| Le Maha-Satipatthana-Sutta en quatre
          traductions comparées  GRAND DISCOURS SUR L'ETABLISSEMENT DE L'ATTENTION  Collection des longs discours (Diggha Nikâya-
          n° 22)    Table:   I. CONTEMPLATION DU CORPS (kâyâ).    
          
            | 1. Le corps dynamique
                (Respiration) | Retour à la
                  table du Maha-Satipatthana-Sutta |  |  |  |  
            | Traduction 01 | traduction 02 | Traduction 03 | Traduction 04 |  |  
            | Et comment un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation du
                corps dans le corps ?  Voici : un bhikkhu s'étant rendu dans une forêt,
                  au pied d'un arbre ou dans une pièce vide, s'assied
                  jambes croisées, le corps bien droit et l'attention établie
                  devant lui.      Ainsi attentif, il inspire; attentif, il expire. Ayant une
                  inspiration longue, il sait : " J'ai
                  une inspiration longue "; ayant une expiration longue, il sait
                  : " J'ai une expiration longue ". Ayant une inspiration courte,
                  il sait : " J'ai une inspiration courte "; ayant une expiration
                  courte, il sait : " J'ai une expiration courte ".    " J'inspire en ressentant tout le corps " ainsi s'entraîne-t-il; " j'expire
                  en ressentant tout le corps ", ainsi s'entraîne-t-il.    "J'inspire en calmant les activités
                    corporelles", ainsi s'entraîne-t-il; "j'expire
                    en calmant les activités corporelles ", ainsi s'entraîne-t-il;   De même qu'un habile tourneur ou apprenti tourneur tournant
                  lentement sait: " Je tourne lentement " et, tournant rapidement,
                  il sait : " Je tourne rapidement ". Ainsi, un bhikkhu inspirant
                  lentement sait: " J'inspire lentement "; expirant lentement,
                  il sait: " j'expire lentement ". Inspirant rapidement, il sait: " j'inspire
                  rapidement "; expirant rapidement, il sait: " j'expire rapidement ".      " J'inspire en ressentant tout le corps ", ainsi s'entraîne-t-il. " J'expire en
                    ressentant tout le corps ", ainsi s'entraîne-t-il. " J'inspire
                    en calmant les activités corporelles ", ainsi s'entraîne-t-il. " J'expire
                    en calmant les activités corporelles ",
                    ainsi s'entraîne-t-il.    Ainsi il demeure, contemplant le corps dans
                    le corps intérieurement. Ainsi il demeure,
                    contemplant le corps dans le corps extérieurement.
                    Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps
                    intérieurement et extérieurement.    Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                  dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                  dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                  des phénomènes dans le corps.    La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
                  lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                  et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
                  dans le monde.    C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
                  le corps.  | "Et comment fait un moine pour regarder
                  en son entier le corps dans le
                  corps?    "Il y a le cas où un moine -- étant parti
                au désert, à l'ombre d'un arbre, ou dans un immeuble
                vide -- s'assied jambes croisées, en tenant son corps
                droit et en posant son attention devant lui [litt: devant la
                poitrine].    Toujours attentif, il inspire; attentif il expire. "Inspirant
                longuement, il perçoit que
                son inspiration est longue; ou expirant longuement, il perçoit
                que son expiration est longue. Ou inspirant court, il perçoit
                que son inspiration est courte; ou expirant court, il perçoit
                que son expiration est courte.  Il s'exerce à inspirer en connaissant l'ensemble [de
                la respiration] tout entier et à expirer en connaissant
                l'ensemble [de la respiration] tout entier.    Il s'exerce à inspirer en calmant l'activité de
                  l'ensemble et à expirer en calmant l'activité de
                  l'ensemble.    Tout comme un habile tourneur ou son apprenti, lorsqu'il tourne
                un long tournage, perçoit qu'il est en train de faire
                un long tournage, ou lorsqu'il est en train de faire un tournage
                court perçoit qu'il est en train de faire un tournage
                court; de la même manière le moine, lorsque son
                inspiration est longue, perçoit que son expiration est
                longue; ou expirant court, il perçoit que son expiration
                est courte...    Il s'exerce à inspirer en calmant l'activité des
                créations corporelles et à expirer en calmant l'activité des
                créations corporelles.       "De la sorte il demeure observant
                  intérieurement le corps dans le corps, ou extérieurement
                  le corps dans le corps, ou à la fois intérieurement
                  et extérieurement le corps dans le corps.      Ou bien il demeure observant les facteurs d'apparition dans
                le corps, sur les facteurs de dissolution dans le corps, ou sur
                les facteurs d'apparition et de dissolution dans le corps.      Ou bien sa conscience que 'Il y a un corps' se maintient dans
                la mesure de la Connaissance et de l'Attention.  Et il demeure indépendant, sans soutien (sans attachement à)
                rien au monde.      C'est ainsi qu'un moine demeure observant le corps dans le corps.  | Et comment O bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il
                dans la contemplation du corps sur le
                corps ? Voici O bhikkhus : un bhikkhu s'étant rendu dans
                  une forêt, au pied d'un arbre ou dans une pièce
                  vide, s'assied jambes croisées, le corps bien dressé et
                  l'attention établie en face.   Ainsi attentif, il inspire ; attentif, il expire. Ayant
                  une inspiration longue il sait : " j'ai
                  une inspiration longue " ; ayant une expiration longue
                  il sait : " j'ai une expiration longue ". Ayant
                  une inspiration courte il sait : " j'ai une inspiration
                  courte " ; ayant une expiration courte il sait : " j'ai
                  une expiration courte ".    " J'inspire en ressentant tout le corps " ainsi
                  s'entraîne-t-il ; " j'expire en ressentant
                  tout le corps " ainsi s'entraîne-t-il. "    "J'inspire en calmant les activités
                    corporelles" ainsi s'entraîne-t-il ; " j'expire
                    en calmant les activités corporelles " ainsi
                    s'entraîne-t-il ;    De même, O bhikkhus, qu'un habile tourneur ou apprenti
                  tourneur tournant lentement sait : " je tourne lentement " ;
                  tournant rapidement il sait : " je tourne rapidement ".
                  Ainsi, O bhikkhus, un bhikkhu inspirant lentement sait : " j'inspire
                  lentement " ; expirant lentement il sait : " j'expire
                  lentement ". Inspirant rapidement il sait : " j'inspire
                  rapidement " ; expirant rapidement il sait : " j'expire
                  rapidement ".   " J'inspire en ressentant tout le corps " ainsi
                  s'entraîne-t-il ; " J'expire en
                  ressentant tout le corps " ainsi s'entraîne-t-il ; " J'inspire
                  en calmant les activités corporelles " ainsi s'entraîne-t-il ; "J'expire
                  en calmant les activités corporelles " ainsi
                  s'entraîne-t-il.    Ainsi il demeure contemplant le corps
                    sur le corps intérieurement. Ainsi il demeure
                    contemplant le corps sur le corps extérieurement.
                    Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
                    et extérieurement.    Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                  dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                  dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                  des phénomènes dans le corps.    La conscience : " Voilà un corps " est établie
                  en lui dans la simple mesure nécessaire à la
                  connaissance et à l'observation attentive.    Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
                  dans le monde.   C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant
                  le corps sur le corps.  | Et comment, moines, un moine demeure-t-il, pratiquant
                la contemplation du corps sur le
                corps ?  Voici, moines, un ine étant allé dans la forêt,
                  au pied d'un arbre ou dans un espace vide, s'asseoit jambes
                  croisées, le corps droit et l'attention en éveil.   Attentif, il aspire et attentif, il expire. Aspirant longuement,
                  il sait: 'j'aspire longuement'
                  ; expirant longuement, il sait 'j'expire longuement', aspirant
                  brièvement, il sait 'j'aspire brièvement', expirant
                  brièvement, il sait 'j'expire brièvement'.     'Conscient de (la respiration) de tout le corps, je vais aspirer',
                  ainsi s'entraîne-t-il. 'Conscient de (la respiration)
                  de tout le corps, je vais expirer', ainsi s'entraîne-t-il. 'Calmant la fonction corporelle (de
                    respirer), je vais aspirer', ainsi s'entraine-t-il.
                    'Calmant la fonction corporelle (de respirer), je vais expirer',
                    ainsi s'entraîne-t-il   De même qu'un tourneur habile ou son apprenti,... Tournant
                  lentement, sait: 'je tourne lentement'; tournant rapidement,
                  il sait: 'je tourne rapidement', de même le moine aspirant
                  lentement sait 'j'aspire lentement' ; expirant lentement, il
                  sait 'j'expire lentement; aspirant rapidement, il sait 'j'aspire
                  rapidement'; expirant rapidement, il sait 'j'expire rapidement'.      'Conscient de la respiration de
                    tout le corps, je vais expirer'. 'Calmant la fonction
                    corporelle (de respirer), je vais aspirer', ainsi s'entraîne-t-il.
                    Calmant la fonction corporelle (de
                    respirer), je vais expirer, ainsi s'entraîne-t-il.   Ainsi il demeure, pratiquant la contemplation
                    du corps sur le corps, intérieurement ou extérieurement,
                    ou à la fois intérieurement et extérieurement'.      Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans le corps
                  ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution dans
                  le corps, ou il demeure contemplant à la fois les facteurs
                  d'origine et de dissolution" dans le corps.      Ou la conscience qu"il y a un corps'. est établie
                  en lui au degré nécessaire pour la connaissance   et l'attention Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien
                  dans le monde.    Ainsi demeure un moine, pratiquant la contemplation du Corps.  |  |  
            |  |  |  |  |  |  
            | 2. Le corps
              spatial (postures) | Retour à la
                  table du Maha-Satipatthana-Sutta |  |  |  |  
            | Traduction 01 | traduction 02 | Traduction 03 | Traduction 04 |  |  
            | Puis ensuite, un bhikkhu lorsqu'il marche, sait: " Je
                marche ", lorsqu'il est debout, il sait: " Je suis debout ",
                lorsqu'il est assis, il sait: " Je suis assis ", lorsqu'il est
                allongé, il sait: " Je suis allongé "; et quelle
                que soit la position du corps, il la connaît telle qu'elle
                est.  Ainsi il demeure, contemplant le
                  corps dans le corps intérieurement. Ainsi il demeure,
                  contemplant le corps dans le corps extérieurement.
                  Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement
                  et extérieurement.  Il demeure, contemplant l'apparition des phénomènes
                  dans le corps. Il demeure, contemplant la disparition des phénomènes
                  dans le corps. Il demeure, contemplant l'apparition et la disparition
                  des phénomènes dans le corps.  La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
                  lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                  et à l'observation attentive.  Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
                  dans le monde.  C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
                  le corps  |  "Qui plus est, lorsqu'il marche, le moine perçoit
                qu'il est en train de marcher. Lorsqu'il est debout, il perçoit
                qu'il est debout. Lorsqu'il est assis, il perçoit qu'il
                est assis. Lorsqu'il est couché, il perçoit qu'il
                est couché. Ou peu importe comment est disposé son
                corps, c'est ainsi qu'il le perçoit.  "De la sorte il demeure observant
                  intérieurement le corps dans le corps, ou demeure
                  observant extérieurement...                    sans soutien de rien au monde.  C'est ainsi qu'un moine demeure observant le corps dans le corps.  | Puis ensuite, O bhikkhus, un bhikkhu lorsqu'il marche, sait : " je
                marche ", lorsqu'il est debout, il sait : " je
                suis debout ", lorsqu'il est assis, il sait : " je
                suis assis ", lorsqu'il est allongé, il sait : " je
                suis allongé " ; et quelle que soit la position
                du corps, il la connaît telle qu'elle est.  Ainsi il demeure contemplant le
                corps sur le corps intérieurement. Ainsi il demeure contemplant
                le corps sur le corps extérieurement. Ainsi il demeure
                contemplant le corps sur le corps intérieurement et extérieurement. Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                des phénomènes dans le corps.  La conscience : " Voilà un corps " est établie
                en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                et à l'observation attentive.  Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
                dans le monde.  C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le
                corps sur le corps.  | Et de plus, moines, un moine, lorsqu'il marche, sait 'je marche'
                ; lorsqu'il est debout, il sait 'je suis debout' ; lorsqu'il
                est assis, il sait 'je suis assis' ; lorsqu'il est couché,
                il sait 'je suis couché' ; ou il connait toute autre position
                du corps.    Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation du
                corps sur le corps, intérieurement ou extérieurement,
                ou à la fois intérieurement et extérieurement.   Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans le corps,
                ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution dans le
                corps, ou il demeure contem- plant à la fois les facteurs
                d'origine et de dissolution dans le corps".    Ou la conscience qu' 'il y a un corps' est établie en
                lui au degré nécessaire pour la connaissance et
                l'attention. Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien
                clans le monde.  Ainsi demeure un moine, pratiquant la contemplation du corps
                sur le corps.  |  |  
            |  |  |  |  |  |  
            | 3. Le
              corps actif (claire compréhension) | retour à la
                  table du Maha-satipatthana-sutta |  |  |  |  
            | Traduction 01 | traduction 02 | Traduction 03 | Traduction 04 |  |  
            | Puis ensuite, un bhikkhu va et vient avec claire compréhension,  il regarde droit devant ou autour de lui avec claire compréhension,  il fléchit ou étend ses membres avec claire compréhension,    il porte ses robes et son bol à aumônes avec claire
                compréhension,  il mange, boit, mastique et savoure avec claire compréhension,  il défèque et urine avec claire compréhension.  Marchant, debout, assis, s'endormant, s'éveillant, parlant,
                se taisant, il le fait avec claire compréhension.    Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement.
                Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement.
                Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement
                et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                dans le corps.  Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                des phénomènes dans le corps.  La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
                lui simplement dans la mesure nécessaire à la connaissance
                et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
                ne s'attachant à rien dans le monde.  C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
                le corps.  | "Qui plus est, en allant et venant, il se
                fait pleinement alerte;  en posant le regard et en détournant le regard...  en pliant et en étendant ses membres...    en transportant son manteau extérieur, sa robe supérieure
                  et son bol...    en mangeant, buvant, mâchant, et se délectant...  en urinant et déféquant...  en marchant, en se tenant debout, en étant assis, en
                  s'endormant, en se réveillant, en parlant, et en restant
                  silencieux, il se fait pleinement alerte.    "De la sorte il demeure observant intérieurement
                  le corps dans le corps, ou demeure observant extérieurement...                sans soutien de rien au monde.   C'est ainsi qu'un moine demeure observant le corps dans le
                  corps.  | Puis ensuite, O bhikkhus, un bhikkhu va et vient
                avec claire compréhension,  il regarde droit devant ou tout autour avec claire compréhension, il fléchit ou étend ses membres avec claire
                  compréhension,    il porte ses robes et son bol a aumônes avec claire
                  compréhension,  il mange, boit, mastique et savoure avec claire compréhension,  il évacue et urine avec claire compréhension, marchant, debout, assis, s'endormant, s'éveillant,
                  parlant, se taisant, il le fait avec claire compréhension.      Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
                  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
                  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
                  et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                  dans le corps,  Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                  dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                  des phénomènes dans le corps.  La conscience : " Voilà un corps " est établie
                  en lui simplement dans la mesure nécessaire à la
                  connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
                  demeure libéré, ne s'attachant à rien
                  dans le monde.  C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant
                  le corps sur le corps.  | Et de plus, moines, un moine qui va et vient, applique la compréhension
                claire " ;  en regardant droit devant lui ou en regardant ailleurs, il applique
                la compréhension claire ;  en fléchissant et en allongeant (les membres) il
                applique la compréhension claire.  En revêtant les robes et en portant le bol à aumônes,
                il applique la compréhension claire ;  en mangeant, buvant, mâchant et savourant, il applique
                la compréhension claire ;  en répondant aux appels de la nature, il applique la
                compréhension claire ;  en marchant, en étant debout, assis, en s'endormant,
                en s'éveillant, en parlant et en demeurant silencieux
                il applique la compréhension claire.    Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation du corps sur
                le corps, intérieurement... (comme ci-dessus).                    Ainsi demeure un moine, pratiquant la contemplation du corps
                sur le corps.  |  |  
            |  |  |  |  |  |  
            | 4. Le corps organique (parties) | retour à la
                  table du Maha-satipatthana-sutta |  |  |  |  
            | Traduction 01 | traduction 02 | Traduction 03 | Traduction 04 |  |  
            | Puis ensuite, un bhikkhu considère ce corps de la plante
                des pieds jusqu'au sommet de la tête, recouvert de peau
                et rempli de diverses impuretés : " Il y a dans ce corps:
                cheveux, poils, ongles, dents, peau, chair, tendons, os, moelle,
                reins, coeur, foie, plèvre, rate, poumons, intestin, mésentère,
                estomac, excréments, bile, flegme, pus, sang, sueur, graisse,
                larmes, sérum, salive, mucosités, synovie, urine
                et cerveau ".    De même que, s'il y avait un sac à deux ouvertures
                rempli de graines diverses telles que : riz, lentilles, pois
                chiches, haricots, orge, un homme ayant de bons yeux l'examinerait
                et dirait : " Ceci est du riz, ceci des lentilles, ceci des pois
                chiches, ceci des haricots, ceci de l'orge ".      Ainsi, un bhikkhu considère ce corps de la plante des
                pieds jusqu'au sommet de la tête, et voit qu'il est recouvert
                de peau et rempli de diverses impuretés : " Il y a, dans
                ce corps : les cheveux, les poils, les ongles, les dents,
                la peau, la chair, les tendons, les os, la moelle, les reins,
                le cour, le foie, la plèvre, la rate, les poumons, l'intestin,
                le mésentère, l'estomac, les excréments,
                la bile, le flegme, le pus, le sang, la sueur, la graisse, les
                larmes, le sérum, la salive, les mucosités, la
                synovie, l'urine et les matières cervicales ".  Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement.
                Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement.
                Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement
                et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                des phénomènes dans le corps.    La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
                lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                et à l'observation attentive.Ainsi il demeure libéré,
                ne s'attachant à rien dans le monde.  C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
                le corps.  |             "Qui plus est... tout comme si un sac avec des ouvertures
                aux deux extrémités était plein de diverses
                sortes de grain -- blé, riz, fèves, haricots, graines
                de sésame, riz décortiqué -- et qu'un homme à la
                bonne vue, en le versant, devait se dire, 'Ceci est du blé.
                Ceci est du riz. Ça, c'est des fèves. Ça,
                c'est des haricots. Ça, c'est des graines de sésame.
                Ceci est du riz décortiqué,'      de la même manière, moines, un moine réfléchit
                sur ce corps-même de la plante de ses pieds en montant,
                du sommet du crâne en descendant, enrobé de peau
                et plein de diverses sortes de choses souillées: 'Dans
                ce corps, il y a des cheveux, des poils, des ongles, des dents,
                de la peau, de la chair, des tendons, des os, de la moelle osseuse,
                des reins, un coeur, un foie, une plèvre, une rate, des
                poumons, un gros intestin, un petit intestin, une gorge, des
                fèces, de la bile, du flegme, du pus, du sang, de la sueur,
                du gras, des larmes, du gras sébacé, de la salive,
                du mucus, de la synovie, de l'urine.'  "De la sorte il demeure observant intérieurement
                le corps dans le corps, ou demeure observant extérieurement...                  sans soutien de rien au monde.   C'est ainsi qu'un moine demeure observant le corps dans le corps.  | Puis ensuite, O bhikkhus, un bhikkhu considère ce corps
                de la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête, recouvert
                de peau et rempli de diverses choses répugnantes : " il
                y a dans ce corps : cheveux, poils, ongles, dents, peau,
                chair, tendons, os, moelle, reins, coeur, foi, plèvre,
                rate, poumons, intestin, mésentère, estomac, excréments,
                bile, flegme, pus, sang, sueur, graisse, larmes, suint, salive,
                mucosités, synovie, urine et cerveau ".  De même que, O bhikkhus, s'il y avait un sac à deux
                ouvertures rempli de graines diverses telles que : riz,
                riz brut, pois chiches, haricots, riz perlé, alors un
                homme ayant de bons yeux l'examinerait ainsi : " ceci
                est du riz, ceci du riz brut, ceci des pois chiches, ceci des
                haricots, ceci du riz perlé ".      Ainsi, O bhikkhus, un bhikkhu considère ce corps de la
                plante des pieds jusqu'au sommet de la tête, recouvert
                de peau et rempli de diverses choses répugnantes : " il
                y a dans ce corps : cheveux, poils, ongles, dents, peau,
                chair, tendons, os, moelle, reins, coeur, foi, plèvre,
                rate, poumons, intestin, mésentère, estomac, excréments,
                bile, flegme, pus, sang, sueur, graisse, larmes, suint, salive,
                mucosités, synovie, urine et cerveau ".      Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
                Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
                Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
                et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                des phénomènes dans le corps.  La conscience : " Voilà un corps " est établie
                en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
                ne s'attachant à rien dans le monde.  C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le
                corps sur le corps.  | De plus, moines, un moine réfléchit sur ce même
                corps, de la plante des pieds vers le haut et du sommet de la
                tête vers le bas, contenu dans la peau et rempli d'impuretés,
                pensant ainsi : 'Il y a dans ce corps : cheveux, poils, ongles,
                dents, peau, chair, tendons, os, moelle, reins, cour, foie, plèvre,
                rate, poumons, intestins, mésentère, estomac, excréments,
                bile, phelgme, pus, sang, sueur, graisse, larmes, suint, salive,
                mucosités, synovie, urine'15  Comme s'il y avait un sac a provisions a deux ouvertures, rempli
                de diverses sortes de graines telles que riz des collines, riz
                brut, pois chiches, haricots, sésame, riz perlé ;
                et un homme avec de bons yeux, l'ayant ouvert, l'examine ainsi
                : 'Ceci est du riz des collines, ceci est du riz brut, ceci des
                pois chiches, ceci des haricots, ceci est du sésame, ceci
                est du riz perlé'.    De même, moines, un moine réfléchit sur
                ce même corps, depuis la plante des pieds vers le haut
                et du sommet de la tête vers le bas, enfermé dans
                la peau et rempli d'impuretés : e Il y a dans ce corps
                : cheveux..., urine            Ainsi demeure-t-il pratiquant la contemplation du corps sur
                le corps intérieurement... (comme ci-dessus)...                      Ainsi demeure un moine pratiquant la contemplation du corps
                sur le corps.  |  |  
            |  |  |  |  |  |  
            | 5. Le corps cosmique (matière) | retour à la
                  table du Maha-satipatthana-sutta |  |  |  |  
            | Traduction 01 | traduction 02 | Traduction 03 | Traduction 04 |  |  
            | Puis ensuite, un bhikkhu réfléchit
                sur ce corps même, quelles que soient sa place et sa position,
                par rapport aux éléments primaires: " Il y a dans
                ce corps l'élément terre, l'élément
                eau, l'élément feu, l'élément air ".  De même qu'un habile boucher ou un apprenti boucher,
                  ayant tué une vache et l'ayant découpée
                  en morceaux, va s'asseoir au carrefour de quatre grandes routes,
                  de même un bhikkhu réfléchit sur ce corps
                  même, quelles que soient sa place et sa position, par
                  rapport aux éléments primaires : " Il y a, dans
                  ce corps, l'élément terre, l'élément
                  eau, l'élément feu et l'élément
                  air".  | "Qui plus est...          tout comme un habile boucher ou son apprenti, ayant abattu
                  une vache, s'assiérait à un carrefour pour la
                  débiter, le moine contemple ce corps-même -- peu
                  importe comment il se trouve, comme il est disposé --
                  en termes de propriétés: 'Dans ce corps il y
                  a la propriété de terre, la propriété liquide,
                  la propriété du feu, et la propriété du
                  vent.'  | Puis ensuite, O bhikkhus, un bhikkhu réfléchit
                sur ce corps même, selon sa place et selon sa position
                par rapport aux éléments primaires : " il
                y a dans ce corps l'élément terre, l'élément
                eau, l'élément feu, l'élément air ".  De même ,O bhikkhus, qu'un habile boucher ou un apprenti
                  boucher, ayant tué une vache et l'ayant découpée
                  en morceaux va s'asseoir au carrefour de quatre grandes routes,
                  de même un bhikkhu réfléchit sur ce corps
                  même, selon sa place et selon sa position par rapport
                  aux éléments primaires : " il y a dans
                  ce corps l'élément terre, l'élément
                  eau, l'élément feu, l'élément air ". | Et de plus, moines, un moine réfléchit
                sur ce corps même, quelle que soit sa place ou sa position
                par rapport à ses éléments primaires
                : 'Il y a dans ce corps, l'élément terre, l'élément
                eau, l'élément feu et l'élément air".  De même qu'un boucher habile ou son apprenti, ayant
                  abattu une vache et l'ayant coupée en morceaux, s'asseoit
                  au carrefour de quatre grandes routes, de même un moine
                  réfléchit sur ce corps même, quelle que
                  soit sa place ou sa position par rapport à ces éléments
                  primaires : 'Il y a dans ce corps l'élément
                  terre, l'élément eau, l'élément
                  feu et l'élément air'.  |  |  
            | Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement.
                Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement.
                Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement
                et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                des phénomènes dans le corps.  La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
                lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
                ne s'attachant à rien dans le monde.  C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
                le corps.  | "De la sorte il demeure observant intérieurement
                le corps dans le corps, ou demeure observant extérieurement...                          sans soutien de rien au monde.    C'est ainsi qu'un moine demeure observant le corps dans le corps. | Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
                Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
                Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
                et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                des phénomènes dans le corps.  La conscience : " Voilà un corps " est établie
                en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
                ne s'attachant à rien dans le monde.  C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le
                corps sur le corps.  | Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation du corps sur
                le corps, intérieurement...                                  Ainsi demeure un moine, pratiquant la contemplation du corps
                sur le corps. |  |  
            |  |  |  |  |  |  
            | 6. Le corps temporel (cadavres) | retour à la
                  table du Maha-satipatthana-sutta |  |  |  |  
            | Traduction 01 | traduction 02 | Traduction 03 | Traduction 04 |  |  
            | 6.1. Puis ensuite, quand un bhikkhu voit un cadavre
                jeté sur un charnier, mort depuis un jour, deux  jours, trois jours, gonflé, bleui, putréfié,
                  il réfléchit à son propre corps :  " Ce corps a la même nature, il deviendra de même
                  et ne sera pas épargné."  Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps
                  intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans
                  le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant
                  le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                  dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                  dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                  des phénomènes dans le corps.  La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
                  lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                  et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
                  ne s'attachant à rien dans le monde. C'est ainsi qu'un
                  bhikkhu demeure contemplant le corps dans le corps.    6.2. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur
                  un charnier, déchiqueté par les corbeaux, les
                  faucons, les vautours, déchiré par les chiens
                  et les chacals, rongé par toutes sortes de vers, il
                  réfléchit à son propre corps :  " Ce corps a la même nature, il deviendra de même
                  et ne sera pas épargné."  Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps
                  intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans
                  le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant
                  le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                  dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                  dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                  des phénomènes dans le corps.  La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
                  lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                  et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
                  ne s'attachant à rien dans le monde.  C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
                  le corps.    6.3. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur
                  un charnier, réduit à un squelette maintenu par
                  des tendons, avec des lambeaux de chair et des tâches
                  de sang, il réfléchit à son propre corps
                  :  " Ce corps a la même nature, il deviendra de même
                  et ne sera pas épargné."  Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps
                  intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans
                  le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant
                  le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                  dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                  dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                  des phénomènes dans le corps.  La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
                  lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                  et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
                  ne s'attachant à rien dans le monde.  C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
                  le corps.    | "Qui plus est, comme s'il devait voir un
                cadavre jeté dans un charnier -- mort depuis un jour,
                deux jours, trois jours -- gonflé, livide, et pourrissant,
                il l'applique à ce corps-même, 'Ce corps aussi: Telle est sa nature, tel est son avenir,
                  tel est son destin inévitable'...                                            2"Ou encore, comme s'il devait voir un cadavre jeté dans
                  un charnier, becqueté par les corneilles, les vautours
                  et les faucons, par les chiens, les hyènes et diverses
                  autres créatures...                                        | 6.1.  Puis ensuite, O bhikkhus, quand
                un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, mort
                depuis un jour, deux jours, trois jours, gonflé, bleui,
                putréfié, il réfléchit à son
                propre corps :  'ce corps a la même nature, il deviendra le même
                  et ne sera pas épargné'...  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
                  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
                  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
                  et extérieurement. Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                  dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                  dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                  des phénomènes dans le corps.  La conscience : " Voilà un corps " est établie
                  en lui dans la simple mesure nécessaire à la
                  connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
                  demeure libéré, ne s'attachant à rien
                  dans le monde. C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure
                  contemplant le corps sur le corps.    6.2.  Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit
                  un cadavre jeté sur un charnier, déchiqueté par
                  les corbeaux, les faucons, les vautours, déchiré par
                  les chiens et les chacals, rongé par toutes sortes de
                  vers, il réfléchit à son propre corps :  'ce corps a la même nature, il deviendra le même
                  et ne sera pas épargné'...  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
                  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
                  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
                  et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                  dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                  dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                  des phénomènes dans le corps.  La conscience : " Voilà un corps " est établie
                  en lui dans la simple mesure nécessaire à la
                  connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
                  demeure libéré, ne s'attachant à rien
                  dans le monde.  C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant
                  le corps sur le corps.    6.3.  Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit
                  un cadavre jeté sur un charnier, réduit à un
                  squelette maintenu par des tendons, avec des lambeaux de chair
                  et des tâches de sang, il réfléchit à son
                  propre corps : 'ce corps a la même nature, il deviendra le même
                  et ne sera pas épargné'... Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
                  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
                  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
                  et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                  dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                  dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                  des phénomènes dans le corps.  La conscience : " Voilà un corps " est établie
                  en lui dans la simple mesure nécessaire à la
                  connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
                  demeure libéré, ne s'attachant à rien
                  dans le monde.  C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant
                  le corps sur le corps.  | (1) Et de plus, moines, lorsqu'un moine voit un cadavre d'un
                jour ou de deux jours, ou de trois jours, enflé, bleu
                et suppurant. jeté dans le charnier, il applique ainsi
                (cette perception) à son propre corps :  'Vraiment mon corps aussi est de la même nature, il
                  deviendra pareil et n'en sera pas épargne'.  Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation du corps sur
                  le corps intérieurement...                                    (2) Et de plus, moines, si un moine voit un corps jeté dans
                  un charnier, dévoré par les corbeaux, les faucons,
                  les vautours les hérons, les chiens, les léopards,
                  les tigres, les chacals oit par toutes sortes de vers, il applique
                  ainsi (cette perception) à son propre corps :  'Vraiment mon corps aussi est de la même nature, il
                  deviendra pareil et ne sera pas épargné'...                                        (3) Et de plus, moines, si un moine voit un corps jeté dans
                  un charnier : réduit à un squelette maintenu
                  par les tendons, avec un peu de chair et de sang qui y adhèrent...    |  |  
            | 6.4. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre
                jeté sur un charnier, réduit à un squelette
                maintenu par des tendons, taché de sang, dépourvu
                de chair, il réfléchit à son propre corps:  " Ce corps a la même nature, il deviendra de même
                  et ne sera pas épargné."  Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps
                  intérieurement.  Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps
                  extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans
                  le corps intérieurement et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                  dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                  dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                  des phénomènes dans le corps.  La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
                  lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                  et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
                  ne s'attachant à rien dans le monde.  C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
                  le corps.    6.5. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur
                  un charnier, réduit à un squelette maintenu par
                  des tendons, sans chair ni sang, il réfléchit à son
                  propre corps :  " Ce corps a la même nature, il deviendra de même
                  et ne sera pas épargné."  Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps
                  intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans
                  le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant
                  le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.    Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                  dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                  dans le corps.Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                  des phénomènes dans le corps.  La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
                  lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                  et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
                  ne s'attachant à rien dans le monde.  C'est ainsi, qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
                  le corps.    6.6. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur
                  un charnier, réduit à des os éparpillés
                  dans toutes les directions: ici des os de la main, là des
                  os du pied, des os du menton, les fémurs, le bassin,
                  la colonne vertébrale et le crâne,    il réfléchit à son propre corps :  " Ce corps a la même nature, il deviendra de même
                  et ne sera pas épargné."  Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps
                  intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans
                  le corps extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant
                  le corps dans le corps intérieurement et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                  dans le corps.Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                  dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                  des phénomènes dans le corps.  La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
                  lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                  et à l'observation attentive.  Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
                  dans le monde.  C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
                  le corps.  |   un squelette couvert de chair et de sang, connecté par
                  des tendons...                                                      un squelette sans chair ni sang, connecté par des tendons...                                                      des os détachés de leurs tendons, éparpillés
                  en toutes directions -- ici l'os d'une main, là l'os
                  d'un pied, ici un tibia, là un fémur, ici l'os
                  d'une hanche, là une vertèbre, ici une côté,
                  là un sternum, là une clavicule, ici une cervicale,
                  ici une mâchoire, là une dent, ici un crâne...  | 6.4.  Et de plus, O bhikkhus, quand
                un bhikkhu voit un cadavre jeté sur un charnier, réduit à un
                squelette maintenu par des tendons, taché de sang, dépourvu
                de chair, il réfléchit à son propre corps :  'ce corps a la même nature, il deviendra le même
                  et ne sera pas épargné'...  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
                  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
                  et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                  dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                  dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                  des phénomènes dans le corps.  La conscience : " Voilà un corps " est établie
                  en lui dans la simple mesure nécessaire à la
                  connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
                  demeure libéré, ne s'attachant à rien
                  dans le monde.  C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant
                  le corps sur le corps.    6.5.  Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit
                  un cadavre jeté sur un charnier, réduit à un
                  squelette maintenu par des tendons, sans chair ni sang, il
                  réfléchit à son propre corps :  'ce corps a la même nature, il deviendra le même
                  et ne sera pas épargné'...  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
                  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
                  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
                  et extérieurement. Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                  dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                  dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                  des phénomènes dans le corps. La conscience : " Voilà un corps " est établie
                  en lui dans la simple mesure nécessaire à la
                  connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
                  demeure libéré, ne s'attachant à rien
                  dans le monde.  C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant
                  le corps sur le corps.  6.6.  Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit
                  un cadavre jeté sur un charnier, réduit à des
                  os éparpillés dans toutes les directions :
                  ici des os de la main,... là des os du pied,... des
                  os du menton,... les fémurs,... le bassin,... la colonne
                  vertébrale et le crâne,    il réfléchit à son propre corps :  'ce corps a la même nature, il deviendra le même
                  et ne sera pas épargné'...  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
                  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
                  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
                  et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                  dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                  dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                  des phénomènes dans le corps.  La conscience : " Voilà un corps " est établie
                  en lui dans la simple mesure nécessaire à la
                  connaissance et à l'observation attentive.  Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
                  dans le monde. C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure
                  contemplant le corps sur le corps.  | (4) Réduit à un squelette maintenu
                par les tendons, taché de sang, dépourvu de chair...                                                      (5) Réduit à un squelette maintenu par les tendons,
                  sans chair ni sang, il applique aussi (cette perception) à son
                  propre corps :    'Vraiment mon corps aussi est de même nature, il deviendra
                  pareil et ne sera pas épargné'...                                          (6) Et de plus, moines, si un moine voit un corps jeté dans
                  le charnier et réduit à des os éparpillés
                  dans toutes les direc- tions - ici les os de la main, là les
                  os du pied, les os du menton, les fémurs, le bassin,
                  la colonne vertébrale et le crâne_    |  |  
            | 6.7. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur
                un charnier, les ossements blanchis comme des coquillages, il
                réfléchit à son propre corps :  " Ce corps a la même nature, il deviendra de même
                et ne sera pas épargné."  Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement.
                Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement.
                Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement
                et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                dans le corps.  Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes
                dans le corps.  La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
                lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                et à l'observation attentive.  Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
                dans le monde.  C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
                le corps.    6.8. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur
                un charnier, réduit à des os vieux de plus d'un
                an, il réfléchit à son propre corps: " Ce corps a la même nature, il deviendra de même
                et ne sera pas épargné."  Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement.
                Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement.
                Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement
                et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                dans le corps.Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                dans le corps. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                des phénomènes dans le corps.  La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
                lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                et à l'observation attentive.  Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
                dans le monde.  C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans
                le corps.    6.9. Et, de plus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté sur
                un charnier, réduit à des os pourris, tombant en
                poussière,  il réfléchit à son propre corps :  " Ce corps a la même nature, il deviendra de même
                et ne sera pas épargné."  Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement.
                Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps extérieurement.
                Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement
                et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                dans le corps. Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                dans le corps.Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                des phénomènes dans le corps.  La conscience : " Ceci est un corps " est établie en
                lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                et à l'observation attentive.Ainsi il demeure libéré,
                ne s'attachant à rien dans le monde.  C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps sur le
                corps. | les os blanchis, un peu comme la couleur des coquillages...                                        empilés, de plus d'un an...                                        décomposés en une poudre:  Il l'applique à ce corps-même,  'Ce corps aussi: telle est sa nature, tel est son avenir, tel
                est son sort inévitable.'      "De la sorte il demeure observant intérieurement
                le corps dans le corps, ou extérieurement le corps dans
                le corps, ou à la fois intérieurement et extérieurement
                le corps dans le corps.    Ou bien il demeure observant dans le corps les facteurs d'apparition
                dans le corps, les facteurs de dissolution, ou les facteurs d'apparition
                et de dissolution dans le corps.  Ou bien sa conscience que 'Il y a un corps' se maintient dans
                la mesure de la Connaissance et de l'Attention. Et il demeure
                indépendant, sans soutien (sans attachement à)
                rien au monde. C'est ainsi qu'un moine demeure observant le corps dans le corps.  | 6.7.  Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit
                un cadavre jeté sur un charnier, les ossements blanchis
                comme des coquillages, il réfléchit à son
                propre corps :  'ce corps a la même nature, il deviendra le même
                et ne sera pas épargné'...  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
                Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
                Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
                et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                des phénomènes dans le corps. La conscience : " Voilà un corps " est établie
                en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                et à l'observation attentive.  Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
                dans le monde. C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le
                corps sur le corps.    6.8.  Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit
                un cadavre jeté sur un charnier, réduit à des
                os vieux de plus d'un an, il réfléchit à son
                propre corps : 'ce corps a la même nature, il deviendra le même
                et ne sera pas épargné'...  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
                Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
                Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
                et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                dans le corps, Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                des phénomènes dans le corps. La conscience : " voilà un corps " est établie
                en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                et à l'observation attentive.  Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
                dans le monde. C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure
                contemplant le corps sur le corps.   6.9.  Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit
                un cadavre jeté sur un charnier, réduit à des
                os pourris, tombant en poussière,  il réfléchit à son propre corps :  'ce corps a la même nature, il deviendra le même
                et ne sera pas épargné'...  Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
                Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
                Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement
                et extérieurement.    Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                dans le corps,Il demeure contemplant la disparition des phénomènes
                dans le corps, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                des phénomènes dans le corps.  La conscience : " voilà un corps " est établie
                en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
                ne s'attachant à rien dans le monde.  C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le
                corps sur le corps. | (7) Et de plus, moines, si un moine voit un corps jeté dans
                le charnier : réduit à des os blanchis, couleur
                de coquille...                                    (8) Réduit à des os vieux de plus d'un an, entassés...                                      (9) Réduit à des os pourris, tombant en poussière,
                alors    il applique ainsi (cette perception) à son propre corps
                : 'Vraiment mon corps aussi est de la même nature, il deviendra
                pareil et ne sera pas épargné'.  Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation du corps sur
                le corps, intérieurement et extérieurement ou à la
                fois intérieurement et extérieurement.   Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans le corps,
                ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution dans le
                corps ou il demeure contemplant à la fois les facteurs
                d'origine et de dissolution dans le corps. Ou sa conscience 'qu'il y a un corps' est établie en
                lui à un degré nécessaire pour la connaissance
                et l'attention. Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien
                dans le monde.  Ainsi moines, demeure un moine pratiquant la contemplation du
                corps sur le corps. |  |  retour à la
              table du Maha-satipatthana-sutta     II - Contemplation des sensations
            (sympathies) - (Vedana) -  retour à la
              table du Maha-satipatthana-sutta 
          
            | Traduction 01 | traduction 02 | Traduction 03 | Traduction 04 |  |  
            | Et comment un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation
                des sensations dans les sensations ?  Voici : un bhikkhu ressentant une sensation agréable
                  sait : "Je ressens une sensation agréable". Ressentant
                  une sensation désagréable, il sait : "Je ressens
                  une sensation désagréable". Ressentant une sensation
                  ni agréable, ni désagréable, il sait : "Je
                  ressens une sensation ni agréable, ni désagréable".  Ressentant une sensation charnelle agréable, il sait
                  : "Je ressens une sensation charnelle agréable". Ressentant
                  une sensation charnelle désagréable, il sait
                  : "Je ressens une sensation charnelle désagréable".
                  Ressentant une sensation charnelle ni agréable, ni désagréable,
                  il sait : "Je ressens une sensation charnelle ni agréable,
                  ni désagréable".  Ressentant une sensation spirituelle agréable, il sait
                  : "Je ressens une sensation spirituelle agréable". Ressentant
                  une sensation spirituelle désagréable, il sait
                  : "Je ressens une sensation spirituelle désagréable".
                  Ressentant une sensation spirituelle ni agréable, ni
                  désagréable, il sait : "Je ressens une sensation
                  spirituelle ni agréable, ni désagréable".          Ainsi il demeure, contemplant les sensations dans les
                  sensations intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant
                  les sensations dans les sensations extérieurement.
                  Ainsi il demeure, contemplant les sensations dans les
                  sensations intérieurement et extérieurement. Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                  dans les sensations. Il demeure contemplant la disparition
                  des phénomènes dans les sensations. Il demeure
                  contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes
                  dans les sensations.  La conscience : " Ce sont des sensations" est établie
                  en lui dans la simple mesure nécessaire à la
                  connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
                  demeure libéré, ne s'attachant à rien
                  dans le monde.  C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant les sensations dans
                  les sensations.  | "Et comment fait un moine pour regarder en leur
                entier le sensations dans les sensations?  Il y a le cas où un moine, en ressentant une sensation
                  douloureuse, perçoit qu'il ressent une sensation douloureuse.
                  En ressentant une sensation agréable, il perçoit
                  qu'il ressent une sensation agréable. En ressentant
                  une sensation ni-douloureuse-ni-agréable, il perçoit
                  qu'il ressent une sensation ni-douloureuse-ni-agréable.  "En ressentant une sensation douloureuse de la chair, il perçoit
                  qu'il ressent une sensation douloureuse de la chair. En ressentant
                  une sensation douloureuse qui n'est pas de la chair, il perçoit
                  qu'il ressent une sensation douloureuse qui n'est pas de la
                  chair. En ressentant une sensation agréable de la chair,
                  il perçoit qu'il ressent une sensation agréable
                  de la chair. En ressentant une sensation agréable qui
                  n'est pas de la chair, il perçoit qu'il ressent une
                  sensation agréable qui n'est pas de la chair. En ressentant
                  une sensation ni-douloureuse-ni-agréable de la chair,
                  il perçoit qu'il ressent une sensation ni-douloureuse-ni-agréable
                  de la chair. En ressentant une sensation ni-douloureuse-ni-agréable
                  qui n'est pas de la chair, il perçoit qu'il ressent
                  une sensation ni-douloureuse-ni-agréable qui n'est pas
                  de la chair.        "De la sorte il demeure observant intérieurement les
                  sensations dans les sensations, ou extérieurement les
                  sensations dans les sensations, ou à la fois intérieurement
                  et extérieurement les sensations dans les sensations.  Ou bien il demeure observant les facteurs d'apparition par
                  rapport aux sensations, sur les facteurs de dissolution par
                  rapport aux sensations, ou sur les facteurs d'apparition et
                  de dissolution par rapport aux sensations.    Ou bien sa conscience que 'Il y a des sensations' se maintient
                  dans la mesure de la Connaissance et de l'Attention. Et il
                  demeure indépendant, sans soutien (sans attachement à)
                  rien au monde.  C'est ainsi qu'un moine demeure observant les sensations dans
                  les sensations.  | Et comment O bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il
                dans la contemplation des sensations sur les sensations ?  Voici, O bhikkhus, un bhikkhu ressentant une sensation agréable
                  sait : 'je ressens une sensation agréable'. Ressentant
                  une sensation désagréable, il sait : 'je
                  ressens une sensation désagréable'. Ressentant
                  une sensation ni agréable, ni désagréable,
                  il sait : 'je ressens une sensation ni agréable,
                  ni désagréable'.  Ressentant une sensation charnelle agréable, il sait :
                  'je ressens une sensation charnelle agréable'.        Ressentant une sensation spirituelle agréable, il sait :
                  'je ressens une sensation spirituelle agréable'. Ressentant
                  une sensation charnelle désagréable, il sait :
                  'je ressens une sensation charnelle désagréable'.
                  Ressentant une sensation spirituelle désagréable,
                  il sait : 'je ressens une sensation spirituelle désagréable'.
                  Ressentant une sensation charnelle ni agréable, ni désagréable,
                  il sait : 'je ressens une sensation charnelle ni agréable,
                  ni désagréable'. Ressentant une sensation spirituelle
                  ni agréable, ni désagréable, il sait :
                  'je ressens une sensation spirituelle ni agréable, ni
                  désagréable'.  Ainsi il demeure contemplant les sensations sur les sensations
                  intérieurement. Ainsi il demeure contemplant les sensations
                  sur les sensations extérieurement. Ainsi il demeure
                  contemplant les sensations sur les sensations intérieurement
                  et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes
                  dans les sensations, Il demeure contemplant la disparition
                  des phénomènes dans les sensations, Il demeure
                  contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes
                  dans les sensations. La conscience : " voilà des sensations" est établie
                  en lui dans la simple mesure nécessaire à la
                  connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
                  demeure libéré, ne s'attachant à rien
                  dans le monde.  C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant
                  les sensations sur les sensations.  | Et comment, moines, demeure un moine pratiquant
                la contemplation des sensations sur les sensations  Lorsqu'il éprouve une sensation agréable, le
                  moine sait: 'J'éprouve une sensation agréable';
                  lorsqu'il éprouve une sensation désagréable,
                  il sait 'J'éprouve une sensation désagréable';
                  lorsqu'il éprouve une sensation neutre, il sait: 'j'éprouve
                  une sensation neutre'. Lorsqu'il éprouve une sensation charnelle agréable,
                  il sait: 'J'éprouve une sensation charnelle agréable';          lorsqu'il éprouve une sensation spirituelle agréable,
                  il sait: 'J'éprouve une sensation spirituelle agréable';
                  lorsqu'il éprouve une sensation charnelle désagréable,
                  il sait: 'J'éprouve une sensation charnelle désagréable';
                  lorsqu'il éprouve une sensation spirituelle désagréable,
                  il sait: 'J'éprouve une sensation spirituelle désagréable;
                  lorsqu'il éprouve une sensation charnelle neutre, il
                  sait: 'J'éprouve une sensation charnelle neutre'. Lorsqu'il éprouve
                  une sensation spirituelle neutre, il sait 'J'éprouve
                  une sensation spirituelle neutre".    Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation des sensations
                  sur les sensations, intérieurement ou extérieurement,
                  ou à la fois intérieurement et extérieurement.      Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans les sensations,
                  ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution dans
                  les sensations, ou il demeure contemplant à la fois
                  les facteurs d'origine et de dissolution dans les sensations".  Ou la conscience 'qu'il y a des sensations' est établie
                  en lui à un degré nécessaire pour la connaissance
                  et l'attention. Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien
                  dans le inonde. Ainsi moines, demeure un 'naine, pratiquant la contemplation
                  des sensations sur les sensations.  |  |    III- Contemplation
            de l'esprit - (Citta) - (état d'esprit...) retour à la
              table du Maha-satipatthana-sutta   
          
            | Traduction 01 | traduction 02 | Traduction 03 | Traduction 04 |  |  
            | Et comment un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation de
                l'esprit dans l'esprit ?  Voici : un bhikkhu ayant un esprit
                  agité sait : " Ceci est un esprit agité".
                  Ayant un esprit libre d'agitation, il sait : " Ceci est un
                  esprit libre d'agitation ". Ayant un esprit négatif, il
                sait : " Ceci est un esprit négatif". Ayant un esprit
                libre de négativité, il sait : " Ceci est un esprit
                libre de négativité".  Ayant un esprit plein de concepts erronés,
                il sait : " Ceci est un esprit plein de concepts erronés".
                Ayant un esprit sans concepts erronés, il sait : " Ceci
                est un esprit sans concepts erronés".  Ayant un esprit posé, il
                sait : " Ceci est un esprit posé".    Ayant un esprit dispersé,
                il sait : " Ceci est un esprit dispersé".  Ayant un esprit ouvert il sait
                : " Ceci est un esprit ouvert ". Ayant un esprit limité,
                il sait : " Ceci est un esprit limité".    Ayant un esprit capable de progresser,
                il sait : " Ceci est un esprit capable de progresser ".Ayant
                un esprit incapable de progresser, il sait : " Ceci est un esprit
                incapable de progresser".  Ayant un esprit concentré, il sait : " Ceci est un esprit
                concentré". Ayant un esprit non concentré, il sait
                : " Ceci est un esprit non concentré". Ayant un esprit libéré, il sait : " Ceci est un
                esprit libéré". Ayant un esprit non libéré,
                il sait : " Ceci est un esprit non libéré".  Ainsi il demeure, contemplant l'esprit dans l'esprit intérieurement.
                Ainsi il demeure, contemplant l'esprit dans l'esprit extérieurement.
                Ainsi il demeure, contemplant l'esprit dans l'esprit intérieurement
                et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des
                  phénomènes dans l'esprit. Il demeure contemplant
                  la disparition des phénomènes dans l'esprit.
                  Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes
                  dans l'esprit.  La conscience : " Ceci est l'esprit" est établie en lui
                dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
                ne s'attachant à rien dans le monde. C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant l'esprit sur l'esprit.  | "Et comment fait un moine pour regarder en son entier l'esprit
                dans l'esprit?  Il y a le cas où un moine, lorsque l'esprit a une
                  passion, perçoit que l'esprit a une passion.
                  Lorsque l'esprit est sans passion, il perçoit que l'esprit
                  est sans passion.  Lorsque l'esprit a de l'aversion, il
                perçoit que l'esprit a de l'aversion. Lorsque l'esprit
                est sans aversion, il perçoit que l'esprit est sans aversion.  Lorsque l'esprit a des illusions,
                il perçoit que l'esprit a des illusions. Lorsque l'esprit
                est sans illusions, il perçoit que l'esprit est sans illusions.    "Lorsque l'esprit est restreint,
                il perçoit que l'esprit est restreint.  Lorsque l'esprit est éparpillé,
                il perçoit que l'esprit est éparpillé.    Lorsque l'esprit est élargi,
                il perçoit que l'esprit est élargi. Lorsque l'esprit
                n'est pas élargi, il perçoit que l'esprit n'est
                pas élargi.  Lorsque l'esprit est dépassé, il
                perçoit que l'esprit est dépassé. Lorsque
                l'esprit est insurpassé, il perçoit que l'esprit
                est insurpassé.   Lorsque l'esprit est concentré, il perçoit que
                l'esprit est concentré. Lorsque l'esprit n'est pas concentré,
                il perçoit que l'esprit n'est pas concentré.  Lorsque l'esprit est libéré, il perçoit
                que l'esprit. Lorsque l'esprit n'est pas libéré,
                il perçoit que l'esprit n'est pas libéré.  "De la sorte il demeure observant intérieurement l'esprit
                dans l'esprit, ou extérieurement l'esprit dans l'esprit,
                ou à la fois, intérieurement et extérieurement
                l'esprit dans l'esprit.    Ou bien il demeure observant les facteurs
                  d'apparition par rapport à l'esprit, sur les
                  facteurs de dissolution par rapport à l'esprit, ou sur
                  les facteurs d'apparition et de dissolution par rapport à l'esprit.    Ou sa conscience de ce que 'Il y a l'esprit' se maintient dans
                la mesure de la Connaissance et de l'Attention. Et il demeure
                indépendant, sans soutien (sans attachement à)
                rien au monde.  C'est ainsi qu'un moine demeure observant l'esprit dans l'esprit.  | Et comment O bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il
                dans la contemplation de l'esprit sur l'esprit ?  Voici, O bhikkhus, un bhikkhu ayant un esprit
                    passionné sait : " ceci est un esprit
                    passioné". Ayant un esprit libre de passion, il sait : " ceci
                    est un esprit libre de passion ".  Ayant un esprit haineux, il
                  sait : " ceci est un esprit haineux". Ayant un esprit
                  libre de haine, il sait : " ceci est un esprit libre de
                  haine ".  Ayant un esprit dans l'illusion,
                  il sait : " ceci est un esprit dans l'illusion". Ayant
                  un esprit sans illusion, il sait : " ceci est un esprit
                  sans illusion ".  Ayant un esprit rassemblé il
                  sait: "ceci est un esprit rassemblé".   Ayant un esprit éparpillé il
                  sait : " ceci est un esprit éparpillé".  Ayant un esprit large, il sait : " ceci
                  est un esprit large ". Ayant un esprit recroquevillé,
                  il sait : " ceci est un esprit recroquevillé".  Ayant un esprit surpassable ,
                  il sait : " ceci est un esprit surpassable ". Ayant un
                  esprit insurpassable, il sait : " ceci est un esprit insurpassable".    Ayant un esprit concentré, il sait : " ceci est
                  un esprit concentré". Ayant un esprit non concentré,
                  il sait : " ceci est un esprit non concentré". Ayant un esprit libéré, il sait : " ceci
                  est un esprit libéré". Ayant un esprit non libéré,
                  il sait : " ceci est un esprit non libéré".  Ainsi il demeure contemplant l'esprit sur l'esprit intérieurement.
                  Ainsi il demeure contemplant l'esprit sur l'esprit extérieurement.
                  Ainsi il demeure contemplant l'esprit sur l'esprit intérieurement
                  et extérieurement. Il demeure contemplant l'apparition
                    des phénomènes dans l'esprit, Il demeure
                    contemplant la disparition des phénomènes dans
                    l'esprit, Il demeure contemplant l'apparition et la disparition
                    des phénomènes dans l'esprit.  La conscience : " Voilà l'esprit" est établie
                  en lui dans la simple mesure nécessaire à la
                  connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
                  demeure libéré, ne s'attachant à rien
                  dans le monde.  C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant
                  l'esprit sur l'esprit.  | Et comment, moines, demeure un moine pratiquant
                la contemplation de l'esprit sur l'esprit ?  Voici, un moine connaît l'esprit
                    ayant le désir comme ayant le désir
                    ; l'esprit n'ayant pas de désir comme n'ayant pas
                    de désir ;    l'esprit ayant la haine comme
                  ayant la haine ; l'esprit n'ayant pas de haine comme n'ayant
                  pas de haine; l'esprit ayant l'illusion comme
                  ayant l'illusion ; l'esprit n'ayant pas d'illusion comme n'ayant
                  pas d'illusion ;   l'état d'esprit recroquevillé comme
                  l'état recroquevillé" ;  l'état d'esprit distrait comme
                  l'état distrait";    l'état d'esprit développé comme
                  développé O ; l'état d'esprit non développé comme
                  non développé.    l'état d'esprit surpassable comme
                  surpassable; l'esprit insurpassable comme insurpassable";    l'esprit concentré comme concentré; l'esprit
                  non concentré comme non concentré    l'esprit libéré comme libéré;
                  l'esprit non libéré comme non libéré.      Ainsi demeure-t-il pratiquant la contemplation de l'esprit
                  sur l'esprit, intérieurement ou extérieurement,
                  ou à la fois intérieurement et extérieurement.   Il demeure contemplant les facteurs
                    d'origine dans l'esprit ou il demeure contemplant
                    les facteurs de dissolution dans l'esprit ou il demeure contemplant à la
                    fois les facteurs d'origine et de dissolution dans l'esprit".  Ou la conscience qu' 'il y a l'esprit' est établie
                  en lui à un degré nécessaire pour la connaissance
                  et l'attention. Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien
                  dans le monde.    Ainsi moines, demeure un moine pratiquant la contemplation
                  de l'esprit sur l'esprit.  |  |  
            |  |  |  |  |  |    IV- Contemplation
            des objets mentaux  retour à la
              table du Maha-satipatthana-sutta   
          
            | Les 5 obstacles |  |  |  |  |  
            | Traduction 01 | traduction 02 | Traduction 03 | Traduction 04 |  |  
            | Voici : un bhikkhu demeure dans la contemplation des objets
                mentaux dans les objets mentaux en référence
                aux cinq obstacles. Et comment un bhikkhu demeure-t-il dans la
                contemplation des objets mentaux dans les objets mentaux
                en référence aux cinq obstacles?      Voici : un bhikkhu, lorsque le désir sensuel est en lui,
                sait : " Le désir sensuel est en moi. " Lorsque le désir
                sensuel n'est pas en lui, il sait : " Le désir sensuel
                n'est pas en moi. "      Il sait comment se produit l'apparition du désir sensuel
                non apparu; Il sait comment se produit le rejet du désir
                sensuel apparu; et il sait comment se produit la non apparition
                dans l'avenir du désir sensuel rejeté.        Lorsque la malveillance est en
                lui, il sait : " La malveillance est en moi. " Lorsque la malveillance
                n'est pas en lui, il sait : " La malveillance n'est pas en moi. " Il
                sait comment se produit l'apparition de la malveillance non apparue;
                Il sait comment se produit le rejet de la malveillance apparue;
                et il sait comment se produit la non apparition dans l'avenir
                de la malveillance rejetée.  Lorsque la paresse et la torpeur sont
                en lui, il sait : "La paresse et la torpeur sont en moi. " Lorsque
                la paresse et la torpeur ne sont pas en lui, il sait : " La paresse
                et la torpeur ne sont pas en moi. " Il sait comment se produit
                l'apparition de la paresse et de la torpeur non apparues; Il
                sait comment se produit le rejet de la paresse et de la torpeur
                apparues; et il sait comment se produit la non apparition dans
                l'avenir de la paresse et de la torpeur rejetées.    Lorsque l'agitation et l'inquiétude sont
                en lui sait : " L'agitation et l'inquiétude sont en moi. " Lorsque
                l'agitation et l'inquiétude ne sont pas en lui, il sait
                : "L'agitation et l'inquiétude ne sont pas en moi. " Il
                sait comment se produit l'apparition de l'agitation et de l'inquiétude
                non apparues; Il sait comment se produit le rejet de l'agitation
                et de l'inquiétude apparues ; et il sait comment
                se produit la non apparition dans l'avenir de l'agitation et
                de l'inquiétude rejetées.  Lorsque le doute est en lui sait
                : " Le doute est en moi. " Lorsque le doute n'est pas en lui,
                il sait : " Le doute n'est pas en moi. " Il sait comment se produit
                l'apparition du doute non apparu; Il sait comment se produit
                le rejet du doute apparu; et il sait comment se produit la non
                apparition dans l'avenir du doute rejeté.    Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les
                objets mentaux intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant
                les objets mentaux dans les objets mentaux extérieurement.
                Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les
                objets mentaux intérieurement et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux. Il demeure
                contemplant la disparition des objets mentaux. Il demeure contemplant
                l'apparition et la disparition des objets mentaux.    La conscience : " Ce sont des objets mentaux" est établie
                en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
                ne s'attachant à rien dans le monde.  C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant les objets mentaux
                dans les objets mentaux en référence aux cinq obstacles.  | "Il y a le cas où un moine demeure observant
                les qualités mentales dans les qualités mentales
                par rapport aux cinq obstacles. Et comment fait un moine pour
                regarder en leur entier les qualités mentales dans les
                qualités mentales par rapport aux cinq obstacles?      Il y a le cas où, étant présent en lui
                  du désir sensuel, un moine perçoit que 'Il y
                  a du désir sensuel présent en moi.' Ou bien,
                  n'étant présent en lui aucun désir sensuel,
                  il perçoit que 'Aucun désir sensuel n'est présent
                  en moi.'   Il perçoit comment se produit la montée du désir
                  sensuel non encore surgi. Et il perçoit comment se produit
                  l'abandon du désir sensuel une fois qu'il a surgi. Et
                  il perçoit comment il n'y a pas d'apparition ultérieure à l'avenir
                  du désir sensuel qui a été abandonné.  (La même formule se répète
                    pour les obstacles restants: mauvaise
                    volonté, indolence et engourdissement, énervement
                    et anxiété,
                    ainsi qu'incertitude.)                                                                  "De la sorte il demeure observant intérieurement les
                  qualités mentales dans les qualités mentales,
                  ou extérieurement les qualités mentales dans
                  les qualités mentales, ou à la fois intérieurement
                  et extérieurement les qualités mentales dans
                  les qualités mentales.    Ou il demeure observant les facteurs d'apparition par rapport
                  aux qualités mentales, sur les facteurs de dissolution
                  par rapport aux qualités mentales, ou sur les facteurs
                  d'apparition et de dissolution par rapport aux qualités
                  mentales.  Ou sa conscience que 'Voilà les qualités mentales'
                  se maintient dans la mesure de la Connaissance et de l'Attention.
                  Et il demeure indépendant, sans soutien (sans attachement à)
                  rien au monde.  C'est ainsi qu'un moine demeure observant les qualités
                  mentales dans les qualités mentales par rapport aux
                  cinq obstacles.  | Voici, O bhikkhus, un bhikkhu demeure dans la contemplation
                des objets mentaux sur les objets mentaux des cinq obstacles.
                Et comment, O bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation
                des objets mentaux sur les objets mentaux des cinq obstacles ?      Voici, O bhikkhus : un bhikkhu, lorsque le désir
                sensuel est en lui sait : " le désir sensuel est
                en moi. " Lorsque le désir sensuel n'est pas en lui, il
                sait : " le désir sensuel n'est pas en moi. "      Il sait comment se produit l'apparition du désir sensuel
                non apparu ; Il sait comment se produit le rejet du désir
                sensuel apparu ; et il sait comment se produit la non apparition
                dans l'avenir du désir sensuel rejeté.       Lorsque la malveillance (mauvaise
                volonté) est en lui sait : " la malveillance est
                en moi. " Lorsque la malveillance n'est pas en lui, il sait : " la
                malveillance n'est pas en moi. " Il sait comment se produit l'apparition
                de la malveillance non apparue ; Il sait comment se produit
                le rejet de la malveillance apparue ; et il sait comment
                se produit la non apparition dans l'avenir de la malveillance
                rejetée.  Lorsque la rigidité ou la torpeur sont
                en lui sait : "la rigidité ou la torpeur sont en
                moi. " Lorsque la rigidité ou la torpeur ne sont pas en
                lui, il sait : " la rigidité ou la torpeur ne sont
                pas en moi. " Il sait comment se produit l'apparition de la rigidité ou
                de la torpeur non apparu ; Il sait comment se produit le
                rejet de la rigidité ou de la torpeur apparu ; et
                il sait comment se produit la non apparition dans l'avenir de
                la rigidité ou de la torpeur rejetée.    Lorsque l'agitation et le remords sont
                en lui sait : " l'agitation et le remords sont en moi. " Lorsque
                l'agitation et le remords ne sont pas en lui, il sait : "l'agitation
                et le remords ne sont pas en moi. " Il sait comment se produit
                l'apparition de l'agitation et du remords non apparu ; Il
                sait comment se produit le rejet de l'agitation et du remords
                apparu et il sait comment se produit la non apparition dans l'avenir
                de l'agitation et du remords rejeté.   Lorsque le doute est en lui sait : " le doute est en moi. " Lorsque
                le doute n'est pas en lui, il sait : " le doute n'est pas
                en moi. " Il sait comment se produit l'apparition du doute non
                apparu ; Il sait comment se produit le rejet du doute apparu ;
                et il sait comment se produit la non apparition dans l'avenir
                du doute rejeté. Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets
                mentaux intérieurement. Ainsi il demeure contemplant les
                objets mentaux sur les objets mentaux extérieurement.
                Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets
                mentaux intérieurement et extérieurement.    Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux, Il demeure
                contemplant la disparition des objets mentaux, Il demeure contemplant
                l'apparition et la disparition des objets mentaux.    La conscience : " Voilà des objets mentaux" est établie
                en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
                ne s'attachant à rien dans le monde.  C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant les
                objets mentaux sur les objets mentaux des cinq obstacles.  | Et comment, moines, demeure un moine pratiquant
                la con- templation des objets mentaux sur les objets mentaux
                . Voici, un moine demeure pratiquant la contemplation des objets
                mentaux sur les objets mentaux des cinq obstacles.. Et comment
                pratique-t-il la contemplation des objets mentaux sur les objets
                mentaux des cinq obstacles ?  Voici, moines, lorsque le désir sensuel" est présent
                  en lui, le moine sait : 'Il y a le désir sensuel en
                  moi', ou lorsque le désir sensuel est absent, il sait
                  : 'il n'y a pas de désir sensuel en moi'. Il sait comment
                  se produit l'apparition du désir sensuel non apparu
                  ;    il sait comment se produit le rejet du désir sensuel
                  apparu et il sait comment se produit la non-apparition dans
                  l'avenir du désir sensuel rejeté.            Lorsque la colère est
                  présente en lui, le moine sait : 'Il y a la colère
                  en moi' ou quand la colère est absente, il sait : 'Il
                  n'y a pas de colère en moi'. Il sait comment se produit
                  l'apparition de la colère non apparue ; il sait comment
                  se produit le rejet de la colère apparue ; et il sait
                  comment se produit à l'avenir la non-apparition de la
                  colère rejetée.    Lorsque la torpeur et la langueur sont
                  présentes en lui, le moine sait : 'Il y a la torpeur
                  et la langueur en moi', ou lorsque la torpeur et la langueur
                  sont absentes, il sait : 'il n'y a pas de torpeur et de langueur
                  en moi. Il sait comment se produit l'apparition de la torpeur
                  et de la langueur non apparues ; il sait comment se produit
                  le rejet de la torpeur et de la langueur apparues ; et il sait
                  comment se produit à l'avenir la non-apparition
                  de la torpeur et de la langueur rejetées.    Lorsque l'agitation et le remords sont
                  présents en lui, le moine sait : 'Il y a l'agitation
                  et le remords en moi' ou, lorsque l'agitation et le remords
                  sont absents, il sait: 'Il n'y a pas d'agitation et de remords
                  en moi'. Il sait comment se produit l'apparition de l'agitation
                  et du remords non apparus ; il sait comment se produit le rejet
                  de l'agitation et du remords apparus et il sait comment
                  se produit la non-apparition à l'avenir de l'agitation
                  et du remords rejeték.  Lorsque le doute est présent en lui, le moine sait
                  : 'il y a le doute en moi', ou lorsque le doute est absent,
                  il sait : 'Il n'y a pas de doute en moi'. Il sait comment se
                  produit l'apparition du doute non apparu ; il sait comment
                  se produit le rejet du doute apparu ; et il sait comment se
                  produit à l'avenir la non-apparition du doute rejeté ".    Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation des objets
                  mentaux sur les objets mentaux, intérieurement ou extérieurement
                  ou à la fois intérieurement et extérieurement.
                  Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans les objets
                  mentaux ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution
                  dans les objets mentaux  ou il demeure contemplant à la fois les facteurs d'origine
                  et de dissolution dans les objets mentaux..        Ou la conscience qu"il y a les objets mentaux' est établie
                  en lui à un degré nécessaire pour la connaissance
                  et l'attention. Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien
                  dans le monde.  Ainsi, moines, demeure un moine pratiquant la contemplation
                  des objets mentaux dans les objets mentaux des cinq obstacles.  |  |  
            |  |  |  |  |  |  
            | Les 5 Agrégats | retour à la
                  table du Maha-satipatthana-sutta |  |  |  |  
            | Traduction 01 | traduction 02 | Traduction 03 | Traduction 04 |  |  
            | Puis encore, un bhikkhu demeure dans la contemplation des objets
                  mentaux dans les objets mentaux en référence
                  aux cinq agrégats d'attachement. Et comment un bhikkhu
                  demeure-t-il dans la contemplation des objets mentaux dans
                  les objets mentaux en référence aux cinq agrégats
                  d'attachement?  Voici, un moine considère : " Voici une forme :
                ainsi elle apparaît, ainsi elle disparaît ".  " Voici une sensation : ainsi elle apparaît, ainsi
                elle disparaît ".    " Voici une perception : ainsi elle apparaît, ainsi
                elle disparaît ".  " Voici une fabrication mentale :
                ainsi elle apparaît, ainsi elle disparaît ".    " Voici une conscience sensorielle:
                ainsi elle apparaît, ainsi elle disparaît ". Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les
                objets mentaux intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant
                les objets mentaux dans les objets mentaux extérieurement.
                Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les
                objets mentaux intérieurement et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux. Il demeure
                contemplant la disparition des objets mentaux. Il demeure contemplant
                l'apparition et la disparition des objets mentaux.  La conscience : " Ce sont des objets mentaux" est établie
                en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
                ne s'attachant à rien dans le monde.    C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant les objets mentaux
                dans les objets mentaux en référence aux cinq agrégats
                d'attachement.  | "Qui plus est, le moine demeure observant les qualités
                  mentales dans les qualités mentales par rapport
                  aux cinq agrégats d'attachement. Et comment fait-il
                  pour regarder en leur entier les qualités mentales dans
                  les qualités mentales par rapport aux cinq agrégats
                  d'attachement?  Il y a le cas où un moine [perçoit]: 'Telle
                  est la forme, telle son origine, telle sa disparition.    Telle est la sensation...    Telle est la la perception...    Telles sont les les fabrications...      Telle est la conscience, telle
                  son origine, telle sa disparition.'    "De la sorte il demeure observant intérieurement les
                  qualités mentales dans les qualités mentales,
                  ou demeure observant extérieurement...                    sans soutien de rien au monde.  C'est ainsi qu'un moine demeure observant les qualités
                  mentales dans les qualités mentales par rapport aux
                  cinq agrégats d'attachement.  | Puis encore, O bhikkhus, un bhikkhu demeure dans la contemplation
                des objets mentaux sur les objets
                mentaux des cinq agrégats d'attachement. Et comment, O
                bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation des objets
                mentaux sur les objets mentaux des cinq agrégats d'attachement ?  Voici, un moine considère : " voici une forme,
                ainsi elle apparaît, ainsi elle disparaît ".  " voici une sensation, ainsi elle apparaît, ainsi elle
                disparaît ".    " voici une perception, ainsi elle apparaît, ainsi elle
                disparaît ". " voici une construction mentale,
                ainsi elle apparaît, ainsi elle disparaît ".    " voici une conscience, ainsi
                elle apparaît, ainsi elle disparaît ".   Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets
                mentaux intérieurement. Ainsi il demeure contemplant les
                objets mentaux sur les objets mentaux extérieurement.
                Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets
                mentaux intérieurement et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux, Il demeure
                contemplant la disparition des objets mentaux, Il demeure contemplant
                l'apparition et la disparition des objets mentaux. La conscience : " Voilà des objets mentaux" est établie
                en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
                ne s'attachant à rien dans le monde.  C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant les
                objets mentaux sur les objets mentaux des cinq agrégats
                d'attachement.  | De plus, moines, un moine demeure pratiquant la
                contemplation des objets mentaux sur
                les objets mentaux des Cinq Agrégats d'Attachement. Et
                comment Pratique-t-il la contemplation des objets mentaux sur
                les objets mentaux des Cinq Agrégats d'Attachement ?".  Voici, un moine pense: 'Ainsi est l'apparition de la forme
                  matérielle, ainsi la disparition de la forme matérielle
                  ;  ainsi est la sensation, ainsi l'apparition de la sensation,
                  ainsi la disparition (le la sensation ;  ainsi est la perception, ainsi l'apparition de la perception,
                  ainsi la disparition de la perception.  Ainsi sont les formations mentales,
                  ainsi l'apparition des formations mentales, ainsi la disparition
                  des formations mentales  ainsi est la conscience, ainsi
                  l'apparition de la conscience, ainsi la disparition de la conscience.  Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation des objets
                  mentaux sur les objets mentaux, intérieurement ou extérieure-
                  ment, ou à la fois intérieurement et extérieurement.    Il demeure contemplant les facteurs (l'origine dans les objets
                  mentaux, ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution
                  dans les objets mentaux, ou il demeure contemplant à la
                  fois les facteurs d'origine et de dissolution dans les objets
                  mentaux".  Ou la conscience qu"il y a les objets mentaux' est établie
                  en lui à un degré nécessaire pour la connaissance
                  et l'attention. Indépendant il demeure, ne s'attachant à rien
                  dans le monde.  Ainsi moines, demeure un moine pratiquant la contemplation
                  des objets mentaux sur les objets mentaux des cinq Agrégats
                  d'Attachement.  |  |  
            |  |  |  |  |  |  
            | Les 6 Sens | retour à la
                  table du Maha-satipatthana-sutta |  |  |  |  
            | Traduction 01 | traduction 02 | Traduction 03 | Traduction 04 |  |  
            | Puis encore, un bhikkhu demeure dans la contemplation des objets
                mentaux dans les objets mentaux en référence
                aux six sphères des sens intérieures
                et extérieures.   Et comment un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation des
                objets mentaux dans les objets mentaux en référence
                aux six sphères des sens intérieures et extérieures.  Voici : un bhikkhu connaît l'oeil, il connaît les formes.
                Il connaît l'entrave qui apparaît à cause
                du contact entre les deux.  Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue.
                Il sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue. Il
                sait comment se produit à l'avenir la non-apparition de
                l'entrave rejetée.   Il connaît l'oreille, il connaît les sons. Il connaît
                l'entrave qui apparaît à cause du contact entre
                les deux. Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave
                non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave
                apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition
                de l'entrave rejetée.  Il connaît le nez, il connaît les odeurs. Il connaît
                l'entrave qui apparaît à cause du contact entre
                les deux. Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave
                non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave
                apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition
                de l'entrave rejetée. Il connaît la langue, il connaît les goûts.
                Il connaît l'entrave qui apparaît à cause
                du contact entre les deux. Il sait comment se produit l'apparition
                de l'entrave non apparue. Il sait comment se produit le rejet
                de l'entrave apparue. Il sait comment se produit à l'avenir
                la non-apparition de l'entrave rejetée. Il connaît le corps, il connaît les contacts.
                Il connaît l'entrave qui apparaît à cause
                du contact entre les deux. Il sait comment se produit l'apparition
                de l'entrave non apparue. Il sait comment se produit le rejet
                de l'entrave apparue. Il sait comment se produit à l'avenir
                la non-apparition de l'entrave rejetée. Il connaît le mental, il connaît les objets mentaux.
                Il connaît l'entrave qui apparaît à cause
                du contact entre les deux. Il sait comment se produit l'apparition
                de l'entrave non apparue. Il sait comment se produit le rejet
                de l'entrave apparue. Il sait comment se produit à l'avenir
                la non-apparition de l'entrave rejetée.  Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les
                objets mentaux intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant
                les objets mentaux dans les objets mentaux extérieurement.
                Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les
                objets mentaux intérieurement et extérieurement. Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux. Il demeure
                contemplant la disparition des objets mentaux. Il demeure contemplant
                l'apparition et la disparition des objets mentaux.  La conscience : " Ce sont des objets mentaux" est établie
                en lui dans la simple mesure nécessaire à la
                connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure
                libéré, ne s'attachant à rien dans le monde. C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant les objets mentaux
                dans les objets mentaux en référence aux six sphères
                des sens intérieures et extérieures.  | "Qui plus est, le moine demeure observant les
                qualités mentales dans les qualités mentales par
                rapport au sextuple appareil des sens
                interne et externe.    Et comment fait-il pour regarder en leur entier les qualités
                  mentales dans les qualités mentales le sextuple appareil
                  des sens interne et externe? Il y a le cas où il perçoit l'oeil, il perçoit les formes,
                  il perçoit les entraves qui surgissent en dépendance
                  des deux.    Il perçoit comment il y a le le surgissement d'une
                  entrave non encore surgie. Et il perçoit comment il
                  y a l'abandon d'une entrave une fois qu'elle a surgi. Et il
                  perçoit comment il n'y a pas d'autre apparition à l'avenir
                  d'une entrave qu'on a abandonnée.  (La même formule se répète
                  pour les autres moyens sensoriels: oreilles, nez, langue, corps,
                  et intellect.)                                                        "De la sorte il demeure observant intérieurement les
                  qualités mentales dans les qualités mentales,
                  ou demeure observant extérieurement...                    sans soutien (sans attachement à) rien au monde. C'est ainsi qu'un moine demeure observant les qualités
                  mentales dans les qualités mentales le sextuple appareil
                  des sens interne et externe.  | Puis encore, O bhikkhus, un bhikkhu demeure dans la contemplation
                des objets mentaux sur les objets mentaux des six
                sphères des sens intérieures et extérieures.    Et comment, O bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation
                des objets mentaux sur les objets mentaux des six sphères
                des sens intérieures et extérieures.  Voici, O bhikkhus, un bhikkhu connaît l'oeil,
                il connaît les formes. Il
                connaît l'entrave qui apparaît à cause des
                deux. Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue.
                Il sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue. Il
                sait comment se produit à l'avenir la non-apparition de
                l'entrave rejetée.    Il connaît l'oreille, il connaît les sons. Il connaît
                l'entrave qui apparaît à cause des deux. Il sait
                comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue. Il
                sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue. Il sait
                comment se produit à l'avenir la non-apparition de l'entrave
                rejetée. Il connaît le nez, il connaît les odeurs. Il connaît
                l'entrave qui apparaît à cause des deux. Il sait
                comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue. Il
                sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue. Il sait
                comment se produit à l'avenir la non-apparition de l'entrave
                rejetée. Il connaît la langue, il connaît les goûts.
                Il connaît l'entrave qui apparaît à cause
                des deux. Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave
                non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave
                apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition
                de l'entrave rejetée. Il connaît le corps, il connaît les contacts.
                Il connaît l'entrave qui apparaît à cause
                des deux. Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave
                non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave
                apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition
                de l'entrave rejetée.  Il connaît le mental, il connaît les objets mentaux.
                Il connaît l'entrave qui apparaît à cause
                des deux. Il sait comment se produit l'apparition de l'entrave
                non apparue. Il sait comment se produit le rejet de l'entrave
                apparue. Il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition
                de l'entrave rejetée.    Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets
                mentaux intérieurement. Ainsi il demeure contemplant les
                objets mentaux sur les objets mentaux extérieurement.
                Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets
                mentaux intérieurement et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux, Il demeure
                contemplant la disparition des objets mentaux, Il demeure contemplant
                l'apparition et la disparition des objets mentaux.    La conscience : " Voilà des objets mentaux" est établie
                en lui dans la simple mesure nécessaire à la
                connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré, ne s'attachant à rien
                dans le monde. C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure
                contemplant les objets mentaux sur les objets mentaux des six
                sphères des sens intérieures et extérieures.  | Et de plus, moines, un moine demeure pratiquant
                la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux sur
                les objets mentaux des six Sphères
                des Sens intérieures et des six Sphères des Sens
                extérieures.  Et comment pratique-t-il la contemplation sur les objets
                  mentaux des six Sphères des Sens intérieures
                  et des six Sphères des Sens extérieures'?  Voici, moines, un moine connaît l'oeil;
                  tonnait les formes visibles et
                  connaît l'entrave qui apparaît, dépendante
                  des deux (l'oil et les formes);  il sait comment se produit l'apparition de l'entrave non apparue;
                  il sait comment se produit le rejet de l'entrave apparue; et
                  il sait comment se produit à l'avenir la non-apparition
                  de l'entrave rejetée.    Il connaît l'oreille et les sons...            le nez et les odeurs...              la langue et les saveurs...            le corps et les objets tangibles...      l'esprit et les objets mentaux, et il connaît l'entrave
                  qui apparaît, dépendante des deux; il sait comment
                  se produit l'apparition de l'entrave non apparue; il sait comment
                  se produit le rejet de l'entrave apparue, et il sait comment
                  se produit à l'avenir, la non-apparition de l'entrave
                  rejetée.    Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation des objets
                  mentaux sur les objets mentaux, intérieurement ou extérieurement,
                  ou à la fois intérieurement et extérieurement.    Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans les objets
                  mentaux ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution
                  dans les objets mentaux, ou il demeure contemplant à la
                  fois les facteurs d'origine et de dissolution dans les
                  objets mentaux".    Ou la conscience qu' 'il y a les objets mentaux' est établie
                  en lui à un degré nécessaire
                  pour la connaissance et l'attention. Indépendant
                  il demeure, ne s'attachant à rien dans le inonde.  Ainsi, moines, demeure un moine pratiquant la contempla- tion
                  des objets mentaux sur les objets mentaux des Six Sphères
                  des Sens intérieures et des Six Sphères des Sens
                  extérieures.  |  |  
            |  |  |  |  |  |  
            | Les sept facteurs
              d'éveil | retour à la
                  table du Maha-satipatthana-sutta |  |  |  |  
            | Traduction 01 | traduction 02 | Traduction 03 | Traduction 04 |  |  
            | Puis encore, un bhikkhu demeure dans la contemplation des objets
                mentaux dans les objets mentaux en référence
                aux sept facteurs l'Eveil.  Et comment un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation des
                objets mentaux dans les objets mentaux en référence
                aux sept facteurs d'Eveil ?  1. Voici : si le facteur d'éveil qu'est l'attention est
                présent en lui, un bhikkhu sait : " Le facteur d'éveil
                qu'est l'attention est en moi ". Si le facteur d'éveil
                qu'est l'attention n'est pas en lui, il sait : " Le facteur d'éveil
                qu'est l'attention n'est pas en moi ". Il sait comment se produit
                l'apparition du facteur d'éveil qu'est l'attention non
                apparu. Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur
                d'éveil qu'est l'attention apparu.      2. Si le facteur d'éveil qu'est l'investigation
                  des phénomènes est présent en lui,
                  il sait : " Le facteur d'éveil qu'est l'investigation
                  des phénomènes est en moi ". Si le facteur d'éveil
                  qu'est l'investigation des phénomènes n'est pas
                  en lui, il sait : " Le facteur d'éveil qu'est l'investigation
                  des phénomènes n'est pas en moi ". Il sait comment
                  se produit l'apparition du facteur d'éveil qu'est l'investigation
                  des phénomènes non apparu. Il sait comment s'épanouit
                  pleinement le facteur d'éveil qu'est l'investigation
                  des phénomènes apparu.  3. Si le facteur d'éveil qu'est l'énergie est
                présent en lui, il sait : " Le facteur d'éveil
                qu'est l'énergie est en moi ". Si le facteur d'éveil
                qu'est l'énergie n'est pas en lui, il sait : " Le facteur
                d'éveil qu'est l'énergie n'est pas en moi ". Il
                sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil
                qu'est l'énergie non apparu. Il sait comment s'épanouit
                pleinement le facteur d'éveil qu'est l'énergie
                apparu.    4. Si le facteur d'éveil qu'est la joie est
                présent en lui, il sait : " Le facteur d'éveil
                qu'est la joie est en moi ". Si le facteur d'éveil qu'est
                la joie n'est pas en lui, il sait : " Le facteur d'éveil
                qu'est la joie n'est pas en moi ". Il sait comment se produit
                l'apparition du facteur d'éveil qu'est la joie non apparu.
                Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil
                qu'est la joie apparu. 5. Si le facteur d'éveil qu'est la tranquillité est
                présent en lui, il sait : " Le facteur d'éveil
                qu'est la tranquillité est en moi ". Si le facteur d'éveil
                qu'est la tranquillité n'est pas en lui, il sait : " Le
                facteur d'éveil qu'est la tranquillité n'est pas
                en moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur
                d'éveil qu'est la tranquillité non apparu. Il sait
                comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil
                qu'est la tranquillité apparu.    6. Si le facteur d'éveil qu'est la concentration est
                présent en lui, il sait : " Le facteur d'éveil
                qu'est la concentration est en moi ". Si le facteur d'éveil
                qu'est la oncentration n'est pas en lui, il sait : " Le facteur
                d'éveil qu'est la concentration n'est pas en moi ". Il
                sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil
                qu'est la concentration non apparu. Il sait comment s'épanouit
                pleinement le facteur d'éveil qu'est la concentration
                apparu.  7. Si le facteur d'éveil qu'est l'équanimité est
                présent en lui, il sait : " Le facteur d'éveil
                qu'est l'équanimité est en moi ". Si le facteur
                d'éveil qu'est l'équanimité n'est pas en
                lui, il sait : " Le facteur d'éveil qu'est l'équanimité n'est
                pas en moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur
                d'éveil qu'est l'équanimité non apparu.
                Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil
                qu'est l'équanimité apparu.  Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les
                objets mentaux intérieurement. Ainsi il demeure, contemplant
                les objets mentaux dans les objets mentaux extérieurement.
                Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans les
                objets mentaux intérieurement et extérieurement. Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux. Il demeure
                contemplant la disparition des objets mentaux. Il demeure contemplant
                l'apparition et la disparition des objets mentaux.    La conscience : " Ce sont des objets mentaux" est établie
                en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
                ne s'attachant à rien dans le monde.  C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant les objets mentaux
                dans les objets mentaux en référence aux sept facteurs
                d'Eveil.  |  "Qui plus est, le moine demeure observant les
                qualités mentales dans les qualités mentales par
                rapport aux sept facteurs de l'Eveil.  Et comment fait-il pour regarder en leur entier les qualités
                  mentales dans les qualités mentales par rapport aux
                  sept facteurs de l'Eveil?  Il y a le cas où, étant présente en lui la
                    conscience en tant que facteur de l'Eveil, il perçoit
                    que 'La conscience en tant que facteur de l'Eveil est présente
                    en moi.' Ou, n'étant présente en lui aucune
                    conscience en tant que facteur de l'Eveil, il perçoit
                    que 'La conscience en tant que facteur de l'Eveil n'est pas
                    présente en moi.' Il perçoit comment il y a
                    le surgissement de la conscience non surgie en tant que facteur
                    de l'Eveil. Et il perçoit comment il y a la point
                    culminant du développement de la conscience en tant
                    que facteur de l'Eveil une fois qu'elle a surgi.  (La même formule se répète
                  pour les facteurs restants de l'Eveil: analyse
                  des qualités, persistance, ravissement,
                  sérénité, concentration, et équanimité.)                                                                                                  "De la sorte il demeure observant intérieurement les
                  qualités mentales dans les qualités mentales,
                  ou extérieurement...      sans soutien (sans attachement à) rien au monde.      C'est ainsi qu'un moine demeure observant les qualités
                  mentales dans les qualités mentales par rapport aux
                  sept facteurs de l'Eveil.  | Puis encore, O bhikkhus, un bhikkhu demeure dans la contemplation
                des objets mentaux sur les objets mentaux des sept facteurs d'éveil.  Et comment, O bhikkhus, un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation
                des objets mentaux sur les objets mentaux des sept facteurs d'éveil ?  1.  Voici, O bhikkhus, si le facteur d'éveil
                de l'attention est présent
                en lui, un bhikkhu sait : " le facteur d'éveil de
                l'attention est en moi ". Si le facteur d'éveil de l'attention
                n'est pas en lui, il sait : " le facteur d'éveil
                de l'attention n'est pas en moi ". Il sait comment se produit
                l'apparition du facteur d'éveil de l'attention non apparu.
                Il sait comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil
                de l'attention apparu.        2.  Si le facteur d'éveil de l'investigation
                  des phénomènes est présent en lui,
                  il sait : " le facteur d'éveil de l'investigation
                  des phénomènes est en moi ". Si le facteur d'éveil
                  de l'investigation des phénomènes n'est pas en
                  lui, il sait : " le facteur d'éveil de l'investigation
                  des phénomènes n'est pas en moi ". Il sait comment
                  se produit l'apparition du facteur d'éveil de l'investigation
                  des phénomènes non apparu. Il sait comment s'épanouit
                  pleinement le facteur d'éveil de l'investigation des
                  phénomènes apparu.    3.  Si le facteur d'éveil de l'énergie
                est présent en lui, il sait : " le facteur d'éveil
                de l'énergie est en moi ". Si le facteur d'éveil
                de l'énergie n'est pas en lui, il sait : " le facteur
                d'éveil de l'énergie n'est pas en moi ". Il sait
                comment se produit l'apparition du facteur d'éveil de
                l'énergie non apparu. Il sait comment s'épanouit
                pleinement le facteur d'éveil de l'énergie apparu.  4.  Si le facteur d'éveil de l'intérêt
                  joyeux est présent en lui, il sait : " le
                  facteur d'éveil de l'intérêt joyeux est
                  en moi ". Si le facteur d'éveil de l'intérêt
                  joyeux n'est pas en lui, il sait : " le facteur d'éveil
                  de l'intérêt joyeux n'est pas en moi ". Il sait
                  comment se produit l'apparition du facteur d'éveil de
                  l'intérêt joyeux non apparu. Il sait comment s'épanouit
                  pleinement le facteur d'éveil de l'intérêt
                  joyeux apparu.  5.  Si le facteur d'éveil de la tranquilité est
                présent en lui, il sait : " le facteur d'éveil
                de la tranquilité est en moi ". Si le facteur d'éveil
                de la tranquilité n'est pas en lui, il sait : " le
                facteur d'éveil de la tranquilité n'est pas en
                moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur d'éveil
                de la tranquilité non apparu. Il sait comment s'épanouit
                pleinement le facteur d'éveil de la tranquilité apparu.    6.  Si le facteur d'éveil de la concentration
                est présent en lui, il sait : " le facteur d'éveil
                de la concentration est en moi ". Si le facteur d'éveil
                de la concentration n'est pas en lui, il sait : " le facteur
                d'éveil de la concentration n'est pas en moi ". Il sait
                comment se produit l'apparition du facteur d'éveil de
                la concentration non apparu. Il sait comment s'épanouit
                pleinement le facteur d'éveil de la concentration apparu.  7.  Si le facteur d'éveil de l'équanimité est
                présent en lui, il sait : " le facteur d'éveil
                de l'équanimité est en moi ". Si le facteur d'éveil
                de l'équanimité n'est pas en lui, il sait : " le
                facteur d'éveil de l'équanimité n'est pas
                en moi ". Il sait comment se produit l'apparition du facteur
                d'éveil de l'équanimité non apparu. Il sait
                comment s'épanouit pleinement le facteur d'éveil
                de l'équanimité apparu.   Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets
                mentaux intérieurement. Ainsi il demeure contemplant les
                objets mentaux sur les objets mentaux extérieurement.
                Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets
                mentaux intérieurement et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux, Il demeure
                contemplant la disparition des objets mentaux, Il demeure contemplant
                l'apparition et la disparition des objets mentaux.    La conscience : " Voilà des objets mentaux" est établie
                en lui dans la simple mesure nécessaire à la connaissance
                et à l'observation attentive. Ainsi il demeure libéré,
                ne s'attachant à rien dans le monde.  C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant les
                objets mentaux sur les objets mentaux des sept facteurs d'éveil.  | Et de plus, moines, un moine demeure pratiquant
                la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux des
                sept facteurs d'éveil.  Et comment pratique-t-il la contemplation des objets mentaux
                  sur les objets mentaux des sept facteurs d'éveil?...  Voici, moines, quand le facteur d'éveil de l'attention est
                  présent en lui, un moine sait : 'Le facteur d'éveil
                  de l'attention est en moi' ; ou quand le facteur d'éveil
                  de l'attention est absent, il sait : 'Le facteur d'éveil
                  de l'attention n'est pas en moi'. Et il sait comment se produit
                  l'apparition du facteur d'éveil de l'attention non apparu
                  ; et comment se produit la perfection dans le développement
                  du facteur d'éveil de l'attention apparu.      Quand le facteur d'éveil de l'investigation
                    de la réalité"                       énergie,              ravissement-         tranquillité,         concentration-           équanimité est présent en lui, un moine
                  sait: 'le facteur d'éveil de l'équanimité est
                  en moi' ; ou quand le facteur d'éveil de l'équanimité est
                  absent, il sait: 'le facteur d'éveil de l'équanimité n'est
                  pas en moi'. Et il sait comment se produit l'apparition du
                  facteur d'éveil de l'équanimité non apparu
                  ; et comment se produit la perfection dans le développement
                  du facteur d'éveil de l'équanimité apparu.    Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation des objets
                  mentaux intérieurement ou extérieurement, ou à la
                  fois intérieurement et extérieurement.      Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans les objets
                  mentaux, ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution
                  dans les objets mentaux, ou il demeure contemplant à la
                  fois les facteurs d'origine et de dissolution dans les
                  objets mentaux".  Ou la conscience qu"il y a les objets mentaux' est établie
                  en lui à un degré nécessaire à la
                  connaissance et à l'attention. Indépendant il
                  demeure, ne s'attachant à rien dans le monde.    Ainsi moines, demeure un moine pratiquant la contemplation
                  des objets mentaux sur les objets mentaux des sept facteurs
                  d'éveil.  |  |    
          
            |  |  |  |  |  |  
            | Les 4 nobles
              vérités | retour à la
                  table du Maha-satipatthana-sutta |  |  |  |  
            | Traduction 01 | traduction 02 | Traduction 03 | Traduction 04 |  |  
            | Puis encore, un bhikkhu demeure dans la contemplation
                des objets mentaux dans les objets mentaux en référence
                aux Quatre Nobles Vérités. Et comment un bhikkhu
                demeure-t-il dans la contemplation des objets mentaux dans
                les objets mentaux en référence aux Quatre Nobles
                Vérités ?    Voici : un bhikkhu comprend selon la réalité : " Ceci
                  est souffrance ".    Il comprend selon la réalité : " Ceci est l'origine
                  de la souffrance ".  Il comprend selon la réalité : " Ceci est la
                  cessation de la souffrance ".  Il comprend selon la réalité : " Ceci est la
                  voie menant à la cessation de la souffrance ".  | Et comment fait il pour regarder en leur entier
                les qualités mentales dans les qualités mentales
                par rapport aux quatre nobles vérités?       Il y a le cas où il perçoit, ainsi qu'il en
                  est réellement, que 'Ceci est la souffrance...    Ceci est l'origine de la souffrance...    Ceci est la cessation de la souffrance...  Ceci est la voie qui mène à la cessation de
                  la souffrance.' | Puis encore, O bhikkhus, un bhikkhu demeure dans
                la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux des
                Quatre Nobles Vérités. Et comment, O bhikkhus,
                un bhikkhu demeure-t-il dans la contemplation des objets mentaux
                sur les objets mentaux des Quatre Nobles Vérités ?    Voici, O bhikkhus, un bhikkhu comprend selon la réalité: "Ceci
                  est souffrance".  Il comprend selon la réalité : " Ceci est
                  l'origine de la souffrance ". Il comprend selon la réalité : " Ceci est
                  la cessation de la souffrance ". Il comprend selon la réalité : " Ceci est
                  la voie menant à la cessation de la souffrance ". | Et de plus, moines, un moine demeure pratiquant
                la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux
                des Quatre Nobles Vérités. Et comment pratique-t-il
                la contemplation des objets mentaux sur les objets mentaux
                des Quatre Nobles Vérités ?  Voici, moines, un moine sait, selon la réalité:
                  'Ceci est la souffrance';    il sait, selon la réalité: 'Ceci est l'origine
                  de la souffrance'; il sait, selon la réalité: 'Ceci est la cessation
                  de la souffrance';  il sait, selon la réalité: 'Ceci est le sentier
                  menant à la cessation de la souffrance'.  |  |  
            |  |  |  |  |  |  
            | Première Noble Vérité | retour à la
                  table du Maha-satipatthana-sutta |  |  |  |  
            |  |  |  |  |  |  
            | Traduction 01 | traduction 02 | Traduction 03 | Traduction 04 |  |  
            | 1. Qu'est ce que la Noble Vérité de la Souffrance
                ?  La naissance est souffrance, la vieillesse est souffrance, la
                maladie est souffrance, la mort est souffrance, le chagrin, les
                lamentations, la douleur, l'affliction et le désespoir
                sont souffrance; être uni à ce que l'on n'aime pas
                est souffrance, être séparé de ce que l'on
                aime est souffrance, ne pas obtenir ce que l'on désire
                est souffrance - en bref, les cinq agrégats d'attachement
                sont souffrance.    a) Et qu'est-ce que la naissance ? Quels que soient les êtres
                et leur espèce, le fait de naître, leur origine,
                leur conception, leur venue au monde, la manifestation de leurs
                agrégats, l'acquisition des sphères des sens -
                ceci est appelé la naissance.  b) Et qu'est-ce que la vieillesse ? Quels que soient les êtres
                et leur espèce, le fait de vieillir, le déclin
                croissant, la fragilité, l'apparition des poils blancs
                et des rides, la diminution des forces vitales, l'affaiblissement
                des facultés sensorielles - ceci est appelé la
                vieillesse.    c) Et qu'est-ce que la mort ? Quels que soient les êtres
                et leur espèce, le décès, la disparition,
                la destruction, la mort, l'achèvement de la vie, la dissolution
                des agrégats, le rejet du corps - ceci est appelé la
                mort.    d) Et qu'est-ce que le chagrin ? Le chagrin, la tristesse, la
                dépression, le chagrin intérieur, le malaise intérieur
                qui se manifestent en cas d'infortune ou de douleur - ceci est
                appelé le chagrin.   e) Et qu'est-ce que les lamentations? Les plaintes, les lamentations,
                les larmes et les pleurs qui se manifestent en cas d'infortune
                ou de douleur - ceci est appelé les lamentations.    f) Et qu'est-ce que la douleur ? La douleur physique et le malaise
                physique, la sensation pénible et désagréable
                produite par un contact physique - ceci est appelé la
                douleur.  g) Et qu'est-ce que l'affliction ? La douleur mentale et le
                malaise mental, la sensation pénible et désagréable
                produite par un contact mental - ceci est appelé l'affliction.  h) Et qu'est-ce que le désespoir ? La détresse
                et le désespoir, l'état déprimé et
                désespéré qui se manifestent en cas d'infortune
                ou de douleur - ceci est appelé le désespoir.    i) Et qu'est-ce que la souffrance d'être uni à ce
                que l'on n'aime pas ? Il arrive que l'on soit en contact avec
                des formes, des sons, des odeurs, des goûts et des contacts
                physiques qui sont pour nous indésirables, déplaisants,
                et repoussants ; ou bien que l'on soit en contact, en relation
                ou en interaction avec des personnes qui voudraient nous voir
                malades, qui souhaitent notre malheur, notre mal-être et
                notre insécurité. Ceci est appelé : être
                uni à ce que l'on n'aime pas.      j) Et qu'est-ce que la souffrance d'être séparé de
                ce que l'on aime ? Il arrive que l'on soit privé des formes,
                des sons, des odeurs, des goûts et des contacts physiques
                qui sont pour nous désirables, plaisants et attirants ;
                ou bien que l'on soit privé du contact, de la relation
                ou de l'interaction avec des personnes qui nous veulent du bien,
                qui nous souhaitent tous les bienfaits, tout le confort et toute
                la sécurité possible ; ou bien que l'on soit
                privé de la présence d'une mères, d'un père,
                de frères, de sours, des frères aînés
                ou cadets, d'amis ou de compagnons. Ceci est appelé : être
                séparé de ce que l'on aime.  k) Et qu'est-ce que la souffrance de ne pas obtenir ce que l'on
                désire? Chez les êtres sujets à la naissance,
                le désir apparaît : 'Oh puissions-nous ne pas être
                sujets à la naissance ! Oh, si seulement cette naissance
                n'était pas survenue !' Mais on ne peut obtenir cela par
                un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire
                est souffrance - ceci est appelé : ne pas obtenir
                ce que l'on désire. Chez les êtres sujets à la
                vieillesse, le désir apparaît: 'Oh puissions-nous
                ne pas être sujets à la vieillesse ! Oh, si seulement
                cette vieillesse pouvait ne pas arriver !' Mais on ne peut pas
                obtenir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que l'on
                désire est souffrance - ceci est appelé : ne pas
                obtenir ce que l'on désire.  Chez les êtres sujets à la maladie, le désir
                apparaît: 'Oh puissions-nous ne pas être sujets à la
                maladie ! Oh, si seulement la maladie pouvait ne pas arriver
                !' Mais on ne peut pas obtenir cela par un simple souhait et
                ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance - ceci
                est appelé : ne pas obtenir ce que l'on désire.  Chez les êtres sujets à la mort, le désir
                apparaît: 'Oh puissions-nous ne pas être sujets à la
                mort ! Oh, si seulement la mort pouvait ne pas arriver !' Mais
                on ne peut pas obtenir cela par un simple souhait et ne pas obtenir
                ce que l'on désire est souffrance - ceci est appelé :
                ne pas obtenir ce que l'on désire.  Chez les êtres sujets au chagrin, le désir apparaît:
                'Oh puissions-nous ne pas être sujets au chagrin ! Oh,
                si seulement le chagrin pouvait ne pas arriver !' Mais on ne
                peut pas obtenir cela par un simple souhait et ne pas obtenir
                ce que l'on désire est souffrance - ceci est appelé :
                ne pas obtenir ce que l'on désire.    Chez les êtres sujets aux lamentations, le désir
                apparaît: 'Oh puissions-nous ne pas être sujets aux
                lamentations ! Oh, si seulement les lamentations pouvaient ne
                pas arriver !' Mais on ne peut pas obtenir cela par un simple
                souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance
                - ceci est appelé : ne pas obtenir ce que l'on désire.
                Chez les êtres sujets à la douleur, le désir
                apparaît: 'Oh puissions-nous ne pas être sujets à la
                douleur! Oh, si seulement la douleur pouvait ne pas arriver !'
                Mais on ne peut pas obtenir cela par un simple souhait et ne
                pas obtenir ce que l'on désire est souffrance - ceci est
                appelé : ne pas obtenir ce que l'on désire.
                Chez les êtres sujets à l'affliction, le désir
                apparaît: 'Oh puissions-nous ne pas être sujets à l'affliction
                ! Oh, si seulement l'affliction pouvait ne pas arriver !'
                Mais on ne peut pas obtenir cela par un simple souhait et ne
                pas obtenir ce que l'on désire est souffrance - ceci est
                appelé : ne pas obtenir ce que l'on désire
                Chez les êtres sujets au désespoir, le désir
                apparaît: 'Oh puissions-nous ne pas être sujets au
                désespoir ! Oh, si seulement le désespoir pouvait
                ne pas arriver !' Mais on ne peut pas obtenir cela par un simple
                souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance
                - ceci est appelé : ne pas obtenir ce que l'on désire.  l) Et que signifie : " En bref, les cinq agrégats d'attachement
                sont souffrance ? " Ce sont les agrégats de la forme,
                les agrégats de la sensation, les agrégats de la
                perception, les agrégats des fabrications mentales et
                les agrégats de la conscience sensorielle. Voilà ce
                dont on dit : « En bref, les cinq agrégats
                d'attachement sont souffrance. »    Ceci est la Noble Vérité de la Souffrance.  |  "Maintenant qu'est-ce que la Noble Vérité de
                la souffrance? La naissance est une contrainte, vieillir est
                une contrainte, la mort est angoissante; peine, lamentation,
                douleur, angoisse, et désespoir sont contrainte; l'association
                avec ceux qu'on n'aime pas est une contrainte; la séparation
                d'avec ceux qu'on aime est une contrainte; ne pas obtenir ce
                qu'on veut est une contrainte. Bref, les cinq agrégats
                d'attachement sont contrainte.    "Et qu'est-ce que la naissance ? Quelle que soit la
                naissance, prendre naissance, descendre, venir-à-être,
                apparaître, apparition des agrégats, et acquisition
                des sphères [des sens] des différents être
                dans ce groupe-ci ou ce groupe-là d'êtres, c'est
                là ce qu'on appelle la naissance.    "Et qu'est-ce que vieillir ? Quoi que soit vieillir,
                décrépitude, le fait d'être cassé,
                de blanchir, de rider, déclin de la force de vie, affaiblissement
                des facultés de différents êtres dans ce
                groupe-ci ou ce groupe-là d'êtres, c'est là ce
                qu'on appelle vieillir.  "Et qu'est-ce que la mort ? Quoi que ce soit, décès,
                cessation, rupture, disparition, mourir, la mort, avoir fait
                son temps, rupture des agrégats, abandon du corps corps,
                interruption de la faculté de vie des différents êtres
                dans ce groupe-ci ou ce groupe-là d'êtres, c'est
                là ce qu'on appelle la mort.    "Et qu'est-ce que la peine ? Quoi que soit la peine,
                tristesse, chagrin, peine intérieure, chagrin intérieur
                de quiconque souffre d'infortune, touché par quelque chose
                de douloureux, c'est là ce qu'on appelle la peine.  "Et qu'est-ce que la lamentation ? Quoi que soit, pleurer,
                s'affliger, se lamenter, verser des larmes, brailler, la lamentation
                de quiconque souffre d'infortune, touché par quelque chose
                de douloureux, c'est là ce qu'on appelle lamentation.  "Et qu'est-ce que la douleur ? Quoi que soit qui est
                ressenti comme douleur physique, inconfort corporel, douleur
                ou inconfort nés de contact physique, c'est là ce
                qu'on appelle douleur.  "Et qu'est-ce que l'angoisse ? Quoi que soit qui est
                ressenti comme douleur mentale, inconfort mental, douleur ou
                inconfort nés du contact mental, c'est là ce qu'on
                appelle angoisse.  "Et qu'est-ce que le désespoir ? Quoi que soit
                le désespoir, le découragement, la désespérance
                de quiconque souffre d'infortune, touché par une chose
                douloureuse, c'est là ce qu'on appelle désespoir.   "Et qu'est-ce que la souffrance de l'association avec ceux qu'on
                n'aime pas? Il y a le cas où on a des visions, des sons,
                odeurs, saveurs, ou des sensations tactiles indésirables,
                déplaisantes, repoussantes; ou qu'on a un rapport, un
                contact, une relation, une interaction avec ceux qui nous veulent
                du mal, qui souhaitent notre malheur, qui souhaitent notre inconfort,
                qui ne nous souhaitent pas d'être libres du joug. C'est
                ce qu'on appelle la souffrance de l'association avec ceux qu'on
                n'aime pas.    "Et qu'est-ce que la souffrance de la séparation d'avec
                ceux qu'on aime? Il y a le cas où on n'a pas des visions,
                des sons, odeurs, saveurs, ou des sensations tactiles désirables,
                plaisantes, attrayantes; ou qu'on n'a pas de rapport, de contact,
                de relation, d'interaction avec ceux qui nous veulent du bien,
                qui souhaitent notre bénéfice, qui souhaitent notre
                confort, qui nous souhaitent d'être libres du joug, pas
                plus qu'avec notre mère, notre père, notre frère,
                notre soeur, nos amis, nos compagnons ou nos proches. C'est ce
                qu'on appelle la souffrance de la séparation d'avec ceux
                qu'on aime.    "Et qu'est-ce que la souffrance de ne pas obtenir ce qu'on veut?
                En étant sujet à la naissance, surgit le souhait,
                'O, si nous pouvions ne pas être sujets à la naissance,
                et que la naissance ne nous arrive pas.' Mais on ne peut arriver à ceci
                seulement en le souhaitant. Ceci est la souffrance de ne pas
                obtenir ce qu'on veut.  En étant sujets à vieillir...                à la maladie...            à la mort...            à la peine, aux lamentations, à la douleur, l'angoisse,
                et le désespoir, surgit le souhait, 'O, si nous pouvions
                ne pas être sujets à vieillir...  à la maladie...  à la mort...    à la peine, aux lamentations, à la douleur, l'angoisse,
                et le désespoir, et que vieillir...  la maladie...  la mort...  la peine, les lamentations, la douleur, l'angoisse, et le désespoir
                ne nous arrivent pas.'      Mais on ne peut arriver à ceci seulement en le souhaitant.                            Ceci est la souffrance de ne pas obtenir ce qu'on veut.  "Et que sont les cinq agrégats d'attachement qui, en
                bref, sont contrainte? La forme en tant qu'agrégat d'attachement,
                la sensation en tant qu'agrégat d'attachement, la perception
                en tant qu'agrégat d'attachement, les fabrications en
                tant qu'agrégat d'attachement, la conscience en tant qu'agrégat
                d'attachement: C'est là ce qu'on appelle les cinq agrégats
                d'attachement qui, en bref, sont contrainte.  "C'est ce qu'on appelle la Noble Vérité de la
                souffrance.  | 1.  Qu'est ce, O bhikkhus, que la Noble Vérité de
                la Souffrance ? La naissance est souffrance, la vieillesse
                est souffrance, la maladie est souffrance, la mort est souffrance,
                le chagrin, les lamentations, la douleur, l'affliction et le
                désespoir sont souffrance ; être uni à ce
                que l'on aime pas est souffrance, être séparé de
                ce que l'on aime est souffrance, ne pas obtenir ce que l'on désire
                est souffrance, en bref, les cinq agrégats d'attachement
                sont souffrance.    a)  Et qu'est-ce, O bhikkhus, que la naissance ?
                Pour tels ou tels êtres, appartenant à telle ou
                telle espèce, leur naissance, leur origine, leur conception,
                leur venue au monde, la manifestation de leurs agrégats,
                l'acquisition des sphères des sens, - ceci est appelé,
                O bhikkhus, la naissance.  b)  Et qu'est-ce, O bhikkhus, que la vieillesse ?
                Pour tels ou tels êtres, appartenant à telle ou
                telle espèce, la vieillesse, le déclin croissant,
                la fragilité, l'apparition des cheveux blancs et des rides,
                la diminution des forces vitales, l'affaiblissement des facultés
                sensorielles, - ceci est appelé, O bhikkhus, la vieillesse.  c)  Et qu'est-ce, O bhikkhus, que la mort ? Pour
                tels ou tels êtres, appartenant à telle ou telle
                espèce, le départ, la disparition, leur destruction,
                leur mort, l'achèvement de leur vie, la dissolution des
                agrégats, le rejet du corps, - ceci est appelé,
                O bhikkhus, la mort.    d)  Et qu'est-ce, O bhikkhus, que le chagrin ?
                Quoi que l'on subisse par telle infortune ou tel contact avec
                un phénomène douloureux, le chagrin, la tristesse,
                l'état d'esprit attristé, le chagrin intérieur,
                le malaise intérieur, - ceci est appelé, O bhikkhus,
                le chagrin.  e)  Et qu'est-ce, O bhikkhus, que les lamentations ?
                Quoi que l'on subisse par telle infortune ou tel contact avec
                un phénomène douloureux, est plainte, lamentation,
                l'état de gémissement et de lamentation, - ceci
                est appelé, O bhikkhus, les lamentations.  f)  Et qu'est-ce, O bhikkhus, que la douleur ?
                La douleur physique et la gène physique, la sensation
                pénible et désagréable produite par un contact
                physique, - ceci est appelé, O bhikkhus, la douleur.  g)  Et qu'est-ce, O bhikkhus, que l'affliction ?
                La douleur mentale et la gène mentale, la sensation pénible
                et désagréable produite par un contact mental,
                - ceci est appelé, O bhikkhus, l'affliction.  h)  Et qu'est-ce, O bhikkhus, que le désespoir ?
                Quoi que l'on subisse par telle infortune ou tel contact avec
                un phénomène douloureux, la détresse et
                le désespoir, l'état déprimé et désespéré -
                ceci est appelé, O bhikkhus, le désespoir. i)  Et qu'est-ce, O bhikkhus, que la souffrance d'être
                uni à ce que l'on n'aime pas ? Il y a des formes,
                les sons, des odeurs, des goûts, des contacts et des objets
                mentaux déplaisants, désagréables et repoussants
                qui produisent le malaise, sont maléfiques, incomfortables,
                perturbants ; être unis, en contact, ensemble et joints à eux,
                - ceci est appelé, O bhikkhus, être uni à ce
                que l'on n'aime pas.        j)  Et qu'est-ce, O bhikkhus, que la souffrance d'être
                séparé de ce que l'on aime ? Il y a des formes,
                les sons, des odeurs, des goûts, des contacts et des objets
                mentaux plaisants, agréables et attirants qui produisent
                le bien-être, sont bénéfiques, comfortables,
                reposants ; il y a les mères, les pères, les
                frères, les soeurs, les frères ainés ou
                cadets, les amis, les compagnons, les relations familiales ;
                ne pas être réunis, en communauté, ensemble
                et séparés d'eux, - Ceci est appelé, O bhikkhus, être
                séparé de ce que l'on aime.    k)  Et qu'est-ce, O bhikkhus, que la souffrance de
                ne pas obtenir ce que l'on désire ? Chez les êtres
                sujets à la naissance, le désir apparaît :
                'O puissions-nous ne pas être sujet à la naissance !
                O, si cette naissance n'était pas survenue !' Mais
                on ne peut pas avoir cela par un simple souhait et ne pas obtenir
                ce que l'on désire est souffrance. - Ceci est appelé,
                O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on désire Chez les êtres
                sujets à la vieillesse, le désir apparaît :
                'O puissions-nous ne pas être sujet à la vieillesse !
                O, si cette vieillesse n'était pas survenue !' Mais
                on ne peut pas avoir cela par un simple souhait et ne pas obtenir
                ce que l'on désire est souffrance. - Ceci est appelé,
                O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on désire    Chez les êtres sujets à la maladie, le désir
                apparaît : 'O puissions-nous ne pas être sujet à la
                maladie ! O, si cette maladie n'était pas survenue !'
                Mais on ne peut pas avoir cela par un simple souhait et ne pas
                obtenir ce que l'on désire est souffrance. - Ceci est
                appelé, O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on désire Chez les êtres sujets à la mort, le désir
                apparaît : 'O puissions-nous ne pas être sujet à la
                mort ! O, si cette mort n'était pas survenue !'
                Mais on ne peut pas avoir cela par un simple souhait et ne pas
                obtenir ce que l'on désire est souffrance. - Ceci est
                appelé, O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on désire  Chez les êtres sujets au chagrin, le désir apparaît :
                'O puissions-nous ne pas être sujet au chagrin ! O,
                si ce chagrin n'était pas survenu !' Mais on ne peut
                pas avoir cela par un simple souhait et ne pas obtenir ce que
                l'on désire est souffrance. - Ceci est appelé,
                O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on désire    Chez les êtres sujets aux lamentations, le désir
                apparaît : 'O puissions-nous ne pas être sujet
                aux lamentations ! O, si ces lamentations n'étaient
                pas survenues !' Mais on ne peut pas avoir cela par un simple
                souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance.
                - Ceci est appelé, O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on
                désire Chez les êtres sujets à la douleur,
                le désir apparaît : 'O puissions-nous ne pas être
                sujet à la douleur ! O, si cette douleur n'était
                pas survenue !' Mais on ne peut pas avoir cela par un simple
                souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance.
                - Ceci est appelé, O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on
                désire Chez les êtres sujets à l'affliction,
                le désir apparaît : 'O puissions-nous ne pas être
                sujet à l'affliction ! O, si cette affliction n'était
                pas survenue !' Mais on ne peut pas avoir cela par un simple
                souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance.
                - Ceci est appelé, O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on
                désire Chez les êtres sujets au désespoir,
                le désir apparaît : 'O puissions-nous ne pas être
                sujet au désespoir ! O, si ce désespoir n'était
                pas survenu !' Mais on ne peut pas avoir cela par un simple
                souhait et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance.
                - Ceci est appelé, O bhikkhus, ne pas obtenir ce que l'on
                désire. l)  Et qu'est-ce, O bhikkhus, que le sens de : " en
                bref, les cinq agrégats d'attachement sont souffrance ? " Ce
                sont les agrégats de la forme, les agrégats de
                la sensation, les agrégats de la perception, les agrégats
                des formations mentales et les agrégats de la conscience.
                C'est ce qu'on appelle : en bref, les cinq agrégats
                d'attachement sont souffrance.   Ceci, O bhikkhus, est la Noble Vérité de la Souffrance.  | Et qu'est-ce, moines, que la Noble Vérité de
                la Souffrance?  La naissance est souffrance; la vieillesse est souffrance;
                  la mort est souffrance; le chagrin, les lamentations, la douleur,
                  l'affliction et le désespoir sont souffrance; ne pas
                  obtenir ce que l'on désire est souffrance; en bref,
                  les cinq Agrégats d'Attachement sont souffrance.        Qu'est-ce, maintenant, que la naissance La naissance d'êtres
                  appartenant à cet ordre d'êtres-ci ou à celui-là,
                  leur naissance, leur origine, leur conception, leur venue au
                  monde, la manifestation des Agrégats, l'acquisition
                  des sphères des sens - ceci s'appelle la naissance.  Et qu'est-ce que la vieillesse? La vieillesse est l'avancement
                  en fige des êtres appartenant à cet ordre d'êtres-ci
                  ou a celui-là, leur fragilité, leur déclin
                  croissant. l'apparition des cheveux blancs et des rides ; la
                  diminution de leur force vitale, l'affaiblissement de leurs
                  facultés sensorielles -- ceci s'appelle la vieillesse.  Et qu'est-ce que la mort ? Le départ et la disparition
                  des êtres de cet ordre d'êtres-ci ou de celui-là,
                  leur destruction, leur disparition, leur mort, l'achèvement
                  de leur vie, la disso- lution des Agrégats, le rejet
                  du corps - ceci s'appelle la mort.    Et qu'est-ce que le chagrin ? Le chagrin qu'on subit à cause
                  de cette perte ou infortune-ci ou de celle-là, la tristesse,
                  l'état d'esprit attristé, le chagrin intérieur,
                  le malheur intérieur - ceci s'appelle le chagrin.  Et qu'est-ce que les lamentations ? Quoi que l'on subisse
                  par cette perte ou infortune-ci ou celle-là, est plainte
                  et lamentation, l'état de gémissement et de lamentation
                  - ceci s'appelle les lamentations.      Et qu'est-ce que la douleur ? La douleur physique et la gêne
                  physique, la sensation pénible et désagréable
                  que produit le contact physique - ceci s'appelle la douleur.  Et qu'est-ce que l'affliction ? La douleur mentale et la gène
                  mentale, la sensation pénible et désagréable
                  que produit le contact mental - ceci s'appelle l'affliction.  Et qu'est-ce que le désespoir ? La détresse
                  et le désespoir apparaissant, quand on subit cette perte
                  ou infortune-ci ou celle-là, l'état de détresse
                  - ceci s'appelle le désespoir.    Et qu'est-ce que la 'Souffrance de ne pas obtenir ce que l'on
                  désire' ? Chez les êtres sujets à la naissance,
                  le désir apparait '0 que n'étions-nous pas sujets à la
                  naissance ! 0 si cette nouvelle naissance n'avait pas été devant
                  nous !'. Et chez les êtres sujets à la vieillesse, à la
                  maladie, à la mort. au chagrin, aux lamentations, à la
                  douleur, à l'affliction et au désespoir, le souhait
                  apparaît : '0 que n'étions-nous pas sujets à ces
                  choses ! 0 si ces choses n'avaient pas été devant
                  nous !'. Mais on ne peut avoir cela par un simple souhait ;
                  et ne pas obtenir ce que l'on désire est souffrance.  Et qu'est-ce que (le sens de l'assertion) ?                                                                                                                                            En bref, les cinq Agrégats d'Attachement'? Ce sont
                  les Agrégats de la forme, de la sensation, de la perception,
                  des formations mentales et de la conscience. C'est ce qu'on
                  appelle 'en bref les cinq Agrégats d'Attachement sont
                  souffrance'.        Ceci, ô moines, est la Noble Vérité de
                  la Souffrance.  |  |  
            |  |  |  |  |  |  
            | 2ème Noble Vérité |  |  |  |  |  
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            | 2. Qu'est ce que la Noble Vérité de
                l'Origine de la Souffrance ?  C'est la soif du désir qui donne lieu à une
                  renaissance ; elle est liée au plaisir et à la
                  passion, elle se délecte ici et là. Il s'agit
                  de la soif des plaisirs des sens, la soif d'exister et la soif
                  d'anéantissement.  Mais où cette soif apparaît-elle? Où prend-elle
                  racine? Là où il y a des formes plaisantes et
                  attirantes selon les critères du monde - c'est là que
                  cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.
                  Et qu'est-ce qui est plaisant et attirant selon les critères
                  du monde ?      L'oil est plaisant et attirant selon les critères du
                  monde. C'est là que cette soif apparaît et prend
                  racine.      L'oreille est plaisante et attirante selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif apparaît et
                  prend  racine.  Le nez est plaisant et attirant selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif apparaît et
                  prend racine.  La langue est plaisante et attirante selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif apparaît et
                  prend racine. Le corps est plaisant et attirant selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif apparaît et
                  prend racine.  L'esprit est plaisant et attirant selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif apparaît et
                  prend racine.    Les formes sont plaisantes et attirantes selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif apparaît et
                  prend racine.  Les sons sont plaisants et attirants selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif apparaît et
                  prend racine.  Les odeurs sont plaisantes et attirantes selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif apparaît et
                  prend racine.  Les goûts sont plaisants et attirants selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif apparaît et
                  prend racine.  Les contacts sont plaisants et attirants selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif apparaît et
                  prend racine.  Les objets mentaux sont plaisants et attirants selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif apparaît et
                  prend racine.  La conscience visuelle est plaisante et attirante selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
                  et prend racine.  La conscience auditive est plaisante et attirante selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
                  et prend racine.  La conscience olfactive est plaisante et attirante selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
                  et prend racine.  La conscience gustative est plaisante et attirante selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
                  et prend racine.    La conscience tactile est plaisante et attirante selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
                  et prend racine.  La conscience mentale est plaisante et attirante selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
                  et prend racine.  Le contact avec l'oil est plaisant et attirant selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif apparaît et
                  prend racine.  Le contact avec l'oreille est plaisant et attirant selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
                  et prend racine.  Le contact avec le nez est plaisant et attirant selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
                  et prend racine.  Le contact avec la langue est plaisant et attirant selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
                  et prend racine.  Le contact avec le corps est plaisant et attirant selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
                  et prend racine.  Le contact avec l'esprit est plaisant et attirant selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
                  et prend racine.  La sensation née du contact avec l'oil est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif apparaît et prend racine.  La sensation née du contact avec l'oreille est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif apparaît et prend racine.  La sensation née du contact avec le nez est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif apparaît et prend racine.    La sensation née du contact avec la langue est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif apparaît et prend racine.  La sensation née du contact avec le corps est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif apparaît et prend racine.  La sensation née du contact avec l'esprit est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif apparaît et prend racine.      La perception des formes est plaisante et attirante selon
                  les critères du monde. C'est là que cette soif
                  apparaît et prend racine.  La perception des sons est plaisante et attirante selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
                  et prend racine.  La perception des odeurs est plaisante et attirante selon
                  les critères du monde. C'est là que cette soif
                  apparaît et prend racine.  La perception des goûts est plaisante et attirante selon
                  les critères du monde. C'est là que cette soif
                  apparaît et prend racine.  La perception des contacts est plaisante et attirante selon
                  les critères du monde. C'est là que cette soif
                  apparaît et prend racine.    La perception des objets mentaux est plaisante et attirante
                  selon les critères du monde. C'est là que cette
                  soif apparaît et prend racine.  Les intentions envers les formes sont plaisantes et attirantes
                  selon les critères du monde. C'est là que cette
                  soif apparaît et prend racine.  Les intentions envers les sons sont plaisantes et attirantes
                  selon les critères du monde. C'est là que cette
                  soif apparaît et prend racine.    Les intentions envers les odeurs sont plaisantes et attirantes
                  selon les critères du monde. C'est là que cette
                  soif apparaît et prend racine.    Les intentions envers les goûts sont plaisantes et attirantes
                  selon les critères du monde. C'est là que cette
                  soif apparaît et prend racine.  Les intentions envers les contacts sont plaisantes et attirantes
                  selon les critères du monde. C'est là que cette
                  soif apparaît et prend racine.    Les intentions envers les objets mentaux sont plaisantes et
                  attirantes selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif apparaît et prend racine.  Le désir des formes est plaisant et attirant selon
                  les critères du monde. C'est là que cette soif
                  apparaît et prend racine.  Le désir des sons est plaisant et attirant selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
                  et prend racine.  Le désir des odeurs est plaisant et attirant selon
                  les critères du monde. C'est là que cette soif
                  apparaît et prend racine.  Le désir des goûts est plaisant et attirant selon
                  les critères du monde. C'est là que cette soif
                  apparaît et prend racine.  Le désir des contacts est plaisant et attirant selon
                  les critères du monde. C'est là que cette soif
                  apparaît et prend racine.  Le désir des objets mentaux est plaisant et attirant
                  selon les critères du monde. C'est là que cette
                  soif apparaît et prend racine.  La pensée appliquée aux formes est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif apparaît et prend racine.    La pensée appliquée aux sons est plaisante et
                  attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif apparaît et prend racine.    La pensée appliquée aux odeurs est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif apparaît et prend racine.  La pensée appliquée aux goûts est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif apparaît et prend racine.  La pensée appliquée aux contacts est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif apparaît et prend racine.    La pensée appliquée aux objets mentaux est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif apparaît et prend racine.    L'analyse des formes est plaisante et attirante selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
                  et prend racine.    L'analyse des sons est plaisante et attirante selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif apparaît et
                  prend racine.  L'analyse des odeurs est plaisante et attirante selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
                  et prend racine.  L'analyse des goûts est plaisante et attirante selon
                  les critères du monde. C'est là que cette soif
                  apparaît et prend racine.  L'analyse des contacts est plaisante et attirante selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif apparaît
                  et prend racine.  L'analyse des objets mentaux est plaisante et attirante selon
                  les critères du monde.  C'est là que cette soif apparaît et prend racine.  Ceci est la Noble Vérité de l'apparition de
                  la Souffrance.  |  "Et qu'est-ce que la Noble Vérité d'apparition
                de la souffrance?  L'avidité qui est cause de devenir ultérieur
                  -- accompagné de la passion et du plaisir, se délectant
                  parfois ici et parfois là -- c-à-d., avide de
                  sensualité, avide de devenir, avide de non-devenir.  "Et d'où provient cette avidité, quand elle
                  surgit? Et où, lorsqu'elle s'installe, demeure-t-elle?
                  Quoi que soit qui nous est attrayant et séduisant en
                  termes mondains: c'est de là que provient cette avidité,
                  quand elle surgit. C'est là, lorsqu'elle s'installe,
                  qu'elle demeure. "Et qu'est-ce qu'attrayant et séduisant
                  en termes mondains?  L'oeil nous est attrayant et séduisant en termes mondains.
                  C'est de là que provient cette avidité, quand
                  elle surgit. C'est là, lorsqu'elle s'installe, qu'elle
                  demeure.    "Les oreilles...        Le nez...    La langue...      Le corps...    L'intellect...      "Les formes...      Les sons...      Les odeurs...        Les goûts...      Les sensations tactiles...      Les idées...    "La conscience visuelle...      La conscience auditive...    La conscience olfactive...      La conscience gustative...        La conscience corporelle...      La conscience intellectuelle...        "Le contact visuel...    Le contact auditif...      Le contact olfactif...        Le contact gustatif...    Le contact corporel...      Le contact intellectuel...      "La sensation née du contact visuel...      La sensation née du contact auditif...    La sensation née du contact olfactif...    La sensation née du contact gustatif...      La sensation née du contact corporel...      La sensation née du contact intellectuel...        "Perception des formes...      Perception des sons...      Perception des odeurs...    Perception des goûts...      Perception des sensations tactiles...        Perception des idées...      "Intention pour les formes...      Intention pour les sons...      Intention pour les odeurs...        Intention pour les goûts...        Intention pour les sensations tactiles...      Intention pour les idées...      "Avidité pour les formes...      Avidité pour les sons...     Avidité pour les odeurs...     Avidité pour les goûts...      Avidité pour les sensations tactiles...      Avidité pour les idées...    "La pensée dirigée vers les formes...      La pensée dirigée vers les sons...      La pensée dirigée vers les odeurs...      La pensée dirigée vers les goûts...      La pensée dirigée vers les sensations tactiles...      La pensée dirigée vers les idées...        "Evaluation des formes...        Evaluation des sons...      Evaluation des odeurs...      Evaluation des goûts...      Evaluation des sensations tactiles...      Evaluation des idées qui nous est attrayant et séduisant
                  en termes mondains.C'est de là que provient cette avidité,
                  quand elle surgit. C'est là, lorsqu'elle s'installe,
                  qu'elle demeure.  "C'est ce qu'on appelle la Noble Vérité d'apparition
                  de la souffrance | 2.  Qu'est ce, O bhikkhus, que la Noble
                Vérité de l'Origine de la Souffrance ?  C'est cette 'soif' qui donne lieu à une renaissance,
                  et qui liée au plaisir et à la passion se réjouit
                  ici et là, à savoir : la soif des plaisirs
                  des sens, la soif de devenir et la soif d'anéantissement.    Mais où cette soif apparaît-elle ? Où prend-elle
                  racine ? Partout dans le monde où il y a des formes
                  plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît
                  et prend racine.          Dans le monde de l'oeil, là où il y a des formes
                  plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît
                  et prend racine.  Dans le monde de l'oreille, là où il y a des
                  formes plaisantes et des formes agréables, cette soif
                  apparaît et prend racine.  Dans le monde du nez, là où il y a des formes
                  plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît
                  et prend racine.  Dans le monde de la langue, là où il y a des
                  formes plaisantes et des formes agréables, cette soif
                  apparaît et prend racine.  Dans le monde du corps, là où il y a des formes
                  plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît
                  et prend racine.  Dans le monde de l'esprit, là où il y a des
                  formes plaisantes et des formes agréables, cette soif
                  apparaît et prend racine. Dans le monde des formes, là où il y a des formes
                  plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît
                  et prend racine.  Dans le monde des sons, là où il y a des formes
                  plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît
                  et prend racine.  Dans le monde des odeurs, là où il y a des formes
                  plaisantes et des formes agréables, cette soif apparaît
                  et prend racine.  Dans le monde des goûts, là où il y a
                  des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde des contacts, là où il y a des
                  formes plaisantes et des formes agréables, cette soif
                  apparaît et prend racine.  Dans le monde des objets mentaux, là où il y
                  a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la conscience visuelle, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la conscience auditive, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la conscience olfactive, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.    Dans le monde de la conscience gustative, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la conscience tactile, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la conscience mentale, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.    Dans le monde du contact de l'oeil, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde du contact de l'oreille, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde du contact du nez, là où il y
                  a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde du contact de la langue, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde du contact du corps, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde du contact de l'esprit, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la sensation née du contact de l'oeil,
                  là où il y a des formes plaisantes et des formes
                  agréables, cette soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la sensation née du contact de l'oreille,
                  là où il y a des formes plaisantes et des formes
                  agréables, cette soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la sensation née du contact du nez,
                  là où il y a des formes plaisantes et des formes
                  agréables, cette soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la sensation née du contact de la
                  langue, là où il y a des formes plaisantes et
                  des formes agréables, cette soif apparaît et prend
                  racine.  Dans le monde de la sensation née du contact du corps,
                  là où il y a des formes plaisantes et des formes
                  agréables, cette soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la sensation née du contact de l'esprit,
                  là où il y a des formes plaisantes et des formes
                  agréables, cette soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la perception des formes, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la perception des sons, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la perception des odeurs, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la perception des goûts, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la perception des contacts, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la perception des objets mentaux, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde des intentions envers les formes, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde des intentions envers les sons, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde des intentions envers les odeurs, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde des intentions envers les goûts, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde des intentions envers les contacts, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde des intentions envers les objets mentaux, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde du désir des formes, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde du désir des sons, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde du désir des odeurs, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde du désir des goûts, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde du désir des contacts, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde du désir des objets mentaux, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la pensée appliquée aux formes,
                  là où il y a des formes plaisantes et des formes
                  agréables, cette soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la pensée appliquée aux sons,
                  là où il y a des formes plaisantes et des formes
                  agréables, cette soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la pensée appliquée aux odeurs,
                  là où il y a des formes plaisantes et des formes
                  agréables, cette soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la pensée appliquée aux goûts,
                  là où il y a des formes plaisantes et des formes
                  agréables, cette soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la pensée appliquée aux contacts,
                  là où il y a des formes plaisantes et des formes
                  agréables, cette soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de la pensée appliquée aux objets
                  mentaux, là où il y a des formes plaisantes et
                  des formes agréables, cette soif apparaît et prend
                  racine.  Dans le monde de l'analyse des formes, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de l'analyse des sons, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de l'analyse des odeurs, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de l'analyse des goûts, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.    Dans le monde de l'analyse des contacts, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.  Dans le monde de l'analyse des objets mentaux, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif apparaît et prend racine.    Ceci, O bhikkhus, est la Noble Vérité de l'apparition
                  de la Souffrance.  | Et qu'est-ce, moines, que la Noble Vérité de
                l'Origine de la Souffrance ?  C'est ce désir ardent qui donne lieu à une renaissance,
                  et, lié au plaisir et au désir, trouve une joie
                  toujours renouvelée tantôt ici. tantôt lit, à savoir,
                  le Désir Sensuel, le Désir d'Existence Eternelle
                  et le Désir de la Non-Existence.  Mais où ce désir apparaît-il et où prend-il
                  racine ? Là oit dans le monde il y a des choses qui
                  procurent joie et plaisir. ce désir apparaît et
                  prend racine.          L'oeil,        l'oreille,    le nez,      la langue,      le corps et      l'esprit procurent joie et plaisir : là ce désir
                  apparait et prend racine.    Les formes visibles,      les sons,      les odeurs,        les saveurs,      les impressions corporelles et    les objets mentaux procurent joie et plaisir : là ce
                  désir apparait et prend racine.    La conscience de    la conscience de l'oreille,      la conscience du nez,      la conscience de la langue,       la conscience du corps et     la conscience de l'esprit...      Le contact 'sextuple correspondant)                                 - la sensation née de ce contact sextuple                                                                              - la volonté sextuple (pour les formes visibles, etc)                                        le désir sextuple                                    - la conception de pensée sextuple (concernant les
                  formes visibles, etc.)                                                                    la pensée sans suite sextuple procurent joie et plaisir
                  : là ce désir apparaît et prend racine.      Ceci, moines, est la Noble Vérité de l'Origine
                  de la Souffrance..  |  |  
            |  |  |  |  |  |  
            | 3ème noble vérité |  |  |  |  |  
            |  | retour à la
                table du Maha-satipatthana-sutta |  |  |  |  
            | Traduction 01 | traduction 02 | Traduction 03 | Traduction 04 |  |  
            | 3. Qu'est ce que la Noble Vérité de
                la Cessation de la Souffrance ?  C'est la complète disparition et l'extinction de cette
                  soif même, son abandon, le fait de s'en libérer,
                  de s'en détacher.    Mais où cette soif peut-elle être abandonnée?
                  Où peut-elle être éteinte? Là où il
                  y a des formes plaisantes et attirantes selon les critères
                  du monde - c'est là que cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  Et qu'est-ce qui est plaisant et attirant selon les critères
                  du monde ?    L'oil est plaisant et attirant selon les critères du
                  monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte. L'oreille est plaisante et attirante selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  Le nez est plaisant et attirant selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  La langue est plaisante et attirante selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  Le corps est plaisant et attirant selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  L'esprit est plaisant et attirant selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  Les formes sont plaisantes et attirantes selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  Les sons sont plaisants et attirants selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  Les odeurs sont plaisantes et attirantes selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  Les goûts sont plaisants et attirants selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  Les contacts sont plaisants et attirants selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  Les objets mentaux sont plaisants et attirants selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  La conscience visuelle est plaisante et attirante selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.  La conscience auditive est plaisante et attirante selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.  La conscience olfactive est plaisante et attirante selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.    La conscience gustative est plaisante et attirante selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.    La conscience tactile est plaisante et attirante selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.  La conscience mentale est plaisante et attirante selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.  Le contact avec l'oil est plaisant et attirant selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  Le contact avec l'oreille est plaisant et attirant selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.  Le contact avec le nez est plaisant et attirant selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.  Le contact avec la langue est plaisant et attirant selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.  Le contact avec le corps est plaisant et attirant selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.  Le contact avec l'esprit est plaisant et attirant selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.  La sensation née du contact avec l'oil est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  La sensation née du contact avec l'oreille est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  La sensation née du contact avec le nez est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.    La sensation née du contact avec la langue est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.    La sensation née du contact avec le corps est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  La sensation née du contact avec l'esprit est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.    La perception des formes est plaisante et attirante selon
                  les critères du monde. C'est là que cette soif
                  peut être abandonnée et peut être éteinte.  La perception des sons est plaisante et attirante selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.  La perception des odeurs est plaisante et attirante selon
                  les critères du monde. C'est là que cette soif
                  peut être abandonnée et peut être éteinte.  La perception des goûts est plaisante et attirante selon
                  les critères du monde. C'est là que cette soif
                  peut être abandonnée et peut être éteinte.  La perception des contacts est plaisante et attirante selon
                  les critères du monde. C'est là que cette soif
                  peut être abandonnée et peut être éteinte.  La perception des objets mentaux est plaisante et attirante
                  selon les critères du monde. C'est là que cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Les intentions envers les formes sont plaisantes et attirantes
                  selon les critères du monde. C'est là que cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Les intentions envers les sons sont plaisantes et attirantes
                  selon les critères du monde. C'est là que cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Les intentions envers les odeurs sont plaisantes et attirantes
                  selon les critères du monde. C'est là que cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Les intentions envers les goûts sont plaisantes et attirantes
                  selon les critères du monde. C'est là que cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Les intentions envers les contacts sont plaisantes et attirantes
                  selon les critères du monde. C'est là que cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Les intentions envers les objets mentaux sont plaisantes et
                  attirantes selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Le désir des formes est plaisant et attirant selon
                  les critères du monde. C'est là que cette soif
                  peut être abandonnée et peut être éteinte.  Le désir des sons est plaisant et attirant selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.  Le désir des odeurs est plaisant et attirant selon
                  les critères du monde. C'est là que cette soif
                  peut être abandonnée et peut être éteinte.  Le désir des goûts est plaisant et attirant selon
                  les critères du monde. C'est là que cette soif
                  peut être abandonnée et peut être éteinte.  Le désir des contacts est plaisant et attirant selon
                  les critères du monde. C'est là que cette soif
                  peut être abandonnée et peut être éteinte.  Le désir des objets mentaux est plaisant et attirant
                  selon les critères du monde. C'est là que cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  La pensée appliquée aux formes est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  La pensée appliquée aux sons est plaisante et
                  attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  La pensée appliquée aux odeurs est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  La pensée appliquée aux goûts est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  La pensée appliquée aux contacts est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  La pensée appliquée aux objets mentaux est plaisante
                  et attirante selon les critères du monde. C'est là que
                  cette soif peut être abandonnée et peut être éteinte.        L'analyse des formes est plaisante et attirante selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.  L'analyse des sons est plaisante et attirante selon les critères
                  du monde. C'est là que cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  L'analyse des odeurs est plaisante et attirante selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.  L'analyse des goûts est plaisante et attirante selon
                  les critères du monde. C'est là que cette soif
                  peut être abandonnée et peut être éteinte.    L'analyse des contacts est plaisante et attirante selon les
                  critères du monde. C'est là que cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.  L'analyse des objets mentaux est plaisante et attirante selon
                  les critères du monde. C'est là que cette soif
                  peut être abandonnée et peut être éteinte.          Ceci est la Noble Vérité de la Cessation de
                  la Souffrance. | "Et qu'est-ce que la Noble Vérité de
                la cessation de la souffrance? C'est l'épuisement et cessation,
                la renonciation, l'abandon, la libération et le lâcher-prise
                sans reste de cette même avidité.    "Et où, lorsqu'on les abandonne, abandonne-t-on cette
                  avidité? Et où, quand on les cesse, cesse-t-elle?
                  Quoi que soit qui nous est attrayant et séduisant en
                  termes mondains: c'est là que, lorsqu'on les abandonne,
                  on abandonne cette avidité. C'est là que, quand
                  on les cesse, elle cesse.  "Et qu'est-ce qui est attrayant et séduisant en termes
                  mondains?    L'oeil qui nous est attrayant et séduisant en termes
                  mondains. C'est là que, lorsqu'on les abandonne, on
                  abandonne cette avidité. C'est là que, quand
                  on les cesse, elle cesse.  "Les oreilles...      Le nez...    La langue...      Le corps...      L'intellect...      "Les formes...      Les sons...      Les odeurs...      Les goûts...    Les sensations tactiles...      Les idées...        "La conscience visuelle...    La conscience auditive...      La conscience olfactive...      La conscience gustative...        La conscience corporelle...        La conscience intellectuelle...      "Le contact visuel...      Le contact auditif...      Le contact olfactif...        Le contact gustatif...        Le contact corporel...      Le contact intellectuel...      "La sensation née du contact visuel...      La sensation née du oreilles-contact...      La sensation née du nez-contact...        La sensation née du langue-contact...        La sensation née du corps-contact...      La sensation née du intellect-contact...      "Perception des formes...        Perception des sons...      Perception des odeurs...        Perception des goûts...      Perception des sensations tactiles...        Perception des idées...      "Intention pour les formes...        Intention pour les sons...      Intention pour les odeurs...        Intention pour les goûts...      Intention pour les sensations tactiles...    Intention pour les idées...    "Avidité pour les formes...      Avidité pour les sons...    Avidité pour les odeurs...      Avidité pour les goûts...      Avidité pour les sensations tactiles...      Avidité pour les idées...    "La pensée dirigée vers les formes...        La pensée dirigée vers les sons...    La pensée dirigée vers les odeurs...      La pensée dirigée vers les goûts...   La pensée dirigée vers les sensations tactiles...    La pensée dirigée vers les idées...                "Evaluation des formes...      Evaluation des sons...        Evaluation des odeurs...    Evaluation des goûts...        Evaluation des sensations tactiles...    Evaluation des idées qui nous sont attrayantes et séduisantes
                  en termes mondains. C'est là que, lorsqu'on les abandonne,
                  on abandonne cette avidité. C'est là que, quand
                  on les cesse, elle cesse.  "C'est ce qu'on appelle la Noble Vérité de la
                  cessation de la souffrance.  | 3. Qu'est ce, O bhikkhus, que la Noble Vérité de
                la Cessation de la Souffrance ? C'est la complète
                disparition et l'extinction de cette soif même, son abandon,
                s'en libérer, s'en détacher.    Mais où cette soif peut-elle être abandonnée ?
                  Où peut-elle être éteinte ? Dans le
                  monde, là où il y a des formes plaisantes et
                  des formes agréables, là cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.  Dans quel monde, là où il y a des formes plaisantes
                  et des formes agréables, cette soif peut-elle être
                  abandonnée et peut elle-être éteinte ?  Dans le monde de l'oeil, là où il y a des formes
                  plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde de l'oreille, là où il y a des
                  formes plaisantes et des formes agréables, cette soif
                  peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde du nez, là où il y a des formes
                  plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde de la langue, là où il y a des
                  formes plaisantes et des formes agréables, cette soif
                  peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde du corps, là où il y a des formes
                  plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde de l'esprit, là où il y a des
                  formes plaisantes et des formes agréables, cette soif
                  peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde des formes, là où il y a des formes
                  plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde des sons, là où il y a des formes
                  plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde des odeurs, là où il y a des formes
                  plaisantes et des formes agréables, cette soif peut être
                  abandonnée et peut être éteinte. Dans le monde des goûts, là où il y a
                  des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde des contacts, là où il y a des
                  formes plaisantes et des formes agréables, cette soif
                  peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde des objets mentaux, là où il y
                  a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde de la conscience visuelle, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde de la conscience auditive, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde de la conscience olfactive, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde de la conscience gustative, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde de la conscience tactile, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde de la conscience mentale, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde du contact de l'oeil, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde du contact de l'oreille, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde du contact du nez, là où il y
                  a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde du contact de la langue, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde du contact du corps, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde du contact de l'esprit, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte. Dans le monde de la sensation née du contact de l'oeil,
                  là où il y a des formes plaisantes et des formes
                  agréables, cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte. Dans le monde de la sensation née du contact de l'oreille,
                  là où il y a des formes plaisantes et des formes
                  agréables, cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  Dans le monde de la sensation née du contact du nez,
                  là où il y a des formes plaisantes et des formes
                  agréables, cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte. Dans le monde de la sensation née du contact de la
                  langue, là où il y a des formes plaisantes et
                  des formes agréables, cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  Dans le monde de la sensation née du contact du corps,
                  là où il y a des formes plaisantes et des formes
                  agréables, cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  Dans le monde de la sensation née du contact de l'esprit,
                  là où il y a des formes plaisantes et des formes
                  agréables, cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  Dans le monde de la perception des formes, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde de la perception des sons, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde de la perception des odeurs, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde de la perception des goûts, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde de la perception des contacts, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde de la perception des objets mentaux, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde des intentions envers les formes, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde des intentions envers les sons, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde des intentions envers les odeurs, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde des intentions envers les goûts, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde des intentions envers les contacts, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde des intentions envers les objets mentaux, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde du désir des formes, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde du désir des sons, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde du désir des odeurs, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde du désir des goûts, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde du désir des contacts, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde du désir des objets mentaux, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde de la pensée appliquée aux formes,
                  là où il y a des formes plaisantes et des formes
                  agréables, cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  Dans le monde de la pensée appliquée aux sons,
                  là où il y a des formes plaisantes et des formes
                  agréables, cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  Dans le monde de la pensée appliquée aux odeurs,
                  là où il y a des formes plaisantes et des formes
                  agréables, cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  Dans le monde de la pensée appliquée aux goûts,
                  là où il y a des formes plaisantes et des formes
                  agréables, cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  Dans le monde de la pensée appliquée aux contacts,
                  là où il y a des formes plaisantes et des formes
                  agréables, cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  Dans le monde de la pensée appliquée aux objets
                  mentaux, là où il y a des formes plaisantes et
                  des formes agréables, cette soif peut être abandonnée
                  et peut être éteinte.  Dans le monde de l'analyse des formes, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde de l'analyse des sons, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde de l'analyse des odeurs, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde de l'analyse des goûts, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde de l'analyse des contacts, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte.  Dans le monde de l'analyse des objets mentaux, là où il
                  y a des formes plaisantes et des formes agréables, cette
                  soif peut être abandonnée et peut être éteinte. Ceci, O bhikkhus, est la Noble Vérité de la
                  cessation de la Souffrance.  | Et qu'est-ce, moines, que la Noble Vérité de
                la Cessation de la Souffrance ? C'est la complète disparition
                et extinction de ce même désir. son délaissement
                et son abandon, la libération et le détachement
                de lui.    Mais où ce désir peut-il être abandonné,
                  où peut-il être éteint ? Là où dans
                  le monde il y a des choses qui procurent joie et plaisir, là ce
                  désir peut être abandonné, là il
                  petit être éteint.        L'oeil,       l'oreille,     le nez,   la langue,      le corps et      l'esprit procurent joie et plaisir : là ce désir
                  petit être abandonné, là il peut être éteint.    Les formes visibles,      les sons,   les odeurs,      les saveurs,      les impressions corporelles      et les objets mentaux..., là ce désir peut être
                  abandonné, la il peut être éteint.    La conscience de l'oil,      la conscience de l'oreille,      la conscience du nez,      la conscience de la langue,        la conscience du corps.        et la conscience de l'esprit...    Le contact (sextuple correspondant)                                        - la sensation née de ce contact sextuple                                                                                    - la volonté sextuple                                          - le désir sextuple                                              - la conception de pensée sextuple                                                      - la pensée sans suite sextuple : procurent joie et
                  plaisir ; là ce désir peut être abandonné,
                  là il peut être éteint.      Ceci, moines, est la Noble Vérité de la Cessation
                  de la Souffrance".  |  |  
            |  |  |  |  |  |  
            | 4ème noble vérité |  |  |  |  |  
            |  | retour à la
                  table du Maha-satipatthana-sutta |  |  |  |  
            | Traduction 01 | traduction 02 | Traduction 03 | Traduction 04 |  |  
            | 4. Qu'est ce que la Noble Vérité de
                la Voie menant à la Cessation de la Souffrance ? C'est
                le très Noble Octuple Sentier, à savoir: la Compréhension
                Juste, la Pensée Juste, la Parole Juste, l'Action Juste,
                les Moyens d'existence Justes, l'Effort Juste, l'Attention Juste,
                la Concentration Juste.  1. Qu'est-ce que la Compréhension Juste ?  C'est la compréhension de la souffrance, la compréhension
                  de l'origine de la souffrance, la compréhension de la
                  cessation de la souffrance, la compréhension de la Voie
                  menant à la cessation de la souffrance; voilà ce
                  qui est appelé la compréhension de la souffrance.  2. Qu'est-ce que la Pensée Juste ? La pensée
                  libre de désir, la pensée libre de malveillance,
                  la pensée libre de cruauté ; voilà ce
                  qui est appelé la Pensée Juste.  3. Qu'est-ce que la Parole Juste ? S'abstenir de mentir, s'abstenir
                  de colporter des ragots, s'abstenir de prononcer des paroles
                  dures, s'abstenir de bavardages ; voilà ce qui
                  est appelé la Parole Juste.    4. Qu'est-ce que l'Action Juste ? S'abstenir d'ôter
                  la vie, s'abstenir de prendre ce qui n'est pas donné,
                  s'abstenir d'inconduite sexuelle ; voilà ce qui
                  est appelé l'Action Juste.    5. Qu'est-ce que les Moyens d'existence Justes ? Quand le
                  Noble Disciple, abandonnant un mauvais moyen d'existence subvient à ses
                  besoins par un bon moyen d'existence ; voilà ce
                  qui est appelé le Moyen d'existence Juste.    6. Qu'est-ce que l'Effort Juste ? Voici :  -  Face à quelque chose de malsain qui n'est pas
                  encore apparu, le bhikkhu fait preuve de volonté, d'endurance,
                  d'énergie, applique son esprit et lutte.  -  Face à quelque chose de malsain qui est apparu,
                  il fait preuve de volonté, d'endurance, d'énergie,
                  applique son esprit et lutte.  -  Face à quelque chose de sain qui n'est pas
                  encore apparu, il fait preuve de volonté, d'endurance,
                  d'énergie, applique son esprit et lutte.  -  Face à quelque chose de sain qui est apparu,
                  pour le maintenir et ne pas le négliger, pour le développer,
                  l'amener à pleine maturité, le faire grandir,
                  il fait preuve de volonté, d'endurance, d'énergie,
                  applique son esprit et lutte. Voilà ce qui est appelé l'Effort
                  Juste.    7. Qu'est-ce que l'Attention Juste ? Voici : un bhikkhu demeure
                  dans la contemplation du corps dans le corps, ardent, avec
                  claire compréhension, observant attentivement et ayant écarté la
                  convoitise et les soucis envers le monde.    Il demeure dans la contemplation des sensations dans les sensations,
                  ardent, avec claire compréhension, observant attentivement
                  et ayant écarté la convoitise et les soucis envers
                  le monde.    Il demeure dans la contemplation de l'esprit dans l'esprit,
                  ardent, avec claire compréhension, observant attentivement
                  et ayant écarté la convoitise et les soucis envers
                  le monde.  Il demeure dans la contemplation des objets mentaux dans les
                  objets mentaux, ardent, avec claire compréhension, observant
                  attentivement et ayant écarté la convoitise et
                  les soucis envers le monde.  Voilà ce qui est appelé l'Attention Juste.  
 8. Qu'est-ce que la Concentration Juste ? Voici :  a) Un bikkhu, détaché des plaisirs sensuels
                  grossiers, détaché des choses non salutaires,
                  avec sa pensée appliquée à un objet (vitakka)
                  et sa pensée analysant cet objet (vicara), avec la joie
                  (pîti) et le bonheur (sukha) né de cette observation,
                  il entre dans la première absorption et y demeure.    b) Lorsque la pensée appliquée à un
                    objet (vitakka) et la pensée analysant cet objet (vicara)
                    se sont apaisées, et que intérieurement
                    l'esprit est pacifié et unifié, il entre dans
                    un état libre de pensée appliquée et
                    de pensée analytique, avec le ravissement (pîti)
                    et le bonheur (sukha) nés de cette attitude de l'esprit;
                    ainsi il entre dans la deuxième absorption et y demeure.    c) Avec le détachement du
                  ravissement, il demeure dans l'équanimité, attentif
                  et clairement conscient, éprouvant dans son corps ce
                  bien-être dont les Nobles disent : "Equanime et attentif,
                  il demeure dans le bonheur"; ainsi il entre dans la troisième
                  absorption et y demeure.    d) Ayant abandonné le bonheur, ayant abandonné la
                  douleur, ayant résorbé le plaisir et la peine
                  précédents, il se trouve dans un état
                  au-delà du plaisir et de la souffrance, purifié par
                  l'équanimité et l'attention; ainsi il entre dans
                  la quatrième absorption et y demeure. Cela est appelé la
                  Concentration Juste.    Ceci est la Noble Vérité de la Voie menant à la
                  Cessation de la Souffrance.    Ainsi il demeure, contemplant les objets mentaux dans
                  les objets mentaux intérieurement. Ainsi il demeure,
                  contemplant les objets mentaux dans les objets mentaux
                  extérieurement. Ainsi il demeure, contemplant les objets
                  mentaux dans les objets mentaux intérieurement
                  et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux. Il
                  demeure contemplant la disparition des objets mentaux. Il demeure
                  contemplant l'apparition et la disparition objets mentaux.    La conscience : " Ce sont des objets mentaux" est établie
                  en lui dans la simple mesure nécessaire à la
                  connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
                  demeure libéré, ne s'attachant à rien
                  dans le monde.  C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant les objets mentaux dans
                  les objets mentaux des Quatre Nobles Vérités.  |  "Et qu'est-ce que la Noble Vérité de
                la Voie de la pratique qui mène à la cessation
                de la souffrance? Que ce très noble octuple sentier: vue
                correcte, intention correcte, parole correcte, action correcte,
                moyens de vie corrects, effort correct, conscience correcte,
                concentration correcte.    "Et qu'est-ce que la vue correcte? Connaissance par rapport à la
                  souffrance, connaissance par rapport à l'origine de
                  la souffrance, connaissance par rapport à la cessation
                  de la souffrance, connaissance par rapport à la Voie
                  de la pratique qui mène à la cessation de la
                  souffrance: C'est ce qu'on appelle vue correcte.  "Et qu'est-ce que l'intention correcte? Aspirer au renoncement, à la
                  liberté par rapport à la mauvaise volonté, à être
                  inoffensif: C'est ce qu'on appelle intention correcte.  "Et qu'est-ce que la parole correcte? S'abstenir de mentir,
                  de semer la discorde, d'être injurieux, et de bavarder
                  inutilement: C'est ce qu'on appelle parole correcte.    "Et qu'est-ce que l'action correcte? S'abstenir d'ôter
                  la vie, de voler, et de relations sexuelles illicites. C'est
                  ce qu'on appelle action correcte.      "Et que sont les moyens de vie corrects? Il y a le cas où un
                  disciple des êtres nobles, ayant abandonné les
                  moyens d'existence malhonnêtes, gagne sa vie avec des
                  moyens de vie corrects: C'est ce qu'on appelle moyens de vie
                  corrects.    "Et qu'est-ce que l'effort correct? Il y a le cas où un moine engendre le désir,
                  entreprend, excite la persistance, maintient et exerce son
                  intention de ne pas faire surgir le mal, les mauvaises qualités
                  qui n'ont pas encore surgi... d'abandonner le mal, les mauvaises
                  qualités qui ont surgi... de faire surgir les bonnes
                  qualités qui n'ont pas encore surgi... (et) d'entretenir,
                  de ne pas confondre, d'augmenter, et d'obtenir la plénitude,
                  le développement, et le comble des bonnes qualités
                  qui ont surgi: C'est ce qu'on appelle effort correct.              "Et qu'est-ce que la conscience correcte? Il y a le cas où un
                  moine demeure observant le corps dans le corps -- ardent, alerte,
                  et attentif -- mettant de côté avidité et
                  angoisse par rapport au monde.      Il demeure observant les sensations dans les sensations...        l'esprit dans l'esprit...        les qualités mentales dans les qualités mentales
                  -- ardent, alerte, et attentif -- mettant de côté avidité et
                  angoisse par rapport au monde.      C'est ce qu'on appelle conscience correcte.    "Et qu'est-ce que la concentration correcte?  Il y a le cas où un moine -- bien en retrait de la
                  sensualité, en retrait des mauvaises qualités
                  (mentales)  -- entre et demeure dans le premier jhâna: ravissement
                  et plaisir nés du retrait, accompagnés de pensée
                  dirigée et d'évaluation.    Avec l'arrêt de la pensée
                    dirigée et de l'évaluation, il entre
                    et demeure dans le second jhâna: ravissement et plaisir
                    nés du calme, de l'unification de l'attention libre
                    de la pensée dirigée et de l'évaluation
                    -- assurance intérieure.          Avec l'extinction du ravissement
                  il demeure dans l'équanimité, attentif et alerte,
                  physiquement sensible au plaisir. Il entre et demeure dans
                  le troisième jhâna, dont les Etres Nobles déclarent,
                  'Equanime et attentif, c'est un état agréable.'     En abandonnant plaisir et douleur -- comme dans le cas de
                  la disparition précédente de l'exaltation et
                  de l'angoisse -- il entre et demeure dans le quatrième
                  jhâna: pureté d'équanimité et de
                  conscience, ni plaisir ni douleur. C'est ce qu'on appelle concentration
                  correcte.      "C'est ce qu'on appelle la Noble Vérité de la
                  Voie de la pratique qui mène à la cessation de
                  la souffrance.  "De la sorte il demeure observant intérieurement les
                  qualités mentales dans les qualités mentales,
                  ou extérieurement les qualités mentales dans
                  les qualités mentales, ou à la fois intérieurement
                  et extérieurement les qualités mentales dans
                  les qualités mentales.  Ou il demeure observant les facteurs d'apparition par rapport
                  aux qualités mentales, sur les facteurs de dissolution
                  par rapport aux qualités mentales, ou sur les facteurs
                  d'apparition et de la cessation par rapport aux qualités
                  mentales.  Ou sa conscience que 'Il y a les qualités mentales'
                  est maintenue dans la mesure de la Connaissance et de l'Attention.
                  Et il demeure indépendant, sans soutien (sans attachement à)
                  rien au monde.  C'est ainsi qu'un moine demeure observant les qualités
                  mentales dans les qualités mentales par rapport aux
                  quatre nobles vérités... | 4. Qu'est ce, O bhikkhus, que la Noble Vérité de
                la Voie menant à la Cessation de la Souffrance ?
                C'est la Noble Voie à huit branches, à savoir :
                Compréhension Juste, Pensée Juste, Parole Juste,
                Action Juste, Moyens d'existence Justes, Effort Juste, Attention
                Juste, Concentration Juste.    1.  Qu'est-ce, O bhikkhus, que la Compréhension
                  Juste ? O bhikkhus, c'est la compréhension de la
                  souffrance, la compréhension de l'Origine de la souffrance,
                  la compréhension de la Cessation de la souffrance, la
                  compréhension de la Voie menant à la Cessation
                  de la souffrance ; cela est appelé la compréhension
                  de la souffrance.  2.  Qu'est-ce, O bhikkhus, que la Pensée Juste ?
                  La pensée libre de désir, la pensée libre
                  de malveillance, la pensée libre de cruauté,
                  cela est appelé la Pensée Juste.  3.  Qu'est-ce, O bhikkhus, que la Parole Juste ?
                  S'abstenir de dire des paroles fausses, s'abstenir de colporter
                  des histoires, s'abstenir de prononcer des paroles dures, s'abstenir
                  de bavardages, cela est appelé la Parole Juste.  4.  Qu'est-ce, O bhikkhus, que l'Action Juste ?
                  S'abstenir d'ôter la vie, s'abstenir de prendre ce qui
                  n'est pas donné, s'abstenir de mauvais comportement
                  envers les plaisirs sensuels, cela est appelé l'Action
                  Juste.  5.  Qu'est-ce, O bhikkhus, que les Moyens d'existence
                  Justes ? Quand le Noble Disciple, évitant un mauvais
                  moyen d'existence subvient à ses besoins par un bon
                  moyen d'existence, cela est appelé le Moyen d'existence
                  Juste.    6.  Qu'est-ce, O bhikkhus, que l'Effort Juste ?  Voici un bhikkhu, face à quelque chose de malsain qui
                  n'est pas encore apparu, il élève sa volonté,
                  fait un effort, secoue son énergie, y applique son esprit
                  et lutte.  Face à quelque chose de malsain qui est apparu, il élève
                  sa volonté, fait un effort, secoue son énergie,
                  y applique son esprit et lutte.  Face à quelque chose de sain qui n'est pas encore apparu,
                  il éveille sa volonté, fait un effort, secoue
                  son énergie, y applique son esprit et lutte.  Face à quelque chose de sain qui est apparu, pour le
                  maintenir et ne pas le négliger, pour le développer,
                  l'amener à pleine maturité, le faire grandir,
                  il éveille sa volonté, fait un effort, secoue
                  son énergie, y applique son esprit et lutte. Cela est
                  appelé l'Effort Juste.    7.  Qu'est-ce, O bhikkhus, que l'Attention Juste ?
                  Voici O bhikkhus, un bhikkhu demeure dans la contemplation
                  du corps sur le corps, ardent, avec claire compréhension,
                  observant attentivement et ayant écarté la convoitise
                  et les soucis envers le monde.  Il demeure dans la contemplation des sensations sur les sensations,
                  ardent, avec claire compréhension, observant attentivement
                  et ayant écarté la convoitise et les soucis envers
                  le monde.  Il demeure dans la contemplation de l'esprit sur l'esprit,
                  ardent, avec claire compréhension, observant attentivement
                  et ayant écarté la convoitise et les soucis envers
                  le monde.  Il demeure dans la contemplation des objets mentaux sur les
                  objets mentaux, ardent, avec claire compréhension, observant
                  attentivement et ayant écarté la convoitise et
                  les soucis envers le monde.    Cela est appelé l'Attention Juste.      8.  Qu'est-ce, O bhikkhus, que la Concentration Juste ?  Voici, O bhikkhus, un bhikkhu : a)  Détaché des
                  plaisirs sensuels grossiers, détaché des choses
                  non salutaires, avec pensée appliquée à un
                  objet (vitakka) et pensée analysant cet objet (vicâra),
                  avec la joie (pîti) et le bonheur (sukha) né de
                  cette discrimination, il entre dans la première absorption
                  et y demeure.  b)  Lorsque la pensée
                    appliquée à un objet (vitakka) et la pensée
                    analysant cet objet (vicâra) se sont calmées,
                    et que intérieurement l'esprit est tranquilisé et
                    unifié, il entre dans un état libre de pensée
                    appliquée et de pensée analytique, avec le
                    ravissement (pîti) et le bonheur (sukha) né de
                    cette composition de l'esprit ; ainsi il entre dans
                    la deuxième absorption et y demeure.    c)  Avec le détachement du
                  ravissement, il demeure dans l'équanimité, attentif
                  et clairement conscient, éprouvant dans son corps ce
                  bien-être dont les Nobles disent : 'équanime
                  et attentif, il demeure dans le bonheur' ; ainsi il entre
                  dans la troisième absorption et y demeure.    d)  Ayant abandonné le bonheur, ayant abandonné la
                  douleur, ayant résorbé le plaisir et la peine
                  précédente, il se trouve dans un état
                  au-delà du plaisir et de la souffrance, purifié par
                  l'équanimité et l'attention ; ainsi il entre
                  dans la quatrième absorption et y demeure. Cela est
                  appelé la Concentration Juste.      Ceci, O bhikkus, est la Noble Vérité de la Voie
                  menant à la Cessation de la Souffrance.  Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets
                  mentaux intérieurement. Ainsi il demeure contemplant
                  les objets mentaux sur les objets mentaux extérieurement.
                  Ainsi il demeure contemplant les objets mentaux sur les objets
                  mentaux intérieurement et extérieurement.  Il demeure contemplant l'apparition des objets mentaux, Il
                  demeure contemplant la disparition des objets mentaux, Il demeure
                  contemplant l'apparition et la disparition objets mentaux.    La conscience : " Voilà des objets mentaux" est établie
                  en lui dans la simple mesure nécessaire à la
                  connaissance et à l'observation attentive. Ainsi il
                  demeure libéré, ne s'attachant à rien
                  dans le monde.  C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant
                  les objets mentaux sur les objets mentaux des Quatre Nobles
                  Vérités.  | Et qu'est-ce, moines, que la Noble Vérité du
                Sentier conduisant à la Cessation de la Souffrance ? C'est
                ce Noble Sentier Octuple, à savoir la Compréhension
                Juste, la Pensée Juste, la Parole Juste, l'Action Juste,
                le Moyen d'Existence Juste, l'Effort Juste, l'Attention Juste,
                la Concentration Juste.  Et qu'est-ce, moines, que la Compréhension Juste ?
                  Com- prendre la souffrance, comprendre l'origine de la souffrance,
                  comprendre la cessation de la souffrance, comprendre le sentier
                  conduisant à la cessation de la souffrance : c'est la
                  Compréhension Juste.    Et qu'est-ce que la Pensée Juste ? Les pensées
                  libres (1, désir, les pensées libres (le mauvaise
                  volonté, les pensées libres de cruauté :
                  c'est la Pensée Juste.    Et qu'est-ce que la Parole Juste ? S'abstenir de mentir,
                  de colporter des histoires, de prononcer des paroles dures,
                  de par. ler un langage vain : c'est la Parole Juste.    Et qu'est-ce que l'Action Juste? S'abstenir de tuer, de prendre
                  ce qui n'est pas donné, d'adultère: c'est l'Action
                  Juste.      Et qu'est-ce que le Moyen d'Existence Juste ? Quand le noble
                  disciple, évitant un mauvais moyen d'existence, subvient à ses
                  besoins par un bon moyen d'existence : c'est le Moyen d'Existence
                  Juste.    Et qu'est-ce que l'Effort Juste ?  Voici, un moine élève sa volonté pour éviter
                  l'apparition du mal, les états non salutaires qui sont
                  apparus; il fait un effort, secoue son énergie, y applique
                  son esprit et lutte. Pour faire venir les états salutaires
                  qui ne sont pas encore apparus, il élève sa volonté,
                  fait un effort, secoue son énergie, y applique son esprit
                  et lutte. Pour maintenir les états salutaires qui sont
                  apparus, pour ne pas les négliger mais au contraire
                  pour les amener à leur pleine maturité et à leur
                  parfait développement, il élève sa volonté,
                  fait un effort, secoue son énergie, y applique son esprit
                  et lutte: c'est l'Effort Juste.          Et qu'est-ce que l'Attention Juste? Voici, un moine demeure,
                  pratiquant la contemplation du corps sur le corps          - pratiquant la contemplation des sensations sur les sensations        - pratiquant la contemplation de l'esprit sur l'esprit       - pratiquant la contemplation des objets mentaux sur les objets
                  mentaux, vigilant, comprenant clairement et attentif, ayant
                  surmonté la convoitise et l'affliction concernant le
                  monde:    c'est l'Attention Juste.      Et qu'est-ce que la Concentration Juste?  Voici, un moine détaché des choses non salutaires,
                  entre dans la première absorption, née du détachement,
                  accompagnée de la conception de pensée et de
                  la pensée sans suite et remplie de joie et de ravissement.      Après l'affaiblissement de la
                    conception de pensée et de la pensée sans suite et
                    en obtenant la tranquillité intérieure et l'unité de
                    l'esprit, il entre dans un état libre de conception
                    de pensée et de pensée sans suite, la seconde
                    absorption, qui est née de la Concentration et
                    remplie de joie et de ravissement.        Après la disparition du
                  ravissement, il demeure dans l'équanimité, attentif,
                  clairement conscient ; et il éprouve en sa personne
                  cette sensation dont les nobles disent : 'Heureux l'homme d'équanimité et
                  d'attention; ainsi il entre dans la troisième absorption.      Après l'abandon du plaisir et de la douleur et au moyen
                  de la disparition de la joie et de l'affliction précédentes,
                  il entre dans un état au-delà du plaisir et de
                  la douleur, dans la quatrième absorption, qui est purifiée
                  par l'équanimité et l'attention. C'est la Concentration
                  Juste.      Ceci, moines, est la Noble Vérité du Sentier
                  conduisant à la Cessation de la Souffrance.  Ainsi demeure-t-il, pratiquant la contemplation des objets
                  mentaux sur les objets mentaux, intérieurement ou extérieure-
                  ment, ou à la fois intérieurement et extérieurement.      Il demeure contemplant les facteurs d'origine dans les objets
                  mentaux, ou il demeure contemplant les facteurs de dissolution
                  dans les objets mentaux, ouil demeure contemplant à la
                  fois les facteurs d'origine et de dissolution dans les objets
                  mentaux ".  Ou la conscience qu"il y a les objets mentaux' est établie
                  en lui à un degré nécessaire à la
                  connaissance et à l'attention. Indépendant il
                  demeure, ne s'attachant à rien dans le monde. Ainsi, moines, demeure un moine pratiquant la contempla- tion
                des objets mentaux sur les objets mentaux des quatre Nobles Vérités. |  |  
            |  |  |  |  |  |  
            | conclusion | retour à la
                  table du Maha-satipatthana-sutta |  |  |  |  
            | Traduction 01 | traduction 02 | Traduction 03 | Traduction 04 |  |  
            | En vérité quiconque pratique ces
                quatre établissements de l'attention de cette manière
                pendant sept  ans, peut espérer l'un de ces deux résultats
                  : la Connaissance Suprême ici et maintenant ou, s'il
                  y a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour
                  (anagami).  Mais pourquoi parler de sept ans ? Quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant six ans, peut espérer l'un de ces deux résultats:
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais pourquoi parler de six ans ? Quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant cinq ans, peut espérer l'un de ces deux résultats:
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais pourquoi parler de cinq ans ? Quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant quatre ans, peut espérer l'un de ces deux résultats:
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais pourquoi parler de quatre ans ? Quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant trois ans, peut espérer l'un de ces deux résultats:
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais pourquoi parler de trois ans ? Quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant deux ans, peut espérer l'un de ces deux résultats:
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais pourquoi parler de deux ans ? Quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant un an, peut espérer l'un de ces deux résultats:
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais pourquoi parler d'une année ? Quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant sept mois, peut espérer l'un de ces deux résultats:
                  la Connaissance suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais pourquoi parler de sept mois ? Quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant six mois, peut espérer l'un de ces deux résultats:
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais pourquoi parler de six mois ? Quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant cinq mois, peut espérer l'un de ces deux résultats:
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais pourquoi parler de cinq mois ? Quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant quatre mois, peut espérer l'un de ces deux résultats:
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais pourquoi parler de quatre mois ? Quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant trois mois, peut espérer l'un de ces deux résultats:
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais pourquoi parler de trois mois ? Quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant deux mois, peut espérer l'un de ces deux résultats:
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais pourquoi parler de deux mois ? Quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant un mois, peut espérer l'un de ces deux résultats:
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais pourquoi parler d'un mois ? Quiconque pratique ces
                  quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant un demi mois, peut espérer l'un de ces deux
                  résultats: la Connaissance Suprême ici et maintenant,
                  ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de
                  non-retour.  Mais pourquoi parler d'un demi-mois ? Quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant sept jours, peut espérer l'un de ces deux résultats:
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  C'est pourquoi il est dit: " Ceci est la seule voie pour la
                  purification des êtres, pour transcender peines et chagrins,
                  pour éteindre souffrance et insatisfaction, pour avancer
                  sur la voie juste, pour réaliser le Nibbana, à savoir
                  les quatre établissements de l'attention. "  Ainsi parla le Bouddha. Ravis, les bhikkhu se réjouirent
                  des paroles du Bouddha.  Le grand discours sur l'établissement de l'attention
                  est terminé. | "Maintenant, si quiconque devait développer
                ces quatre cadres de référence de cette manière
                pendant sept ans, il peut s'attende à l'un de deux fruits:
                soit la sagesse juste ici et maintenant, ou -- s'il devait demeurer
                un reste de nourriture de l'avidité -- le non-retour.  "A part des sept ans. Si quiconque devait développer
                  ces quatre cadres de référence de cette manière
                  pendant six ans... cinq... quatre... trois... deux ans... un
                  an... sept mois... six mois... cinq... quatre... trois... deux
                  mois... un mois... un demi mois, il peut s'attende à l'un
                  de deux fruits: soit la sagesse juste ici et maintenant, ou
                  -- s'il devait demeurer un reste de nourriture de l'avidité --
                  le non--retour.  "A part du demi mois. Si quiconque devait développer
                  ces quatre cadres de référence de cette manière
                  pendant sept jours, il peut s'attende à l'un de deux
                  fruits: soit la sagesse juste ici et maintenant, ou -- s'il
                  devait demeurer un reste de nourriture de l'avidité --
                  le non--retour.  "'Ceci est la voie directe pour la purification des êtres,
                  pour surmonter la peine et les lamentations, pour faire disparaître
                  la douleur et l'angoisse, pour atteindre la bonne méthode,
                  et pour réaliser la Libération -- autrement dit,
                  les quatre cadres de référence.' Ainsi fut-il
                  dit, et en référence ) ceci fut-il dit."  C'est là ce que dit le Bienheureux. Gratifiés,
                  les moines se régalèrent des paroles du Bienheureux.  | En vérité, O bhikkhus, quiconque
                pratique ces quatre établissements de l'attention de cette
                manière pendant sept ans, peut espérer l'un de
                ces deux résultats : la Connaissance Suprême
                ici et maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement,
                l'état de non-retour (anâgâmi).  Mais laissons ces sept ans, O bhikkhus, quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant six ans, peut espérer l'un de ces deux résultats :
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour. Mais laissons ces six ans, O bhikkhus, quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant cinq ans, peut espérer l'un de ces deux résultats :
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais laissons ces cinq ans, O bhikkhus, quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant quatre ans, peut espérer l'un de ces deux résultats :
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais laissons ces quatre ans, O bhikkhus, quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant trois ans, peut espérer l'un de ces deux résultats :
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais laissons ces trois ans, O bhikkhus, quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant deux ans, peut espérer l'un de ces deux résultats :
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais laissons ces deux ans, O bhikkhus, quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant un an, peut espérer l'un de ces deux résultats :
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais laissons cette année, O bhikkhus, quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant sept mois, peut espérer l'un de ces deux résultats :
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais laissons ces sept mois, O bhikkhus, quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant six mois, peut espérer l'un de ces deux résultats :
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais laissons ces six mois, O bhikkhus, quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant cinq mois, peut espérer l'un de ces deux résultats :
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais laissons ces cinq mois, O bhikkhus, quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant quatre mois, peut espérer l'un de ces deux résultats :
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais laissons ces quatre mois, O bhikkhus, quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant trois mois, peut espérer l'un de ces deux résultats :
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais laissons ces trois mois, O bhikkhus, quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant deux mois, peut espérer l'un de ces deux résultats :
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais laissons ces deux mois, O bhikkhus, quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant un mois, peut espérer l'un de ces deux résultats :
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant, ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  Mais laissons ce mois, O bhikkhus, quiconque pratique ces
                  quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant un demi mois, peut espérer l'un de ces deux
                  résultats : la Connaissance Suprême ici et
                  maintenant, ou s'il y a encore un reste d'attachement, l'état
                  de non-retour.  Mais laissons ce demi mois, O bhikkhus, quiconque pratique
                  ces quatre établissements de l'attention de cette manière
                  pendant sept jours, peut espérer l'un de ces deux résultats :
                  la Connaissance Suprême ici et maintenant , ou s'il y
                  a encore un reste d'attachement, l'état de non-retour.  A cause de cela on a dit : " Ceci est la seule voie,
                  bhikkhus, pour la purification des êtres, pour transcender
                  peines et chagrins, pour éteindre souffrance et insatisfaction,
                  pour avancer sur la voie juste, pour réaliser le Nibbâna, à savoir
                  les quatre établissements de l'attention. " Ainsi parla le Bienheureux. Joyeux, les bhikkhus se réjouirent
                  des paroles du Bienheureux.  Le grand discours sur l'établissement de l'attention
                  est terminé. | En vérité, moines, quiconque pratique
                ces quatre Etablissements de l'Attention de cette manière
                pendant sept ans, peut espérer l'un de ces deux résultats
                : la Connaissance suprême « ici et maintenant, ou,
                s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de Non-retour «.  Mais laissons ces sept ans, moines. Quiconque pratique ces
                  quatre Etablissements de l'Attention de cette manière
                  pendant six ans..., cinq ans..., quatre ans..., trois ans...,
                  deux ans..., pendant un an, alors il peut 'espérer l'un
                  de ces deux résultats la Connaissance Suprême
                  ici et maintenant ou s'il y a encore un reste d'attachement,
                  l'état de non-retour.  Mais laissons cette année, 'moines. Quiconque pratique
                  ces quatre Etablissements de l'Attention de cette façon
                  pendant  sept mois..., six mois..., cinq mois..., quatre mois..., trois
                  mois. deux mois..., un mois..., pendant un demi 'sois, alors
                  il peu.; espérer l'un des deux résultats : la
                  Connaissance Suprême kici et maintenant ou s'il y a encore
                  un reste d'attachement, létal de non-retour.  Mais laissons ce demi mois, moines. Quiconque pratique, ces
                  quatre Etablissements de l'Attention de cette manière
                  pendant sept jours, peut espérer l'un de ces deux
                  résultats la Connaissance Suprême ici et maintenant
                  ou, s'il y a encore un reste d'attachement, l'état de
                  non-retour.  A cause de cela, on a dit : 'C'est le seul moyen, moines,
                  de purifier les êtres, de surmonter le chagrin et les
                  lamentations, de détruire la douleur et l'affliction,
                  d'atteindre le sentier juste de réaliser le Nibbàna, à savoir
                  les quatre Etablissements de l'Attention.  Ainsi parla le Bienheureux. Joyeux, les moines se réjouirent
                  des paroles du Bienheureux.    |  |      
   A propos des traductions: Traduction 01 
          Cette traduction est basée sur la traduction originale de
            Vénérable Dhammapâlita Bhikkhu. Elle tient aussi
            compte de la version anglaise de Thanissaro Bhikkhu traduite par
            Jeanne Schut, notamment dans sa dernière partie.  Source informatique: http://www.dhammadelaforet.org/sommaire/sutta_tipaka/txt/mahasatipatthana.html    retour à la
                table du Maha-satipatthana-sutta Traduction 02 
          D'après la traduction du Pâli à l'Anglais par
            Thanissaro Bhikkhu.  Source informatique: http://www.canonpali.org/tipitaka/suttapitaka/digha/dn22.html   retour à la
                table du Maha-satipatthana-sutta Traduction 03  
          Cette traduction est basée sur la traduction originale de
            Vén. Dhammapâlita Bhikkhu (lors de son séjour
            au Centre Bouddhique International). Elle tient aussi compte du texte
            pâli et des traductions françaises des ouvrages de Vén.
            Walpola Rahula et de celle de Vén. Nyânaponika Thera.  Source informatique: http://dhammadelaforet.unblog.fr/tag/sutta/page/5/   retour à la
                table du Maha-satipatthana-sutta Traduction 04  
          Nyanapinika Thera - "Satipatthana, le Coeur de la méditation
            Bouddhiste" - Traduction (de l'anglais) par M.Benoit - Librairie
            d'amérique et d'Orient- paris 1983 (Le livre a été réédité recemment.)  L'auteur de la version originale (anglaise) est un Allemand qui
            est devenu moine Bouddhiste au SriLanka. Voir le web pour infos biographiques...  retour à la
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