la compréhension claire ;

en flé­chissant et en allongeant (les membres) il applique la com­préhension claire.

En revêtant les robes et en portant le bol à aumônes, il applique la compréhension claire ;

en mangeant, buvant, mâchant et savourant, il applique la compréhension claire ;

en répondant aux appels de la nature, il applique la compréhension claire ;

en marchant, en étant debout, assis, en s'endormant, en s'éveillant, en parlant et en demeurant silen­cieux il applique la compréhension claire.

 

Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation du corps sur le corps, intérieurement... (comme ci-dessus).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ainsi demeure un moine, pratiquant la contemplation du corps sur le corps.

 
       
4. Le corps organique (parties) retour à la table du Maha-satipatthana-sutta      
Traduction 01 traduction 02 Traduction 03 Traduction 04  

Puis ensuite, un bhikkhu considère ce corps de la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête, recouvert de peau et rempli de diverses impuretés : " Il y a dans ce corps: cheveux, poils, ongles, dents, peau, chair, tendons, os, moelle, reins, coeur, foie, plèvre, rate, poumons, intestin, mésentère, estomac, excréments, bile, flegme, pus, sang, sueur, graisse, larmes, sérum, salive, mucosités, synovie, urine et cerveau ".

 

De même que, s'il y avait un sac à deux ouvertures rempli de graines diverses telles que : riz, lentilles, pois chiches, haricots, orge, un homme ayant de bons yeux l'examinerait et dirait : " Ceci est du riz, ceci des lentilles, ceci des pois chiches, ceci des haricots, ceci de l'orge ".

 

 

Ainsi, un bhikkhu considère ce corps de la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête, et voit qu'il est recouvert de peau et rempli de diverses impuretés : " Il y a, dans ce corps : les cheveux, les poils, les ongles, les dents, la peau, la chair, les tendons, les os, la moelle, les reins, le cour, le foie, la plèvre, la rate, les poumons, l'intestin, le mésentère, l'estomac, les excréments, la bile, le flegme, le pus, le sang, la sueur, la graisse, les larmes, le sérum, la salive, les mucosités, la synovie, l'urine et les matières cervicales ".

Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

 

La conscience : " Ceci est un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive.Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans le corps.

 

 

 

 

 

 

"Qui plus est... tout comme si un sac avec des ouvertures aux deux extrémités était plein de diverses sortes de grain -- blé, riz, fèves, haricots, graines de sésame, riz décortiqué -- et qu'un homme à la bonne vue, en le versant, devait se dire, 'Ceci est du blé. Ceci est du riz. Ça, c'est des fèves. Ça, c'est des haricots. Ça, c'est des graines de sésame. Ceci est du riz décortiqué,'

 

 

de la même manière, moines, un moine réfléchit sur ce corps-même de la plante de ses pieds en montant, du sommet du crâne en descendant, enrobé de peau et plein de diverses sortes de choses souillées: 'Dans ce corps, il y a des cheveux, des poils, des ongles, des dents, de la peau, de la chair, des tendons, des os, de la moelle osseuse, des reins, un coeur, un foie, une plèvre, une rate, des poumons, un gros intestin, un petit intestin, une gorge, des fèces, de la bile, du flegme, du pus, du sang, de la sueur, du gras, des larmes, du gras sébacé, de la salive, du mucus, de la synovie, de l'urine.'

"De la sorte il demeure observant intérieurement le corps dans le corps, ou demeure observant extérieurement...

 

 

 

 

 

 

 

 

sans soutien de rien au monde.

 

C'est ainsi qu'un moine demeure observant le corps dans le corps.

Puis ensuite, O bhikkhus, un bhikkhu considère ce corps de la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête, recouvert de peau et rempli de diverses choses répugnantes : " il y a dans ce corps : cheveux, poils, ongles, dents, peau, chair, tendons, os, moelle, reins, coeur, foi, plèvre, rate, poumons, intestin, mésentère, estomac, excréments, bile, flegme, pus, sang, sueur, graisse, larmes, suint, salive, mucosités, synovie, urine et cerveau ".

De même que, O bhikkhus, s'il y avait un sac à deux ouvertures rempli de graines diverses telles que : riz, riz brut, pois chiches, haricots, riz perlé, alors un homme ayant de bons yeux l'examinerait ainsi : " ceci est du riz, ceci du riz brut, ceci des pois chiches, ceci des haricots, ceci du riz perlé ".

 

 

Ainsi, O bhikkhus, un bhikkhu considère ce corps de la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête, recouvert de peau et rempli de diverses choses répugnantes : " il y a dans ce corps : cheveux, poils, ongles, dents, peau, chair, tendons, os, moelle, reins, coeur, foi, plèvre, rate, poumons, intestin, mésentère, estomac, excréments, bile, flegme, pus, sang, sueur, graisse, larmes, suint, salive, mucosités, synovie, urine et cerveau ".

 

 

Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Voilà un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps sur le corps.

De plus, moines, un moine réfléchit sur ce même corps, de la plante des pieds vers le haut et du sommet de la tête vers le bas, contenu dans la peau et rempli d'impuretés, pensant ainsi : 'Il y a dans ce corps : cheveux, poils, ongles, dents, peau, chair, tendons, os, moelle, reins, cour, foie, plèvre, rate, poumons, intestins, mésentère, estomac, excréments, bile, phelgme, pus, sang, sueur, graisse, larmes, suint, salive, muco­sités, synovie, urine'15

Comme s'il y avait un sac a provisions a deux ouvertures, rempli de diverses sortes de graines telles que riz des collines, riz brut, pois chiches, haricots, sésame, riz perlé ; et un homme avec de bons yeux, l'ayant ouvert, l'examine ainsi : 'Ceci est du riz des collines, ceci est du riz brut, ceci des pois chiches, ceci des haricots, ceci est du sésame, ceci est du riz perlé'.

 

De même, moines, un moine réfléchit sur ce même corps, depuis la plante des pieds vers le haut et du sommet de la tête vers le bas, enfermé dans la peau et rempli d'impuretés : e Il y a dans ce corps : cheveux..., urine

 

 

 

 

 

Ainsi demeure-t-il pratiquant la contemplation du corps sur le corps intérieurement... (comme ci-dessus)...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ainsi demeure un moine pratiquant la contemplation du corps sur le corps.

 
       
5. Le corps cosmique (matière) retour à la table du Maha-satipatthana-sutta      
Traduction 01 traduction 02 Traduction 03 Traduction 04  

Puis ensuite, un bhikkhu réfléchit sur ce corps même, quelles que soient sa place et sa position, par rapport aux éléments primaires: " Il y a dans ce corps l'élément terre, l'élément eau, l'élément feu, l'élément air ".

De même qu'un habile boucher ou un apprenti boucher, ayant tué une vache et l'ayant découpée en morceaux, va s'asseoir au carrefour de quatre grandes routes, de même un bhikkhu réfléchit sur ce corps même, quelles que soient sa place et sa position, par rapport aux éléments primaires : " Il y a, dans ce corps, l'élément terre, l'élément eau, l'élément feu et l'élément air".

"Qui plus est...

 

 

 

 

tout comme un habile boucher ou son apprenti, ayant abattu une vache, s'assiérait à un carrefour pour la débiter, le moine contemple ce corps-même -- peu importe comment il se trouve, comme il est disposé -- en termes de propriétés: 'Dans ce corps il y a la propriété de terre, la propriété liquide, la propriété du feu, et la propriété du vent.'

Puis ensuite, O bhikkhus, un bhikkhu réfléchit sur ce corps même, selon sa place et selon sa position par rapport aux éléments primaires : " il y a dans ce corps l'élément terre, l'élément eau, l'élément feu, l'élément air ".

De même ,O bhikkhus, qu'un habile boucher ou un apprenti boucher, ayant tué une vache et l'ayant découpée en morceaux va s'asseoir au carrefour de quatre grandes routes, de même un bhikkhu réfléchit sur ce corps même, selon sa place et selon sa position par rapport aux éléments primaires : " il y a dans ce corps l'élément terre, l'élément eau, l'élément feu, l'élément air ".

Et de plus, moines, un moine réfléchit sur ce corps même, quelle que soit sa place ou sa position par rapport à ses élé­ments primaires : 'Il y a dans ce corps, l'élément terre, l'élé­ment eau, l'élément feu et l'élément air".

De même qu'un boucher habile ou son apprenti, ayant abattu une vache et l'ayant coupée en morceaux, s'asseoit au carrefour de quatre grandes routes, de même un moine réfléchit sur ce corps même, quelle que soit sa place ou sa position par rapport à ces éléments primaires : 'Il y a dans ce corps l'élé­ment terre, l'élément eau, l'élément feu et l'élément air'.

 

Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Ceci est un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans le corps.

"De la sorte il demeure observant intérieurement le corps dans le corps, ou demeure observant extérieurement...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

sans soutien de rien au monde.

 

C'est ainsi qu'un moine demeure observant le corps dans le corps.

Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Voilà un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps sur le corps.

Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation du corps sur le corps, intérieurement...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ainsi demeure un moine, pratiquant la contemplation du corps sur le corps.

 
       
6. Le corps temporel (cadavres) retour à la table du Maha-satipatthana-sutta      
Traduction 01 traduction 02 Traduction 03 Traduction 04  

6.1. Puis ensuite, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, mort depuis un jour, deux

jours, trois jours, gonflé, bleui, putréfié, il réfléchit à son propre corps :

" Ce corps a la même nature, il deviendra de même et ne sera pas épargné."

Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Ceci est un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde. C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans le corps.

 

6.2. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, déchiqueté par les corbeaux, les faucons, les vautours, déchiré par les chiens et les chacals, rongé par toutes sortes de vers, il réfléchit à son propre corps :

" Ce corps a la même nature, il deviendra de même et ne sera pas épargné."

Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Ceci est un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans le corps.

 

6.3. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, réduit à un squelette maintenu par des tendons, avec des lambeaux de chair et des tâches de sang, il réfléchit à son propre corps :

" Ce corps a la même nature, il deviendra de même et ne sera pas épargné."

Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Ceci est un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans le corps.

 

"Qui plus est, comme s'il devait voir un cadavre jeté dans un charnier -- mort depuis un jour, deux jours, trois jours -- gonflé, livide, et pourrissant, il l'applique à ce corps-même,

'Ce corps aussi: Telle est sa nature, tel est son avenir, tel est son destin inévitable'...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2"Ou encore, comme s'il devait voir un cadavre jeté dans un charnier, becqueté par les corneilles, les vautours et les faucons, par les chiens, les hyènes et diverses autres créatures...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6.1. Puis ensuite, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, mort depuis un jour, deux jours, trois jours, gonflé, bleui, putréfié, il réfléchit à son propre corps :

'ce corps a la même nature, il deviendra le même et ne sera pas épargné'...

Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Voilà un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde. C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps sur le corps.

 

6.2. Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, déchiqueté par les corbeaux, les faucons, les vautours, déchiré par les chiens et les chacals, rongé par toutes sortes de vers, il réfléchit à son propre corps :

'ce corps a la même nature, il deviendra le même et ne sera pas épargné'...

Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Voilà un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps sur le corps.

 

6.3. Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, réduit à un squelette maintenu par des tendons, avec des lambeaux de chair et des tâches de sang, il réfléchit à son propre corps :

'ce corps a la même nature, il deviendra le même et ne sera pas épargné'...

Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Voilà un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps sur le corps.

(1) Et de plus, moines, lorsqu'un moine voit un cadavre d'un jour ou de deux jours, ou de trois jours, enflé, bleu et suppurant. jeté dans le charnier, il applique ainsi (cette perception) à son propre corps :

'Vraiment mon corps aussi est de la même nature, il deviendra pareil et n'en sera pas épargne'.

Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation du corps sur le corps intérieurement...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(2) Et de plus, moines, si un moine voit un corps jeté dans un charnier, dévoré par les corbeaux, les faucons, les vautours les hérons, les chiens, les léopards, les tigres, les chacals oit par toutes sortes de vers, il applique ainsi (cette perception) à son propre corps :

'Vraiment mon corps aussi est de la même nature, il deviendra pareil et ne sera pas épargné'...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(3) Et de plus, moines, si un moine voit un corps jeté dans un charnier : réduit à un squelette maintenu par les tendons, avec un peu de chair et de sang qui y adhèrent...

 

 

6.4. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, réduit à un squelette maintenu par des tendons, taché de sang, dépourvu de chair, il réfléchit à son propre corps:

" Ce corps a la même nature, il deviendra de même et ne sera pas épargné."

Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement.

Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Ceci est un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans le corps.

 

6.5. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, réduit à un squelette maintenu par des tendons, sans chair ni sang, il réfléchit à son propre corps :

" Ce corps a la même nature, il deviendra de même et ne sera pas épargné."

Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.

 

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps.Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Ceci est un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans le corps.

 

6.6. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, réduit à des os éparpillés dans toutes les directions: ici des os de la main, là des os du pied, des os du menton, les fémurs, le bassin, la colonne vertébrale et le crâne,

 

il réfléchit à son propre corps :

" Ce corps a la même nature, il deviendra de même et ne sera pas épargné."

Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps.Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Ceci est un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive.

Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans le corps.

 

un squelette couvert de chair et de sang, connecté par des tendons...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

un squelette sans chair ni sang, connecté par des tendons...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

des os détachés de leurs tendons, éparpillés en toutes directions -- ici l'os d'une main, là l'os d'un pied, ici un tibia, là un fémur, ici l'os d'une hanche, là une vertèbre, ici une côté, là un sternum, là une clavicule, ici une cervicale, ici une mâchoire, là une dent, ici un crâne...

6.4. Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, réduit à un squelette maintenu par des tendons, taché de sang, dépourvu de chair, il réfléchit à son propre corps :

'ce corps a la même nature, il deviendra le même et ne sera pas épargné'...

Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.

Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Voilà un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps sur le corps.

 

6.5. Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, réduit à un squelette maintenu par des tendons, sans chair ni sang, il réfléchit à son propre corps :

'ce corps a la même nature, il deviendra le même et ne sera pas épargné'...

Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Voilà un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps sur le corps.

6.6. Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, réduit à des os éparpillés dans toutes les directions : ici des os de la main,... là des os du pied,... des os du menton,... les fémurs,... le bassin,... la colonne vertébrale et le crâne,

 

il réfléchit à son propre corps :

'ce corps a la même nature, il deviendra le même et ne sera pas épargné'...

Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Voilà un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive.

Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde. C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps sur le corps.

(4) Réduit à un squelette maintenu par les tendons, taché de sang, dépourvu de chair...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(5) Réduit à un squelette maintenu par les tendons, sans chair ni sang, il applique aussi (cette perception) à son propre corps :

 

'Vraiment mon corps aussi est de même nature, il deviendra pareil et ne sera pas épargné'...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(6) Et de plus, moines, si un moine voit un corps jeté dans le charnier et réduit à des os éparpillés dans toutes les direc- tions - ici les os de la main, là les os du pied, les os du menton, les fémurs, le bassin, la colonne vertébrale et le crâne_

 

 

6.7. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, les ossements blanchis comme des coquillages, il réfléchit à son propre corps :

" Ce corps a la même nature, il deviendra de même et ne sera pas épargné."

Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps.

Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Ceci est un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive.

Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans le corps.

 

6.8. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, réduit à des os vieux de plus d'un an, il réfléchit à son propre corps:

" Ce corps a la même nature, il deviendra de même et ne sera pas épargné."

Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps.Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Ceci est un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive.

Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans le corps.

 

6.9. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, réduit à des os pourris, tombant en poussière,

il réfléchit à son propre corps :

" Ce corps a la même nature, il deviendra de même et ne sera pas épargné."

Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps.Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Ceci est un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive.Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps sur le corps.

les os blanchis, un peu comme la couleur des coquillages...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

empilés, de plus d'un an...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

décomposés en une poudre:

Il l'applique à ce corps-même,

'Ce corps aussi: telle est sa nature, tel est son avenir, tel est son sort inévitable.'

 

 

"De la sorte il demeure observant intérieurement le corps dans le corps, ou extérieurement le corps dans le corps, ou à la fois intérieurement et extérieurement le corps dans le corps.

 

Ou bien il demeure observant dans le corps les facteurs d'apparition dans le corps, les facteurs de dissolution, ou les facteurs d'apparition et de dissolution dans le corps.

Ou bien sa conscience que 'Il y a un corps' se maintient dans la mesure de la Connaissance et de l'Attention. Et il demeure indépendant, sans soutien (sans attachement à) rien au monde.

C'est ainsi qu'un moine demeure observant le corps dans le corps.

6.7. Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, les ossements blanchis comme des coquillages, il réfléchit à son propre corps :

'ce corps a la même nature, il deviendra le même et ne sera pas épargné'...

Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " Voilà un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive.

Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps sur le corps.

 

6.8. Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, réduit à des os vieux de plus d'un an, il réfléchit à son propre corps :

'ce corps a la même nature, il deviendra le même et ne sera pas épargné'...

Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " voilà un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive.

Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde. C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps sur le corps.

 

6.9. Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, réduit à des os pourris, tombant en poussière,

il réfléchit à son propre corps :

'ce corps a la même nature, il deviendra le même et ne sera pas épargné'...

Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement. Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement et extérieurement.

 

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps,Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.

La conscience : " voilà un corps " est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps sur le corps.

(7) Et de plus, moines, si un moine voit un corps jeté dans le charnier : réduit à des os blanchis, couleur de coquille...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(8) Réduit à des os vieux de plus d'un an, entassés...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(9) Réduit à des os pourris, tombant en poussière, alors

 

il applique ainsi (cette perception) à son propre corps :

'Vraiment mon corps aussi est de la même nature, il deviendra pareil et ne sera pas épargné'.

Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation du corps sur le corps, intérieurement et extérieurement ou à la fois intérieurement et extérieurement.

 

Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans le corps, ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution dans le corps ou il demeure contemplant à la fois les facteurs d'origine et de dissolution dans le corps.

Ou sa conscience 'qu'il y a un corps' est établie en lui à un degré nécessaire pour la connaissance et l'attention. Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien dans le monde.

Ainsi moines, demeure un moine pratiquant la contemplation du corps sur le corps.

 

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II - Contemplation des sensations (sympathies) - (Vedana) -

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Traduction 01 traduction 02 Traduction 03 Traduction 04  

Et comment un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation des sensations dans les sensations ?

Voici : un bhikkhu ressentant une sensation agréable sait : "Je ressens une sensation agréable". Ressentant une sensation désagréable, il sait : "Je ressens une sensation désagréable". Ressentant une sensation ni agréable, ni désagréable, il sait : "Je ressens une sensation ni agréable, ni désagréable".

Ressentant une sensation charnelle agréable, il sait : "Je ressens une sensation charnelle agréable". Ressentant une sensation charnelle désagréable, il sait : "Je ressens une sensation charnelle désagréable". Ressentant une sensation charnelle ni agréable, ni désagréable, il sait : "Je ressens une sensation charnelle ni agréable, ni désagréable".

Ressentant une sensation spirituelle agréable, il sait : "Je ressens une sensation spirituelle agréable". Ressentant une sensation spirituelle désagréable, il sait : "Je ressens une sensation spirituelle désagréable". Ressentant une sensation spirituelle ni agréable, ni désagréable, il sait : "Je ressens une sensation spirituelle ni agréable, ni désagréable".

 

 

 

 

Ainsi il demeure, contemplant les sensations dans les sensations intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant les sensations dans les sensations extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant les sensations dans les sensations intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans les sensations. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans les sensations. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans les sensations.

La conscience : " Ce sont des sensations" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant les sensations dans les sensations.

"Et comment fait un moine pour regarder en leur entier le sensations dans les sensations?

Il y a le cas où un moine, en ressentant une sensation douloureuse, perçoit qu'il ressent une sensation douloureuse. En ressentant une sensation agréable, il perçoit qu'il ressent une sensation agréable. En ressentant une sensation ni-douloureuse-ni-agréable, il perçoit qu'il ressent une sensation ni-douloureuse-ni-agréable.

"En ressentant une sensation douloureuse de la chair, il perçoit qu'il ressent une sensation douloureuse de la chair. En ressentant une sensation douloureuse qui n'est pas de la chair, il perçoit qu'il ressent une sensation douloureuse qui n'est pas de la chair. En ressentant une sensation agréable de la chair, il perçoit qu'il ressent une sensation agréable de la chair. En ressentant une sensation agréable qui n'est pas de la chair, il perçoit qu'il ressent une sensation agréable qui n'est pas de la chair. En ressentant une sensation ni-douloureuse-ni-agréable de la chair, il perçoit qu'il ressent une sensation ni-douloureuse-ni-agréable de la chair. En ressentant une sensation ni-douloureuse-ni-agréable qui n'est pas de la chair, il perçoit qu'il ressent une sensation ni-douloureuse-ni-agréable qui n'est pas de la chair.

 

 

 

"De la sorte il demeure observant intérieurement les sensations dans les sensations, ou extérieurement les sensations dans les sensations, ou à la fois intérieurement et extérieurement les sensations dans les sensations.

Ou bien il demeure observant les facteurs d'apparition par rapport aux sensations, sur les facteurs de dissolution par rapport aux sensations, ou sur les facteurs d'apparition et de dissolution par rapport aux sensations.

 

Ou bien sa conscience que 'Il y a des sensations' se maintient dans la mesure de la Connaissance et de l'Attention. Et il demeure indépendant, sans soutien (sans attachement à) rien au monde.

C'est ainsi qu'un moine demeure observant les sensations dans les sensations.

Et comment O bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation des sensations sur les sensations ?

Voici, O bhikkhus, un bhikkhu ressentant une sensation agréable sait : 'je ressens une sensation agréable'. Ressentant une sensation désagréable, il sait : 'je ressens une sensation désagréable'. Ressentant une sensation ni agréable, ni désagréable, il sait : 'je ressens une sensation ni agréable, ni désagréable'.

Ressentant une sensation charnelle agréable, il sait : 'je ressens une sensation charnelle agréable'.

 

 

 

Ressentant une sensation spirituelle agréable, il sait : 'je ressens une sensation spirituelle agréable'. Ressentant une sensation charnelle désagréable, il sait : 'je ressens une sensation charnelle désagréable'. Ressentant une sensation spirituelle désagréable, il sait : 'je ressens une sensation spirituelle désagréable'. Ressentant une sensation charnelle ni agréable, ni désagréable, il sait : 'je ressens une sensation charnelle ni agréable, ni désagréable'. Ressentant une sensation spirituelle ni agréable, ni désagréable, il sait : 'je ressens une sensation spirituelle ni agréable, ni désagréable'.

Ainsi il demeure contemplant les sensations sur les sensations intérieurement. Ainsi il demeure contemplant les sensations sur les sensations extérieurement. Ainsi il demeure contemplant les sensations sur les sensations intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans les sensations, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans les sensations, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans les sensations.

La conscience : " voilà des sensations" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant les sensations sur les sensations.

Et comment, moines, demeure un moine pratiquant la contemplation des sensations sur les sensations

Lorsqu'il éprouve une sensation agréable, le moine sait: 'J'éprouve une sensation agréable'; lorsqu'il éprouve une sen­sation désagréable, il sait 'J'éprouve une sensation désa­gréable'; lorsqu'il éprouve une sensation neutre, il sait: 'j'éprouve une sensation neutre'.

Lorsqu'il éprouve une sensa­tion charnelle agréable, il sait: 'J'éprouve une sensation charnelle agréable';

 

 

 

 

lorsqu'il éprouve une sensation spirituelle agréable, il sait: 'J'éprouve une sensation spirituelle agréable'; lorsqu'il éprouve une sensation charnelle désagréable, il sait: 'J'éprouve une sensation charnelle désagréable'; lorsqu'il éprouve une sensation spirituelle désagréable, il sait: 'J'éprouve une sensation spirituelle désagréable; lorsqu'il éprouve une sensation charnelle neutre, il sait: 'J'éprouve une sensation charnelle neutre'. Lorsqu'il éprouve une sensation spirituelle neutre, il sait 'J'éprouve une sensation spirituelle neutre".

 

Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation des sensa­tions sur les sensations, intérieurement ou extérieurement, ou à la fois intérieurement et extérieurement.

 

 

Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans les sensations, ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution dans les sensations, ou il demeure contemplant à la fois les facteurs d'origine et de dissolution dans les sensations".

Ou la conscience 'qu'il y a des sensations' est établie en lui à un degré nécessaire pour la connaissance et l'attention. Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien dans le inonde.

Ainsi moines, demeure un 'naine, pratiquant la contemplation des sensations sur les sensations.

 

 

III- Contemplation de l'esprit - (Citta) - (état d'esprit...)

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Traduction 01 traduction 02 Traduction 03 Traduction 04  

Et comment un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation de l'esprit dans l'esprit ?

Voici : un bhikkhu ayant un esprit agité sait : " Ceci est un esprit agité". Ayant un esprit libre d'agitation, il sait : " Ceci est un esprit libre d'agitation ".

Ayant un esprit négatif, il sait : " Ceci est un esprit négatif". Ayant un esprit libre de négativité, il sait : " Ceci est un esprit libre de négativité".

Ayant un esprit plein de concepts erronés, il sait : " Ceci est un esprit plein de concepts erronés". Ayant un esprit sans concepts erronés, il sait : " Ceci est un esprit sans concepts erronés".

Ayant un esprit posé, il sait : " Ceci est un esprit posé".

 

Ayant un esprit dispersé, il sait : " Ceci est un esprit dispersé".

Ayant un esprit ouvert il sait : " Ceci est un esprit ouvert ". Ayant un esprit limité, il sait : " Ceci est un esprit limité".

 

Ayant un esprit capable de progresser, il sait : " Ceci est un esprit capable de progresser ".Ayant un esprit incapable de progresser, il sait : " Ceci est un esprit incapable de progresser".

Ayant un esprit concentré, il sait : " Ceci est un esprit concentré". Ayant un esprit non concentré, il sait : " Ceci est un esprit non concentré".

Ayant un esprit libéré, il sait : " Ceci est un esprit libéré". Ayant un esprit non libéré, il sait : " Ceci est un esprit non libéré".

Ainsi il demeure, contemplant l'esprit dans l'esprit intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant l'esprit dans l'esprit extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant l'esprit dans l'esprit intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans l'esprit. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans l'esprit. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans l'esprit.

La conscience : " Ceci est l'esprit" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant l'esprit sur l'esprit.

"Et comment fait un moine pour regarder en son entier l'esprit dans l'esprit?

Il y a le cas où un moine, lorsque l'esprit a une passion, perçoit que l'esprit a une passion. Lorsque l'esprit est sans passion, il perçoit que l'esprit est sans passion.

Lorsque l'esprit a de l'aversion, il perçoit que l'esprit a de l'aversion. Lorsque l'esprit est sans aversion, il perçoit que l'esprit est sans aversion.

Lorsque l'esprit a des illusions, il perçoit que l'esprit a des illusions. Lorsque l'esprit est sans illusions, il perçoit que l'esprit est sans illusions.

 

"Lorsque l'esprit est restreint, il perçoit que l'esprit est restreint.

Lorsque l'esprit est éparpillé, il perçoit que l'esprit est éparpillé.

 

Lorsque l'esprit est élargi, il perçoit que l'esprit est élargi. Lorsque l'esprit n'est pas élargi, il perçoit que l'esprit n'est pas élargi.

Lorsque l'esprit est dépassé, il perçoit que l'esprit est dépassé. Lorsque l'esprit est insurpassé, il perçoit que l'esprit est insurpassé.

 

Lorsque l'esprit est concentré, il perçoit que l'esprit est concentré. Lorsque l'esprit n'est pas concentré, il perçoit que l'esprit n'est pas concentré.

Lorsque l'esprit est libéré, il perçoit que l'esprit. Lorsque l'esprit n'est pas libéré, il perçoit que l'esprit n'est pas libéré.

"De la sorte il demeure observant intérieurement l'esprit dans l'esprit, ou extérieurement l'esprit dans l'esprit, ou à la fois, intérieurement et extérieurement l'esprit dans l'esprit.

 

Ou bien il demeure observant les facteurs d'apparition par rapport à l'esprit, sur les facteurs de dissolution par rapport à l'esprit, ou sur les facteurs d'apparition et de dissolution par rapport à l'esprit.

 

Ou sa conscience de ce que 'Il y a l'esprit' se maintient dans la mesure de la Connaissance et de l'Attention. Et il demeure indépendant, sans soutien (sans attachement à) rien au monde.

C'est ainsi qu'un moine demeure observant l'esprit dans l'esprit.

Et comment O bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation de l'esprit sur l'esprit ?

Voici, O bhikkhus, un bhikkhu ayant un esprit passionné sait : " ceci est un esprit passioné". Ayant un esprit libre de passion, il sait : " ceci est un esprit libre de passion ".

Ayant un esprit haineux, il sait : " ceci est un esprit haineux". Ayant un esprit libre de haine, il sait : " ceci est un esprit libre de haine ".

Ayant un esprit dans l'illusion, il sait : " ceci est un esprit dans l'illusion". Ayant un esprit sans illusion, il sait : " ceci est un esprit sans illusion ".

Ayant un esprit rassemblé il sait: "ceci est un esprit rassemblé".

 

Ayant un esprit éparpillé il sait : " ceci est un esprit éparpillé".

Ayant un esprit large, il sait : " ceci est un esprit large ". Ayant un esprit recroquevillé, il sait : " ceci est un esprit recroquevillé".

Ayant un esprit surpassable , il sait : " ceci est un esprit surpassable ". Ayant un esprit insurpassable, il sait : " ceci est un esprit insurpassable".

 

Ayant un esprit concentré, il sait : " ceci est un esprit concentré". Ayant un esprit non concentré, il sait : " ceci est un esprit non concentré".

Ayant un esprit libéré, il sait : " ceci est un esprit libéré". Ayant un esprit non libéré, il sait : " ceci est un esprit non libéré".

Ainsi il demeure contemplant l'esprit sur l'esprit intérieurement. Ainsi il demeure contemplant l'esprit sur l'esprit extérieurement. Ainsi il demeure contemplant l'esprit sur l'esprit intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans l'esprit, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans l'esprit, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans l'esprit.

La conscience : " Voilà l'esprit" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant l'esprit sur l'esprit.

Et comment, moines, demeure un moine pratiquant la contemplation de l'esprit sur l'esprit ?

Voici, un moine connaît l'esprit ayant le désir comme ayant le désir ; l'esprit n'ayant pas de désir comme n'ayant pas de désir ;

 

l'esprit ayant la haine comme ayant la haine ; l'esprit n'ayant pas de haine comme n'ayant pas de haine;

l'esprit ayant l'illusion comme ayant l'illusion ; l'esprit n'ayant pas d'illusion comme n'ayant pas d'illusion ;

 

l'état d'esprit recroquevillé comme l'état recroquevillé" ;

l'état d'esprit distrait comme l'état distrait";

 

l'état d'esprit développé comme développé O ; l'état d'esprit non développé comme non développé.

 

l'état d'esprit surpassable comme surpassable; l'esprit insurpassable comme insurpassable";

 

l'esprit concentré comme concentré; l'esprit non concentré comme non concentré

 

l'esprit libéré comme libéré; l'esprit non libéré comme non libéré.

 

 

Ainsi demeure-t-il pratiquant la contemplation de l'esprit sur l'esprit, intérieurement ou extérieurement, ou à la fois intérieurement et extérieurement.

 

Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans l'esprit ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution dans l'esprit ou il demeure contemplant à la fois les facteurs d'origine et de dissolution dans l'esprit".

Ou la conscience qu' 'il y a l'esprit' est établie en lui à un degré nécessaire pour la connaissance et l'attention. Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien dans le monde.

 

Ainsi moines, demeure un moine pratiquant la contemplation de l'esprit sur l'esprit.

 
         

 

IV- Contemplation des objets mentaux

retour à la table du Maha-satipatthana-sutta

 

Les 5 obstacles        
Traduction 01 traduction 02 Traduction 03 Traduction 04  

Voici : un bhikkhu demeure dans la contemplation des objets mentaux dans les objets mentaux en référence aux cinq obstacles. Et comment un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation des objets mentaux dans les objets mentaux en référence aux cinq obstacles?

 

 

Voici : un bhikkhu, lorsque le désir sensuel est en lui, sait : " Le désir sensuel est en moi. " Lorsque le désir sensuel n'est pas en lui, il sait : " Le désir sensuel n'est pas en moi. "

 

 

Il sait comment se produit l'apparition du désir sensuel non apparu; Il sait comment se produit le rejet du désir sensuel apparu; et il sait comment se produit la non apparition dans l'avenir du désir sensuel rejeté.

 

 

 

Lorsque la malveillance est en lui, il sait : " La malveillance est en moi. " Lorsque la malveillance n'est pas en lui, il sait : " La malveillance n'est pas en moi. " Il sait comment se produit l'apparition de la malveillance non apparue; Il sait comment se produit le rejet de la malveillance apparue; et il sait comment se produit la non apparition dans l'avenir de la malveillance rejetée.

Lorsque la paresse et la torpeur sont en lui, il sait : "La paresse et la torpeur sont en moi. " Lorsque la paresse et la torpeur ne sont pas en lui, il sait : " La paresse et la torpeur ne sont pas en moi. " Il sait comment se produit l'apparition de la paresse et de la torpeur non apparues; Il sait comment se produit le rejet de la paresse et de la torpeur apparues; et il sait comment se produit la non apparition dans l'avenir de la paresse et de la torpeur rejetées.

 

Lorsque l'agitation et l'inquiétude sont en lui sait : " L'agitation et l'inquiétude sont en moi. " Lorsque l'agitation et l'inquiétude ne sont pas en lui, il sait : "L'agitation et l'inquiétude ne sont pas en moi. " Il sait comment se produit l'apparition de l'agitation et de l'inquiétude non apparues; Il sait comment se produit le rejet de l'agitation et de l'inquiétude apparues ; et il sait comment se produit la non apparition dans l'avenir de l'agitation et de l'inquiétude rejetées.

Lorsque le doute est en lui sait : " Le doute est en moi. " Lorsque le doute n'est pas en lui, il sait : " Le doute n'est pas en moi. " Il sait comment se produit l'apparition du doute non apparu; Il sait comment se produit le rejet du doute apparu; et il sait comment se produit la non apparition dans l'avenir du doute rejeté.

 

Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux. Il demeure contemplant la disparition des objets mentaux. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des objets mentaux.

 

La conscience : " Ce sont des objets mentaux" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux en référence aux cinq obstacles.

"Il y a le cas où un moine demeure observant les qualités mentales dans les qualités mentales par rapport aux cinq obstacles. Et comment fait un moine pour regarder en leur entier les qualités mentales dans les qualités mentales par rapport aux cinq obstacles?

 

 

Il y a le cas où, étant présent en lui du désir sensuel, un moine perçoit que 'Il y a du désir sensuel présent en moi.' Ou bien, n'étant présent en lui aucun désir sensuel, il perçoit que 'Aucun désir sensuel n'est présent en moi.'

 

Il perçoit comment se produit la montée du désir sensuel non encore surgi. Et il perçoit comment se produit l'abandon du désir sensuel une fois qu'il a surgi. Et il perçoit comment il n'y a pas d'apparition ultérieure à l'avenir du désir sensuel qui a été abandonné.

(La même formule se répète pour les obstacles restants: mauvaise volonté, indolence et engourdissement, énervement et anxiété, ainsi qu'incertitude.)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"De la sorte il demeure observant intérieurement les qualités mentales dans les qualités mentales, ou extérieurement les qualités mentales dans les qualités mentales, ou à la fois intérieurement et extérieurement les qualités mentales dans les qualités mentales.

 

Ou il demeure observant les facteurs d'apparition par rapport aux qualités mentales, sur les facteurs de dissolution par rapport aux qualités mentales, ou sur les facteurs d'apparition et de dissolution par rapport aux qualités mentales.

Ou sa conscience que 'Voilà les qualités mentales' se maintient dans la mesure de la Connaissance et de l'Attention. Et il demeure indépendant, sans soutien (sans attachement à) rien au monde.

C'est ainsi qu'un moine demeure observant les qualités mentales dans les qualités mentales par rapport aux cinq obstacles.

Voici, O bhikkhus, un bhikkhu demeure dans la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux des cinq obstacles. Et comment, O bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux des cinq obstacles ?

 

 

Voici, O bhikkhus : un bhikkhu, lorsque le désir sensuel est en lui sait : " le désir sensuel est en moi. " Lorsque le désir sensuel n'est pas en lui, il sait : " le désir sensuel n'est pas en moi. "

 

 

Il sait comment se produit l'apparition du désir sensuel non apparu ; Il sait comment se produit le rejet du désir sensuel apparu ; et il sait comment se produit la non apparition dans l'avenir du désir sensuel rejeté.

 

 

 

Lorsque la malveillance (mauvaise volonté) est en lui sait : " la malveillance est en moi. " Lorsque la malveillance n'est pas en lui, il sait : " la malveillance n'est pas en moi. " Il sait comment se produit l'apparition de la malveillance non apparue ; Il sait comment se produit le rejet de la malveillance apparue ; et il sait comment se produit la non apparition dans l'avenir de la malveillance rejetée.

Lorsque la rigidité ou la torpeur sont en lui sait : "la rigidité ou la torpeur sont en moi. " Lorsque la rigidité ou la torpeur ne sont pas en lui, il sait : " la rigidité ou la torpeur ne sont pas en moi. " Il sait comment se produit l'apparition de la rigidité ou de la torpeur non apparu ; Il sait comment se produit le rejet de la rigidité ou de la torpeur apparu ; et il sait comment se produit la non apparition dans l'avenir de la rigidité ou de la torpeur rejetée.

 

Lorsque l'agitation et le remords sont en lui sait : " l'agitation et le remords sont en moi. " Lorsque l'agitation et le remords ne sont pas en lui, il sait : "l'agitation et le remords ne sont pas en moi. " Il sait comment se produit l'apparition de l'agitation et du remords non apparu ; Il sait comment se produit le rejet de l'agitation et du remords apparu et il sait comment se produit la non apparition dans l'avenir de l'agitation et du remords rejeté.

 

Lorsque le doute est en lui sait : " le doute est en moi. " Lorsque le doute n'est pas en lui, il sait : " le doute n'est pas en moi. " Il sait comment se produit l'apparition du doute non apparu ; Il sait comment se produit le rejet du doute apparu ; et il sait comment se produit la non apparition dans l'avenir du doute rejeté.

Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux intérieurement. Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux extérieurement. Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux intérieurement et extérieurement.

 

Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux, Il demeure contemplant la disparition des objets mentaux, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des objets mentaux.

 

La conscience : " Voilà des objets mentaux" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux des cinq obstacles.

Et comment, moines, demeure un moine pratiquant la con- templation des objets mentaux sur les objets mentaux . Voici, un moine demeure pratiquant la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux des cinq obstacles.. Et comment pratique-t-il la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux des cinq obstacles ?

Voici, moines, lorsque le désir sensuel" est présent en lui, le moine sait : 'Il y a le désir sensuel en moi', ou lorsque le désir sensuel est absent, il sait : 'il n'y a pas de désir sensuel en moi'. Il sait comment se produit l'apparition du désir sensuel non apparu ;

 

il sait comment se produit le rejet du désir sensuel apparu et il sait comment se produit la non-apparition dans l'avenir du désir sensuel rejeté.

 

 

 

 

 

Lorsque la colère est présente en lui, le moine sait : 'Il y a la colère en moi' ou quand la colère est absente, il sait : 'Il n'y a pas de colère en moi'. Il sait comment se produit l'apparition de la colère non apparue ; il sait comment se produit le rejet de la colère apparue ; et il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition de la colère rejetée.

 

Lorsque la torpeur et la langueur sont présentes en lui, le moine sait : 'Il y a la torpeur et la langueur en moi', ou lorsque la torpeur et la langueur sont absentes, il sait : 'il n'y a pas de torpeur et de langueur en moi. Il sait comment se produit l'apparition de la torpeur et de la langueur non apparues ; il sait comment se produit le rejet de la torpeur et de la langueur apparues ; et il sait comment se produit à l'avenir la non-appa­rition de la torpeur et de la langueur rejetées.

 

Lorsque l'agitation et le remords sont présents en lui, le moine sait : 'Il y a l'agitation et le remords en moi' ou, lorsque l'agitation et le remords sont absents, il sait: 'Il n'y a pas d'agitation et de remords en moi'. Il sait comment se produit l'apparition de l'agitation et du remords non apparus ; il sait comment se produit le rejet de l'agitation et du remords appa­rus et il sait comment se produit la non-apparition à l'avenir de l'agitation et du remords rejeték.

Lorsque le doute est présent en lui, le moine sait : 'il y a le doute en moi', ou lorsque le doute est absent, il sait : 'Il n'y a pas de doute en moi'. Il sait comment se produit l'appa­rition du doute non apparu ; il sait comment se produit le rejet du doute apparu ; et il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition du doute rejeté ".

 

Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux, intérieurement ou extérieure­ment ou à la fois intérieurement et extérieurement. Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans les objets mentaux ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution dans les objets mentaux

ou il demeure contemplant à la fois les facteurs d'ori­gine et de dissolution dans les objets mentaux..

 

 

 

Ou la conscience qu"il y a les objets mentaux' est établie en lui à un degré nécessaire pour la connaissance et l'attention. Indépen­dant il demeure, ne s'attachant à rien dans le monde.

Ainsi, moines, demeure un moine pratiquant la contempla­tion des objets mentaux dans les objets mentaux des cinq obs­tacles.

 
       
Les 5 Agrégats retour à la table du Maha-satipatthana-sutta      
Traduction 01 traduction 02 Traduction 03 Traduction 04  

Puis encore, un bhikkhu demeure dans la contemplation des objets mentaux dans les objets mentaux en référence aux cinq agrégats d'attachement. Et comment un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation des objets mentaux dans les objets mentaux en référence aux cinq agrégats d'attachement?

Voici, un moine considère : " Voici une forme : ainsi elle apparaît, ainsi elle disparaît ".

" Voici une sensation : ainsi elle apparaît, ainsi elle disparaît ".

 

" Voici une perception : ainsi elle apparaît, ainsi elle disparaît ".

" Voici une fabrication mentale : ainsi elle apparaît, ainsi elle disparaît ".

 

" Voici une conscience sensorielle: ainsi elle apparaît, ainsi elle disparaît ".

Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux. Il demeure contemplant la disparition des objets mentaux. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des objets mentaux.

La conscience : " Ce sont des objets mentaux" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

 

C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux en référence aux cinq agrégats d'attachement.

"Qui plus est, le moine demeure observant les qualités mentales dans les qualités mentales par rapport aux cinq agrégats d'attachement. Et comment fait-il pour regarder en leur entier les qualités mentales dans les qualités mentales par rapport aux cinq agrégats d'attachement?

Il y a le cas où un moine [perçoit]: 'Telle est la forme, telle son origine, telle sa disparition.

 

Telle est la sensation...

 

Telle est la la perception...

 

Telles sont les les fabrications...

 

 

Telle est la conscience, telle son origine, telle sa disparition.'

 

"De la sorte il demeure observant intérieurement les qualités mentales dans les qualités mentales, ou demeure observant extérieurement...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

sans soutien de rien au monde.

C'est ainsi qu'un moine demeure observant les qualités mentales dans les qualités mentales par rapport aux cinq agrégats d'attachement.

Puis encore, O bhikkhus, un bhikkhu demeure dans la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux des cinq agrégats d'attachement. Et comment, O bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux des cinq agrégats d'attachement ?

Voici, un moine considère : " voici une forme, ainsi elle apparaît, ainsi elle disparaît ".

" voici une sensation, ainsi elle apparaît, ainsi elle disparaît ".

 

" voici une perception, ainsi elle apparaît, ainsi elle disparaît ".

" voici une construction mentale, ainsi elle apparaît, ainsi elle disparaît ".

 

" voici une conscience, ainsi elle apparaît, ainsi elle disparaît ".

 

Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux intérieurement. Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux extérieurement. Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux, Il demeure contemplant la disparition des objets mentaux, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des objets mentaux.

La conscience : " Voilà des objets mentaux" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux des cinq agrégats d'attachement.

De plus, moines, un moine demeure pratiquant la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux des Cinq Agrégats d'Attachement. Et comment Pratique-t-il la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux des Cinq Agrégats d'Attachement ?".

Voici, un moine pense: 'Ainsi est l'apparition de la forme matérielle, ainsi la disparition de la forme matérielle ;

ainsi est la sensation, ainsi l'apparition de la sensation, ainsi la disparition (le la sensation ;

ainsi est la perception, ainsi l'apparition de la perception, ainsi la disparition de la perception.

Ainsi sont les formations mentales, ainsi l'apparition des formations mentales, ainsi la disparition des formations mentales

ainsi est la conscience, ainsi l'apparition de la conscience, ainsi la disparition de la conscience.

Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux, intérieurement ou extérieure- ment, ou à la fois intérieurement et extérieurement.

 

Il demeure contemplant les facteurs (l'origine dans les objets mentaux, ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution dans les objets mentaux, ou il demeure contemplant à la fois les facteurs d'origine et de dissolution dans les objets mentaux".

Ou la conscience qu"il y a les objets mentaux' est établie en lui à un degré nécessaire pour la connaissance et l'attention. Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien dans le monde.

Ainsi moines, demeure un moine pratiquant la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux des cinq Agrégats d'Attachement.

 
       
Les 6 Sens retour à la table du Maha-satipatthana-sutta      
Traduction 01 traduction 02 Traduction 03 Traduction 04  

Puis encore, un bhikkhu demeure dans la contemplation des objets mentaux dans les objets mentaux en référence aux six sphères des sens intérieures et extérieures.

 

Et comment un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation des objets mentaux dans les objets mentaux en référence aux six sphères des sens intérieures et extérieures.

Voici : un bhikkhu connaît l'oeil, il connaît les formes. Il connaît l'entrave qui apparaît à cause du contact entre les deux.

Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition de l'entrave rejetée.

 

Il connaît l'oreille, il connaît les sons. Il connaît l'entrave qui apparaît à cause du contact entre les deux. Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition de l'entrave rejetée.

Il connaît le nez, il connaît les odeurs. Il connaît l'entrave qui apparaît à cause du contact entre les deux. Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition de l'entrave rejetée.

Il connaît la langue, il connaît les goûts. Il connaît l'entrave qui apparaît à cause du contact entre les deux. Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition de l'entrave rejetée.

Il connaît le corps, il connaît les contacts. Il connaît l'entrave qui apparaît à cause du contact entre les deux. Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition de l'entrave rejetée.

Il connaît le mental, il connaît les objets mentaux. Il connaît l'entrave qui apparaît à cause du contact entre les deux. Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition de l'entrave rejetée.

Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux. Il demeure contemplant la disparition des objets mentaux. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des objets mentaux.

La conscience : " Ce sont des objets mentaux" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux en référence aux six sphères des sens intérieures et extérieures.

"Qui plus est, le moine demeure observant les qualités mentales dans les qualités mentales par rapport au sextuple appareil des sens interne et externe.

 

Et comment fait-il pour regarder en leur entier les qualités mentales dans les qualités mentales le sextuple appareil des sens interne et externe?

Il y a le cas où il perçoit l'oeil, il perçoit les formes, il perçoit les entraves qui surgissent en dépendance des deux.

 

Il perçoit comment il y a le le surgissement d'une entrave non encore surgie. Et il perçoit comment il y a l'abandon d'une entrave une fois qu'elle a surgi. Et il perçoit comment il n'y a pas d'autre apparition à l'avenir d'une entrave qu'on a abandonnée.

(La même formule se répète pour les autres moyens sensoriels: oreilles, nez, langue, corps, et intellect.)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"De la sorte il demeure observant intérieurement les qualités mentales dans les qualités mentales, ou demeure observant extérieurement...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

sans soutien (sans attachement à) rien au monde.

C'est ainsi qu'un moine demeure observant les qualités mentales dans les qualités mentales le sextuple appareil des sens interne et externe.

Puis encore, O bhikkhus, un bhikkhu demeure dans la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux des six sphères des sens intérieures et extérieures.

 

Et comment, O bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux des six sphères des sens intérieures et extérieures.

Voici, O bhikkhus, un bhikkhu connaît l'oeil, il connaît les formes. Il connaît l'entrave qui apparaît à cause des deux.

Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition de l'entrave rejetée.

 

Il connaît l'oreille, il connaît les sons. Il connaît l'entrave qui apparaît à cause des deux. Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition de l'entrave rejetée.

Il connaît le nez, il connaît les odeurs. Il connaît l'entrave qui apparaît à cause des deux. Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition de l'entrave rejetée.

Il connaît la langue, il connaît les goûts. Il connaît l'entrave qui apparaît à cause des deux. Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition de l'entrave rejetée.

Il connaît le corps, il connaît les contacts. Il connaît l'entrave qui apparaît à cause des deux. Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition de l'entrave rejetée.

Il connaît le mental, il connaît les objets mentaux. Il connaît l'entrave qui apparaît à cause des deux. Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition de l'entrave rejetée.

 

Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux intérieurement. Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux extérieurement. Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux, Il demeure contemplant la disparition des objets mentaux, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des objets mentaux.

 

La conscience : " Voilà des objets mentaux" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive.

Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde. C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux des six sphères des sens intérieures et extérieures.

Et de plus, moines, un moine demeure pratiquant la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux sur les objets mentaux des six Sphères des Sens intérieures et des six Sphères des Sens extérieures.

Et comment pratique-t-il la con­templation sur les objets mentaux des six Sphères des Sens intérieures et des six Sphères des Sens extérieures'?

Voici, moines, un moine connaît l'oeil; tonnait les formes visibles et connaît l'entrave qui apparaît, dépendante des deux (l'oil et les formes);

il sait comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue; il sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue; et il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition de l'entrave rejetée.

 

Il connaît l'oreille et les sons...

 

 

 

 

 

le nez et les odeurs...

 

 

 

 

 

 

la langue et les saveurs...

 

 

 

 

 

le corps et les objets tangibles...

 

 

l'esprit et les objets mentaux, et il connaît l'entrave qui apparaît, dépendante des deux; il sait comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue; il sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue, et il sait comment se produit à l'avenir, la non-apparition de l'entrave rejetée.

 

Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux, intérieurement ou extérieure­ment, ou à la fois intérieurement et extérieurement.

 

Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans les objets mentaux ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution dans les objets mentaux, ou il demeure contemplant à la fois les fac­teurs d'origine et de dissolution dans les objets mentaux".

 

Ou la conscience qu' 'il y a les objets mentaux' est établie en lui à un degré nécessaire pour la connaissance et l'attention. Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien dans le inonde.

Ainsi, moines, demeure un moine pratiquant la contempla- tion des objets mentaux sur les objets mentaux des Six Sphères des Sens intérieures et des Six Sphères des Sens extérieures.

 
       
Les sept facteurs d'éveil retour à la table du Maha-satipatthana-sutta      
Traduction 01 traduction 02 Traduction 03 Traduction 04  

Puis encore, un bhikkhu demeure dans la contemplation des objets mentaux dans les objets mentaux en référence aux sept facteurs l'Eveil.

Et comment un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation des objets mentaux dans les objets mentaux en référence aux sept facteurs d'Eveil ?

1. Voici : si le facteur d'éveil qu'est l'attention est présent en lui, un bhikkhu sait : " Le facteur d'éveil qu'est l'attention est en moi ". Si le facteur d'éveil qu'est l'attention n'est pas en lui, il sait : " Le facteur d'éveil qu'est l'attention n'est pas en moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil qu'est l'attention non apparu. Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil qu'est l'attention apparu.

 

 

2. Si le facteur d'éveil qu'est l'investigation des phénomènes est présent en lui, il sait : " Le facteur d'éveil qu'est l'investigation des phénomènes est en moi ". Si le facteur d'éveil qu'est l'investigation des phénomènes n'est pas en lui, il sait : " Le facteur d'éveil qu'est l'investigation des phénomènes n'est pas en moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil qu'est l'investigation des phénomènes non apparu. Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil qu'est l'investigation des phénomènes apparu.

3. Si le facteur d'éveil qu'est l'énergie est présent en lui, il sait : " Le facteur d'éveil qu'est l'énergie est en moi ". Si le facteur d'éveil qu'est l'énergie n'est pas en lui, il sait : " Le facteur d'éveil qu'est l'énergie n'est pas en moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil qu'est l'énergie non apparu. Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil qu'est l'énergie apparu.

 

4. Si le facteur d'éveil qu'est la joie est présent en lui, il sait : " Le facteur d'éveil qu'est la joie est en moi ". Si le facteur d'éveil qu'est la joie n'est pas en lui, il sait : " Le facteur d'éveil qu'est la joie n'est pas en moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil qu'est la joie non apparu. Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil qu'est la joie apparu.

5. Si le facteur d'éveil qu'est la tranquillité est présent en lui, il sait : " Le facteur d'éveil qu'est la tranquillité est en moi ". Si le facteur d'éveil qu'est la tranquillité n'est pas en lui, il sait : " Le facteur d'éveil qu'est la tranquillité n'est pas en moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil qu'est la tranquillité non apparu. Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil qu'est la tranquillité apparu.

 

6. Si le facteur d'éveil qu'est la concentration est présent en lui, il sait : " Le facteur d'éveil qu'est la concentration est en moi ". Si le facteur d'éveil qu'est la oncentration n'est pas en lui, il sait : " Le facteur d'éveil qu'est la concentration n'est pas en moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil qu'est la concentration non apparu. Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil qu'est la concentration apparu.

7. Si le facteur d'éveil qu'est l'équanimité est présent en lui, il sait : " Le facteur d'éveil qu'est l'équanimité est en moi ". Si le facteur d'éveil qu'est l'équanimité n'est pas en lui, il sait : " Le facteur d'éveil qu'est l'équanimité n'est pas en moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil qu'est l'équanimité non apparu. Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil qu'est l'équanimité apparu.

Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux. Il demeure contemplant la disparition des objets mentaux. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des objets mentaux.

 

La conscience : " Ce sont des objets mentaux" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux en référence aux sept facteurs d'Eveil.

"Qui plus est, le moine demeure observant les qualités mentales dans les qualités mentales par rapport aux sept facteurs de l'Eveil.

Et comment fait-il pour regarder en leur entier les qualités mentales dans les qualités mentales par rapport aux sept facteurs de l'Eveil?

Il y a le cas où, étant présente en lui la conscience en tant que facteur de l'Eveil, il perçoit que 'La conscience en tant que facteur de l'Eveil est présente en moi.' Ou, n'étant présente en lui aucune conscience en tant que facteur de l'Eveil, il perçoit que 'La conscience en tant que facteur de l'Eveil n'est pas présente en moi.' Il perçoit comment il y a le surgissement de la conscience non surgie en tant que facteur de l'Eveil. Et il perçoit comment il y a la point culminant du développement de la conscience en tant que facteur de l'Eveil une fois qu'elle a surgi.

(La même formule se répète pour les facteurs restants de l'Eveil: analyse des qualités, persistance, ravissement, sérénité, concentration, et équanimité.)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"De la sorte il demeure observant intérieurement les qualités mentales dans les qualités mentales, ou extérieurement...

 

 

sans soutien (sans attachement à) rien au monde.

 

 

C'est ainsi qu'un moine demeure observant les qualités mentales dans les qualités mentales par rapport aux sept facteurs de l'Eveil.

Puis encore, O bhikkhus, un bhikkhu demeure dans la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux des sept facteurs d'éveil.

Et comment, O bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux des sept facteurs d'éveil ?

1. Voici, O bhikkhus, si le facteur d'éveil de l'attention est présent en lui, un bhikkhu sait : " le facteur d'éveil de l'attention est en moi ". Si le facteur d'éveil de l'attention n'est pas en lui, il sait : " le facteur d'éveil de l'attention n'est pas en moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil de l'attention non apparu. Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil de l'attention apparu.

 

 

 

2. Si le facteur d'éveil de l'investigation des phénomènes est présent en lui, il sait : " le facteur d'éveil de l'investigation des phénomènes est en moi ". Si le facteur d'éveil de l'investigation des phénomènes n'est pas en lui, il sait : " le facteur d'éveil de l'investigation des phénomènes n'est pas en moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil de l'investigation des phénomènes non apparu. Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil de l'investigation des phénomènes apparu.

 

3. Si le facteur d'éveil de l'énergie est présent en lui, il sait : " le facteur d'éveil de l'énergie est en moi ". Si le facteur d'éveil de l'énergie n'est pas en lui, il sait : " le facteur d'éveil de l'énergie n'est pas en moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil de l'énergie non apparu. Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil de l'énergie apparu.

4. Si le facteur d'éveil de l'intérêt joyeux est présent en lui, il sait : " le facteur d'éveil de l'intérêt joyeux est en moi ". Si le facteur d'éveil de l'intérêt joyeux n'est pas en lui, il sait : " le facteur d'éveil de l'intérêt joyeux n'est pas en moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil de l'intérêt joyeux non apparu. Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil de l'intérêt joyeux apparu.

5. Si le facteur d'éveil de la tranquilité est présent en lui, il sait : " le facteur d'éveil de la tranquilité est en moi ". Si le facteur d'éveil de la tranquilité n'est pas en lui, il sait : " le facteur d'éveil de la tranquilité n'est pas en moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil de la tranquilité non apparu. Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil de la tranquilité apparu.

 

6. Si le facteur d'éveil de la concentration est présent en lui, il sait : " le facteur d'éveil de la concentration est en moi ". Si le facteur d'éveil de la concentration n'est pas en lui, il sait : " le facteur d'éveil de la concentration n'est pas en moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil de la concentration non apparu. Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil de la concentration apparu.

7. Si le facteur d'éveil de l'équanimité est présent en lui, il sait : " le facteur d'éveil de l'équanimité est en moi ". Si le facteur d'éveil de l'équanimité n'est pas en lui, il sait : " le facteur d'éveil de l'équanimité n'est pas en moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil de l'équanimité non apparu. Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil de l'équanimité apparu.

 

Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux intérieurement. Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux extérieurement. Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux, Il demeure contemplant la disparition des objets mentaux, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des objets mentaux.

 

La conscience : " Voilà des objets mentaux" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux des sept facteurs d'éveil.

Et de plus, moines, un moine demeure pratiquant la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux des sept facteurs d'éveil.

Et comment pratique-t-il la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux des sept facteurs d'éveil?...

Voici, moines, quand le facteur d'éveil de l'attention est présent en lui, un moine sait : 'Le facteur d'éveil de l'attention est en moi' ; ou quand le facteur d'éveil de l'attention est absent, il sait : 'Le facteur d'éveil de l'attention n'est pas en moi'. Et il sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil de l'attention non apparu ; et comment se produit la perfection dans le développement du facteur d'éveil de l'attention apparu.

 

 

Quand le facteur d'éveil de l'investigation de la réalité"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

énergie,

 

 

 

 

 

 

ravissement-

 

 

 

 

tranquillité,

 

 

 

 

concentration-

 

 

 

 

 

équanimité est présent en lui, un moine sait: 'le facteur d'éveil de l'équanimité est en moi' ; ou quand le facteur d'éveil de l'équanimité est absent, il sait: 'le facteur d'éveil de l'équanimité n'est pas en moi'. Et il sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil de l'équanimité non apparu ; et comment se produit la perfection dans le développement du facteur d'éveil de l'équanimité apparu.

 

Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation des objets mentaux intérieurement ou extérieurement, ou à la fois intérieurement et extérieurement.

 

 

Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans les objets mentaux, ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution dans les objets mentaux, ou il demeure contemplant à la fois les facteurs d'origine et de dis­solution dans les objets mentaux".

Ou la conscience qu"il y a les objets mentaux' est établie en lui à un degré nécessaire à la connaissance et à l'attention. Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien dans le monde.

 

Ainsi moines, demeure un moine pratiquant la contempla­tion des objets mentaux sur les objets mentaux des sept fac­teurs d'éveil.

 

 

       
Les 4 nobles vérités retour à la table du Maha-satipatthana-sutta      
Traduction 01 traduction 02 Traduction 03 Traduction 04  

Puis encore, un bhikkhu demeure dans la contemplation des objets mentaux dans les objets mentaux en référence aux Quatre Nobles Vérités. Et comment un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation des objets mentaux dans les objets mentaux en référence aux Quatre Nobles Vérités ?

 

Voici : un bhikkhu comprend selon la réalité : " Ceci est souffrance ".

 

Il comprend selon la réalité : " Ceci est l'origine de la souffrance ".

Il comprend selon la réalité : " Ceci est la cessation de la souffrance ".

Il comprend selon la réalité : " Ceci est la voie menant à la cessation de la souffrance ".

Et comment fait il pour regarder en leur entier les qualités mentales dans les qualités mentales par rapport aux quatre nobles vérités?

 

 

 

Il y a le cas où il perçoit, ainsi qu'il en est réellement, que 'Ceci est la souffrance...

 

Ceci est l'origine de la souffrance...

 

Ceci est la cessation de la souffrance...

Ceci est la voie qui mène à la cessation de la souffrance.'

Puis encore, O bhikkhus, un bhikkhu demeure dans la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux des Quatre Nobles Vérités. Et comment, O bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux des Quatre Nobles Vérités ?

 

Voici, O bhikkhus, un bhikkhu comprend selon la réalité: "Ceci est souffrance".

Il comprend selon la réalité : " Ceci est l'origine de la souffrance ".

Il comprend selon la réalité : " Ceci est la cessation de la souffrance ".

Il comprend selon la réalité : " Ceci est la voie menant à la cessation de la souffrance ".

Et de plus, moines, un moine demeure pratiquant la con­templation des objets mentaux sur les objets mentaux des Quatre Nobles Vérités. Et comment pratique-t-il la contempla­tion des objets mentaux sur les objets mentaux des Quatre Nobles Vérités ?

Voici, moines, un moine sait, selon la réalité: 'Ceci est la souffrance';

 

il sait, selon la réalité: 'Ceci est l'origine de la souffrance';

il sait, selon la réalité: 'Ceci est la cessation de la souffrance';

il sait, selon la réalité: 'Ceci est le sentier menant à la cessation de la souffrance'.

 
       
Première Noble Vérité retour à la table du Maha-satipatthana-sutta      
         
Traduction 01 traduction 02 Traduction 03 Traduction 04  

1. Qu'est ce que la Noble Vérité de la Souffrance ?

La naissance est souffrance, la vieillesse est souffrance, la maladie est souffrance, la mort est souffrance, le chagrin, les lamentations, la douleur, l'affliction et le désespoir sont souffrance; être uni à ce que l'on n'aime pas est souffrance, être séparé de ce que l'on aime est souffrance, ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance - en bref, les cinq agrégats d'attachement sont souffrance.

 

a) Et qu'est-ce que la naissance ? Quels que soient les êtres et leur espèce, le fait de naître, leur origine, leur conception, leur venue au monde, la manifestation de leurs agrégats, l'acquisition des sphères des sens - ceci est appelé la naissance.

b) Et qu'est-ce que la vieillesse ? Quels que soient les êtres et leur espèce, le fait de vieillir, le déclin croissant, la fragilité, l'apparition des poils blancs et des rides, la diminution des forces vitales, l'affaiblissement des facultés sensorielles - ceci est appelé la vieillesse.

 

c) Et qu'est-ce que la mort ? Quels que soient les êtres et leur espèce, le décès, la disparition, la destruction, la mort, l'achèvement de la vie, la dissolution des agrégats, le rejet du corps - ceci est appelé la mort.

 

d) Et qu'est-ce que le chagrin ? Le chagrin, la tristesse, la dépression, le chagrin intérieur, le malaise intérieur qui se manifestent en cas d'infortune ou de douleur - ceci est appelé le chagrin.

 

e) Et qu'est-ce que les lamentations? Les plaintes, les lamentations, les larmes et les pleurs qui se manifestent en cas d'infortune ou de douleur - ceci est appelé les lamentations.

 

f) Et qu'est-ce que la douleur ? La douleur physique et le malaise physique, la sensation pénible et désagréable produite par un contact physique - ceci est appelé la douleur.

g) Et qu'est-ce que l'affliction ? La douleur mentale et le malaise mental, la sensation pénible et désagréable produite par un contact mental - ceci est appelé l'affliction.

h) Et qu'est-ce que le désespoir ? La détresse et le désespoir, l'état déprimé et désespéré qui se manifestent en cas d'infortune ou de douleur - ceci est appelé le désespoir.

 

i) Et qu'est-ce que la souffrance d'être uni à ce que l'on n'aime pas ? Il arrive que l'on soit en contact avec des formes, des sons, des odeurs, des goûts et des contacts physiques qui sont pour nous indésirables, déplaisants, et repoussants ; ou bien que l'on soit en contact, en relation ou en interaction avec des personnes qui voudraient nous voir malades, qui souhaitent notre malheur, notre mal-être et notre insécurité. Ceci est appelé : être uni à ce que l'on n'aime pas.

 

 

j) Et qu'est-ce que la souffrance d'être séparé de ce que l'on aime ? Il arrive que l'on soit privé des formes, des sons, des odeurs, des goûts et des contacts physiques qui sont pour nous désirables, plaisants et attirants ; ou bien que l'on soit privé du contact, de la relation ou de l'interaction avec des personnes qui nous veulent du bien, qui nous souhaitent tous les bienfaits, tout le confort et toute la sécurité possible ; ou bien que l'on soit privé de la présence d'une mères, d'un père, de frères, de sours, des frères aînés ou cadets, d'amis ou de compagnons. Ceci est appelé : être séparé de ce que l'on aime.

k) Et qu'est-ce que la souffrance de ne pas obtenir ce que l'on désire? Chez les êtres sujets à la naissance, le désir apparaît : 'Oh puissions-nous ne pas être sujets à la naissance ! Oh, si seulement cette naissance n'était pas survenue !' Mais on ne peut obtenir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance - ceci est appelé : ne pas obtenir ce que l'on désire. Chez les êtres sujets à la vieillesse, le désir apparaît: 'Oh puissions-nous ne pas être sujets à la vieillesse ! Oh, si seulement cette vieillesse pouvait ne pas arriver !' Mais on ne peut pas obtenir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance - ceci est appelé : ne pas obtenir ce que l'on désire.

Chez les êtres sujets à la maladie, le désir apparaît: 'Oh puissions-nous ne pas être sujets à la maladie ! Oh, si seulement la maladie pouvait ne pas arriver !' Mais on ne peut pas obtenir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance - ceci est appelé : ne pas obtenir ce que l'on désire.

Chez les êtres sujets à la mort, le désir apparaît: 'Oh puissions-nous ne pas être sujets à la mort ! Oh, si seulement la mort pouvait ne pas arriver !' Mais on ne peut pas obtenir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance - ceci est appelé : ne pas obtenir ce que l'on désire.

Chez les êtres sujets au chagrin, le désir apparaît: 'Oh puissions-nous ne pas être sujets au chagrin ! Oh, si seulement le chagrin pouvait ne pas arriver !' Mais on ne peut pas obtenir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance - ceci est appelé : ne pas obtenir ce que l'on désire.

 

Chez les êtres sujets aux lamentations, le désir apparaît: 'Oh puissions-nous ne pas être sujets aux lamentations ! Oh, si seulement les lamentations pouvaient ne pas arriver !' Mais on ne peut pas obtenir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance - ceci est appelé : ne pas obtenir ce que l'on désire. Chez les êtres sujets à la douleur, le désir apparaît: 'Oh puissions-nous ne pas être sujets à la douleur! Oh, si seulement la douleur pouvait ne pas arriver !' Mais on ne peut pas obtenir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance - ceci est appelé : ne pas obtenir ce que l'on désire. Chez les êtres sujets à l'affliction, le désir apparaît: 'Oh puissions-nous ne pas être sujets à l'affliction ! Oh, si seulement l'affliction pouvait ne pas arriver !' Mais on ne peut pas obtenir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance - ceci est appelé : ne pas obtenir ce que l'on désire Chez les êtres sujets au désespoir, le désir apparaît: 'Oh puissions-nous ne pas être sujets au désespoir ! Oh, si seulement le désespoir pouvait ne pas arriver !' Mais on ne peut pas obtenir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance - ceci est appelé : ne pas obtenir ce que l'on désire.

l) Et que signifie : " En bref, les cinq agrégats d'attachement sont souffrance ? " Ce sont les agrégats de la forme, les agrégats de la sensation, les agrégats de la perception, les agrégats des fabrications mentales et les agrégats de la conscience sensorielle. Voilà ce dont on dit : « En bref, les cinq agrégats d'attachement sont souffrance. »

 

Ceci est la Noble Vérité de la Souffrance.

"Maintenant qu'est-ce que la Noble Vérité de la souffrance? La naissance est une contrainte, vieillir est une contrainte, la mort est angoissante; peine, lamentation, douleur, angoisse, et désespoir sont contrainte; l'association avec ceux qu'on n'aime pas est une contrainte; la séparation d'avec ceux qu'on aime est une contrainte; ne pas obtenir ce qu'on veut est une contrainte. Bref, les cinq agrégats d'attachement sont contrainte.

 

"Et qu'est-ce que la naissance ? Quelle que soit la naissance, prendre naissance, descendre, venir-à-être, apparaître, apparition des agrégats, et acquisition des sphères [des sens] des différents être dans ce groupe-ci ou ce groupe-là d'êtres, c'est là ce qu'on appelle la naissance.

 

"Et qu'est-ce que vieillir ? Quoi que soit vieillir, décrépitude, le fait d'être cassé, de blanchir, de rider, déclin de la force de vie, affaiblissement des facultés de différents êtres dans ce groupe-ci ou ce groupe-là d'êtres, c'est là ce qu'on appelle vieillir.

"Et qu'est-ce que la mort ? Quoi que ce soit, décès, cessation, rupture, disparition, mourir, la mort, avoir fait son temps, rupture des agrégats, abandon du corps corps, interruption de la faculté de vie des différents êtres dans ce groupe-ci ou ce groupe-là d'êtres, c'est là ce qu'on appelle la mort.

 

"Et qu'est-ce que la peine ? Quoi que soit la peine, tristesse, chagrin, peine intérieure, chagrin intérieur de quiconque souffre d'infortune, touché par quelque chose de douloureux, c'est là ce qu'on appelle la peine.

"Et qu'est-ce que la lamentation ? Quoi que soit, pleurer, s'affliger, se lamenter, verser des larmes, brailler, la lamentation de quiconque souffre d'infortune, touché par quelque chose de douloureux, c'est là ce qu'on appelle lamentation.

"Et qu'est-ce que la douleur ? Quoi que soit qui est ressenti comme douleur physique, inconfort corporel, douleur ou inconfort nés de contact physique, c'est là ce qu'on appelle douleur.

"Et qu'est-ce que l'angoisse ? Quoi que soit qui est ressenti comme douleur mentale, inconfort mental, douleur ou inconfort nés du contact mental, c'est là ce qu'on appelle angoisse.

"Et qu'est-ce que le désespoir ? Quoi que soit le désespoir, le découragement, la désespérance de quiconque souffre d'infortune, touché par une chose douloureuse, c'est là ce qu'on appelle désespoir.

 

"Et qu'est-ce que la souffrance de l'association avec ceux qu'on n'aime pas? Il y a le cas où on a des visions, des sons, odeurs, saveurs, ou des sensations tactiles indésirables, déplaisantes, repoussantes; ou qu'on a un rapport, un contact, une relation, une interaction avec ceux qui nous veulent du mal, qui souhaitent notre malheur, qui souhaitent notre inconfort, qui ne nous souhaitent pas d'être libres du joug. C'est ce qu'on appelle la souffrance de l'association avec ceux qu'on n'aime pas.

 

"Et qu'est-ce que la souffrance de la séparation d'avec ceux qu'on aime? Il y a le cas où on n'a pas des visions, des sons, odeurs, saveurs, ou des sensations tactiles désirables, plaisantes, attrayantes; ou qu'on n'a pas de rapport, de contact, de relation, d'interaction avec ceux qui nous veulent du bien, qui souhaitent notre bénéfice, qui souhaitent notre confort, qui nous souhaitent d'être libres du joug, pas plus qu'avec notre mère, notre père, notre frère, notre soeur, nos amis, nos compagnons ou nos proches. C'est ce qu'on appelle la souffrance de la séparation d'avec ceux qu'on aime.

 

"Et qu'est-ce que la souffrance de ne pas obtenir ce qu'on veut? En étant sujet à la naissance, surgit le souhait, 'O, si nous pouvions ne pas être sujets à la naissance, et que la naissance ne nous arrive pas.' Mais on ne peut arriver à ceci seulement en le souhaitant. Ceci est la souffrance de ne pas obtenir ce qu'on veut.

En étant sujets à vieillir...

 

 

 

 

 

 

 

à la maladie...

 

 

 

 

 

à la mort...

 

 

 

 

 

à la peine, aux lamentations, à la douleur, l'angoisse, et le désespoir, surgit le souhait, 'O, si nous pouvions ne pas être sujets à vieillir...

à la maladie...

à la mort...

 

à la peine, aux lamentations, à la douleur, l'angoisse, et le désespoir, et que vieillir...

la maladie...

la mort...

la peine, les lamentations, la douleur, l'angoisse, et le désespoir ne nous arrivent pas.'

 

 

Mais on ne peut arriver à ceci seulement en le souhaitant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ceci est la souffrance de ne pas obtenir ce qu'on veut.

"Et que sont les cinq agrégats d'attachement qui, en bref, sont contrainte? La forme en tant qu'agrégat d'attachement, la sensation en tant qu'agrégat d'attachement, la perception en tant qu'agrégat d'attachement, les fabrications en tant qu'agrégat d'attachement, la conscience en tant qu'agrégat d'attachement: C'est là ce qu'on appelle les cinq agrégats d'attachement qui, en bref, sont contrainte.

"C'est ce qu'on appelle la Noble Vérité de la souffrance.

1. Qu'est ce, O bhikkhus, que la Noble Vérité de la Souffrance ? La naissance est souffrance, la vieillesse est souffrance, la maladie est souffrance, la mort est souffrance, le chagrin, les lamentations, la douleur, l'affliction et le désespoir sont souffrance ; être uni à ce que l'on aime pas est souffrance, être séparé de ce que l'on aime est souffrance, ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance, en bref, les cinq agrégats d'attachement sont souffrance.

 

a) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que la naissance ? Pour tels ou tels êtres, appartenant à telle ou telle espèce, leur naissance, leur origine, leur conception, leur venue au monde, la manifestation de leurs agrégats, l'acquisition des sphères des sens, - ceci est appelé, O bhikkhus, la naissance.

b) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que la vieillesse ? Pour tels ou tels êtres, appartenant à telle ou telle espèce, la vieillesse, le déclin croissant, la fragilité, l'apparition des cheveux blancs et des rides, la diminution des forces vitales, l'affaiblissement des facultés sensorielles, - ceci est appelé, O bhikkhus, la vieillesse.

c) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que la mort ? Pour tels ou tels êtres, appartenant à telle ou telle espèce, le départ, la disparition, leur destruction, leur mort, l'achèvement de leur vie, la dissolution des agrégats, le rejet du corps, - ceci est appelé, O bhikkhus, la mort.

 

d) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que le chagrin ? Quoi que l'on subisse par telle infortune ou tel contact avec un phénomène douloureux, le chagrin, la tristesse, l'état d'esprit attristé, le chagrin intérieur, le malaise intérieur, - ceci est appelé, O bhikkhus, le chagrin.

e) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que les lamentations ? Quoi que l'on subisse par telle infortune ou tel contact avec un phénomène douloureux, est plainte, lamentation, l'état de gémissement et de lamentation, - ceci est appelé, O bhikkhus, les lamentations.

f) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que la douleur ? La douleur physique et la gène physique, la sensation pénible et désagréable produite par un contact physique, - ceci est appelé, O bhikkhus, la douleur.

g) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que l'affliction ? La douleur mentale et la gène mentale, la sensation pénible et désagréable produite par un contact mental, - ceci est appelé, O bhikkhus, l'affliction.

h) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que le désespoir ? Quoi que l'on subisse par telle infortune ou tel contact avec un phénomène douloureux, la détresse et le désespoir, l'état déprimé et désespéré - ceci est appelé, O bhikkhus, le désespoir.

i) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que la souffrance d'être uni à ce que l'on n'aime pas ? Il y a des formes, les sons, des odeurs, des goûts, des contacts et des objets mentaux déplaisants, désagréables et repoussants qui produisent le malaise, sont maléfiques, incomfortables, perturbants ; être unis, en contact, ensemble et joints à eux, - ceci est appelé, O bhikkhus, être uni à ce que l'on n'aime pas.

 

 

 

j) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que la souffrance d'être séparé de ce que l'on aime ? Il y a des formes, les sons, des odeurs, des goûts, des contacts et des objets mentaux plaisants, agréables et attirants qui produisent le bien-être, sont bénéfiques, comfortables, reposants ; il y a les mères, les pères, les frères, les soeurs, les frères ainés ou cadets, les amis, les compagnons, les relations familiales ; ne pas être réunis, en communauté, ensemble et séparés d'eux, - Ceci est appelé, O bhikkhus, être séparé de ce que l'on aime.

 

k) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que la souffrance de ne pas obtenir ce que l'on désire ? Chez les êtres sujets à la naissance, le désir apparaît : 'O puissions-nous ne pas être sujet à la naissance ! O, si cette naissance n'était pas survenue !' Mais on ne peut pas avoir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance. - Ceci est appelé, O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on désire Chez les êtres sujets à la vieillesse, le désir apparaît : 'O puissions-nous ne pas être sujet à la vieillesse ! O, si cette vieillesse n'était pas survenue !' Mais on ne peut pas avoir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance. - Ceci est appelé, O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on désire

 

Chez les êtres sujets à la maladie, le désir apparaît : 'O puissions-nous ne pas être sujet à la maladie ! O, si cette maladie n'était pas survenue !' Mais on ne peut pas avoir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance. - Ceci est appelé, O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on désire

Chez les êtres sujets à la mort, le désir apparaît : 'O puissions-nous ne pas être sujet à la mort ! O, si cette mort n'était pas survenue !' Mais on ne peut pas avoir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance. - Ceci est appelé, O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on désire

Chez les êtres sujets au chagrin, le désir apparaît : 'O puissions-nous ne pas être sujet au chagrin ! O, si ce chagrin n'était pas survenu !' Mais on ne peut pas avoir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance. - Ceci est appelé, O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on désire

 

Chez les êtres sujets aux lamentations, le désir apparaît : 'O puissions-nous ne pas être sujet aux lamentations ! O, si ces lamentations n'étaient pas survenues !' Mais on ne peut pas avoir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance. - Ceci est appelé, O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on désire Chez les êtres sujets à la douleur, le désir apparaît : 'O puissions-nous ne pas être sujet à la douleur ! O, si cette douleur n'était pas survenue !' Mais on ne peut pas avoir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance. - Ceci est appelé, O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on désire Chez les êtres sujets à l'affliction, le désir apparaît : 'O puissions-nous ne pas être sujet à l'affliction ! O, si cette affliction n'était pas survenue !' Mais on ne peut pas avoir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance. - Ceci est appelé, O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on désire Chez les êtres sujets au désespoir, le désir apparaît : 'O puissions-nous ne pas être sujet au désespoir ! O, si ce désespoir n'était pas survenu !' Mais on ne peut pas avoir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance. - Ceci est appelé, O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on désire.

l) Et qu'est-ce, O bhikkhus, que le sens de : " en bref, les cinq agrégats d'attachement sont souffrance ? " Ce sont les agrégats de la forme, les agrégats de la sensation, les agrégats de la perception, les agrégats des formations mentales et les agrégats de la conscience. C'est ce qu'on appelle : en bref, les cinq agrégats d'attachement sont souffrance.

 

Ceci, O bhikkhus, est la Noble Vérité de la Souffrance.

Et qu'est-ce, moines, que la Noble Vérité de la Souffrance?

La naissance est souffrance; la vieillesse est souffrance; la mort est souffrance; le chagrin, les lamentations, la douleur, l'affliction et le désespoir sont souffrance; ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance; en bref, les cinq Agrégats d'Attachement sont souffrance.

 

 

 

Qu'est-ce, maintenant, que la naissance La naissance d'êtres appartenant à cet ordre d'êtres-ci ou à celui-là, leur naissance, leur origine, leur conception, leur venue au monde, la manifestation des Agrégats, l'acquisition des sphères des sens - ceci s'appelle la naissance.

Et qu'est-ce que la vieillesse? La vieillesse est l'avancement en fige des êtres appartenant à cet ordre d'êtres-ci ou a celui-là, leur fragilité, leur déclin croissant. l'apparition des cheveux blancs et des rides ; la diminution de leur force vitale, l'affaiblissement de leurs facultés sensorielles -- ceci s'appelle la vieillesse.

Et qu'est-ce que la mort ? Le départ et la disparition des êtres de cet ordre d'êtres-ci ou de celui-là, leur destruction, leur disparition, leur mort, l'achèvement de leur vie, la disso- lution des Agrégats, le rejet du corps - ceci s'appelle la mort.

 

Et qu'est-ce que le chagrin ? Le chagrin qu'on subit à cause de cette perte ou infortune-ci ou de celle-là, la tristesse, l'état d'esprit attristé, le chagrin intérieur, le malheur intérieur - ceci s'appelle le chagrin.

Et qu'est-ce que les lamentations ? Quoi que l'on subisse par cette perte ou infortune-ci ou celle-là, est plainte et lamentation, l'état de gémissement et de lamentation - ceci s'appelle les lamentations.

 

 

Et qu'est-ce que la douleur ? La douleur physique et la gêne physique, la sensation pénible et désagréable que produit le contact physique - ceci s'appelle la douleur.

Et qu'est-ce que l'affliction ? La douleur mentale et la gène mentale, la sensation pénible et désagréable que produit le contact mental - ceci s'appelle l'affliction.

Et qu'est-ce que le désespoir ? La détresse et le désespoir apparaissant, quand on subit cette perte ou infortune-ci ou celle-là, l'état de détresse - ceci s'appelle le désespoir.

 

Et qu'est-ce que la 'Souffrance de ne pas obtenir ce que l'on désire' ? Chez les êtres sujets à la naissance, le désir apparait '0 que n'étions-nous pas sujets à la naissance ! 0 si cette nouvelle naissance n'avait pas été devant nous !'. Et chez les êtres sujets à la vieillesse, à la maladie, à la mort. au chagrin, aux lamentations, à la douleur, à l'affliction et au désespoir, le souhait apparaît : '0 que n'étions-nous pas sujets à ces choses ! 0 si ces choses n'avaient pas été devant nous !'. Mais on ne peut avoir cela par un simple souhait ; et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance.

Et qu'est-ce que (le sens de l'assertion) ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En bref, les cinq Agrégats d'Attachement'? Ce sont les Agrégats de la forme, de la sensation, de la perception, des formations mentales et de la conscience. C'est ce qu'on appelle 'en bref les cinq Agrégats d'Attachement sont souffrance'.

 

 

 

Ceci, ô moines, est la Noble Vérité de la Souffrance.

 
       
2ème Noble Vérité        
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2. Qu'est ce que la Noble Vérité de l'Origine de la Souffrance ?

C'est la soif du désir qui donne lieu à une renaissance ; elle est liée au plaisir et à la passion, elle se délecte ici et là. Il s'agit de la soif des plaisirs des sens, la soif d'exister et la soif d'anéantissement.

Mais où cette soif apparaît-elle? Où prend-elle racine? Là où il y a des formes plaisantes et attirantes selon les critères du monde - c'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte. Et qu'est-ce qui est plaisant et attirant selon les critères du monde ?

 

 

L'oil est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

 

 

L'oreille est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend

racine.

Le nez est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

La langue est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Le corps est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

L'esprit est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

 

Les formes sont plaisantes et attirantes selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Les sons sont plaisants et attirants selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Les odeurs sont plaisantes et attirantes selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Les goûts sont plaisants et attirants selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Les contacts sont plaisants et attirants selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Les objets mentaux sont plaisants et attirants selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

La conscience visuelle est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

La conscience auditive est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

La conscience olfactive est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

La conscience gustative est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

 

La conscience tactile est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

La conscience mentale est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Le contact avec l'oil est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Le contact avec l'oreille est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Le contact avec le nez est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Le contact avec la langue est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Le contact avec le corps est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Le contact avec l'esprit est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

La sensation née du contact avec l'oil est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

La sensation née du contact avec l'oreille est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

La sensation née du contact avec le nez est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

 

La sensation née du contact avec la langue est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

La sensation née du contact avec le corps est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

La sensation née du contact avec l'esprit est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

 

 

La perception des formes est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

La perception des sons est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

La perception des odeurs est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

La perception des goûts est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

La perception des contacts est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

 

La perception des objets mentaux est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Les intentions envers les formes sont plaisantes et attirantes selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Les intentions envers les sons sont plaisantes et attirantes selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

 

Les intentions envers les odeurs sont plaisantes et attirantes selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

 

Les intentions envers les goûts sont plaisantes et attirantes selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Les intentions envers les contacts sont plaisantes et attirantes selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

 

Les intentions envers les objets mentaux sont plaisantes et attirantes selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Le désir des formes est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Le désir des sons est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Le désir des odeurs est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Le désir des goûts est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Le désir des contacts est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Le désir des objets mentaux est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

La pensée appliquée aux formes est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

 

La pensée appliquée aux sons est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

 

La pensée appliquée aux odeurs est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

La pensée appliquée aux goûts est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

La pensée appliquée aux contacts est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

 

La pensée appliquée aux objets mentaux est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

 

L'analyse des formes est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

 

L'analyse des sons est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

L'analyse des odeurs est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

L'analyse des goûts est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

L'analyse des contacts est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

L'analyse des objets mentaux est plaisante et attirante selon les critères du monde.

C'est là que cette soif apparaît et prend racine.

Ceci est la Noble Vérité de l'apparition de la Souffrance.

"Et qu'est-ce que la Noble Vérité d'apparition de la souffrance?

L'avidité qui est cause de devenir ultérieur -- accompagné de la passion et du plaisir, se délectant parfois ici et parfois là -- c-à-d., avide de sensualité, avide de devenir, avide de non-devenir.

"Et d'où provient cette avidité, quand elle surgit? Et où, lorsqu'elle s'installe, demeure-t-elle? Quoi que soit qui nous est attrayant et séduisant en termes mondains: c'est de là que provient cette avidité, quand elle surgit. C'est là, lorsqu'elle s'installe, qu'elle demeure. "Et qu'est-ce qu'attrayant et séduisant en termes mondains?

L'oeil nous est attrayant et séduisant en termes mondains. C'est de là que provient cette avidité, quand elle surgit. C'est là, lorsqu'elle s'installe, qu'elle demeure.

 

"Les oreilles...

 

 

 

Le nez...

 

La langue...

 

 

Le corps...

 

L'intellect...

 

 

"Les formes...

 

 

Les sons...

 

 

Les odeurs...

 

 

 

Les goûts...

 

 

Les sensations tactiles...

 

 

Les idées...

 

"La conscience visuelle...

 

 

La conscience auditive...

 

La conscience olfactive...

 

 

La conscience gustative...

 

 

 

La conscience corporelle...

 

 

La conscience intellectuelle...

 

 

 

"Le contact visuel...

 

Le contact auditif...

 

 

Le contact olfactif...

 

 

 

Le contact gustatif...

 

Le contact corporel...

 

 

Le contact intellectuel...

 

 

"La sensation née du contact visuel...

 

 

La sensation née du contact auditif...

 

La sensation née du contact olfactif...

 

La sensation née du contact gustatif...

 

 

La sensation née du contact corporel...

 

 

La sensation née du contact intellectuel...

 

 

 

"Perception des formes...

 

 

Perception des sons...

 

 

Perception des odeurs...

 

Perception des goûts...

 

 

Perception des sensations tactiles...

 

 

 

Perception des idées...

 

 

"Intention pour les formes...

 

 

Intention pour les sons...

 

 

Intention pour les odeurs...

 

 

 

Intention pour les goûts...

 

 

 

Intention pour les sensations tactiles...

 

 

Intention pour les idées...

 

 

"Avidité pour les formes...

 

 

Avidité pour les sons...

 

 

Avidité pour les odeurs...

 

 

Avidité pour les goûts...

 

 

Avidité pour les sensations tactiles...

 

 

Avidité pour les idées...

 

"La pensée dirigée vers les formes...

 

 

La pensée dirigée vers les sons...

 

 

La pensée dirigée vers les odeurs...

 

 

La pensée dirigée vers les goûts...

 

 

La pensée dirigée vers les sensations tactiles...

 

 

La pensée dirigée vers les idées...

 

 

 

"Evaluation des formes...

 

 

 

Evaluation des sons...

 

 

Evaluation des odeurs...

 

 

Evaluation des goûts...

 

 

Evaluation des sensations tactiles...

 

 

Evaluation des idées qui nous est attrayant et séduisant en termes mondains.C'est de là que provient cette avidité, quand elle surgit. C'est là, lorsqu'elle s'installe, qu'elle demeure.

"C'est ce qu'on appelle la Noble Vérité d'apparition de la souffrance

2. Qu'est ce, O bhikkhus, que la Noble Vérité de l'Origine de la Souffrance ?

C'est cette 'soif' qui donne lieu à une renaissance, et qui liée au plaisir et à la passion se réjouit ici et là, à savoir : la soif des plaisirs des sens, la soif de devenir et la soif d'anéantissement.

 

Mais où cette soif apparaît-elle ? Où prend-elle racine ? Partout dans le monde où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

 

 

 

 

Dans le monde de l'oeil, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de l'oreille, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde du nez, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la langue, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde du corps, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de l'esprit, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde des formes, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde des sons, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde des odeurs, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde des goûts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde des contacts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde des objets mentaux, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la conscience visuelle, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la conscience auditive, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la conscience olfactive, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

 

Dans le monde de la conscience gustative, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la conscience tactile, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la conscience mentale, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

 

Dans le monde du contact de l'oeil, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde du contact de l'oreille, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde du contact du nez, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde du contact de la langue, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde du contact du corps, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde du contact de l'esprit, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la sensation née du contact de l'oeil, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la sensation née du contact de l'oreille, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la sensation née du contact du nez, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la sensation née du contact de la langue, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la sensation née du contact du corps, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la sensation née du contact de l'esprit, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la perception des formes, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la perception des sons, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la perception des odeurs, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la perception des goûts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la perception des contacts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la perception des objets mentaux, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde des intentions envers les formes, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde des intentions envers les sons, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde des intentions envers les odeurs, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde des intentions envers les goûts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde des intentions envers les contacts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde des intentions envers les objets mentaux, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde du désir des formes, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde du désir des sons, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde du désir des odeurs, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde du désir des goûts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde du désir des contacts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde du désir des objets mentaux, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la pensée appliquée aux formes, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la pensée appliquée aux sons, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la pensée appliquée aux odeurs, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la pensée appliquée aux goûts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la pensée appliquée aux contacts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de la pensée appliquée aux objets mentaux, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de l'analyse des formes, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de l'analyse des sons, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de l'analyse des odeurs, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de l'analyse des goûts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

 

Dans le monde de l'analyse des contacts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

Dans le monde de l'analyse des objets mentaux, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît et prend racine.

 

Ceci, O bhikkhus, est la Noble Vérité de l'apparition de la Souffrance.

Et qu'est-ce, moines, que la Noble Vérité de l'Origine de la Souffrance ?

C'est ce désir ardent qui donne lieu à une renaissance, et, lié au plaisir et au désir, trouve une joie toujours renouvelée tantôt ici. tantôt lit, à savoir, le Désir Sensuel, le Désir d'Existence Eternelle et le Désir de la Non-Existence.

Mais où ce désir apparaît-il et où prend-il racine ? Là oit dans le monde il y a des choses qui procurent joie et plaisir. ce désir apparaît et prend racine.

 

 

 

 

L'oeil,

 

 

 

l'oreille,

 

le nez,

 

 

la langue,

 

 

le corps et

 

 

l'esprit procurent joie et plaisir : là ce désir apparait et prend racine.

 

Les formes visibles,

 

 

les sons,

 

 

les odeurs,

 

 

 

les saveurs,

 

 

les impressions corporelles et

 

les objets mentaux procurent joie et plaisir : là ce désir apparait et prend racine.

 

La conscience de

 

la conscience de l'oreille,

 

 

la conscience du nez,

 

 

la conscience de la langue,

 

 

 

la conscience du corps et

 

 

la conscience de l'esprit...

 

 

Le contact 'sextuple correspondant)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- la sensation née de ce contact sextuple

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- la volonté sextuple (pour les formes visibles, etc)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

le désir sextuple

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- la conception de pensée sextuple (concernant les formes visibles, etc.)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

la pensée sans suite sextuple procurent joie et plaisir : là ce désir apparaît et prend racine.

 

 

Ceci, moines, est la Noble Vérité de l'Origine de la Souffrance..

 
       
3ème noble vérité        
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3. Qu'est ce que la Noble Vérité de la Cessation de la Souffrance ?

C'est la complète disparition et l'extinction de cette soif même, son abandon, le fait de s'en libérer, de s'en détacher.

 

Mais où cette soif peut-elle être abandonnée? Où peut-elle être éteinte? Là où il y a des formes plaisantes et attirantes selon les critères du monde - c'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Et qu'est-ce qui est plaisant et attirant selon les critères du monde ?

 

L'oil est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

L'oreille est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Le nez est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

La langue est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Le corps est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

L'esprit est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Les formes sont plaisantes et attirantes selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Les sons sont plaisants et attirants selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Les odeurs sont plaisantes et attirantes selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Les goûts sont plaisants et attirants selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Les contacts sont plaisants et attirants selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Les objets mentaux sont plaisants et attirants selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

La conscience visuelle est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

La conscience auditive est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

La conscience olfactive est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

 

La conscience gustative est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

 

La conscience tactile est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

La conscience mentale est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Le contact avec l'oil est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Le contact avec l'oreille est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Le contact avec le nez est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Le contact avec la langue est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Le contact avec le corps est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Le contact avec l'esprit est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

La sensation née du contact avec l'oil est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

La sensation née du contact avec l'oreille est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

La sensation née du contact avec le nez est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

 

La sensation née du contact avec la langue est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

 

La sensation née du contact avec le corps est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

La sensation née du contact avec l'esprit est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

 

La perception des formes est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

La perception des sons est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

La perception des odeurs est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

La perception des goûts est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

La perception des contacts est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

La perception des objets mentaux est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Les intentions envers les formes sont plaisantes et attirantes selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Les intentions envers les sons sont plaisantes et attirantes selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Les intentions envers les odeurs sont plaisantes et attirantes selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Les intentions envers les goûts sont plaisantes et attirantes selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Les intentions envers les contacts sont plaisantes et attirantes selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Les intentions envers les objets mentaux sont plaisantes et attirantes selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Le désir des formes est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Le désir des sons est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Le désir des odeurs est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Le désir des goûts est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Le désir des contacts est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Le désir des objets mentaux est plaisant et attirant selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

La pensée appliquée aux formes est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

La pensée appliquée aux sons est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

La pensée appliquée aux odeurs est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

La pensée appliquée aux goûts est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

La pensée appliquée aux contacts est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

La pensée appliquée aux objets mentaux est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

 

 

 

L'analyse des formes est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

L'analyse des sons est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

L'analyse des odeurs est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

L'analyse des goûts est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

 

L'analyse des contacts est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

L'analyse des objets mentaux est plaisante et attirante selon les critères du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

 

 

 

 

Ceci est la Noble Vérité de la Cessation de la Souffrance.

"Et qu'est-ce que la Noble Vérité de la cessation de la souffrance? C'est l'épuisement et cessation, la renonciation, l'abandon, la libération et le lâcher-prise sans reste de cette même avidité.

 

"Et où, lorsqu'on les abandonne, abandonne-t-on cette avidité? Et où, quand on les cesse, cesse-t-elle? Quoi que soit qui nous est attrayant et séduisant en termes mondains: c'est là que, lorsqu'on les abandonne, on abandonne cette avidité. C'est là que, quand on les cesse, elle cesse.

"Et qu'est-ce qui est attrayant et séduisant en termes mondains?

 

L'oeil qui nous est attrayant et séduisant en termes mondains. C'est là que, lorsqu'on les abandonne, on abandonne cette avidité. C'est là que, quand on les cesse, elle cesse.

"Les oreilles...

 

 

Le nez...

 

La langue...

 

 

Le corps...

 

 

L'intellect...

 

 

"Les formes...

 

 

Les sons...

 

 

Les odeurs...

 

 

Les goûts...

 

Les sensations tactiles...

 

 

Les idées...

 

 

 

"La conscience visuelle...

 

La conscience auditive...

 

 

La conscience olfactive...

 

 

La conscience gustative...

 

 

 

La conscience corporelle...

 

 

 

La conscience intellectuelle...

 

 

"Le contact visuel...

 

 

Le contact auditif...

 

 

Le contact olfactif...

 

 

 

Le contact gustatif...

 

 

 

Le contact corporel...

 

 

Le contact intellectuel...

 

 

"La sensation née du contact visuel...

 

 

La sensation née du oreilles-contact...

 

 

La sensation née du nez-contact...

 

 

 

La sensation née du langue-contact...

 

 

 

La sensation née du corps-contact...

 

 

La sensation née du intellect-contact...

 

 

"Perception des formes...

 

 

 

Perception des sons...

 

 

Perception des odeurs...

 

 

 

Perception des goûts...

 

 

Perception des sensations tactiles...

 

 

 

Perception des idées...

 

 

"Intention pour les formes...

 

 

 

Intention pour les sons...

 

 

Intention pour les odeurs...

 

 

 

Intention pour les goûts...

 

 

Intention pour les sensations tactiles...

 

Intention pour les idées...

 

"Avidité pour les formes...

 

 

Avidité pour les sons...

 

Avidité pour les odeurs...

 

 

Avidité pour les goûts...

 

 

Avidité pour les sensations tactiles...

 

 

Avidité pour les idées...

 

"La pensée dirigée vers les formes...

 

 

 

La pensée dirigée vers les sons...

 

La pensée dirigée vers les odeurs...

 

 

La pensée dirigée vers les goûts...

 

La pensée dirigée vers les sensations tactiles...

 

La pensée dirigée vers les idées...

 

 

 

 

 

 

 

"Evaluation des formes...

 

 

Evaluation des sons...

 

 

 

Evaluation des odeurs...

 

Evaluation des goûts...

 

 

 

Evaluation des sensations tactiles...

 

Evaluation des idées qui nous sont attrayantes et séduisantes en termes mondains. C'est là que, lorsqu'on les abandonne, on abandonne cette avidité. C'est là que, quand on les cesse, elle cesse.

"C'est ce qu'on appelle la Noble Vérité de la cessation de la souffrance.

3. Qu'est ce, O bhikkhus, que la Noble Vérité de la Cessation de la Souffrance ? C'est la complète disparition et l'extinction de cette soif même, son abandon, s'en libérer, s'en détacher.

 

Mais où cette soif peut-elle être abandonnée ? Où peut-elle être éteinte ? Dans le monde, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, là cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans quel monde, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut-elle être abandonnée et peut elle-être éteinte ?

Dans le monde de l'oeil, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de l'oreille, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde du nez, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la langue, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde du corps, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de l'esprit, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde des formes, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde des sons, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde des odeurs, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde des goûts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde des contacts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde des objets mentaux, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la conscience visuelle, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la conscience auditive, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la conscience olfactive, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la conscience gustative, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la conscience tactile, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la conscience mentale, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde du contact de l'oeil, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde du contact de l'oreille, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde du contact du nez, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde du contact de la langue, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde du contact du corps, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde du contact de l'esprit, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la sensation née du contact de l'oeil, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la sensation née du contact de l'oreille, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la sensation née du contact du nez, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la sensation née du contact de la langue, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la sensation née du contact du corps, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la sensation née du contact de l'esprit, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la perception des formes, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la perception des sons, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la perception des odeurs, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la perception des goûts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la perception des contacts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la perception des objets mentaux, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde des intentions envers les formes, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde des intentions envers les sons, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde des intentions envers les odeurs, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde des intentions envers les goûts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde des intentions envers les contacts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde des intentions envers les objets mentaux, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde du désir des formes, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde du désir des sons, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde du désir des odeurs, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde du désir des goûts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde du désir des contacts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde du désir des objets mentaux, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la pensée appliquée aux formes, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la pensée appliquée aux sons, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la pensée appliquée aux odeurs, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la pensée appliquée aux goûts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la pensée appliquée aux contacts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de la pensée appliquée aux objets mentaux, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de l'analyse des formes, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de l'analyse des sons, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de l'analyse des odeurs, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de l'analyse des goûts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de l'analyse des contacts, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Dans le monde de l'analyse des objets mentaux, là où il y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.

Ceci, O bhikkhus, est la Noble Vérité de la cessation de la Souffrance.

Et qu'est-ce, moines, que la Noble Vérité de la Cessation de la Souffrance ? C'est la complète disparition et extinction de ce même désir. son délaissement et son abandon, la libération et le détachement de lui.

 

Mais où ce désir peut-il être abandonné, où peut-il être éteint ? Là où dans le monde il y a des choses qui procurent joie et plaisir, là ce désir peut être abandonné, là il petit être éteint.

 

 

 

L'oeil,

 

 

 

l'oreille,

 

 

le nez,

 

la langue,

 

 

le corps et

 

 

l'esprit procurent joie et plaisir : là ce désir petit être abandonné, là il peut être éteint.

 

Les formes visibles,

 

 

les sons,

 

les odeurs,

 

 

les saveurs,

 

 

les impressions corporelles

 

 

et les objets mentaux..., là ce désir peut être abandonné, la il peut être éteint.

 

La conscience de l'oil,

 

 

la conscience de l'oreille,

 

 

la conscience du nez,

 

 

la conscience de la langue,

 

 

 

la conscience du corps.

 

 

 

et la conscience de l'esprit...

 

Le contact (sextuple correspondant)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- la sensation née de ce contact sextuple

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- la volonté sextuple

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- le désir sextuple

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- la conception de pensée sextuple

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- la pensée sans suite sextuple : procurent joie et plaisir ; là ce désir peut être abandonné, là il peut être éteint.

 

 

Ceci, moines, est la Noble Vérité de la Cessation de la Souffrance".

 
       
4ème noble vérité        
  retour à la table du Maha-satipatthana-sutta      
Traduction 01 traduction 02 Traduction 03 Traduction 04  

4. Qu'est ce que la Noble Vérité de la Voie menant à la Cessation de la Souffrance ? C'est le très Noble Octuple Sentier, à savoir: la Compréhension Juste, la Pensée Juste, la Parole Juste, l'Action Juste, les Moyens d'existence Justes, l'Effort Juste, l'Attention Juste, la Concentration Juste.

1. Qu'est-ce que la Compréhension Juste ?

C'est la compréhension de la souffrance, la compréhension de l'origine de la souffrance, la compréhension de la cessation de la souffrance, la compréhension de la Voie menant à la cessation de la souffrance; voilà ce qui est appelé la compréhension de la souffrance.

2. Qu'est-ce que la Pensée Juste ? La pensée libre de désir, la pensée libre de malveillance, la pensée libre de cruauté ; voilà ce qui est appelé la Pensée Juste.

3. Qu'est-ce que la Parole Juste ? S'abstenir de mentir, s'abstenir de colporter des ragots, s'abstenir de prononcer des paroles dures, s'abstenir de bavardages ; voilà ce qui est appelé la Parole Juste.

 

4. Qu'est-ce que l'Action Juste ? S'abstenir d'ôter la vie, s'abstenir de prendre ce qui n'est pas donné, s'abstenir d'inconduite sexuelle ; voilà ce qui est appelé l'Action Juste.

 

5. Qu'est-ce que les Moyens d'existence Justes ? Quand le Noble Disciple, abandonnant un mauvais moyen d'existence subvient à ses besoins par un bon moyen d'existence ; voilà ce qui est appelé le Moyen d'existence Juste.

 

6. Qu'est-ce que l'Effort Juste ? Voici :

-  Face à quelque chose de malsain qui n'est pas encore apparu, le bhikkhu fait preuve de volonté, d'endurance, d'énergie, applique son esprit et lutte.

-  Face à quelque chose de malsain qui est apparu, il fait preuve de volonté, d'endurance, d'énergie, applique son esprit et lutte.

-  Face à quelque chose de sain qui n'est pas encore apparu, il fait preuve de volonté, d'endurance, d'énergie, applique son esprit et lutte.

-  Face à quelque chose de sain qui est apparu, pour le maintenir et ne pas le négliger, pour le développer, l'amener à pleine maturité, le faire grandir, il fait preuve de volonté, d'endurance, d'énergie, applique son esprit et lutte. Voilà ce qui est appelé l'Effort Juste.

 

7. Qu'est-ce que l'Attention Juste ? Voici : un bhikkhu demeure dans la contemplation du corps dans le corps, ardent, avec claire compréhension, observant attentivement et ayant écarté la convoitise et les soucis envers le monde.

 

Il demeure dans la contemplation des sensations dans les sensations, ardent, avec claire compréhension, observant attentivement et ayant écarté la convoitise et les soucis envers le monde.

 

Il demeure dans la contemplation de l'esprit dans l'esprit, ardent, avec claire compréhension, observant attentivement et ayant écarté la convoitise et les soucis envers le monde.

Il demeure dans la contemplation des objets mentaux dans les objets mentaux, ardent, avec claire compréhension, observant attentivement et ayant écarté la convoitise et les soucis envers le monde.

Voilà ce qui est appelé l'Attention Juste.

8. Qu'est-ce que la Concentration Juste ? Voici :

a) Un bikkhu, détaché des plaisirs sensuels grossiers, détaché des choses non salutaires, avec sa pensée appliquée à un objet (vitakka) et sa pensée analysant cet objet (vicara), avec la joie (pîti) et le bonheur (sukha) né de cette observation, il entre dans la première absorption et y demeure.

 

b) Lorsque la pensée appliquée à un objet (vitakka) et la pensée analysant cet objet (vicara) se sont apaisées, et que intérieurement l'esprit est pacifié et unifié, il entre dans un état libre de pensée appliquée et de pensée analytique, avec le ravissement (pîti) et le bonheur (sukha) nés de cette attitude de l'esprit; ainsi il entre dans la deuxième absorption et y demeure.

 

c) Avec le détachement du ravissement, il demeure dans l'équanimité, attentif et clairement conscient, éprouvant dans son corps ce bien-être dont les Nobles disent : "Equanime et attentif, il demeure dans le bonheur"; ainsi il entre dans la troisième absorption et y demeure.

 

d) Ayant abandonné le bonheur, ayant abandonné la douleur, ayant résorbé le plaisir et la peine précédents, il se trouve dans un état au-delà du plaisir et de la souffrance, purifié par l'équanimité et l'attention; ainsi il entre dans la quatrième absorption et y demeure. Cela est appelé la Concentration Juste.

 

Ceci est la Noble Vérité de la Voie menant à la Cessation de la Souffrance.

 

Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux. Il demeure contemplant la disparition des objets mentaux. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition objets mentaux.

 

La conscience : " Ce sont des objets mentaux" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux des Quatre Nobles Vérités.

"Et qu'est-ce que la Noble Vérité de la Voie de la pratique qui mène à la cessation de la souffrance? Que ce très noble octuple sentier: vue correcte, intention correcte, parole correcte, action correcte, moyens de vie corrects, effort correct, conscience correcte, concentration correcte.

 

"Et qu'est-ce que la vue correcte? Connaissance par rapport à la souffrance, connaissance par rapport à l'origine de la souffrance, connaissance par rapport à la cessation de la souffrance, connaissance par rapport à la Voie de la pratique qui mène à la cessation de la souffrance: C'est ce qu'on appelle vue correcte.

"Et qu'est-ce que l'intention correcte? Aspirer au renoncement, à la liberté par rapport à la mauvaise volonté, à être inoffensif: C'est ce qu'on appelle intention correcte.

"Et qu'est-ce que la parole correcte? S'abstenir de mentir, de semer la discorde, d'être injurieux, et de bavarder inutilement: C'est ce qu'on appelle parole correcte.

 

"Et qu'est-ce que l'action correcte? S'abstenir d'ôter la vie, de voler, et de relations sexuelles illicites. C'est ce qu'on appelle action correcte.

 

 

"Et que sont les moyens de vie corrects? Il y a le cas où un disciple des êtres nobles, ayant abandonné les moyens d'existence malhonnêtes, gagne sa vie avec des moyens de vie corrects: C'est ce qu'on appelle moyens de vie corrects.

 

"Et qu'est-ce que l'effort correct?

Il y a le cas où un moine engendre le désir, entreprend, excite la persistance, maintient et exerce son intention de ne pas faire surgir le mal, les mauvaises qualités qui n'ont pas encore surgi... d'abandonner le mal, les mauvaises qualités qui ont surgi... de faire surgir les bonnes qualités qui n'ont pas encore surgi... (et) d'entretenir, de ne pas confondre, d'augmenter, et d'obtenir la plénitude, le développement, et le comble des bonnes qualités qui ont surgi: C'est ce qu'on appelle effort correct.

 

 

 

 

 

 

"Et qu'est-ce que la conscience correcte? Il y a le cas où un moine demeure observant le corps dans le corps -- ardent, alerte, et attentif -- mettant de côté avidité et angoisse par rapport au monde.

 

 

Il demeure observant les sensations dans les sensations...

 

 

 

l'esprit dans l'esprit...

 

 

 

les qualités mentales dans les qualités mentales -- ardent, alerte, et attentif -- mettant de côté avidité et angoisse par rapport au monde.

 

 

C'est ce qu'on appelle conscience correcte.

 

"Et qu'est-ce que la concentration correcte?

Il y a le cas où un moine -- bien en retrait de la sensualité, en retrait des mauvaises qualités (mentales)

-- entre et demeure dans le premier jhâna: ravissement et plaisir nés du retrait, accompagnés de pensée dirigée et d'évaluation.

 

Avec l'arrêt de la pensée dirigée et de l'évaluation, il entre et demeure dans le second jhâna: ravissement et plaisir nés du calme, de l'unification de l'attention libre de la pensée dirigée et de l'évaluation -- assurance intérieure.

 

 

 

 

Avec l'extinction du ravissement il demeure dans l'équanimité, attentif et alerte, physiquement sensible au plaisir. Il entre et demeure dans le troisième jhâna, dont les Etres Nobles déclarent, 'Equanime et attentif, c'est un état agréable.'

 

 

En abandonnant plaisir et douleur -- comme dans le cas de la disparition précédente de l'exaltation et de l'angoisse -- il entre et demeure dans le quatrième jhâna: pureté d'équanimité et de conscience, ni plaisir ni douleur. C'est ce qu'on appelle concentration correcte.

 

 

"C'est ce qu'on appelle la Noble Vérité de la Voie de la pratique qui mène à la cessation de la souffrance.

"De la sorte il demeure observant intérieurement les qualités mentales dans les qualités mentales, ou extérieurement les qualités mentales dans les qualités mentales, ou à la fois intérieurement et extérieurement les qualités mentales dans les qualités mentales.

Ou il demeure observant les facteurs d'apparition par rapport aux qualités mentales, sur les facteurs de dissolution par rapport aux qualités mentales, ou sur les facteurs d'apparition et de la cessation par rapport aux qualités mentales.

Ou sa conscience que 'Il y a les qualités mentales' est maintenue dans la mesure de la Connaissance et de l'Attention. Et il demeure indépendant, sans soutien (sans attachement à) rien au monde.

C'est ainsi qu'un moine demeure observant les qualités mentales dans les qualités mentales par rapport aux quatre nobles vérités...

4. Qu'est ce, O bhikkhus, que la Noble Vérité de la Voie menant à la Cessation de la Souffrance ? C'est la Noble Voie à huit branches, à savoir : Compréhension Juste, Pensée Juste, Parole Juste, Action Juste, Moyens d'existence Justes, Effort Juste, Attention Juste, Concentration Juste.

 

1. Qu'est-ce, O bhikkhus, que la Compréhension Juste ? O bhikkhus, c'est la compréhension de la souffrance, la compréhension de l'Origine de la souffrance, la compréhension de la Cessation de la souffrance, la compréhension de la Voie menant à la Cessation de la souffrance ; cela est appelé la compréhension de la souffrance.

2. Qu'est-ce, O bhikkhus, que la Pensée Juste ? La pensée libre de désir, la pensée libre de malveillance, la pensée libre de cruauté, cela est appelé la Pensée Juste.

3. Qu'est-ce, O bhikkhus, que la Parole Juste ? S'abstenir de dire des paroles fausses, s'abstenir de colporter des histoires, s'abstenir de prononcer des paroles dures, s'abstenir de bavardages, cela est appelé la Parole Juste.

4. Qu'est-ce, O bhikkhus, que l'Action Juste ? S'abstenir d'ôter la vie, s'abstenir de prendre ce qui n'est pas donné, s'abstenir de mauvais comportement envers les plaisirs sensuels, cela est appelé l'Action Juste.

5. Qu'est-ce, O bhikkhus, que les Moyens d'existence Justes ? Quand le Noble Disciple, évitant un mauvais moyen d'existence subvient à ses besoins par un bon moyen d'existence, cela est appelé le Moyen d'existence Juste.

 

6. Qu'est-ce, O bhikkhus, que l'Effort Juste ?

Voici un bhikkhu, face à quelque chose de malsain qui n'est pas encore apparu, il élève sa volonté, fait un effort, secoue son énergie, y applique son esprit et lutte.

Face à quelque chose de malsain qui est apparu, il élève sa volonté, fait un effort, secoue son énergie, y applique son esprit et lutte.

Face à quelque chose de sain qui n'est pas encore apparu, il éveille sa volonté, fait un effort, secoue son énergie, y applique son esprit et lutte.

Face à quelque chose de sain qui est apparu, pour le maintenir et ne pas le négliger, pour le développer, l'amener à pleine maturité, le faire grandir, il éveille sa volonté, fait un effort, secoue son énergie, y applique son esprit et lutte. Cela est appelé l'Effort Juste.

 

7. Qu'est-ce, O bhikkhus, que l'Attention Juste ? Voici O bhikkhus, un bhikkhu demeure dans la contemplation du corps sur le corps, ardent, avec claire compréhension, observant attentivement et ayant écarté la convoitise et les soucis envers le monde.

Il demeure dans la contemplation des sensations sur les sensations, ardent, avec claire compréhension, observant attentivement et ayant écarté la convoitise et les soucis envers le monde.

Il demeure dans la contemplation de l'esprit sur l'esprit, ardent, avec claire compréhension, observant attentivement et ayant écarté la convoitise et les soucis envers le monde.

Il demeure dans la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux, ardent, avec claire compréhension, observant attentivement et ayant écarté la convoitise et les soucis envers le monde.

 

Cela est appelé l'Attention Juste.

 

 

8. Qu'est-ce, O bhikkhus, que la Concentration Juste ?

Voici, O bhikkhus, un bhikkhu : a) Détaché des plaisirs sensuels grossiers, détaché des choses non salutaires, avec pensée appliquée à un objet (vitakka) et pensée analysant cet objet (vicâra), avec la joie (pîti) et le bonheur (sukha) né de cette discrimination, il entre dans la première absorption et y demeure.

b) Lorsque la pensée appliquée à un objet (vitakka) et la pensée analysant cet objet (vicâra) se sont calmées, et que intérieurement l'esprit est tranquilisé et unifié, il entre dans un état libre de pensée appliquée et de pensée analytique, avec le ravissement (pîti) et le bonheur (sukha) né de cette composition de l'esprit ; ainsi il entre dans la deuxième absorption et y demeure.

 

c) Avec le détachement du ravissement, il demeure dans l'équanimité, attentif et clairement conscient, éprouvant dans son corps ce bien-être dont les Nobles disent : 'équanime et attentif, il demeure dans le bonheur' ; ainsi il entre dans la troisième absorption et y demeure.

 

d) Ayant abandonné le bonheur, ayant abandonné la douleur, ayant résorbé le plaisir et la peine précédente, il se trouve dans un état au-delà du plaisir et de la souffrance, purifié par l'équanimité et l'attention ; ainsi il entre dans la quatrième absorption et y demeure. Cela est appelé la Concentration Juste.

 

 

Ceci, O bhikkus, est la Noble Vérité de la Voie menant à la Cessation de la Souffrance.

Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux intérieurement. Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux extérieurement. Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux intérieurement et extérieurement.

Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux, Il demeure contemplant la disparition des objets mentaux, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition objets mentaux.

 

La conscience : " Voilà des objets mentaux" est établie en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.

C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux des Quatre Nobles Vérités.

Et qu'est-ce, moines, que la Noble Vérité du Sentier conduisant à la Cessation de la Souffrance ? C'est ce Noble Sentier Octuple, à savoir la Compréhension Juste, la Pensée Juste, la Parole Juste, l'Action Juste, le Moyen d'Existence Juste, l'Effort Juste, l'Attention Juste, la Concentration Juste.

Et qu'est-ce, moines, que la Compréhension Juste ? Com- prendre la souffrance, comprendre l'origine de la souffrance, comprendre la cessation de la souffrance, comprendre le sentier conduisant à la cessation de la souffrance : c'est la Compréhension Juste.

 

Et qu'est-ce que la Pensée Juste ? Les pensées libres (1, désir, les pensées libres (le mauvaise volonté, les pensées libres de cruauté : c'est la Pensée Juste.

 

Et qu'est-ce que la Parole Juste ? S'abstenir de mentir, de colporter des histoires, de prononcer des paroles dures, de par. ler un langage vain : c'est la Parole Juste.

 

Et qu'est-ce que l'Action Juste? S'abstenir de tuer, de prendre ce qui n'est pas donné, d'adultère: c'est l'Action Juste.

 

 

Et qu'est-ce que le Moyen d'Existence Juste ? Quand le noble disciple, évitant un mauvais moyen d'existence, subvient à ses besoins par un bon moyen d'existence : c'est le Moyen d'Existence Juste.

 

Et qu'est-ce que l'Effort Juste ?

Voici, un moine élève sa volonté pour éviter l'apparition du mal, les états non salutaires qui sont apparus; il fait un effort, secoue son énergie, y applique son esprit et lutte. Pour faire venir les états salutaires qui ne sont pas encore apparus, il élève sa volonté, fait un effort, secoue son énergie, y applique son esprit et lutte. Pour maintenir les états salutaires qui sont apparus, pour ne pas les négliger mais au contraire pour les amener à leur pleine maturité et à leur parfait développement, il élève sa volonté, fait un effort, secoue son énergie, y applique son esprit et lutte: c'est l'Effort Juste.

 

 

 

 

Et qu'est-ce que l'Attention Juste? Voici, un moine demeure, pratiquant la contemplation du corps sur le corps

 

 

 

 

- pratiquant la contemplation des sensations sur les sensations

 

 

 

- pratiquant la contemplation de l'esprit sur l'esprit

 

 

 

- pratiquant la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux, vigilant, comprenant clairement et attentif, ayant surmonté la convoitise et l'affliction concernant le monde:

 

c'est l'Attention Juste.

 

 

Et qu'est-ce que la Concentration Juste?

Voici, un moine détaché des choses non salutaires, entre dans la première absorption, née du détachement, accompagnée de la conception de pensée et de la pensée sans suite et remplie de joie et de ravissement.

 

 

Après l'affaiblissement de la conception de pensée et de la pensée sans suite et en obtenant la tranquillité intérieure et l'unité de l'esprit, il entre dans un état libre de conception de pensée et de pensée sans suite, la seconde absorp­tion, qui est née de la Concentration et remplie de joie et de ravissement.

 

 

 

Après la disparition du ravissement, il demeure dans l'équanimité, attentif, clairement conscient ; et il éprouve en sa personne cette sensation dont les nobles disent : 'Heureux l'homme d'équanimité et d'attention; ainsi il entre dans la troisième absorption.

 

 

Après l'abandon du plaisir et de la douleur et au moyen de la disparition de la joie et de l'affliction précédentes, il entre dans un état au-delà du plaisir et de la douleur, dans la quatrième absorption, qui est purifiée par l'équanimité et l'attention. C'est la Concentration Juste.

 

 

Ceci, moines, est la Noble Vérité du Sentier conduisant à la Cessation de la Souffrance.

Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux, intérieurement ou extérieure- ment, ou à la fois intérieurement et extérieurement.

 

 

Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans les objets mentaux, ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution dans les objets mentaux, ouil demeure contemplant à la fois les facteurs d'origine et de dissolution dans les objets mentaux ".

Ou la conscience qu"il y a les objets mentaux' est établie en lui à un degré nécessaire à la connaissance et à l'attention. Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien dans le monde.

Ainsi, moines, demeure un moine pratiquant la contempla- tion des objets mentaux sur les objets mentaux des quatre Nobles Vérités.
 
       
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Traduction 01 traduction 02 Traduction 03 Traduction 04  

En vérité quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant sept

ans, peut espérer l'un de ces deux résultats : la Connaissance Suprême ici et maintenant ou, s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour (anagami).

Mais pourquoi parler de sept ans ? Quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant six ans, peut espérer l'un de ces deux résultats: la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais pourquoi parler de six ans ? Quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant cinq ans, peut espérer l'un de ces deux résultats: la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais pourquoi parler de cinq ans ? Quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant quatre ans, peut espérer l'un de ces deux résultats: la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais pourquoi parler de quatre ans ? Quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant trois ans, peut espérer l'un de ces deux résultats: la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais pourquoi parler de trois ans ? Quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant deux ans, peut espérer l'un de ces deux résultats: la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais pourquoi parler de deux ans ? Quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant un an, peut espérer l'un de ces deux résultats: la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais pourquoi parler d'une année ? Quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant sept mois, peut espérer l'un de ces deux résultats: la Connaissance suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais pourquoi parler de sept mois ? Quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant six mois, peut espérer l'un de ces deux résultats: la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais pourquoi parler de six mois ? Quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant cinq mois, peut espérer l'un de ces deux résultats: la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais pourquoi parler de cinq mois ? Quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant quatre mois, peut espérer l'un de ces deux résultats: la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais pourquoi parler de quatre mois ? Quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant trois mois, peut espérer l'un de ces deux résultats: la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais pourquoi parler de trois mois ? Quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant deux mois, peut espérer l'un de ces deux résultats: la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais pourquoi parler de deux mois ? Quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant un mois, peut espérer l'un de ces deux résultats: la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais pourquoi parler d'un mois ? Quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant un demi mois, peut espérer l'un de ces deux résultats: la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais pourquoi parler d'un demi-mois ? Quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant sept jours, peut espérer l'un de ces deux résultats: la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

C'est pourquoi il est dit: " Ceci est la seule voie pour la purification des êtres, pour transcender peines et chagrins, pour éteindre souffrance et insatisfaction, pour avancer sur la voie juste, pour réaliser le Nibbana, à savoir les quatre établissements de l'attention. "

Ainsi parla le Bouddha. Ravis, les bhikkhu se réjouirent des paroles du Bouddha.

Le grand discours sur l'établissement de l'attention est terminé.

"Maintenant, si quiconque devait développer ces quatre cadres de référence de cette manière pendant sept ans, il peut s'attende à l'un de deux fruits: soit la sagesse juste ici et maintenant, ou -- s'il devait demeurer un reste de nourriture de l'avidité -- le non-retour.

"A part des sept ans. Si quiconque devait développer ces quatre cadres de référence de cette manière pendant six ans... cinq... quatre... trois... deux ans... un an... sept mois... six mois... cinq... quatre... trois... deux mois... un mois... un demi mois, il peut s'attende à l'un de deux fruits: soit la sagesse juste ici et maintenant, ou -- s'il devait demeurer un reste de nourriture de l'avidité -- le non--retour.

"A part du demi mois. Si quiconque devait développer ces quatre cadres de référence de cette manière pendant sept jours, il peut s'attende à l'un de deux fruits: soit la sagesse juste ici et maintenant, ou -- s'il devait demeurer un reste de nourriture de l'avidité -- le non--retour.

"'Ceci est la voie directe pour la purification des êtres, pour surmonter la peine et les lamentations, pour faire disparaître la douleur et l'angoisse, pour atteindre la bonne méthode, et pour réaliser la Libération -- autrement dit, les quatre cadres de référence.' Ainsi fut-il dit, et en référence ) ceci fut-il dit."

C'est là ce que dit le Bienheureux. Gratifiés, les moines se régalèrent des paroles du Bienheureux.

En vérité, O bhikkhus, quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant sept ans, peut espérer l'un de ces deux résultats : la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour (anâgâmi).

Mais laissons ces sept ans, O bhikkhus, quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant six ans, peut espérer l'un de ces deux résultats : la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais laissons ces six ans, O bhikkhus, quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant cinq ans, peut espérer l'un de ces deux résultats : la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais laissons ces cinq ans, O bhikkhus, quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant quatre ans, peut espérer l'un de ces deux résultats : la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais laissons ces quatre ans, O bhikkhus, quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant trois ans, peut espérer l'un de ces deux résultats : la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais laissons ces trois ans, O bhikkhus, quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant deux ans, peut espérer l'un de ces deux résultats : la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais laissons ces deux ans, O bhikkhus, quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant un an, peut espérer l'un de ces deux résultats : la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais laissons cette année, O bhikkhus, quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant sept mois, peut espérer l'un de ces deux résultats : la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais laissons ces sept mois, O bhikkhus, quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant six mois, peut espérer l'un de ces deux résultats : la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais laissons ces six mois, O bhikkhus, quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant cinq mois, peut espérer l'un de ces deux résultats : la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais laissons ces cinq mois, O bhikkhus, quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant quatre mois, peut espérer l'un de ces deux résultats : la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais laissons ces quatre mois, O bhikkhus, quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant trois mois, peut espérer l'un de ces deux résultats : la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais laissons ces trois mois, O bhikkhus, quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant deux mois, peut espérer l'un de ces deux résultats : la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais laissons ces deux mois, O bhikkhus, quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant un mois, peut espérer l'un de ces deux résultats : la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais laissons ce mois, O bhikkhus, quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant un demi mois, peut espérer l'un de ces deux résultats : la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais laissons ce demi mois, O bhikkhus, quiconque pratique ces quatre établissements de l'attention de cette manière pendant sept jours, peut espérer l'un de ces deux résultats : la Connaissance Suprême ici et maintenant , ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

A cause de cela on a dit : " Ceci est la seule voie, bhikkhus, pour la purification des êtres, pour transcender peines et chagrins, pour éteindre souffrance et insatisfaction, pour avancer sur la voie juste, pour réaliser le Nibbâna, à savoir les quatre établissements de l'attention.

" Ainsi parla le Bienheureux. Joyeux, les bhikkhus se réjouirent des paroles du Bienheureux.

Le grand discours sur l'établissement de l'attention est terminé.

En vérité, moines, quiconque pratique ces quatre Etablissements de l'Attention de cette manière pendant sept ans, peut espérer l'un de ces deux résultats : la Connaissance suprême « ici et maintenant, ou, s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de Non-retour «.

Mais laissons ces sept ans, moines. Quiconque pratique ces quatre Etablissements de l'Attention de cette manière pendant six ans..., cinq ans..., quatre ans..., trois ans..., deux ans..., pendant un an, alors il peut 'espérer l'un de ces deux résultats la Connaissance Suprême ici et maintenant ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

Mais laissons cette année, 'moines. Quiconque pratique ces quatre Etablissements de l'Attention de cette façon pendant

sept mois..., six mois..., cinq mois..., quatre mois..., trois mois. deux mois..., un mois..., pendant un demi 'sois, alors il peu.; espérer l'un des deux résultats : la Connaissance Suprême kici et maintenant ou s'il y a encore un reste d'attachement, létal de non-retour.

Mais laissons ce demi mois, moines. Quiconque pratique, ces quatre Etablissements de l'Attention de cette manière pen­dant sept jours, peut espérer l'un de ces deux résultats la Connaissance Suprême ici et maintenant ou, s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.

A cause de cela, on a dit : 'C'est le seul moyen, moines, de purifier les êtres, de surmonter le chagrin et les lamentations, de détruire la douleur et l'affliction, d'atteindre le sentier juste de réaliser le Nibbàna, à savoir les quatre Etablissements de l'Attention.

Ainsi parla le Bienheureux. Joyeux, les moines se réjouirent des paroles du Bienheureux.

 

 

 

 

 

A propos des traductions:

Traduction 01

Cette traduction est basée sur la traduction originale de Vénérable Dhammapâlita Bhikkhu. Elle tient aussi compte de la version anglaise de Thanissaro Bhikkhu traduite par Jeanne Schut, notamment dans sa dernière partie.

Source informatique: http://www.dhammadelaforet.org/sommaire/sutta_tipaka/txt/mahasatipatthana.html

 

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Traduction 02

D'après la traduction du Pâli à l'Anglais par Thanissaro Bhikkhu.

Source informatique: http://www.canonpali.org/tipitaka/suttapitaka/digha/dn22.html

 

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Traduction 03

Cette traduction est basée sur la traduction originale de Vén. Dhammapâlita Bhikkhu (lors de son séjour au Centre Bouddhique International). Elle tient aussi compte du texte pâli et des traductions françaises des ouvrages de Vén. Walpola Rahula et de celle de Vén. Nyânaponika Thera.

Source informatique: http://dhammadelaforet.unblog.fr/tag/sutta/page/5/

 

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Traduction 04

Nyanapinika Thera - "Satipatthana, le Coeur de la méditation Bouddhiste" - Traduction (de l'anglais) par M.Benoit - Librairie d'amérique et d'Orient- paris 1983 (Le livre a été réédité recemment.)

L'auteur de la version originale (anglaise) est un Allemand qui est devenu moine Bouddhiste au SriLanka. Voir le web pour infos biographiques...

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