Chapitre 64,1-19 : L’établissement de l’Abbé.  20.12.83

      Mais pourquoi un Abbé ?

 

Mes frères,

 

Il est toujours très utile de se poser des questions au sujet de la Règle afin de percer les intentions profondes de Saint Benoît. Hier, nous nous sommes demandés : pourquoi un ordre à l'intérieur du monastère, pourquoi une structure, des rangs à tenir ? Aujourd'hui, nous pouvons nous demander : mais pourquoi un Abbé ?

 

Remarquons d'abord que nos deux questions, celle de hier et celle d'aujourd'hui sont intimement liées car Saint Benoît parle de l'ordinatio abbatis. Mais qu'est-ce que cela veut dire ? Nous entendons bien que dans ordinatio il y a le mot ordo. Mais ordinare est un mot qui signifie mettre en ordre, mettre en place, disposer, ranger, arranger.

S'il s’agit de quelqu'un, d'une personne, on la met à la place où elle est attendue, où elle sera appelée à s'acquitter d'un office, d'une mission, d'un service. Ce pourra être dans un monastère l'Abbé, ou bien comme Saint Benoît le dit ailleurs, nous le verrons bientôt, le Prieur.

 

S'il s’agit maintenant du monastère comme teI, ordinare signifie organiser le monastère, lui donner une ordonnance. Saint Benoît y fait allusion aussi. Mais aujourd'hui il s’agit de l'ordinatio d'une personne. Ce sera donc aussi dès qu'elle est à sa place pour s'occuper d'une mission, ce sera l'investir d'un pouvoir, ce sera lui donner une autorité - je prends autorité dans le sens étymologique - ce qui lui permettra de faire croître, grandir, prospérer la chose qui a été confiée à cet homme.

Mais alors, voyons bien la liaison entre l'ordre dans le monastère et maintenant l'Abbé qui lui sera à sa place. Mais pourquoi malgré tout faut-il un Abbé ? Est-ce qu'on ne saurait pas s'en passer ?

Eh bien, l'Abbé est à l'intérieur du monastère un élément essentiel. J'oserais même dire : il est l'élément essentiel par excellence car sans l'Abbé, le monastère ne sera pas un Corps vivant. Mais pourquoi encore ? Voyez, on passe d'une question a l'autre.

Que signifie le mot Abbé ? Là se trouve la réponse. Abbé, Abbas, vient d'un mot hébreux par l'intermédiaire de son correspondant araméen , Abba. Nous remontons à l'origine et nous retrouvons le petit av qui est une onomatopée. Cette onomatopée exprime, rend phonétiquement le phénomène de la respiration. C'est le souffle qui s'échappe de la bouche, pas des narines mais de la bouche. C'est donc ce qui marque lu vie dans un être.

L'Abbé donc est celui qui va donner le souffle, qui va donner la respiration, qui va donner la vie au Corps qu'est le monastère, a chacun des frères. Disons que vu dans sa perfection l'Abbé est, ou doit être, le vivant par excellence, c’est à dire celui qui est capable d’engendrer. Il possède en lui une telle  puissance de vie que par sa seule présence dans le monastère il donne la vie aux autres, il donne la via à ses frères.

 

Pourquoi? Mais parce qu'il les porte dans son cœur, son cœur qui n'est plus tout à fait un cœur d'homme, qui est déjà un cœur de Dieu, un cœur qui est la source de la vie. Et les frères vivant dans le cœur de l'Abbé y respirent et ils deviennent eux-mêmes vivants. Il faut donc que l'Abbé les porte tous dans son cœur. Et chacun devient l'image vivante de la pensée qui naît dans le cœur de l'Abbe au sujet de chacun.

C'est exactement ce qui se passe lorsqu'il s’agit de Dieu et de nous. Là nous voyons encore que le monastère en dehors d'une vision surnaturelle des choses est chancelant. Mais il est très difficile de rester toujours à un tel niveau de foi. Mais nous devons nous y entraîner.

Je le rappelle, on ne le dira jamais assez, que tout le monastère, toute la vie monastique tourne autour du mot creditur. Il faut le croire. Mais ce n'est pas, enfin j'y reviendrai une autre fois parce que nous devons encore chanter ce soir.

 

L'Abbé va aussi engendrer par sa parole. La parole étant ce qui déborde de l'abondance du cœur. Elle est donc une sorte de lien entre le frère et l'Abbé. Naturellement il faut que le frère ait des oreilles pour entendre. Il y a des frères qui se bouchent les oreilles pour ne pas entendre, comme le serpent qui se bouche les oreilles comme on le dit dans le psaume, pour ne pas entendre la voix de l'enchanteur expert en charme. Saint Benoît parlera de cela ailleurs. Il en a fait la triste expérience à ses dépens.

L'Abbé est donc la cellule première à partir de laquelle le Corps prend naissance et s'organise. Il en était déjà ainsi dès l'origine dans le désert. C'est donc un fait qui est là. Ce n'est pas quelque chose qui est arrivé à l'époque de Saint Benoît. C'est un fait de Tradition et c'est un fait de volonté divine.

Dans le désert, vous aviez un Abbé. Autour de lui se groupaient quelques disciples. Il les engendrait à sa propre vie, qui était une vie divinisée, par sa parole. Et eux ensemble formant un petit groupe plus ou moins étendu, ils étaient ne fut-ce qu’un embryon de monastère.

Voilà, mes frères, ce sera assez pour ce soir !

 

 

Chapitre 64,20-fin : L’établissement de l’Abbé.21.12.83

      Connaître Saint Benoît par l’intérieur.

 

Mes frères,

 

Si nous voulons connaître Saint Benoît par l'intérieur de lui-même, il nous suffit de contempler ce qui vient de nous être lu. En parlant de l'Abbé, Saint Benoît ne pouvait parler que de lui-même sans le vouloir, sans le savoir. Si bien qu’il nous a laissé un magnifique autoportrait. Mais on pourrait toujours me rétorquer : « Oui, mais tout cela on le trouve dit ailleurs ! » Oui, peut-être bien ! Mais rappelons-nous que Saint Benoît était un sage.

 

Saint Benoît dit que l'Abbé sera doctum lege diuina, 64,24. C'est un sage ! Il va donc de son cœur tirer du nouveau et de l'ancien. C'est à dire qu'à partir de choses anciennes que tout le monde connaît, il va extraire des leçons nouvelles. Le Christ, la Vierge Marie, pour ne prendre qu'eux, n'agissaient pas autrement.

Les paroles du Christ les plus belles, ce sont des enfilades de perles qu'il est allé chercher dans la Tradition de son peuple et qu'il a enfilé, ces perles, de façon de formes des colliers de beauté unique. Pensons aux Béatitudes, pensons au Notre Père. Pensons au Magnificat s'il s’agit de la Vierge Marie.

 

Eh bien, Saint Benoît n'agit pas autrement. Il était un prophète, un saint et un artiste. Et pour nous moines d'Occident, il est le modèle inégalé et inégalable de l'Abbé. Dans la rédaction de la seconde partie de ce chapitre il a certainement dû y mettre tout son cœur, car nous découvrons une série impressionnante de sentences, de joyaux qu'on ne se lasserait jamais d’admirer. Je vais ce soir, parce que nous n'avons pas beaucoup le temps, les citer comme ça l'une après l'autre. J'aurai bien l'occasion de m’arrêter sur eux par après.

 

D'abord ceci. En latin c'est une assonance magnifique, un jeu de mots, mais en français, c'est disparu : prodesse, magis quam  praeesse, 64,23. Être utile plutôt que présider. - Superexaltet misericordiam judicio, 64,26. Superexaltet, mais ce n’est pas exaltet, c'est superexaltet ! Qu'il mette au dessus de tout, au dessus du jugement, de tout, qu'il mette la miséricorde.

On ne commet jamais de péché en étant trop bon. On ne pèche jamais par excès de bonté. Mais on tombera facilement dans le péché si on est trop dur. Je pense que si la miséricorde et la bonté sont un péché, c'est le seul qui se trouve chez Dieu, lui qui est amour.

 

Il dira encore : oderit vitia diligat  fratres, 64,27. C'est court et bon ! Qu'il ait en haine, en aversion les vices, mais qu'il ait de la dilection, de l'affection, de l'amour pour les frères. Et encore,  lorsqu'il doit corriger, rappeler quelqu'un à l'ordre prudenter agat et ne quid nimis, 64,29. Qu'il agisse avec prudence et ne quid nimis ! Ce n’est pas possible à traduire ça ! Et qu'il n'aille pas trop loin, pas de trop,  juste ce qu'il faut, pas de trop !

Eh bien souvent, il devra fermer les yeux et laisser faire parce que s’il gratte trop la rouille, il va percer le vase. Si on veut trop exiger d’un frère, le frère ne fera plus rien du tout. C'est tout simple : il ne saura plus rien faire. Il va prendre la fuite, il va se réfugier je ne sais où. Donc il faut parfois fermer les yeux sur bien des choses pour obtenir le minimum requis.

Et ici encore, ce qui est très beau : studeat plus amari quam timeri, 64,36. Qu'il s'efforce, qu'il s'étudie plus à se faire aimer qu'à se faire craindre. Être davantage aimé que craint !

Et il y a encore ici cette belle, c'est la discretio qui est la mater virtutum, la mère des vertus. Alors il dit : omnia temperet fortes quod cupriam et infirmi non refugiant, 64, 49. Donc, que les forts aient envie de faire davantage et que les faibles ne prennent pas la fuite, ne s'enfuient pas.

 

Eh bien, mes frères, c'est tellement beau ! Et tel était Saint Benoît, et tel doit être celui qui est choisi pour être Abbé. Et alors vous comprenez bien que c'est à en avoir peur. Et si j'osais, je vous demanderais de prier pour moi. Car la prière du corpus monasterii, la prière du Corps pour la tête, pour l'Abbé, elle est toujours exaucée. Elle obtient tout.

Alors si vous priez en tant que Corps, il me sera moins difficile d'être à l'image de Saint Benoît et, si l'on prie avec plus de confiance encore, de parvenir quand même à ne pas être indigne de lui. Car si dans un monastère, dans un Corps, la tête est sainte, à ce moment-là, le Corps lui-même et chacun des membres croît dans la santé et dans la sainteté.

 

Chapitre 64,20-fin : L’établissement de l’Abbé.21.04.91

      Dieu n’est pas jaloux.

 

Mes frères,

 

Ce qui est demandé à l'Abbé, ne pensez-vous pas que c'est demandé aussi à chacun d'entre nous : être docte dans la loi divine, 64,24, c'est à dire pouvoir pénétrer par l'intelligence et par le cœur jusqu'au plus secret, au plus profond de la volonté de Dieu. Et pour cela, il faut toujours être attentif, il faut veiller à écarter toutes les sources de dissipation et tenir les yeux du cœur fixés sur la lumière de Dieu qui s'offre à nous mais que malheureusement nous répugnons à contempler parce que notre convoitise est attirée par des jouissances immédiates.

 

Mes frères, il me semble que chacun d'entre nous devrait aussi pouvoir, comme il est demandé ici par Saint Benoît, haïr les vices et aimer les frères, 64,28. Les vices, c'est tout ce qui nous ligote, c'est tout ce qui nous entrave, c'est tout ce qui nous empêche non seulement de courir, mais  aussi de marcher, qui nous empêche d'être des hommes, pas seulement des fils de Dieu mais des hommes parce que on ne devient véritablement homme que lorsque on grandit dans la filiation divine qui nous est accordée, qui nous est offerte, qui est implantée en nous et qui ne demande qu'à s'épanouir.

 

Mes frères, nous ne devons pas imaginer que Dieu est jaloux, lui qui demande à l'Abbé de ne pas être jaloux. Dieu est prodigue, il est prodigue de sa propre vie, il veut nous la donner. Il sait que c'est dans le partage de cette vie que se trouve notre véritable bonheur. Tout le reste est illusion. Mais on pourrait dire : « Mais la vie divine, nous ne la sentons pas, nous ne la connaissons pas. Comment alors pouvoir être heureux si nous ne savons même pas ce qu'elle est ? » Eh bien, mes frères, à cette objection, c'est l'espérance qui est la réponse adéquate, c'est l'expérience qui balaye absolument tout ce qui peut introduire à l'intérieur de nous le soupçon.

Non, la vie divine est véritablement sentie, elle est véritablement expérimentée, mais elle l'est par le cœur lorsque celui-ci petit à petit devient pur, lorsqu'il est adapté à cette vie. Or, c'est la vie divine qui peut purifier notre cœur. Ce n'est pas un cercle vicieux, non, c'est elle qui a l'initiative, c'est elle qui commence. Et alors, il suffit de nous laisser travailler par cette vie pour insensiblement nous éveiller à elle et commencer à la goûter. Vous savez que les premiers cisterciens avaient pour ambition légitime de sapere, de goûter, de savourer cette vie divine qui est Dieu lui-même.

 

Voilà, mes frères, des petites choses que nous dit ici Saint Benoît. Il ne nous le dit pas comme je vous l'explique maintenant, mais c'est dissimulé, c'est enrobé dans ses paroles. Et comme je le disais, mes frères, ne pas être jaloux, ne pas être un qui regarde tout ce que les autres font, ce que les autres deviennent, mais simplement rester attentif à soi. Et en se développant soi-même à l'intérieur de la vie divine, on rayonne tout bonnement cette vie sur les autres par le simple fait d'être là.

 

Chapitre 64,20-fin : L’établissement de l’Abbé.21.08.91

      La prière de Dieu.

 

Mes frères,

 

Quand on entend Saint Benoît dresser le tableau de l'Abbé idéal, on se demande comment il existe encore des frères qui ambitionnent une telle mission ? Il y a des choses que Saint Benoît recommande ici et qui nous paraissent dépasser la mesure de l'homme.

Et je pense qu'il en est bien ainsi. Il n'est possible d'être un Abbé dans le sens étymologique et dans le sens plénier du terme que si on est totalement mort à soi-même, que si l'Esprit Saint a entièrement transfiguré le cœur, que si on est absolument dépossédé de façon que ce soit le Christ qui soit Abbé dans un homme. Abbé, c'est à dire Père et non pas celui qui va examiner, et qui va juger, mais celui qui donne sa vie, qui donne la vie.

Et c'est ce que nous découvrons encore dans les paroles de notre Père Abbé Général. Si Dieu est amour, il ne peut être que gratuité absolue. Il n'y a donc en lui aucun instinct de possession. Dieu est un abîme de pauvreté. Il ne se possède même pas lui-même puisque à l'intérieur de la Trinité qu'il est chaque personne se reçoit des deux autres.

 

Et Dieu nous a créés à son image et à sa ressemblance. Il nous a rendu capable d'être ce qu'il est, non pas que nous pourrions le devenir par nos propres forces, mais il s'agit d'une capacité, c'est à dire d'une ouverture, d'un vide que lui peut remplir de sa propre vie. Si bien qu’à la limite, il n'y aurait plus de différence entre lui et nous, lui étant Dieu par nature, nous étant Dieu par cadeau.

Et si Dieu est amour, s'il est gratuité, s'il est pauvreté, s'il est dépossession, il est aussi prière. Et Dieu nous prie, nous, Dieu nous supplie de le recevoir. Il ne nous force pas, il nous sollicite. Et je me rappelle la parole de Saint Augustin que nous avons entendue au cours de l'Office de Nuit et que le Pape pie X rappelait dans l'encyclique " Divino " : c'est que Dieu a voulu être prière de façon à nous apprendre comment nous devions nous adresser à lui.

Eh bien, un véritable Abbé, il doit être tout cela. Et pas seulement l'Abbé mais on devrait dire un véritable moine doit être tout cela. Car la vie contemplative consiste entre autre à entrer dans la gratuité de Dieu.

Nous devons apprendre le désintéressement, la disponibilité, la pauvreté. Nous devons nous exercer à nous oublier jusqu'à ne plus opérer de retour sur nous-mêmes. Et c'est aussi en cela que consiste la fameuse lutte contre les pensées.

Car si je cède à une pensée, si je me laisse entraîner par elle, en réalité j'ai opéré un retour sur moi. J'étais peut-être en état d'extase, c'est à dire que je vivais en dehors de moi, je me recevais des autres. Mais voilà, une pensée me traverse l'esprit, une pensée futile, inutile, mauvaise peut-être, et voilà, je cours derrière. A ce moment- là je suis revenu à moi et de nouveau je me centre sur moi.

 

Les cisterciens voyaient dans leur monastère, vous le savez, une schola caritatis, une école où on apprend l'art d'aimer. Attention ! Il ne s'agit pas de cultiver des capacités naturelles de sympathie. Vous savez, il y en a qui sont plus liants disons que les autres. Ils ont un sens qui les fait entrer facilement en relation avec d'autres. Il ne s'agit pas de cultiver cette qualité.

Non, on est encore au stade purement naturel. Et le naturel, vous le savez, s'il n'est pas transfiguré, s'il n'est pas divinisé, il n'a pas droit d'entrée dans le Royaume de Dieu. Non, il s'agit bien plutôt de se laisser transformer afin de pouvoir aimer à la manière de Dieu ; mieux encore, de permettre à Dieu d'aimer à travers notre cœur.

Il s'agit donc de s'adapter sans cesse à l'intention de Dieu qui est de nous rendre semblable à lui dans le partage de sa propre vie. Et c'est ainsi que nous apprendrons à aimer et que nous aimerons vraiment gratuitement, que nous serons disponibles, désintéressés, dépossédés de nous.

 

Il n'y a donc, vous le comprenez bien, qu'une seule route pour arriver à ce sommet, c'est de suivre Dieu, c'est de suivre le Christ qui nous sollicite ainsi, qui nous invite, qui nous prie à toute heure, c'est la via oboeddientiae.

Lorsque Dieu nous propose quelque chose, c'est toujours en vue de nous faire partager sa vie. Et si je dis oui, même disons en traînant la patte parce que ça me semble dépasser la mesure de mes forces, à ce moment-là des flots de vie divine entrent en moi. Et c'est cela l'essentiel.

Que je goûte ma pauvreté, ma faiblesse, ma fragilité, ma vulnérabilité, enfin tout, l'impossibilité que j'ai de faire quelque chose, que je le sens, disons que c'est très salutaire parce que à ce moment-là je sais que à travers cette faiblesse c'est Dieu qui va pouvoir agir et qui va pouvoir me transfigurer.

 

Mais voilà, mes frères, car si on entre dans cette volonté de Dieu, le reste s'opère tout seul par le seul agir de l'Esprit Saint. Il n'y a donc pas d'autre route valable que celle de cette écoute, de cette écoute amoureuse, confiante qu'est l'obéissance. Et tout le reste en dehors n'a absolument aucune valeur. Nous devrions nous en persuader, nous le rappeler tous les jours parce que - encore une fois - là est la vérité, là est la vérité de toujours.

Table des matières

Chapitre 64,1-19 : L’établissement de l’Abbé.  20.12.83. 1

Mais pourquoi un Abbé ?. 1

Chapitre 64,20-fin : L’établissement de l’Abbé.21.12.83. 2

Connaître Saint Benoît par l’intérieur. 2

Chapitre 64,20-fin : L’établissement de l’Abbé.21.04.91. 3

Dieu n’est pas jaloux. 3

Chapitre 64,20-fin : L’établissement de l’Abbé.21.08.91. 4

La prière de Dieu. 4